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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 mars 2023

Au Liban, même le passage à l’heure d’été est chaotique

Le premier ministre intérimaire Najib Mikati avait annoncé la semaine dernière que le changement d’heure se ferait un mois plus tard que prévu. Face au tollé suscité par cette décision, en particulier dans le camp chrétien, le gouvernement a fait marche arrière et fixé le changement horaire à ce jeudi.

libanLes Libanais se sont surpassés dans ce qu’ils savent faire le mieux : ne jamais s’accorder sur rien. Depuis dimanche, le pays vit au rythme de deux fuseaux horaires distincts, la conséquence de la décision du premier ministre intérimaire, Najib Mikati, de retarder le passage à l’heure d’été et du rejet de cette initiative par une partie de la société.

L’ambiance était ubuesque lundi 27 mars au matin : les élèves des écoles chrétiennes, pilier du secteur éducatif, sont allés en classe calés sur l’heure d’été, que suivent aussi certains médias ou entreprises privés. Mais les employés de l’Etat et ceux des banques sont restés à l’heure d’hiver. Une cascade de couacs et de dysfonctionnements semblait guetter le pays en faillite.

Mais la schizophrénie ne devrait pas s’éterniser : M. Mikati a fait marche arrière lundi en début d’après-midi, à l’issue d’un conseil des ministres, en annonçant que le Liban passerait finalement à l’heure d’été dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a précisé que son choix initial de reporter le changement d’heure « avait pour but d’alléger [la journée] de jeûne du mois de ramadan », avant de déplorer « des réactions communautaires odieuses. » (selon "Le Monde")

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29 mars 2023

Pakistan : nouveau record d'inflation

L'inflation au Pakistan, pays sclérosé par une sévère crise économique, a battu en février un nouveau record jamais vu en plusieurs décennies à 31,5% sur un an, selon des données officielles publiées mercredi, tandis que le Fonds monétaire international (FMI) retient encore à ce stade son crucial plan d'aide. Les prix dans le secteur des transports et des produits alimentaires périssables ont progressé de près de moitié.

pakistan1«Le seuil des 30% est celui où les familles doivent faire des choix et des sacrifices», a noté un analyste, Torek Farhadi, auprès de l'AFP. Des années de mauvaise gestion financière et d'instabilité politique ont fait plonger l'économie pakistanaise au bord de la faillite. La situation a été exacerbée par la crise énergétique mondiale et des inondations ayant dévasté un tiers du pays en 2022.

Les réserves en devises étrangères du Pakistan, qui détient l'arme nucléaire, n'atteignent plus que 3,25 milliards de dollars (l'équivalent de seulement environ trois semaines de financement des importations), ce qui paralyse ses chaînes d'approvisionnement et entraîne la fermeture de nombreuses usines. Pour faire sortir son pays de cette spirale, le Premier ministre Shehbaz Sharif se débat pour ré-activer la prochaine tranche d'un programme de prêt de 6,5 milliards de dollars conçu avec le FMI en 2019.

Une inflation au plus haut depuis 48 ans

Mais l'institution internationale exige avant de le verser des réformes drastiques incluant des hausses d'impôts et une baisse importante des subventions, ayant toutes les chances de déplaire à des électeurs qui vont être sollicités pour des élections générales au plus tard en octobre. Une délégation du FMI a passé dix jours au Pakistan début février. Elle en est repartie sans être parvenue à un accord avec les autorités pakistanaises.

Islamabad a pourtant affirmé que les deux parties étaient proches d'une entente sur les termes mais le déblocage de cette tranche se fait toujours attendre. Les analystes s'attendent à ce que l'inflation continue de grimper même si un accord finissait par être trouvé. L'inflation avait déjà atteint en janvier son plus haut niveau depuis 48 ans au Pakistan (depuis mai 1975) à 27,55%. (selon "Le Figaro")

28 mars 2023

Non à la retraite à 64 ans !

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27 mars 2023

Le Laos voit des améliorations spectaculaires de la santé des mères

Le nombre de décès de mères lors de l'accouchement a atteint son point le plus bas de l'histoire du Laos, selon un nouveau rapport des Nations-Unies.

laosLe rapport estime qu'entre 2000 et 2020, le nombre de femmes enceintes décédées pour 100.000 naissances vivantes est passé de 579 en 2000 à 126 en 2020 - une réduction de 78,7% - l'un des taux de chute les plus rapides au monde.

