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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
28 février 2019

Une Tahitienne élue Miss Élégance Vosges

Les vahine ne cessent de faire parler d'elles dans le monde des Miss en métropole. Après Vaimalama élue Miss France, Ranitea élue Miss 15/17 National, une autre jeune femme s'est démarquée : Hinerava Tetuaroa.

tahitiHinerava n'avait pas l'âge de se présenter au concours Miss Tahiti lorsqu'elle était encore au fenua. En métropole depuis octobre dernier pour ses études, la vahine, qui a "toujours été inspirée par le monde de la beauté", a décidé de se lancer dans l'aventure Miss Elegance.  Le week-end dernier, elle a été élue Miss Elegance Vosges 2019.  

Hinerava est encore émue de son couronnement "C'est beaucoup d’émotions... Pour une première, je ne réalise pas encore. Je m’y fais petit à petit", confie-t-elle à Tahiti Nui Télévision. Prochaine étape : l'élection de Miss Elegance Lorraine, qualificative pour Miss Elegance France 2020.  

Les concours de Miss sont souvent un moyen de se faire connaître et surtout de se faire entendre sur certaines problématiques : "Ce concours m’apporte de la confiance en moi, mais c’est aussi une chance de pouvoir transmettre un message important, et qui me tient vraiment à cœur. J’aimerai pouvoir aider les personnes dans le besoin, car j’ai été moi même dans ce cas là." 

Hinerava ne pense pas revenir à Tahiti tout de suite. "Je compte continuer mes études en métropole, mais je sais qu’un jour je reviendrai au fenua." 

Le concours Miss Elegance France est ouvert aux candidates à partir de 1m65 de 18 à 26 ans. La Miss Elegance France peut ensuite concourir à des élections internationales telles que Miss Earth, Miss Tourism International ou encore Miss Supranational.  

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27 février 2019

Franc CFA : Ouattara aux ordres de Macron pour lancer un contre-feu

Ouattara souhaite que "cesse ce faux débat"

Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara a souhaité vendredi soir à Paris, que "cesse le faux débat" sur le franc CFA,"une monnaie solide" utilisée par environ 155 millions de personnes dans 14 pays africains dont 12 anciennes colonies françaises, après un entretien avec son homologue Emmanuel Macron.

"J’ai entendu beaucoup de déclarations sur le franc CFA (...) Je ne comprends pas ce faux débat", a déclaré M. Ouattara à la presse à l’issue de l’entretien à l’Elysée, estimant qu’il faut que ce débat cesse, les gens en parlent sans savoir de quoi ils parlent."

Les propos du chef de l’Etat ivoirien, interviennent quelques semaines après les critiques du vice-président du Conseil italien et leader du Mouvement cinq étoiles (M5S), Luigi di Maio, qui a accusé la France d’appauvrir l’Afrique par sa politique monétaire et de favoriser la crise migratoire en Europe.

"La France est l'un de ces pays qui, en émettant une monnaie pour 14 pays africains, empêche leur développement économique et contribue au fait que les réfugiés partent de leurs pays et meurent ensuite en mer ou arrivent sur nos côtes", a déclaré M. Di Maio.

Établi en 1945, une quinzaine d’années avant l’indépendance des colonies françaises et imprimé à Chamalières (centre France), fief de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, le franc CFA fait l’objet de critiques régulières. Paris soutient que le maintien ou non d'un pays dans la zone CFA est du ressort de la souveraineté de chaque pays.

Le 28 novembre 2017, Emmanuel Macron avait soutenu, dans un discours à Ouagadougou : "Le franc CFA, la France n’en n’est pas le maître, elle en est le garant."

Etabli en 1945, une quinzaine d’années avant l’indépendance des colonies françaises et imprimé à Chamalières (centre France), fief de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, le franc CFA fait l’objet de critiques régulières.

