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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
2 décembre 2016

La SNCF privatise dans le Val d'Argent

Vers le démantèlement du service public des transports dans nos vallées !

Merci, Macron !

SNCF

 

"C'est officiel ! Le groupe Transarc va opérer pour une durée de 5 ans sur la ligne TER Sélestat - St Dié-des-Vosges avec la société Kristinatours. Il faut donc recruter une douzaine de conducteurs dans ce secteur !"

C'est en ces termes que la société Transarc annonce sur sa page facebook une des plus mauvaises nouvelles pour les vallées d'Alsace-Centrale. La ligne TER Sélestat - Saint-Dié va disparaître du paysage des vallées au profit de lignes privées qui fonctionneront non en faveur des voyageurs qui perdront les avantages accordés par la SNCF (billets à  prix réduits, etc...) mais en faveur des intérêts de groupes privés. 

Les conducteurs licenciés  auront priorité pour une embauche chez Transarc, mais perdront très certainement leur statut de fonctionnaire, voire une partie de leur salaire. Licenciements : 12, embauche : 12, où est le recrutement ?

Quant aux horaires, ils seront décidés par le nouveau concessionnaire, non selon les besoins des habitants des vallées, mais selon les meilleurs bénéfices de Transarc, dont le nouveau siège est à Dijon, et dont l'un des principaux actionnaires est l'allemand Flixbus, lié à l'action qui enregistre un gros flop : "Les bus de Macron" ! Et si les habitants ne trouvent plus un service TER adapté, que deviendra la circulation sur la RN59 ? Encore plus dangereuse.

On se demande où les élus ont la tête pour ne pas voir arriver ce gros pataquès.

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22 novembre 2016

RN 59 : au Conseil Régional, le compte n'y est pas !

Un préfet adepte du copié/collé et un conseiller qui affabule

rn_59

Décidément, il y en a qui connaissent leur sujet. C'est ce qui ressort des délibérations du Conseil Régional du Grand-Est qui était réuni à Metz ce vendredi matin. Il est d'ailleurs étonnant que la question de la RN 59 ait été abordé par le maire de ... Marckolsheim (commune qui ne  se situe pas sur la route citée). On aurait pu penser que le conseiller régional Sitzenstuhl de Sélestat était mieux placé. Mais enfin, passons ... 

Tout d'abord, revenons sur la question posée : "... plusieurs accidents graves". Oui mais voilà, ces accidents graves se situent tous sur le tronçon Lièpvre - Val de Villé, qui n'est pas concerné par le Contrat de Plan Etat/Région 2014 - 2020, alors qu'il était inscrit au contrat Etat/Région 2000/2006. Cela s'appelle du rétro-pédalage.

Quant à la réponse du Préfet, elle est identique à celle de son prédécesseur qui à l'été 2014 avait reçu en catimini ces chers amis d'Alsace-Nature et qui, pour éviter un nouveau recours au tribunal administratif, avait concédé un contournement à 2x1 voie, sans aucun rapport avec la DUP (déclaration d'utilité publique) qu'il venait de signer et sans aucune efficacité au niveau de la sécurité et des nuisances. La leçon a été bien apprise.

Quant au conseiller régional de Sélestat Charles Sitzenstuhl (LR), son attitude est pour le moins étonnante ! Il a dû entendre un bout de la réponse du Préfet, mais la suite de sa publication, on se demande où il l'a cherché. Peut-être dans un rêve correspondant à un sommeil profond ? D'abord, a-t-il bien calculé ? Il parle d'un coût de 60 millions, dont 30 millions payés par l'Etat, et 15 millions par la Région, soit un total de 45 millions. Il manque 15 millions ! 

Mais, les usagers et riverains de la RN 59 ont heureusement l'habitude de ce genre de calcul. Après tout, en 2003, Philippe Richert, alors président du Conseil Général 67) n'a-t-il pas allègrement transféré les fonds alloués au contournement de Châtenois vers celui de Mertzwiller (jonglage tactique qui a permis de ne réaliser aucun de ces deux projets). Et Philippe Richert, aujourd'hui président LR du Conseil Régional serait-il plus crédible ?

