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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 janvier 2021

Fêtes illégales dans des chambres d'hôtel à Karlsruhe

Après avoir été informée d'une fête dans un hôtel du centre-ville de Karlsruhe, la police est arrivée et a immédiatement découvert quatre autres réunions non autorisées dans d'autres salles.

karlsruheSamedi soir, la police a interrompu plusieurs fêtes dans les chambres d'un hôtel du centre-ville de Karlsruhe. Dans un premier temps, la police a été informée vers 21h20 qu'une fête bruyante était organisée dans une chambre de l'hôtel.

Une patrouille y a trouvé au total quatre personnes qui buvaient de l'alcool et faisaient la fête bruyamment. La fête a été arrêtée par la police. Les fêtards doivent s'attendre à une plainte pour infraction au règlement anti-corona.

Après la fin de l'opération, les policiers ont remarqué une forte odeur de marijuana provenant d'une autre pièce. Après avoir frappé, la porte a été ouverte. Après avoir reconnu les agents, un jeune de 24 ans a jeté par la fenêtre un sachet contenant de petites quantités de drogue.

Lorsque la connaissance de l'homme, également âgée de 24 ans, a été fouillée, de petites quantités de marijuana ont également été trouvées. La drogue a été saisie. Les deux hommes ont dû accompagner les policiers au poste de police.

Vers 22h15, d'autres fêtes ont ensuite été signalées à l'hôtel. Plusieurs équipes de patrouilleurs ont trouvé au total trois fêtes dans des chambres d'hôtel, où jusqu'à huit personnes faisaient la fête. Ces partis ont également été dissous et des expulsions ont été prononcées.

Des poursuites ont été engagées contre tous les partisans de la loi pour violation des ordonnances anti-corona. Selon la police, les chambres d'hôtel avaient été correctement réservées. Les résidents de l'hôtel avaient alors secrètement fait entrer leurs clients par l'entrée arrière.

Les fans de football se sont rencontrés dans un pub

Une autre violation de l'ordonnance anti-corona s'est également produite dans un restaurant à Linkenheim-Hochstetten. Comme la police vient seulement de l'annoncer, des fans de football s'y sont retrouvés samedi après-midi pour regarder ensemble à la télévision quelques matches de la Bundesliga. Des boissons étaient apparemment également servies contre rémunération.

Un citoyen attentif a signalé cette infraction à une patrouille de police de passage. Les agents ont établi les infractions susmentionnées et ont mis fin à l'action télévisée.

Les cinq personnes présentes appartenaient à des ménages différents et ne portaient pas de masque de protection. Les personnes impliquées - tant les supporters de football que l'exploitant du pub - seront poursuivies.


Le nombre d'infractions est en hausse

Il y a sans cesse des violations du règlement anti-corona. Début décembre, une fête échangiste illégale dans le quartier de Hagsfeld à Karlsruhe a fait beaucoup de bruit. La police a interrompu l'événement qui rassemblait plus de 40 participants.

Au total, le bureau de police de Karlsruhe a enregistré plus de 3 500 procédures pour violation du règlement anti-corona l'année dernière. Après une baisse significative à la fin de l'été, le nombre de plaintes a récemment augmenté à nouveau.

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30 janvier 2021

Invasion de criquets au Kenya et en Ethiopie

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a averti que des essaims de criquets pèlerins devraient s’abattre sur de grandes parties de l’Éthiopie et du Kenya, dans les semaines à venir.

criquetDans sa dernière mise à jour de la situation, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a révélé que les conditions météorologiques sèches dans la région de la Corne de l’Afrique devraient faciliter les essaims de criquets pèlerins, dans de grandes parties du Kenya et de l’Éthiopie. « Alors que les conditions restent sèches dans certaines régions, les essaims devraient se disperser dans tout le Sud et le Nord de l’Éthiopie ainsi que dans le Centre-nord du Kenya », indique le dernier rapport de la FAO.

« Toute pluie qui se produira dans les semaines à venir entraînera la maturation des essaims et la ponte des œufs qui écloront et donneront naissance à des bandes larvaires, en février et mars. Des opérations de lutte terrestre et aérienne intenses sont en cours dans les deux pays, pour réduire les populations actuelles d’essaims acridiens afin que l’échelle de la reproduction à venir soit plus faible », a-t-il ajouté.

Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement éthiopien a annoncé qu’il avait envoyé des avions et des hélicoptères dans sa lutte contre l’invasion de criquets pèlerins. Les avions sont utilisés pour évaluer l’étendue de l’invasion de criquets pèlerins et pour pulvériser des produits chimiques sur les zones touchées par les criquets pèlerins.

Depuis juin 2019, l’Éthiopie souffre de la pire invasion de criquets pèlerins depuis environ 25 ans, affectant les principales régions productrices de cultures du pays. Le criquet pèlerin, considéré comme « le plus dangereux des près d’une douzaine d’espèces de criquets », est un péril pour la sécurité alimentaire dans les zones désertiques de 20 pays, s’étendant de l’Afrique de l’Ouest jusqu’à l’Inde, couvrant près de 16 millions de kilomètres carrés, selon l’ONU.

Un criquet pèlerin adulte consomme de la nourriture correspondant à peu près à son poids, environ deux grammes par jour, ce qui signifie que même un petit essaim d’insectes mangera de la nourriture consommée par six éléphants, 20 chameaux ou 35 000 personnes chaque jour, selon la FAO.

29 janvier 2021

Le Haut-Koenigsbourg

htkoenigsbourg

 

28 janvier 2021

Reconnu innocent, et pourtant...

Scandale: Alassane Ouattara voudrait assigner Laurent Gbagbo à résidence privée à Mama à son retour en Côte d’Ivoire

gbagbo3Selon des informations dignes de foi, Alassane Ouattara qui a brigué en toute illégalité un 3e mandat anticonstitutionnel sans avoir été élu par le peuple de Côte d’Ivoire, voudrait assigner le président Laurent Gbagbo à résidence privée dans son village natal de Mama (Gagnoa) à son retour en Côte d’Ivoire, et lui interdire tout déplacement notamment à Abidjan, la capitale où pourtant vivent son épouse Simone Gbagbo et ses enfants.

Ce serait l'une des conditions qu’il pose à son retour en Côte d’Ivoire.

Une autre condition serait de lui interdire de faire de la politique une fois rentré, autrement dit le contraindre à une retraite politique anticipée.

En contre-partie, il abandonnerait sa condamnation à 20 ans de prison dans l’affaire du casse de la BCEAO par la justice ivoirienne sans même avoir été convoqué au procès.
Son premier ministre Hamed Bakayoko était porteur de ces propositions indécentes lors de sa recente visite privée en France où il s’est entretenu au téléphone avec Laurent Gbagbo, selon nos informations.

Il lui aurait même proposé d’appeler Alassane Ouattara comme signe de dégel politique entre les deux hommes.
Refus catégorique du président du front populaire ivoirien sur toute la ligne.

Laurent Gbagbo aurait tenu un langage de fermeté à son interlocuteur, lui faisant savoir que jamais il ne marchanderait sa liberté et son retour en Côte d’Ivoire son pays natal, ce qui est un droit et non une quelconque faveur de qui que ce soit.

Concernant sa condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire, il l’a rejetée catégoriquement car il a été blanchi de toutes les charges même les plus fantaisistes par la cour pénale internationale. Il entend maintenant jouir pleinement de sa liberté.

On comprend alors pourquoi, alors qu’il avait annoncé son retour en décembre 2020 en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo n’a toujours pas foulé la terre de ses ancêtres. Il fait comme on le voit, l’objet d’un chantage incroyable de la part d’Alassane Ouattara, qui manifestement a une peur bleue de son retour.

gbagbo4

27 janvier 2021

Il y a 50 ans, le Larzac

1971 : L'administration annonce tranquillement que le camp militaire de La Cavalerie, sur le plateau du Larzac, va être très fortement agrandi.

larzac1L'armée et le gouvernement pense que la réalisation de ce projet ne posera aucun problème : les agriculteurs du Larzac sont dociles et... individualistes.

De plus, fervents catholiques, ils votent toujours à droite... ils quitteront donc leurs fermes sans broncher !

Mais ils se regroupent, s'organisent, et 103 d'entre eux s'engagent à refuser toute transaction et à ne pas quitter leurs terres.

Certains entament même une grève de la faim et tous font le serment de ne jamais utiliser la violence.

De son côté, l'état déclare le projet d'extension comme étant d'utilité publique. Les paysans manifestent alors  à Millau et à Rodez, puis décident de monter sur Paris en tracteurs. Ils installent 60 brebis au pied de la Tour Eiffel. Leur mouvement se fait ainsi connaître de tout le pays.