"Le franc CFA est notre monnaie, c’est la monnaie de pays qui l’ont librement consentie, et mise en place de manière souveraine, et ce, depuis l’indépendance (1960)", précisant que la monnaie est "solide, gérée uniquement par des Africains."

Arrimé à l'euro, depuis 1999, avec le soutien financier du Trésor français, le franc CFA, est utilisé dans deux zones monétaires distinctes : l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo)) et la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

"C’est notre affaire", a ajouté Ouattara, soutenant que "c'est une monnaie pour laquelle nous allons faire des réformes en temps opportun." Ah bon ?  Et moi qui croyais que le franc CFA était géré par la Banque de France !

26 février 2019

Pays de Bade : des patrons protestent contre l’expulsion des migrants

Dans le Bade-Wurtemberg, une centaine de chefs d’entreprise réclament que les autorisations de séjour soient liées aux contrats de travail. Ils ont embauché beaucoup de migrants depuis trois ans, une main d’oeuvre intégrée, menacée désormais d’expulsion.

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69 réfugiés afghans expulsés vers leur pays le jour de son 69ème anniversaire. La remarque et le rictus du ministre de l’Intérieur allemand, Horst Seehofer, ont suscité une vive polémique le mois dernier en Allemagne. Le pays manque en effet de main-d'oeuvre qualifiée, surtout dans le sud du pays. Pour de nombreuses entreprises, les demandeurs d'asile, arrivés en nombre depuis trois ans, ont permis de répondre à leurs besoins. Mais certains sont aujourd’hui sous le coup d'une expulsion. Les chefs d'entreprise concernés sont de plus en plus nombreux à protester et à exiger que des migrants intégrés sur le marché de l'emploi puissent rester en Allemagne.

Parmi ces demandeurs d’asile déboutés se trouvait Ahmed Ahmadi. Arrivé comme des centaines de milliers de réfugiés ces dernières années en Allemagne, il était intégré et avait un travail. Son employeur Wolgang Strahl est sous le coup de l'émotion : "Je suis déçu, ajoute Wolfgang Strahl. Je ne pensais pas que ça puisse frapper Ahmad qui est expulsé alors qu’il était parfaitement intégré." 

Des conséquences économiques pour les entreprises mais aussi pour l'État

Beaucoup de chefs d’entreprise comme Wolfgang Strahl dénoncent ces pratiques. Ils ne comprennent pas que leur engagement pour l’intégration des réfugiés, ou tout simplement le temps passé et l’argent dépensé pour leur formation, soient remis en cause du jour au lendemain. Jürgen Rudeck a une petite entreprise de peinture sur métaux et il n’arrive pas à satisfaire toutes les commandes. "Il y a trois ans, les pouvoirs publics nous ont demandé de contribuer à l’intégration des réfugiés. Nous l’avons fait. Et maintenant, on les expulse. Cela a des conséquences négatives sur notre chiffre d’affaires et sur nos bénéfices. L’État perd des recettes car nous payons moins d’impôts."

Dans le Bade-Wurtemberg, région où règne pratiquement le plein emploi et où les entreprises recherchent désespérément de la main d’œuvre qualifiée, une centaine de chefs d’entreprise ont lancé une initiative pour que leurs salariés ne soient pas expulsés. "Ma proposition serait que si un demandeur d’asile a un contrat de travail, son autorisation de séjour soit liée à ce contrat", explique Jürgen Rudeck.

L’Allemagne veut adopter une loi favorisant la migration économique. Elle pourrait répondre aux cas de ces migrants souvent dans l’impasse. Et pendant ce temps, la France se refuse à cette politique...

25 février 2019

Sierra Leone : heurts mortels chez les Bolloré

Une vingtaine d’ONG alertent sur de graves violences survenues fin janvier / début février autour des plantations de palmiers à huile détenues par la société luxembourgeoise Socfin, dont le milliardaire français Vincent Bolloré est l’un des principaux actionnaires. Deux hommes ont été tués et des milliers d’habitants déplacés.