Le seul qui pourrait être satisfait des propos de Charles Sitzenstuhl, cela pourrait être le président LR du Conseil Départemental Frédéric Bierry qui n'est plus appelé à cotiser dans ce dossier de rêve. La réalité reste à vérifier lorsque le conseiller régional sélestadien sortira de son sommeil du juste. C'est peut-être là qu'il y aura une bonne nouvelle pour l'Alsace Centrale ? En tous cas, les usagers et riverains de la RN 59 sont comme Saint-Thomas, ils veulent voir pour y croire.

21 novembre 2016

Les bus Macron vont-ils contribuer à la désertification de nos vallées ?

Une info passée inaperçue !

kristinatours2

A partir du 1er janvier 2017, le groupe KRISTINATOURS va rejoindre le groupe jurassien TRANSARC, basé provisoirement à Lons-le-Saunier, mais qui est en plein déménagement vers Dijon. Pourtant, les choses étaient prévisibles : depuis un certain temps, la petite entreprise familiale, héritière des transports Bastien (qui remplaçait à son époque le train Sélestat - Villé), n'obtenait plus toutes les concessions de la vallée de la part du conseil général. Ainsi, selon le site Société.com, Kristinatour a vu le total de son bilan chuter de 18,79% entre 2014 et 2015. Visiblement, au niveau des élus départementaux, on n'en a que faire des vallées vosgiennes.

Même problématique dans le massif du Jura. Le Conseil Départemental 39 s'est prononcé sur le renouvellement des transports scolaires et interurbains pour la période 2016 - 2023. Et la nouvelle délégation de service public est très défavorable à la société TRANSARC CREDOZ sise à Lons-le-Saunier et à la société de transports associée BRESSE REVERMONT sise à Saint-Amour.

Le PDG de TRANSARC Damien Rameau ne décolère d'ailleurs pas. « Nous avons été la variable d’ajustement ». Et Transarc Credoz, installée à Lons-le-Saunier, va déposer un recours auprès du tribunal administratif, après que l’entreprise a été pratiquement évincée du marché des transports scolaires et interurbains du Conseil départemental. L’assemblée départementale s’est en effet prononcée lundi 27 juin pour le renouvellement de la concession 2016-2023. Neuf lots étaient proposés. D’après les calculs de son PDG, TRANSARC n’assurerait plus que 8 % des transports scolaires et interurbains contre 20 % aujourd’hui. L'entreprise aurait dû se débarrasser de 40 bus et  procéder au licenciement sec d'au moins 9 chauffeurs.

Transarc partenaire de Flixbus !

transarc3

C'est à la suite de ce désengagement départemental que Transarc, la compagnie de bus située à Lons-le-Saunier vient de signer un partenariat avec la société allemande Flixbus. Pour se développer, Transarc a besoin de chauffeurs pour conduire leurs bus. « Flixbus n’a pas de car, donc ils doivent créer des partenariats avec des entreprises locales telles que Transarc », explique Damien Rameau, à la direction du siège social situé à Lons-le-Saunier. Ainsi, Transarc a pu embaucher 20 chauffeurs pour des voyages Lons-le-Saunier - Paris. Et Transarc est aujourd'hui le bras armé de la start-up Flixbus ! (voir ci-dessous l'extrait du quotidien "Le Progrès")

transarc1

 Que cherche Transarc dans le Centre-Alsace ?