Les paysans décident ensuite de construire sur le plateau une monumentale bergerie et une école et des sympathisants viennent de toute la France pour les aider. Le collectif achète les terres que convoite l'armée et organise 2 rassemblements de soutien avec plus de 60.000 personnes.

Des Comités Larzac naissent partout mais la procédure d'expropriation reprend. Un drame survient alors : une explosion criminelle détruit une ferme. Heureusement, il n'y a aucune victime. Le gouvernement propose de réduire l'extension du camp mais, pour toute réponse, le collectif agricole occupe les fermes rachetées par l'armée et un groupe de paysans parvient à s'introduire dans un bureau militaire où il met la main sur les titres de propriétés rachetées par l'armée. Un 3ème rassemblement au Larzac regroupe 100.000 personnes.

Les ordonnances d'expropriation sont prononcées mais les agriculteurs barrent le passage au juge. Ils décident de retourner à Paris mais, cette fois, à pied. Après plusieurs semaines de marche, ils installent une ferme provisoire sur le Champ de Mars. Puis les élus locaux du Larzac, le Préfet et le Ministre de la Défense signe un protocole d'accord... que le collectif paysan rejette.

Arrive ensuite le 10 mai 1981 : François Miterrand est élu Président de la République et, comme il l'avait promis, il rend leurs terres au paysans du Larzac. Le mois suivant, le projet d'extension du camp est officiellement abandonné. En 2001, après cette victoire, les paysans du Larzac continuent de gérer collectivement quelques 8.000 hectares de terres. De nouveaux agriculteurs (des néo-ruraux) sont venus s'installer. Le Larzac est d'ailleurs le seul endroit de France où il y a désormais plus d'agriculteurs que dans les années 1970 : la population rurale y a même doublé ! (selon "La marmite du 20ème siècle")

larzac

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26 janvier 2021

Il y a 40 ans, "Solidarnosc"

Les images d’un mouvement qui ranima l’idéal socialiste et humaniste

solidarnosc3L’histoire politique du mouvement a déjà été souvent écrite, mais celle de « l’union fraternelle » selon l’expression de Karol Modzelewski, historien médiéviste, homme de gauche et figure majeure de l’opposition politique au régime communiste et de la mobilisation collective reste lacunaire. Or ce sont précisément ces facettes de Solidarność qui intéressent notre présent en crise. Elles ont été révolutionnaires, à l’échelle de l’individu et du collectif, et ont été oubliées, car recouvertes par le tournant libéral et les discordes de l’après-1989.

solidarnoscSolidarność s’inscrit dans l’histoire des luttes ouvrières et syndicales du XXe siècle ainsi que dans celle des combats d’indépendance nationale au sein du bloc soviétique. L’événement prend donc place dans une histoire européenne et interroge les multiples processus de sortie du communisme. Son nom a d’abord désigné un mouvement de protestation sociale qui aspirait à créer un syndicat professionnel libre, autonome vis-à-vis du Parti et de l’État. Cette revendication se formula le plus clairement à Gdańsk, lors des grandes grèves d’occupation d’août 1980. Au droit de grève et aux libertés syndicales s’ajoutèrent 21 postulats qui devaient cristalliser les aspirations de la population, au-delà du chantier naval de la côte Baltique et de la classe ouvrière, ralliant à elle intellectuels, étudiants et paysans, et obligeant le pouvoir à négocier. Légalisé le 10 novembre 1980, le nouveau syndicat Solidarność compta 10 millions de membres et des millions de sympathisants, en Pologne et à l’Ouest. Même s’il ne pouvait être officiellement un mouvement politique, puisqu’il n’en avait pas les structures, il en partageait les aspirations et les actions, regroupant l’ensemble des forces d’opposition au pouvoir communiste, menaçant le régime par la puissance de son contre-pouvoir, sans pour autant pouvoir agir sur une situation économique désastreuse.

solidarnosc2Après dix-huit mois de fonctionnement légal, la loi martiale du 13 décembre 1981 mise en place par le général Jaruzelski obligea ses militants les plus actifs, ceux qui ne furent pas arrêtés, à choisir la voie de la clandestinité. Interdit d’existence, Solidarność devint alors une société parallèle, qui publiait, informait, et continuait à essayer de mobiliser les esprits, à défendre les militants internés et à soutenir leurs familles. En 1985, son histoire croisa celle de la politique de libéralisation et de transparence menée en URSS par Mikhaïl Gorbatchev, qui aboutit, après les concertations polonaises de la Table ronde, aux premières élections libres du bloc de l’Est en juin 1989 et à la victoire politique de Solidarność.

solidarnosc1

25 janvier 2021

Un vaccin génétique, c’est quoi ?