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Deux morts, des villageois battus par les forces de l’ordre et des milliers d’autres fuyant leurs domiciles dans le chefferie de Sahn Malen, dans le sud-est de la Sierra Leone : ces événements d’une extrême gravité se sont déroulés le lundi 21 janvier dans les villages riverains d’une plantation de palmiers à huile exploitée par SAC, une filiale de la multinationale luxembourgeoise Socfin dont les deux principaux actionnaires sont l’homme d’affaires belge Hubert Fabri (50,2% du capital) et le groupe français Bolloré (38,7%), contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré. Outre l’huile de palme, un marché en pleine expansion, Socfin est également spécialisée dans la culture de l’hévéa dont est extrait le caoutchouc naturel.

Selon une vingtaine d’organisations de la société civile, la répression à Sahn Malen est intervenue après le déclenchement d’une grève pour protester contre les mauvaises conditions de travail et les faibles rémunérations des employés de SAC. Ce mouvement s’inscrit dans un conflit plus large sur l’occupation des terres, soit plus de 18 000 hectares, dont Maloa, une association de défense des riverains, juge qu’elles ont été accaparées par la multinationale. «Avant, nous avions de quoi cultiver et nous pouvions nourrir nos familles, ça allait plutôt bien. Maintenant, nos villages sont dans la plantation, Socfin a pris nos terres, nous ne pouvons plus cultiver, nous n’avons plus de nourriture. Nous dépendons entièrement de Socfin pour le travail», témoignait en octobre dernier une représentante des riverains, invitée au Luxembourg par un collectif d’ONG (lire ci-dessous). L’élection du président Julius Maada Bio, en mars 2018, leur avait pourtant fait espérer une résolution du conflit foncier.

En ce qui concerne les événements de ces derniers jours, la grève aurait démarré le lundi 16 janvier et entraîné l’intervention du représentant de l’État sierra-léonais dans la région, le Resident Minister South, qui a demandé aux employés de reprendre le travail.

Habitants molestés et villages désertés

Lundi 21 janvier, des policiers et militaires ont débarqué dans plusieurs villages, certains se déplaçant dans un véhicule 4×4 de Socfin en compagnie de deux employés de la société, selon un communiqué diffusé par des ONG locales et européennes. Un journaliste de la BBC, qui s’est rendu sur place les jours suivants, a décrit des villages désertés par leurs habitants qui ont fui dans les forêts et villages voisins. Il a rapporté les témoignages de villageois frappés par les forces de l’ordre ayant également tenté de leur extorquer de l’argent. Quinze personnes ont été arrêtées, dont un député indépendant, Shiaka Sama, qui a néanmoins été libérés mardi, tandis que les autres restaient emprisonnés.

Selon une délégation de défenseurs des droits humains qui s’est également rendue sur place, quelque 2 500 personnes sont réfugiées dans des localités voisines. Dans un compte rendu de leur mission portant sur les violences survenues entre le 16 et le 25 janvier, ils affirment que «des membres présumés de la sécurité d’État» sont intervenues pour «protéger» la SAC.

Dix-sept ONG, dont Amnesty International et FIAN Belgique, ont en outre exprimé par communiqué leur préoccupation quant à l’usage «excessif» de la force par la police et l’armée à Sahn Malen. Un collectif d’organisations civiles luxembourgeoises a également réagi à ces événements.

Pour leur part, les autorités sierra-léonaises mettent ces violences sur le compte de rivalités politiques locales mais surtout sur celui de l’interdiction des rites initiatiques pratiqués par la société secrète traditionnelle Poro pour préparer filles et garçons à entrer dans l’âge adulte.

Cette dernière explication est également avancée par Socfin dans un communiqué diffusé uniquement au Sierra Leone lundi, faisant état de «gangs de jeunes» qui auraient attaqué des locaux de Socfin et les forces de l’ordre, dont un membre aurait été blessé. Joint plusieurs fois hier par divers canaux, Socfin n’a pas donné suite aux questions sur ces événements et les accusations précises formulées à son égard.