Il est évident que face à Transarc (525 salariés, 407 véhicules, 8 dépôts) Kristinatours n'est qu'un élément du puzzle. sans compter que Flixbus a les  moyens d'imposer ses propres vues. Et celles-ci apparaissent clairement lorsqu'on sait que Transarc cherche non seulement à s'accaparer Kristinatours, mais aussi tout ce qui transporte des voyageurs entre Sélestat et Saint-Dié et au-delà. Il n'est pas utopique de voir ainsi Flixbus ouvrir des lignes Strasbourg - Paris ou Colmar - Paris, ou même Fribourg-en-Brisgau - Paris, en pratiquant un dumping sauvage des prix qui amèneront bien des dégâts dans les transports et le service public (la ligne TGV Fribourg - Paris est déjà peu rentable, sinon déficitaire, tout comme la ligne TGV Saint-Dié - Paris, du moins jusqu'à Nancy). Un coup supplémentaire à la vallée déjà bien touchée et qui verra forcément partir sa seule société de transports vers d'autres cieux. Une fois de plus, nos élus n'auront rien vu venir, participant ainsi à la désertification des vallées, où le transport des voyageurs et des scolaires deviendra de plus en plus bancal. 

transarc2

20 novembre 2016

Les bus Macron, ça ne marche pas !

Vers une sortie de route !

mcrobus

Vendue par l'ancien locataire de Bercy, désormais candidat à la présidentielle, comme la solution miracle à la mobilité et à la création d'emplois, la libéralisation des lignes de bus longue distance est un fiasco. 

L’opération communication autour des « cars Macron » a vraisemblablement échoué. Libéralisé par la loi portée par l’ancien ministre de l’Économie et adoptée le 6 août 2015 à coups de 49-3, le transport national de voyageurs par autocars a été vendu comme la solution miracle à la complémentarité des modes de transport (rail-route-aérien) permettant en outre de désenclaver les territoires et de garantir, à moindre coût, la mobilité pour tous. À la clé, promettait le 30 juin 2015, au Sénat, celui qui est désormais officiellement candidat à l’élection présidentielle (lire ci-contre), 22 000 créations d’emplois. Un chiffre avancé également par la commission d’études des effets de la loi Macron. Mais une fois passé l’enthousiasme des premières semaines, « la faillite économique, sociale et environnementale des cars Macron est patente » analyse Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT transports.

Le compteur des créations d’emplois affiche timidement 1 430 embauches. Et encore, ce chiffre inclut les 175 salariés aujourd’hui menacés de perdre leur emploi chez Megabus, qui est aux bords de la liquidation judiciaire. Sur les cinq opérateurs initiaux, seuls trois, Flixbus, Isilines et Ouibus, dont deux adossés à des groupes publics (Isilines à Transdev-Caisse des dépôts et Ouibus à la SNCF), se partagent désormais un marché chaotique, incapables de s’autoréguler et surtout en voie d’ultraconcentration autour de quelques lignes jugées rentables. Pour le reste, c’est la désertion. En septembre dernier, c’est Flixbus qui ouvre le bal en supprimant, sur la ligne Bordeaux-Lyon, les arrêts de Guéret (Creuse) et Montluçon (Allier). Si la direction de la start-up allemande argue de la baisse des réservations pour justifier ses coupes franches, elle prévoit surtout de concentrer son offre sur les lignes à très forte rentabilité. Quant à Ouibus (anciennement IDbus), filiale de la SNCF et concurrente directe du transport ferroviaire, son développement a fait perdre à l’opérateur public 250 millions d’euros sur la seule année 2015, révèle la CGT cheminots, laquelle, par ailleurs, rappelle que la SNCF a renfloué sa filiale privée de 50 millions d’euros sur la même année. Des pertes accumulées au détriment du service public. 

La facture risque d'être salée pour la SNCF

À pas de loup, Transdev prépare également son « repositionnement » sur ses offres Isilines. « La volonté de la direction, c’est de se concentrer sur certains horaires et certaines lignes, moins déficitaires que les autres », explique Jérôme Briot, membre CGT du comité de groupe européen de Transdev. « Car, à la vérité, poursuit-il, il n’existe aucune ligne véritablement rentable. » La guerre des prix que se livrent les trois derniers opérateurs de cars Macron en France a fait chuter le prix du trajet à 4 centimes d’euro du kilomètre en moyenne. « Et à ce tarif-là, il faut payer le car et son entretien, le conducteur et le carburant... C’est impossible de faire du bénéfice », reprend le syndicaliste. Pour Transdev, les pertes sont évaluées à une dizaine de millions d’euros par an.