Le risque que l’organisme d’une personne vaccinée soit le siège d’une recombinaison virale défavorable, est infime. Mais le nombre considérable de personnes qui seront vaccinées dans le monde -par cent de millions ou davantage- fait qu’il devient probable que cela arrive quelque part, et qu’un virus bien plus virulent se dissémine dans les populations, vaccinées ou non. ..Le risque que l’organisme d’une personne vaccinée soit le siège d’une recombinaison virale défavorable, est infime. Mais le nombre considérable de personnes qui seront vaccinées dans le monde -par cent de millions ou davantage- fait qu’il devient probable que cela arrive quelque part, et qu’un virus bien plus virulent se dissémine dans les populations, vaccinées ou non. ..

000Après les vaccins classiques que nous connaissons très bien, la pandémie actuelle voit une nouvelle génération de vaccins arriver. Des vaccins génétiques, où l’on parle d’injection de sections de génome hybride dans nos cellules, de découpage de morceaux d’ADN rassemblés …

Un éclairage bien utile pour en savoir plus … – Le propos est de bien comprendre ce que sont les vaccins, les anciens et surtout les nouveaux. Ceux qui concernent aujourd’hui toute la planète avec la pandémie du SARS-CoV-2. Il ne s’agit pas de polémiquer, d’être pour ou contre, mais bien d’intégrer ce qu’ils représentent en les observant d’un peu plus près … Prendre un peu de distance pour bien percevoir ce que sont les vaccins, n’a rien à voir avec le fait d’être anti-vaccin. Variole, tétanos, rougeole, rubéole, oreillons, grippes Saisonnières et on en passe … autant de maladies ayant été éradiquées ou contrôlées grâce aux vaccins.

Un vaccin n’est pas un médicament … -… Car il concerne en principe que des personnes en bonne santé, contrairement au médicament. Nous avons une tolérance particulière face aux médicaments au sujet desquels nous pouvons accepter en toute connaissance de cause, certains effets secondaires minimes à l’égard des effets bénéfiques qu’ils produisent. Surtout en cas de pathologie lourde. En revanche, ce n’est pas le cas pour les vaccins où l’exigence de sécurité est plus importante … Par exemple et pour illustrer cette exigence, nous nous alimentons pour nous nourrir et nous faire plaisir quand c’est possible, jamais pour tomber malade. Cette exigence de sécurité sanitaire est beaucoup plus stricte que pour les médicaments.

C’est de cette exigence de sécurité sanitaire qu’il s’agit lorsque l’on évoque les nouveaux vaccins génétiques. Il faut également prendre en compte les effectifs gigantesques des personnes vaccinées. Ils vont rapidement dépasser ceux des médicaments même les plus communs. Quand des centaines de millions de personnes, un ou deux milliards, ont reçu, peu ou prou, le même type de vaccin, il sera évidemment temps de faire le point. Se vacciner, a coup sûr bénéfique pour soi, mais peut être très risqué pour notre espèce?

Qu’est-ce qu’un virus? - Un virus est un agent infectieux un hôte, souvent une cellule, dont il utilise le métabolisme et les constituants pour se répliquer. Le nom «virus» vient du latin vīrus qui signifie «venin, poison, suc des plantes». Le contient une coque de protéine appelée «capside» qui renferme son matériel génétique. Notons bien que, tout comme nos cellules, ils ont un besoin incontournable de protéines! Cela a une grande importance, aussi pour ce qui suit.

Il s’agit là de virus dits “nus”, les plus “simples”, ceux ne comportant qu’une seule enveloppe, la capside.

D’autres virus peuvent être «enveloppés». En plus de la capside, ils ont une enveloppe extérieure faite de graisse (protéine), dans laquelle sont enchâssés plusieurs exemplaires d’une protéine de surface appelée «spike». Comme le SARS-CoV-2, par exemple. Cette bicouche représente une variété de couronne, d’où sont autre nom, «coronavirus». Cette “couronne” permet l’ancrage des virus à la surface des cellules qui vont être infectées. Ils y pénètrent et libèrent leur matériel génétique, de l’ADN, qui contient des gènes dont certains détiennent la clé de la fabrication des protéines. Les fameuses protéines, grandes actrices de tous les processus biologiques qui ont lieu dans nos cellules, y compris pour les virus, pour elles sont de la même manière indispensable.