(Fabien Grasser)

24 février 2019

Avis à la population de Villé !

Lundi, 25 février à 20 h 00 : un grand conseil municipal devait se tenir à la mairie, avec un point traditionnel en cette période de l'année : le quitus pour la gestion de l'année écoulée. Hélas, trois fois hélas ! L'ordre du jour et la répétition générale de cette belle pièce de théâtre n'étant certainement pas au point (y aurait-il de la friture sur la ligne ?), la réunion publique est reportée au lundi, 4 mars à 20h00, si tout va bien d'ici là ! En tous cas, les ordres et les contre-ordres, voilà qui mène au désordre !

mairie

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23 février 2019

Rochefort-en-Terre, village préféré des français en 2016, l'est-il encore en 2019 ?

Le maire poursuit son premier adjoint pour diffamation.

l_adjoint_s_exprimait_dans_un_magazine_parisien_qui_4385979_540x271pEn proie à une crise municipale, le maire de Rochefort-en-Terre (56) n’a pas pu faire condamner son premier adjoint pour diffamation, ni le magazine parisien qui relatait ses propos. Au contraire, c’est lui qui a été condamné.

Honneur ne rime pas toujours forcément avec bonheur ! Près de trois ans après avoir été élu « Village préféré des Français » (en 2016), dans le cadre d’une émission de télévision animée par Stéphane Bern sur France 2, la pittoresque commune de Rochefort-en-Terre (Morbihan) ne vit plus dans la même tranquillité. Car des conflits sont nés au sein du conseil municipal, au point que le maire Jean-François Humeau y a été mis en minorité et s’est vu retirer toutes ses délégations, sans pour autant démissionner. Et ce jeudi c’est devant le tribunal correctionnel de Vannes que cet édile poursuit son premier adjoint, Stéphane Combeau, pour diffamation. Il lui reproche des propos tenus à son égard dans un article d’un magazine parisien, paru le 27 juillet dernier, pour lesquels sont d’ailleurs aussi poursuivis le directeur de cette publication et la journaliste auteure de ces écrits.

« Je n’ai jamais tenu ces propos »

Cette dernière était venue à Rochefort-en-Terre pour s’intéresser à l’impact de cette émission télévisuelle et au conflit politique dans cette localité très touristique. « À cette occasion, le premier adjoint a tenu des propos très désagréables et mettant en cause l’honneur du maire. Je regrette aujourd’hui devant le tribunal que ce premier adjoint n’assume pas ses propos », souligne Me Cabioch, avocat du maire, qui réclame un euro symbolique pour le préjudice.

Car le premier adjoint a d’emblée affirmé aux juges : « Je n’ai jamais tenu ces propos ». Son défenseur Me Couespel rajoute, en demandant une amende de 5.000 € contre le maire. : « Il n’y a aucune preuve pour savoir qui aurait tenu ces propos puisque la journaliste dit avoir effacé son enregistrement audio ».

Les trois prévenus relaxés

Pour la défense de la journaliste, Me Fourlon précise : « Celle-ci n’a pas rapporté des propos diffamatoires mais l’opinion émise par le premier adjoint, dans le cadre d’une enquête sérieuse et contradictoire, dans le contexte politique de ce conflit. Un élu peut être l’objet de critiques sur ses fonctions et activités ».

Le tribunal décide de relaxer les trois prévenus et condamne le maire à verser un euro à son adjoint et 500 € à la journaliste et autant au directeur de la publication. (paru dans "Le Télégramme", quotidien du Morbihan)

Quant aux frais de justice et d'avocats, nous laisserons au maire de Villé, qui a une certaine expérience en la matière, le soin de les calculer.