En revanche, dans presque toutes les régions du monde, la baisse des taux de mortalité maternelle a ralenti ou stagné, selon le rapport "Tendances de la mortalité maternelle" produit par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le compte d'un groupe d'entités des Nations unies, dont l'UNICEF, UNFPA et le Groupe de la Banque mondiale.

Le représentant de l'OMS, le Dr Ying-Ru Lo, a déclaré que les progrès louables et salvateurs reflètent des années d'engagement et d'investissement du gouvernement laotien et de ses partenaires.

Il combine de meilleurs services de santé, des installations et un personnel de santé plus qualifié, augmentant ainsi le nombre de mères ayant accès aux services.

Il est tout aussi important de diriger ces efforts, coordonnés par un comité national efficace de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente (RMNCAH), que l'OMS est fière de soutenir, a-t-elle déclaré.

Selon le rapport, l'augmentation du nombre et de la qualité des sages-femmes, des infirmières et d'autres accoucheuses qualifiées est essentielle aux progrès du pays.

L'enquête sur les indicateurs sociaux au Laos montre une augmentation de 23% des accouchements assistés par une accoucheuse qualifiée entre 2011 et 2017. Tout aussi importante a été la mise en place de services gratuits de santé maternelle et infantile dans tout le pays en 2013, intégrés plus tard dans l'expansion continue de l'assurance maladie nationale. (selon "Le courrier du Vietnam")

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26 mars 2023

Bolivie : perdu 30 jours dans la jungle

Il survit en mangeant des insectes et buvant son urine

boliviePorté disparu par sa famille fin janvier après une partie de chasse avec quatre amis dans la forêt amazonienne, l'homme de 30 ans a été retrouvé vivant dans la jungle amazonienne.

Un Bolivien a raconté mardi avoir survécu un mois dans la jungle amazonienne, se nourrissant d'insectes et de vers et buvant de l'eau récupérée dans ses bottes - quand ce n'était pas sa propre urine lors du manque de précipitations.

Jhonatan Acosta, 30 ans, porté disparu par sa famille fin janvier après une partie de chasse avec quatre amis dans la forêt amazonienne, dit avoir pu s'en sortir car il connaissait "les techniques de survie".

"J'ai dû consommer des insectes, boire mon urine, manger des vers. J'ai été attaqué par des animaux", a-t-il déclaré mardi à Unitel TV.

Il a été retrouvé samedi par des équipes de recherches, 30 jours exactement après s'être malencontreusement éloigné de son groupe dans le département de Beni (nord-est de la Bolivie).

Sauvé par la pluie

"J'ai demandé à Dieu qu'il pleuve", a-t-il raconté. "S'il n'avait pas plu" la moitié du temps, précise-t-il, "je n'aurais pas survécu".

Désorienté, il a marché environ 40 kilomètres mais a vite découvert qu'il tournait en rond.

Cette histoire rappelle en Bolivie celle du baroudeur irakien Yossi Ghinsberg, qui avait survécu trois semaines en 1981. Son histoire avait inspiré le film "Jungle", en 2017, avec l'acteur britannique Daniel Radcliffe.

Début 2021, Antonio Sena a lui survécu 38 jours dans l'Amazonie brésilienne après le crash de son avion de tourisme.

Et en mars 2022, deux frères de 7 et 9 ans ont passé 25 jours perdus dans la jungle amazonienne au Brésil. Membres de l'ethnie Mura, ils se sont nourris uniquement de fruits sauvages avant d'être retrouvés, par hasard, souffrant de malnutrition et de déshydratation sévères. (selon BFMTV)

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24 mars 2023

En Iran, le nouvel an perse fêté au cri de « mort au dictateur »

Les Iraniens fêtent le Norouz alors que la colère contre le gouvernement après la mort de Mahsa Amini ne retombe pas.

iranSix mois après la mort de la jeune Mahsa Amini, décédée après une interpellation pour port du voile inapproprié, la colère n'est pas retombée en Iran. Et c’est avec des slogans anti-gouvernement que les Iraniens ont fêté, ce mardi 21 mars à 00 h 54 le passage à la nouvelle année perse appelé « Norouz ».