Ironie de l’histoire, c’est Jean-Marc Janaillac, ancien président de Transdev (aujourd’hui à la tête d’Air France) et conseiller transport de François Hollande pendant la campagne de 2012, qui a « poussé à l’écriture de la loi Macron », rappelle Jérôme Briot. Sans doute y voyait-il le moyen d’étoffer son offre de transport routier de voyageurs, Transdev étant également à la tête d’Eurolines qui opère depuis des années sur les trajets internationaux en bus. Or, reprend le syndicaliste, en pariant sur les cars Macron, « Transdev et la SNCF ont encouragé la naissance d’un monstre, Flixbus, dont ils ne savent plus comment se débarrasser ». En Allemagne, où le secteur du transport en autocars est libéralisé depuis le 1er janvier 2013, la Deutsche Bahn s’était également positionnée. Mais l’opérateur ferroviaire public a fini par lâcher le marché sous le poids des pertes accumulées.

En somme, dans ce marché ultraconcurrentiel, seul Flixbus dégage des marges. Et pour cause. L’entreprise allemande, qui détient désormais 90 % du marché outre-Rhin, fait rouler pour son compte et sans scrupule des prestataires autocaristes comme Megabus. « Il y a fort à parier que ce que l’on nous a vendu comme l’ouverture totale d’un secteur à la concurrence, permettant de développer l’entrepreneuriat et de créer des emplois, se résume, in fine, à un quasi-monopole de Flixbus », résume Jérôme Vérité. Et pour les opérateurs historiques que sont Transdev et la SNCF, l’addition pourrait être extrêmement salée. Car « au-delà de l’exploitation des cars Macron, Flixbus pourrait tout à fait décider de se positionner sur les délégations de service public, aujourd’hui gérées par les opérateurs publics ou leurs filiales », souffle Jérôme Briot. Avec, en première ligne, l’immense marché du transport urbain.

La loi Macron, plébiscitée par les pourfendeurs du service public, est en passe de consacrer le trust privé d’une entreprise de droit étranger. « Et tout ceci, conclut Jérôme Briot, n’a été rendu possible que par des financements publics. Sans l’argent public jeté par Transdev et la SNCF dans la course folle à cette concurrence, jamais cette loi n’aurait été suivie d’effets. » Dix-huit mois après leur création, les fameux cars Macron auront réussi l’exploit de déstructurer entièrement un secteur, d’alimenter la fermeture de lignes et de dessertes ferroviaires, de réenclaver des territoires, le tout en créant une poignée d’emplois dont la plupart, note la CGT, sont en réalité des réorientations professionnelles.

A peine candidat, il traîne déjà un boulet !

La candidature de l’ancien ministre de l’économie a suscité de nombreuses réactions. « Macron, une candidature de plus pour le libéralisme. À quand une candidature unie de l’alternative à l’austérité ? Le temps presse. » a réagi Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. Au gouvernement, le premier ministre, Manuel Valls, ne s’est pas fait attendre pour réagir, affirmant qu’il faut « une expérience qui a été éprouvée par le temps » pour gouverner et « refuser les aventures individuelles », sans nommer directement son ancien ministre. Arnaud Montebourg dénonce quant à lui « le candidat des médias », qui doit encore « démontrer qu’il a des propositions pour transformer le pays ». Du côté des candidats à la primaire de la droite, les mots ne sont pas tendres non plus. Alain Juppé invite à « ne pas être naïf » face à un candidat qui se présente en « chevalier blanc », alors qu’il « a totalement cautionné la politique économique menée depuis 2012 », quand François Fillon a la « conviction » que « les Français ne confieront pas leur destin à quelqu’un qui n’a aucune expérience et surtout qui n’a rien démontré ». (Selon "L'Humanité")

Bientôt sur ce blog : 

Comment la politique des bus Macron participe à la désertification de nos vallées !

