Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
29 septembre 2012

Des progrès dans la vallée : la route du schnaps

3116312505_2_3_gyUXkH5FDécidément, la vallée de Villé est unique, car comme le reconnaît son président de la comcom, ici, dans ces petits villages gaulois (ou celtes) il n'y a pas de crise ! La preuve, on inaugure en présence de la toute alsacienne Miss France une voie touristique : la  route du schnaps ! La D-424 de Châtenois à Steige qui a l'avantage d'avoir trois distilleries sur son parcours ! Un vrai avenir touristique pour la vallée à travers les dégustateurs d'eaux-de-vie fabriquées sur place (avec des fruits venus d'ailleurs ?) qui méritent peut-être d'être classés en produits du terroir ? Et Philippe Richert, président du Conseil Régional d'Alsace, s'est-il bandé les yeux pendant son voyage à travers la vallée pour éviter à cette route d'autres dénominations telles "route des friches industrielles", "route des friches agricoles", "route de l'évasion salariale" ou "route du chômage", et j'en passe. Mais on va certainement gagner en originalité ! Ainsi la gendarmerie de Villé a été déplacée de la D-39 vers la D-424, et sera "plus proche de l'action", car nul doute il va falloir remplacer le radar de l'entrée de vallée par de nombreux barrages de contrôle d'alcootests de sortie de vallée !

Publicité
28 septembre 2012

Les plans sociaux en France

plan

27 septembre 2012

Rallye : les héliports de montagne interdits !

ALBE_02Le tribunal administratif de Strasbourg a déclaré illégales ce matin les autorisations préfectorales de déposes en hélicoptère en zone de montagne lors du Rallye de France Alsace 2011. Un arrêté interpréfectoral pris le 23 septembre 2011 autorisait pendant la durée du rallye, l’organisation de la course à créer des « hélisurfaces » pour déposer des personnes à des fins de loisirs près des parcours. L’association Alsace-Nature avait, comme d'habitude, immédiatement attaqué cet arrêté devant la justice administrative. Mais l’action en référé a été refusée par le tribunal, qui a donc mis près d’un an pour rendre sa décision. L’arrêté interpréfectoral qui autorisait l’utilisation d’hélisurfaces à des fins de loisirs le long des spéciales 11/15 «Vallée de Munster» et 12/16 «Grand Ballon» a donc été annulé. Mais pourquoi, l'organisation du Rallye de France-Alsace n'utiliserait-elle pas en lieu et place l'aérodrome d'Albé pour la spéciale de "l'Ungersberg", qui n'est pas visé par le tribunal administratif ? Alsace-Nature ne pourrait pas contester l'utilisation, puisqu'il s'agit d'un "altiport" et non d'un "héliport de montagne" ? Par ailleurs, cet aérodrome appartenant à la comcom du Val de Villé, nul doute que cette collectivité et son président ne s'engageront pas dans le sabotage d'une manifestation qui attire le monde bien au-delà de la vallée, et accepteront bien volontiers de mettre à disposition gratuitement cet ouvrage pour un jour. 

26 septembre 2012

Au pays des sorcières

belmont

25 septembre 2012

Total reconnu responsable par la Cour de Cassation

984046_pic_970x641La Cour de cassation a validé mardi toutes les condamnations pénales prononcées en 2010 dans l’affaire du naufrage de l’Erika, notamment celle de TOTAL qui avait écopé de l’amende maximale, soit 375.000 €. En outre, elle a condamné Total, qui avait été exonéré de responsabilité civile par la Cour d’appel de Paris, à "réparer les conséquences du dommage solidairement avec ses coprévenus d’ores et déjà condamnés" à des dommages et intérêts, selon l’arrêt. Le naufrage le 12 décembre 1999 de l’Erika, navire vieux de 25 ans battant pavillon maltais, affrété par le groupe Total et appartenant à un armateur italien, avait souillé 400 kilomètres de côtes de la pointe du Finistère à la Charente-Maritime, et mazouté quelque 150'000 oiseaux. Le 30 mars 2010, la cour d’appel de Paris avait confirmé les condamnations pénales pour pollution du groupe Total, de la société de classification Rina, de l’armateur Giuseppe Savarese et du gestionnaire Antonio Pollara. Les parties civiles (Etat, collectivités locales, associations de protection de l’environnement) avaient obtenu 200,6 millions d’euros de dommages et intérêts, dont une partie au titre de leur "préjudice écologique". Les quatre condamnés s’étaient pourvus en cassation.