Du gène à la protéine … 

L’ADN ne peut produire que de la protéine, pas plus que les virus ou les bactéries. Il a besoin d’un messager qui peut traduire son langage à l’ARNm (m pour messager). On appelle cette étape «transcription» pour que l’ARN puisse le traduire et fabriquer de la protéine. Dans le cas d’une infection, l’ADN viral passe par ces mêmes étapes afin de produire de la protéine: transcription vers l’ARNm viral puis traduction en protéine virale.

Le virus peut alors reproduire une capside virale (faite de protéines), se multiplier, quitter la cellule infectée vers d’autres cellules et bien entendu d’autres individus.

Les différents types de vaccins – Les plus anciens utilisent des virus entiers qui sont «inactivés» ou «atténués» à l’aide de traitement chimiques ou physiques (irradiation par ultraviolets, par exemple) se développer dans le corps de la personne vaccinée. Ce sont des méthodes classiques du XXe siècle.

Les vaccins “inactivés” ont pour inconvénient d’être peu immunogènes. Ils sont alors potentialisés à l’aide d’adjuvants comme les sels d’aluminium ou le formaldéhyde, des composants élargis critiques pour leurs effets potentiels néfastes. Maïs pour ces vieux vaccins, il n’y a pas le choix. Un des vaccins chinois (laboratoires Sinopharm) utilise cette méthode de production déjà ancienne et très étendue testée et diffusée, celle des vaccins à virus inactivés (tués), rendus inopérants par un traitement chimique, généralement au formaldéhyde.

Les vaccins «atténués» contiennent donc également des virus, mais ils sont «non morts» (et donc vivants …). Ils sont fabriqués, par exemple, pour devenir thermosensibles et donc incapables de se développer au-dessus de 37 ° C … Ces vaccins “atténués” sont plus efficaces que les inactivés mais présentent des risques plus importants, car les virus utilisés comme support sont toujours vivants et peuvent présenter un risque d’apparition d’une recombinaison entre la souche vaccinale et une souche pathogène chez l’hôte vacciné. Ils sont pour ses raisons interdits aux personnes immunodéprimées, femmes enceintes ou personnes dont la santé est fragile.

Les vaccins plus récents. - Toujours à base de virus, sur la dénomination “vaccins à protéines recombinantes”. Les protéines sont fabriquées hors de la cellule qui produit dans notre corps. On cherche le gène qui produit la protéine de surface du virus et l’on fait en sorte que ce gène soit capable de se répliquer dans des cellules que l’on est en mesure de reproduire à grande échelle. Le vaccin injecté ne contient alors pas le matériel génétique du virus.

Ces cellules vont prendre le gène du virus à leur compte, le décoder et fabriquer elles-mêmes la protéine virale qui est alors une protéine recombinante car fabriquée dans des cellules autres que celles de la vraie vie. Le système immunitaire peut alors détecter le vrai virus avec sa “couronne” et produire les antigènes nécessaires à son élimination …

Sur un recours à ce type de vaccins par exemples contre l’hépatite B ou le papillomavirus. Dans ce dernier cas, sur l’utilisation de la couche externe de la capside, car ce virus n’a pas d’enveloppe de surface. Tout ceci s’opère dans des laboratoires qui vont utiliser comme support, en fonction des virus ciblés, des cellules de levures, de racines de plantes, certaines cellules animales, purifiées et éventuellement accompagnées d’adjuvants, dans des bioréacteurs industriels pouvant produire les vaccins en grandes quantités.

Les vaccins génétiques – Ils sont classés par type d’acide nucléique: ADN ou ARN.

Les vaccins à ARNm  - On injecte là une partie du matériel génétique d’un virus (anthrax, rougeole …) qui possède le morceau contenant le secret de fabrication de la protéine spike. Ce matériel, en fait un morceau de l’ARNm, est directement injecté pour que les cellules de la personne vaccinée fabriquent elles-mêmes cette protéine. C’est la méthode utilisée par les laboratoires BionTech / Pfizer (USA, Allemagne, Chine) et Moderna (GB), par exemple.