17 novembre 2016

104ème mort sur la RN 59

Nouvel accident sur cette RN 59 accidentogène à la sortie de Lièpvre vers Châtenois ! Mais le tronçon Lièpvre - Val de Villé a été définitivement retiré du Contrat de Plan Etat-Région 2014 - 2020, et il n'y aura donc pas de nouvelle route plus sécurisée. A tous nos élus manquant de volonté politique, un grand merci ! Les usagers penseront à vous.

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14 novembre 2016

La RN 59 après la baisse du péage

Un reportage de Télévision du Val d'Argent

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La RN 59 est une des routes les plus accidentogènes d'Alsace, il a fallu un quart de siècle aux pouvoirs publics pour le reconnaître. Nous sommes pourtant aujourd'hui à 103 morts sur cette route depuis 1976 ! Alors, on se mobilise, non pour accélérer la mise en oeuvre des travaux du contournement de Châtenois, mais pour encore faire croire aux usagers et aux riverains que la fin de la galère est proche. Les élus avancent des chiffres ... et ne bougent pas. Ou plutôt, ressortent des projets de moins en moins performants, amputés et risibles. Juste pour faire bonne impression à la télévision, s'attirer quelques louanges qu'ils ne méritent pas et rejeter la faute sur l'autre pour justifier leur propre échec. Quant à la triste réalité, mieux vaut la cacher. 

- A voir : Le bilan routier sur la RN59 depuis la baisse des tarifs du tunnel Maurice Lemaire

18 septembre 2016

Des nouvelles des transports collectifs dans le Val de Villé

Le Conseil Départemental du Bas-Rhin s'est beaucoup penché sur les transports collectifs du Val de Villé. On n'a pourtant pas beaucoup entendu les élus de notre canton Mutzig-Villé s'exprimer sur ce dossier, crucial dans une vallée où 58% des salariés travaillent à l'extérieur du canton. Pire ! pour le dossier de transport lié au RPI Neubois - Dieffenbach-au-Val, le dossier a été pris en main par le conseiller départemental du canton voisin de Sélestat. Où étaient donc passés les deux élus de notre canton, et notamment celle qui semble se préoccuper du Val de Villé ?

En tous cas, voici in extenso les délibérations du Conseil Départemental concernant les transports du Val de Villé. 

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13 septembre 2016

Le Grand Contournement Ouest au Tribunal Administratif

GCO, RN59, même combat

gco

Il fallait s'y attendre ! Alsace-Nature ne pouvait s'empêcher de déposer un recours, histoire de faire traîner les travaux par une procédure longue. Il faut reconnaître que les élus marchent dans la combine et ne vont pas entamer les travaux, alors même que la démarche n'est pas suspensive. Mais quel élu concerné aura le courage politique de prendre la décision de commencer les travaux ?

Ce recours "en contestation de la validité de la convention de concession passée entre l'Etat et la société concessionnaire de l'autoroute de contournement ouest de Strasbourg pour le financement, la conception, la construction, l'entretien, l'exploitation et la maintenance de l'autoroute A355, approuvée par décret n°2016-72 du 29 janvier 2016" attaque le projet d'autoroute en plusieurs points.

Selon un communiqué publié ce matin par l'association qui fait partie du collectif "GCO non merci!", le projet d'autoroute "aura d'importantes conséquences directes et indirectes sur l'environnement, tant en matière de qualité de l'air, d'hydraulique, de protection des zones humides et des espaces agricoles et naturels et des espèces qu'en termes paysagers".