Le passage à l’année 1402 du calendrier persan a ravivé la contestation qui perd en intensité depuis quelques semaines. « Mort au dictateur », crient par exemple des Iraniens pendant qu’un feu d’artifice est tiré dans la capitale, dans une vidéo partagée par le compte Lettres de Téhéran.

La répression s’abat sans répit sur les manifestants. Ils sont déjà des milliers, au moins 19 000 selon l’ONG Hrana, à avoir été arrêtés pour s’être opposés au pouvoir en participant à des rassemblements ou en dansant. Plusieurs ont été exécutés.

Dans ce contexte, d’autres Iraniens plus pessimistes sur la situation ont décidé de ne pas fêter le nouvel an. C’est le cas d’Akram, retraitée de 68 ans interrogée par le journal émirati The National : « On a perdu tellement de jeunes âmes pendant les manifestations cette année. (...) Avant, on comptait les jours avant le printemps. Mais on ne voit plus nos jeunes grandir et progresser dans la société, il n’y a rien à attendre » de la nouvelle année. (selon HUFFPOST)

23 mars 2023

Manifestations au Kenya

Un total de 238 personnes ont été arrêtées et 31 policiers blessés lundi au Kenya à la suite d'affrontements entre forces de l'ordre et partisans de l'opposition, a annoncé mardi dans un communiqué la police.

kenyaLe chef de l'opposition Raila Odinga, avait appelé ses partisans à manifester contre l'inflation et le gouvernement. Selon la police, 213 personnes ont été arrêtées dans la capitale kényane Nairobi et 25 autres dans l'ouest du pays, bastion de l'opposition.

«Personne n'est au-dessus des lois»

La manifestation dans la capitale avait été interdite dimanche par les autorités en raison d'un non-respect du délai de dépôt de la demande d'autorisation. «Nous voulons rappeler à la population que personne n'est au-dessus des lois», a affirmé la police, tout en dénonçant les «manifestations illégales».

Lundi, un étudiant avait été tué par la police à Maseno dans l'ouest du pays. Selon la police, quelque 31 membres des forces de l'ordre ont été blessés. «Nous condamnons dans les termes les plus forts possibles la violence injustifiée à l'encontre de nos officiers dans l'exercice de leurs fonctions», indique le communiqué.

Il s'agit des premiers troubles majeurs depuis l'arrivée au pouvoir de William Ruto, victorieux en août d'une élection présidentielle très serrée, au résultat contesté par son rival malheureux Odinga qui continue d'affirmer qu'elle lui a été «volée» et que le gouvernement Ruto est «illégitime». M. Odinga a appelé ses partisans à manifester chaque lundi. (selon AFP)

21 mars 2023

La Zambie sur la Lune !

Aujourd'hui dans Affaires Sensibles : le récit d'une candidature inattendue à la conquête spatiale.

zambie2Au début des années 60, la Guerre froide est à son paroxysme. Les deux superpuissances mondiales, que sont à l'époque l'Union Soviétique et les Etats-Unis, entrent dans une course à l'espace sans merci. Pendant ce temps, le reste du monde, lui, accélère la marche de la décolonisation. Et en 1964, un territoire d'Afrique australe, la Rhodésie du nord, obtient son indépendance et devient la République de Zambie.

Dans les rues du pays, le peuple défile et la fête bat son plein. Mais un homme n'est pas de la partie. Ce zambien s'appelle Edward Makuka Nkoloso. Il est professeur de science et de religion et estime, lui aussi, avoir droit à sa part du rêve spatial. Son annonce est claire : il a élaboré son propre programme et sera, au nom de sa patrie, un concurrent sérieux de l'exploration interplanétaire.