Mais comme l’ADN ou l’ARN ne peuvent pénétrer tout seuls une cellule (il leur faut? … de la protéine!), On utilise un vecteur adipeux, par exemple, une capsule de graisse de la taille d’une nanoparticule dans laquelle on a emprisonné une partie du matériel génétique du SARS-CoV-2. La capsule fusion alors avec l’enveloppe (faite également de graisse) des cellules humaines. Les scientifiques s’alarment à ce sujet, de voir de potentiels déclenchements en cascades génétiques inattendus. Personne ne sait pour l’instant quels seront les acteurs qui vont agir ou réagir à ce type de vaccin, ni leurs éventuelles conséquences moléculaires.

Vaccins à ADN – dits de troisième génération: On utilise comme vecteur tout ou partie du matériel génétique d’un pathogène, différent du SARS-CoV-2, pour ses capacités naturelles à injecter du matériel génétique dans les cellules. La réaction provoquée par un vaccin à ADN ressemble beaucoup à une réaction provoquée par un virus vivant …

Les Adénovirus (vecteur viral) – On utilise un virus «simple», pas trop méchant, du type de ceux qui produisent les rhumes ou les pharyngites, par exemple. Il est «désarmé» en éliminant la partie de son matériel génétique responsable de sa virulence. La partie supprimée de son ADN est remplacée par une partie du matériel génétique du SARS-CoV-2, celle qui constitue le secret de fabrication de la protéine spike! L’adénovirus ainsi créé, délivre dans nos cellules du matériel génétique hybride. Il s’agit d’un virus recombinant.

Mais le SARS-CoV-2 est un virus à ARN! Impossible donc en principe de le convertir en ADN. Le sens de la transcription est à sens unique dans la nature. Cela a pourtant été rendu possible grâce à un «vecteur recombinant» une enzyme virale issue d’un rétrovirus du type du VIH, qui présente la particularité de rétro-transcrire toute seule, leur génome d’ARN en ADN pour être intégré par la suite dans le génome de la cellule hôte. On parle de «transcriptase inverse».

Cette transcription inversée a la particularité de commettre relativement facilement des erreurs, ce qui fait que certains rétrovirus ont une grande variabilité génétique. Cette grande variabilité complique énormément, par exemple, le travail des chercheurs pour intégrer un vaccin contre le VIH, ajustement. Laboratoires: AstraZeneka (GB), Janssen (Belgique, USA), CansinoBio (Chine) et Gamaleya «Spoutnik V» (Russie).

Des questions, des risques? - Une question pour commencer, les tests des vaccins, surtout ceux de la phase III, ont-ils été mis en place correctement, compte tenu de la vitesse où certains d’entre eux ont été mis sur le marché? Comment se fait-il que pour des vaccins dits «classiques», il a fallu 10 à 15 ans pour les voir arriver sur le marché? Les connaissances scientifiques ont évoluées, les moyens techniques également, mais cela explique-t-il seul le fait de pouvoir sortir des vaccins génétiques en quelques mois seulement sans le recul nécessaire?

Le principe même des vaccins à ADN est d’insérer du matériel génétique quelque part dans les chromosomes de centaines de millions d’humains sans savoir aujourd’hui dans quel rang de l’ADN humain ce matériel va se placer. Les Adénovirus ou les vaccins à ARN ne peuvent-ils pas provoquer de réactions immunitaires? Des recombinaisons virales sont-elles effectivement possibles?

Les virus s’échangent facilement du matériel génétique entre eux, s’ils se ressemblent, s’ils sont de la même nature, de la même famille … Ce n’est pas propre au virus, mais cela est particulièrement exacerbé chez eux . Un virus recombinant peut très bien ne pas être virulent, voire ne présenter aucun risque par rapport à son «virus parental». Mais dans le cas contraire, comme ce fut le cas avec le virus H1N1, qui tua entre cinquante et cent millions de personnes entre 1918 et 1919 (grippe espagnole) pour ne réapparaître par la suite que sous une forme beaucoup moins virulente, heureusement, sous forme de grippe Saisonnière jusqu’à aujourd’hui. Ce virus combine trois souches virales différentes de grippes qui se sont justement recombinées. La grippe aviaire, la grippe porcine et la grippe humaine! Et pourrait toujours resurgir un jour, plus virulent que jamais …

Plus virulent, moins virulent, on ne sais justement pas dans quel sens cela peut partir … Et c’est bien le problème. Le risque est faible, c’est vrai, à la taille de l’individu encore plus. Pour qu’un virus devienne recombinant avec un vaccin classique, il faut qu’une cellule soit infectée par 2 virus de même nature et de même famille, en même temps, ce qui est peu probable, même à la taille de l’humanité, bien que …