Pour les conséquences "directes ou indirectes" sur l'environnement, la solution actuelle des bouchons strasbourgeois serait donc plus satisfaisante ? au point que des salariés passent plus de temps sur la route qu'au travail ! au point que des artisans refusent des chantiers au centre-ville ! La photo ci-dessous vaut toutes les explications.

gco1

Alsace Nature considère également que le projet d'autoroute tel qu'il est présenté aujourd'hui et sur le point d'être lancé diffère par trop du projet initial tel que présenté lors de l'enquête publique de 2006 qui a abouti à la signature de la Déclaration d'enquête publique en 2008. Notamment en ce qui concerne le nombre de voies et la structure de plusieurs ouvrages d'art.

Du n'importe quoi de quelques irresponsables à l'approche d'élections, pour tenter d'y réaliser 2,5% et obtenir un groupe parlementaire ?

24 juillet 2016

Les trains de nuit supprimés

Le démantèlement du service public continue

trainnuit2

Les lignes Intercités de nuit appelées à disparaître cet automne sont celles reliant Paris à la Savoie (Saint-Gervais et Bourg-Saint-Maurice) et à Albi, ainsi que celles reliant Strasbourg et Luxembourg à Nice et Portbou (Espagne). C'est l'annonce faite par le ministre des transports Alain Vidalies.

Cette décision vise à résorber les pertes financières des trains de nuit, qui ne transportent que 3% des voyageurs mais représentent un quart du déficit des Intercités (au moins 400 millions d'euros prévus cette année), soit "plus de 100 euros de subvention publique" par billet vendu, a souligné le ministre lors d'une conférence de presse.

"Je confirme la décision du gouvernement de ne plus financer l'exploitation de ces lignes, mais je reste à l'écoute de toute offre de reprise" ou "de financement tiers, c'est-à-dire par les régions", a-t-il déclaré.

Aucun opérateur privé n'a répondu de manière satisfaisante à l'appel à manifestation d'intérêt lancé en avril par le gouvernement pour les six lignes qui ne seront pas conservées. Le groupe français Transdev (filiales de la Caisse des dépôts et de Veolia) a proposé en retour de reprendre les deux lignes que l'Etat entend garder, pour éventuellement "en sauver une ou deux de plus".

Cette réponse "ne correspondait pas à la demande", a estimé M. Vidalies, indiquant toutefois que "la porte reste ouverte pour trouver une solution" qui "n'implique pas les finances de l'Etat"

Questions à se poser : le service public est-il destiné à produire des bénéfices ? Entend-on conforter Strasbourg comme capitale de l'Europe en supprimant ces trains ? ou n'est-ce pas plutôt un pas de plus vers une Europe libérale au détriment d'une Europe sociale ? Le billet du train de nuit revenant moins cher que celui du TGV, nos responsables veulent-ils empêcher des catégories de Français de voyager ?

6 juillet 2016

A Offenbourg, les parents réclament la gratuité des transports scolaires

C'est le monde à l'envers !

ortenau

Alors que le conseil départemental du Bas-Rhin, pour la première fois, fait payer les transports scolaires, les "Elterninitiative" (associations de parents d'élèves) de Offenbourg exigent des transports scolaires gratuits. Une initiative allemande concernant les droits des parents a été portée devant le tribunal administratif de Sigmaringen. 

Pourtant le "Kreis Ortenau" ne semble pas avoir l'intention de renoncer au paiement par les parents. Pour les élèves d'écoles primaires, le coût du transport varie entre 39,50 € et 69,50 € (moins que ce que prévoit le conseil départemental 67). Oui, mais voilà : de nombreux Länder tels la Bavière, la Rhénanie-Palatinat, la Hesse et la Basse-Saxe pratiquent déjà la gratuité, contrrairement au Bade-Würtemberg. Les experts juridiques qui défendent cette initiative se basent sur un article de la Constitution de l'Etat allemand : "L'école doit être débarrassée de toutes les barrières économiques et sociales."

Le tribunal a rendu un jugement négatif en ce  qui concerne les écoles secondaires. Pour les écoles primaires, on reste dans l'attente. 

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