22 février 2019

Autriche : ce demi-jour férié qui fait râler

Un pays qui instaure un demi-jour férié supplémentaire pour tous les salariés et suscite le mécontentement général ? Ça se passe en Autriche où la décision de faire du vendredi précédant le week-end de Pâques une journée à moitié chômée fait l'unanimité contre elle. 

vienneLe gouvernement autrichien pensait avoir trouvé un compromis acceptable pour se conformer à une récente décision de justice européenne le contraignant à réviser le régime du vendredi saint dans les entreprises : la journée de travail s'arrêtera désormais à 14h00, a décidé la coalition entre conservateurs et extrême-droite. 
Mais mercredi, au lendemain de l'annonce qui faisait les titres de la presse nationale, les critiques pleuvaient sur cette nouvelle organisation valable dès le 19 avril prochain. 
Les membres des Eglises évangéliques, qui jusqu'ici bénéficiaient de toute la journée fériée, jugent injuste la solution présentée ; le patronat la juge trop coûteuse tandis que les syndicats estiment que le gouvernement "se moque" des salariés. 
"Un jour férié qui commence à 14h00 un vendredi où de toute façon beaucoup de salariés finissent de travailler à la mi-journée est ridicule", a réagi Bernhard Achitz, membre du bureau de la Confédération autrichienne des syndicats (ÖGB). 
La journée de travail commençant généralement tôt en Autriche, beaucoup de salariés ont l'essentiel de leurs heures quotidiennes derrière eux lorsque sonne 14h00. A cela s'ajoute l'usage dans de nombreuses entreprises autrichiennes de terminer la semaine le vendredi en début d'après-midi. 
"Les commerces pourront-ils rester ouverts durant la demi-journée fériée ?", s'interrogeait le quotidien Die Presse, alors que le régime d'ouverture des magasins est étroitement encadré en Autriche. 
Les réseaux sociaux ont relayé les critiques sur un mode plus léger, certains ironisant sur un "vendredi à moitié saint", d'autres imaginant Jésus "mort de rire" devant le compromis trouvé. Le vendredi saint précédant le dimanche de Pâques marque pour les chrétiens le jour de la crucifixion et de la mort du Christ. 
Dans une décision rendue fin janvier, la Cour de justice de l'UE (CJUE) avait qualifié de discriminatoire la législation autrichienne prévalant jusqu'ici et réservant aux seuls membres de certaines églises chrétiennes l'octroi d'un jour férié à l'occasion du vendredi saint. Ce régime spécial ne bénéficiait qu'aux Eglises protestantes des confessions d'Augsbourg et helvétique, Eglise vieille-catholique et Eglise évangélique méthodiste.

21 février 2019

Villé : nouvelle démission au conseil municipal !

Les deux font la paire !

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Après la démission de la conseillère départementale de son poste de première adjointe, voilà qu'une nouvelle conseillère municipale de Villé démissionne. Contrairement à l'ex-adjointe, dont les raisons restent obscures, la nouvelle démissionnaire - ex-première dame de l'AS Villé 2010 - ne mâche pas ses mots et écrit à ses collègues : "Je vous informe qu'à la date du 18 février 2019, Monsieur le maire a reçu ma démission en tant que conseillère municipale. Je ne suis pas en adéquation avec la façon dont il gère son équipe, ses dossiers ainsi que ses priorités sans tenir compte des avis de ses colistiers. J'avoue que cette décision me trottait dans la tête depuis le merveilleux Noël 2015 de Villé ! J'espérais bêtement que les choses évolueraient... en vain."

Oui, mais voilà ! Depuis qu'elle a été élue conseillère, cette gente dame n'a jamais exprimé ses désaccords, ni en paroles, ni en votes. L'argument apparaît donc un peu léger.

Remarquons cependant que la parité hommes/femmes est rompue. Peut-être que le maire va tenir à la rétablir ... en démissionnant à son tour ? 

20 février 2019

Une maison nazie en toute impunité !

Keerbergen (Belgique) : toujours plus ostensible !