Mais lorsque l’avènement du matériel génétique viral par vaccin génétique, il suffit que ces mêmes cellules soient infectées par un seul autre virus, de même nature et même famille, pour créer un virus recombinant. Probabilités très faibles, de nombreux facteurs à rassembler … Mais … à l’échelle mondiale, il suffirait d’une personne sur 100 millions par exemples, c’est tout à fait négligeable, une sur 100 millions. A la taille de l’Europe cela fait quand même 5 … potentiels «patients zéro» d’une nouvelle pandémie. Avec pourquoi pas 5 virus recombinés différents? Plus de 14 possibles en Chine ou / et en Inde … Combien à l’échelle planétaire? Tout ça, bien évidemment, dans le pire des cas. Mais on n’entend pas du tout parler de cet aspect pourtant si important!

Concernant la pandémie actuelle, il a suffi qu’un seul virus émerge un jour quelque part pour que les conséquences soient colossales et mondiales.

On entend beaucoup de critiques sur le fait que le laboratoire Sanofi-Pasteur + GSK (France, GB) a besoin de plus de temps pour commercialiser son vaccin. N’est-ce pas plutôt rassurant au final, compte tenu de tout ce qui précède? Il est urgent de vacciner, certes, mais les questions posées par les vaccins recombinants, personne n’en parle. Personne ne considère la dimension mondiale des risques élément potentiel induits … Le fait de “raccourcir” les phases III des tests dans certains cas, n’est pas là non plus pour nous rassurer …

Article rédigé en grande partie sur la base de l’intervention vidéo du Dr Christian Vélot, Généticien Moléculaire, Université Paris-Saclay et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN.
CRIIGEN: Comité de Recherche et d’Information Indépendante sur le Génie Génétique.

24 janvier 2021

Villé : des journaux sont-ils allés direct à la déchetterie ?

Une histoire de porteur fatigué

porteur4Décidément, à Villé, par ces temps d'intempérie les lecteurs d'un des quotidiens locaux en voient de toutes les couleurs, mais surtout, ne voient pas souvent leur journal arriver.

Déjà au mois de décembre dernier, certains avaient remarqué qu'un soir, le porteur du bourg-centre distribuait le journal du matin. Interrogé par un client et embarrassé pour répondre, il a fini par lâcher : "J'ai aussi le droit de dormir le matin." C'est vrai que gagner l'argent en faisant la grasse matinée, c'est plus facile. Et moi qui croyais que cette façon était réservée à des actionnaires de grosses sociétés ...

Arrive la nuit du 14 au 15 janvier avec une grosse tempête de neige. Tout le monde avait compris que le matin du 15, il n'y aurait pas de journal. Oui mais voilà, dans des rues du quartier sud du bourg, il n'y en eut pas plus les 16, 17 et 18, et ce, malgré tous les efforts de la municipalité pour dégager les rues.

Enfin le journal arrive le mercredi 19. Oui mais voilà ! le porteur a posé ses journaux sur le mur d'enceinte ! ce qui fait qu'avec le vent et la pluie, certains se sont envolés tout en étant largement humidifiés. Les clients ont dû le sécher comme des chaussettes sortant du lave-linge.

 

porteur1

L'histoire ne s'arrête pourtant pas là, car ayant informé la direction du quotidien de ces pratiques, dès le lendemain la rue a à nouveau été privée de journal ! Une "punition" décidée par le porteur ? En tous cas ça y ressemble.

Notons enfin qu'un autre des riverains aurait été "sommé" de ne plus mettre sa poubelle à côté de sa boîte aux lettres. Il paraît que les odeurs incommodent elles aussi notre porteur !

Enfin cette histoire a quand même un  côté positif : les élus du canton auraient décidé d'aménager l'ancienne gendarmerie de Villé en centre de formation de porteurs de journaux (avec recrutement à bac+5).  De même l'ancienne maison de retraite, toujours inoccupée, serait transformée en maison de cure pour porteurs fatigués. Provisoirement, un container pour journaux serait installé dans le quartier chaud du bourg-centre. Une fois tout ce dispositif en place, notre arrogant porteur sera facilement remplacé...

23 janvier 2021

Manifestation chez nos voisins vosgiens

La CGT manifeste devant la Préfecture pour dénoncer la situation du secteur de la Santé

« Il n’y a tellement pas de réserves qu’on demande aux soignants de venir travailler même malades »

CGTDes membres de l’USD CGT Santé et Action Sociale des Vosges se sont rassemblés Place Foch à Épinal, à quelques pas de la Préfecture. Une opération qui s’inscrit dans le cadre d’une journée de mobilisation au niveau national.