Son aplomb fait le tour du monde et intrigue : véritable candidat, canular ou satire poétique d'une période trouble ? A l'aube des doubles mouvements de décolonisation sur Terre et d'expansionnisme extraterrestre, Nkoloso pourrait finalement incarner bien plus qu'un scientifique fou…

Un récit documentaire de Sharon Houri (sur "Franceinter")

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20 mars 2023

Nouvelle-Calédonie : le seul quotidien cesse de paraître

Le groupe auquel appartiennent Les Nouvelles calédoniennes, seul quotidien calédonien, a été liquidé vendredi 17 mars. Le journal, qui n’était plus publié qu’en ligne, va donc cesser de paraître.

noum_a3Le tribunal de commerce de Nouméa a prononcé, vendredi 17 mars 2023, la liquidation judiciaire du groupe Melchior, auquel appartiennent Les Nouvelles calédoniennes . Il s’agit du seul journal quotidien du territoire. Le procureur Yves Dupas avait pourtant demandé que soit privilégié un plan de redressement avec une poursuite d’activité.

Melchior avait racheté Les Nouvelles Calédoniennes en 2013 au groupe Hersant, sans jamais réussir à trouver l’équilibre.

Le quotidien, fondé en 1971, a paru pour la dernière fois jeudi, faute de repreneur.

« Aucune assurance pour la suite »

« Le délibéré a confirmé l’arrêt du plan de sauvegarde et la mise en liquidation du groupe. Les salaires du mois de mars seront versés, mais à part ça, nous ne sommes sûrs de rien, nous n’avons aucune assurance pour la suite », a déclaré Baptiste Gouret, journaliste des Nouvelles calédoniennes et représentant du personnel pour le plan de sauvegarde et la liquidation. (selon "La Nouvelle République")

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19 mars 2023

Covid-19 : les Japonais baissent prudemment le masque

L'archipel est un des derniers pays du monde à assouplir sa réglementation en la matière. Et tous les sondages indiquent que rien ne changera en réalité, car une écrasante majorité de Japonais va continuer à porter ce masque partout et tout le temps.

japonTrois ans après le début de la pandémie, la presse salue « un lundi historique » : les Japonais vont enfin pouvoir ôter leur masque. Désormais, la décision de le porter ou pas est laissée au libre choix de chacun, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Déjà présent dans l'archipel avant la pandémie, notamment lors des périodes de grippe saisonnière ou d'allergies, le masque y est devenu incontournable depuis début 2020 au point d'hériter du sobriquet de « slip pour le visage ».   

Ces Tokyoïtes s'en félicitent : « Revoir de jolis visages, des sourires, des éclats de rire... J'attendais ça depuis longtemps ! » « Ce sera si bien de respirer un peu. Et puis, bon, le rouge à lèvres me manquait énormément ! », plaisante une autre.

La peur des regards désapprobateurs

Mais beaucoup plus nombreux sont les Japonais qui continueront à porter un masque. À l'image de ces passants : « Jamais je n'oserais enlever mon masque dans le train ou le métro aux heures de pointe : on est collés les uns aux autres », estime cette Japonaise. « Si tout le monde continue à porter le masque, je ferai pareil : j'aurais trop peur de me prendre des regards désapprobateurs », confie un autre.

 D'autres se sont vraiment habituées : « Je serais très gênée d'enlever mon masque : j'ai l'impression qu'il me protège du regard des autres », témoigne cette femme.

« Est-ce vraiment raisonnable de baisser la garde ? Cet hiver, le Covid a tué plusieurs centaines de Japonais chaque jour. » « Porter un masque, c'est protéger les plus fragiles, c'est-à-dire les personnes âgées. Cela me semble important », souligne enfin beaucoup de nombreux Tokyoïtes.

Trois seniors sur quatre comptent continuer à le porter

Porter le masque n'a jamais été légalement obligatoire dans le pays, mais la pratique reste extrêmement répandue, y compris en plein air, malgré les déclarations répétées du gouvernement expliquant depuis plusieurs mois que ce n'était plus nécessaire à l'extérieur.

Les sondages indiquent que les hommes découvriront davantage leur visage que les femmes. Les jeunes seront aussi nettement plus nombreux que les personnes âgées à ôter leur masque : trois seniors sur quatre assurent qu'ils vont continuer à le porter à l'intérieur comme à l'extérieur.

Le Japon a recensé quelque 73 000 morts depuis le début de la pandémie pour une population de 125 millions d'habitants, un bilan inférieur à ceux de beaucoup d'autres pays, que certains ont attribué au port généralisé du masque et à la fermeture prolongée des frontières de l'archipel. (selon "RFI")

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