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Des aigles de la Wehrmacht. Les lettres "SS" visibles depuis la voie publique. "Mijn Kamp", traduction en néerlandais de "Mein Kampf" ("Mon combat" titre du livre d'Hitler) écrit sur la cheminée ainsi qu'une croix gammée. Sur la Varensweg, à Keerbergen dans le Brabant flamand, une maison affiche très clairement les orientations idéologiques de son propriétaire.

L'existence de cette "maison nazie" a été rendue publique en 2014 par le journal "La Capitale". Cinq ans après, malgré un procès-verbal dressé par la police locale pour apologie du régime national-socialiste, la décoration de cette demeure en briques rouges n'a toujours pas changé.

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Pire, comme a pu la constater la RTBF sur place, des éléments rappelant le régime allemand entre 1933 et 1945 ont été rajoutés. Toujours plus ostensibles! Comme ce totem effectuant le salut hitlérien à l'entrée, une étoile jaune comme celle que les Juifs devaient porter pendant l'occupation, d'autres croix gammées noires sur fond blanc et rouge pendues en hauteur sur les arbres du jardin...

Sur la voie latérale, on peut lire "Het adelaarnest", le nid d'aigle en français, la résidence alpine d'Adolf Hitler. Cette maison ne passe absolument pas inaperçue. Le propriétaire, Georges Boeckstaens, 76 ans, ancien caporal de l'armée, ne cache pas son admiration pour le Führer.

Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l'antisémitisme (LBCA), ne comprend pas l'impunité dont jouit Georges Boeckstaens. "Je suis très choqué que ces inscriptions soient là depuis autant d'années", soupire-t-il. "Malgré la médiatisation, on se rend compte que d'une part, ce propriétaire a pu constater qu'il y avait une totale impunité le concernant. Ensuite, depuis, la personne a rajouté des symboles. C'était déjà très choquant en 2014. Ça l'est encore plus en 2019. Nous attendons de la justice qu'elle applique la loi notamment celle contre le négationnisme et la promotion du régime nazi. Cette maison symbolise le Troisième Reich. Nous demandons que ces signes soient retirés de la façade et que le propriétaire soit tenu responsable de ses actes et qu'il encourt les peines prévues par la loi.

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19 février 2019

Guadeloupe : la folle ardoise laissée par une ancienne ministre de Balladur

Lucette Michaux-Chevry, ancienne ministre du gouvernement Balladur, souvent appelée "la dame de fer des Antilles" ou "la reine-mère de Guadeloupe", quitte la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbes avec une facture de 55 millions d'euros d'impayés.

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Elle abandonne la vie politique en laissant une comptabilité en piteux état. À 89 ans, Lucette Michaux-Chevry, qui doit comparaître en juin devant le tribunal correctionnel pour une affaire de favoritisme dans un dossier de transports publics, a démissionné de la présidence de la communauté d'agglomération grand Sud Caraïbes. Et la "dame de fer" de la Guadeloupe laisse derrière elle 55 millions d'euros de factures impayées, comme l'explique le quotidien Le Parisien. La dette de la communauté d'agglomération s'élève à près de 75 millions d'euros. Une situation alarmante pour une administration qui ne doit gérer "que" 80.000 habitants.

La masse salariale (environ 14 millions d'euros) pèse sur la santé financière de la structure, qui emploie 456 agents. Un document dressé par la direction générale des finances publiques conseille à la collectivité de "retrouver une sincérité budgétaire". Le nouveau président, qui sera élu en fin de semaine, devra de toute urgence adopter des mesures de redressement budgétaire, sous peine "d'impacter l'économie de la Guadeloupe toute entière", selon une source proche du dossier interrogée par Le Parisien.

L'ancienne ministre déléguée de l'Action humanitaire et des Droits de l'Homme sous le gouvernement Balladur de 1993 à 1995 a démissionné pour "protéger" sa famille. Et, si sa carrière politique semble désormais terminée, les procédures devant les tribunaux risquent encore de durer.

  • Ci-dessous : extrait du "Canard enchaîné".

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