Quelques dizaines de manifestants étaient présents. C’est la situation dans le milieu médical qui est au cœur des protestations, et notamment l’insuffisance du Ségur de la Santé. « La santé est malade en France », affirme Denis Gillet, secrétaire général de l’USD CGT Santé et Action Sociale des Vosges. « La situation est de plus en plus dramatique chaque semaine ». Les revendications de la CGT restent les mêmes : plus de lits et de places, plus de soignants, plus de salaires, plus de reconnaissance et de respect. « Le monde d’après (…) c’est encore pire qu’avant ». L’organisation syndicale dénonce certaines situations précises. Notamment l’appel de bénévoles dans les EHPAD. « A la Bresse à plusieurs reprises en fin d’année (…) et plus discrètement dans d’autres EHPAD, pour compenser l’absentéisme élevé et prendre en charge les résidents âgés ».

« C’est ça le monde d’aujourd’hui »

Autre point mis en avant : le fait de faire travailler des professionnels de santé atteints par la Covid-19. « C’est peut être la mesure et l’exemple le plus choquant du monde d’après qu’on nous propose », affirme Denis Gillet. « Il n’y a pas tellement pas de réserves qu’on demande aux soignants de venir travailler même malades et donc avec le risque de contaminer les collègues non infectés mais aussi des malades qui se trouvaient à l’hôpital pour d’autres pathologies que la Covid ». Côté salaire, et conditions de travail non plus, le compte n’y est pas. On évoque une « tentative de museler la contestation en proposant 183 euros ». Une somme jugée insuffisante. « Sur les 29 pays de l’OCDE, la France avant le Ségur était classée au 26ème rang », en matière de salaire dans le secteur. C’est à peine mieux aujourd’hui : « 17ème ».

CGT1

22 janvier 2021

Prix des Droits de l’Homme Václav Havel 2021

L'appel aux candidatures pour ce prix prestigieux vient d'être lancé et Eurojournalist(e) proposera d'honorer le lanceur d'alerte Julian Assange.

vaclav_havelL’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), en partenariat avec la Bibliothèque Vaclav Havel et la Fondation Charte 77 a lancé son appel à candidatures pour le Prix des Droits de l’Homme Václav Havel 2021.

Ce Prix, créé en 2013, vise à récompenser des actions exceptionnelles de la société civile dans la défense des droits de l’homme en Europe et au-delà du continent. Les candidat·e·s doivent avoir apporté une amélioration à la situation des droits de l’homme d’un groupe donné, contribué à révéler des violations structurelles à grande échelle de certains droits, ou mobilisé avec succès l’opinion publique ou la communauté internationale sur une cause particulière. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 30 avril 2021.

Les candidatures doivent être transmises à l’Assemblée parlementaire par voie électronique à l’adresse suivante : hrprize.pace@coe.int. Elles doivent avoir obtenu au moins cinq parrainages et être soumises en anglais ou en français.

Le Prix, qui sera décerné en septembre 2021 à Strasbourg, consiste en une somme de 60 000 €, un trophée et un diplôme.

Depuis 2013, il a été attribué successivement à Ales Bialiatski (Bélarus), Anar Mammadli (Azerbaïdjan), Ludmilla Alexeeva (Fédération de Russie), Nadia Murad (Irak), Murat Arslan (Turquie), Oyub Titiev (Fédération de Russie) et conjointement à Ilham Tohti (Chine) et à l’Initiative des jeunes pour les droits de l’homme.

Evidemment, ce ne sont pas les candidats et candidates qui manqueraient – à une époque marquée par de multiples crises, il y a, heureusement, aussi des forces de résilience qui combattent l’évolution actuelle. Eurojournalist(e) cherche maintenant à obtenir 5 parrainages pour soumettre la proposition de décerner ce prix prestigieux à Julian Assange, le lanceur d’alerte toujours en détention en Grande Bretagne. L’Union Européenne, malgré de belles paroles, n’a rien fait pour sauver celui qui a rendu public les crimes de guerre de l’armée américaine.

Nous allons vous tenir au courant du dossier ici-même, au fur et à mesure où on obtiendra les parrainages nécessaires pour soumettre la proposition de décerner le Prix Vaclav Havel à Julian Assange! (selon Eurojournalist)

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