Sanction malgré tout

Au printemps, l’avocat général à la Cour de cassation, Didier Boccon-Gibod, avait provoqué un tollé en recommandant une "cassation sans renvoi de l’arrêt attaqué", c’est-à-dire une annulation définitive de la procédure, au motif que la justice française n’était pas compétente. La Cour a au contraire jugé que "plusieurs dispositions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (...) justifiaient l’exercice par la France de sa compétence juridictionnelle pour sanctionner un rejet involontaire d’hydrocarbures (dans la zone économique exclusive française) par un navire étranger entraînant un dommage grave dans sa mer territoriale et sur son littoral".(sipa/afp/Newsnet)

Publicité
22 septembre 2012

Françafrique : Sarkozy parti, Bolloré continue

bollor_

Le groupe Bolloré ne cesse d’étendre son influence en Afrique et se tourne désormais vers les terres arables de la Sierra Leone. Boulimique, la multinationale françai­se règne déjà sur des dizaines de milliers d’hectares de plantations d’hévéa et de palmier à huile au Cameroun (33 500 hectares), au Liberia (13 500 ha) ou encore en Côte d’Ivoire (23 000 ha) via la holding Socfinaf qu’elle contrôle partiellement.

En 2011, la Socfin Agricultural Company (SAC), filiale de Socfinaf, a signé un bail de cinquante ans portant sur 6 500 hectares avec le ministre de l’Agriculture, de l’exploitation forestière et de la Sécurité alimentaire de la Sierra Leone, le Dr. Sam Sesay, afin de développer une plantation de palmier à huile et d’hévéa. La concession est située dans la chefferie de Malen, dans la région de Pujehun (sud-est du pays). La SAC prospecte de plus dans la chefferie de Bum (province de Bonthe) et de Lugbu (province de Bo) afin d’obtenir des terres supplémentaires, Bolloré ayant anoncé, lors de sa dernière assemblée générale en mai 2012, vouloir planter à terme 20 000 ha de palmier à huile (12 000 ha d’ici 2015) et 10 000 ha d’hévéa dans la région.

Comme toujours, la création d’emplois a été l’argument pour vendre le projet aux autorités politiques. Ainsi, la SAC annonce que plus de 1000 personnes travaillent déjà pour le projet... dont seulement 90 de façon permanente. Les populations qui ont perdu leurs terres au profit des nouvelles plantations apprécieront la précarité de l’emploi...

Bolloré menace

Bien que directement affectés, les habitants de la zone concernée semblent n’avoir été ni informés ni consultés correctement avant le lancement du projet : l’étude d’impact social et environnemental n’a été rendue publique que deux mois après la signature du contrat. Constitués en association (Malen Land Owners Association, MALOA) ceux-ci ont adressé une liste de leurs griefs aux autorités locales : absence de consultation sérieuse ; manque de transparence en général et inquiétude concernant les conditions de réinstallation ; mauvaises conditions de travail ; corruption des élites locales ; pression sur les propriétaires terriens et certains chefs de villages pour qu’ils acceptent le projet.

Pour appuyer de façon plus musclée leurs revendications, les villageois tentèrent en octobre 2011 de bloquer les travaux sur la plantation. 40 personnes furent interpellées. Au final, 15 ont été inculpées de tapage, conspiration, menaces et libérés sous caution après une âpre bataille judiciaire. Si Bolloré peut prétendre que cette réponse judiciaire lui est étrangère et relève des seules autorités publiques, les populations, qui subissent les effets de la collusion entre leurs élites corrompues et la filiale de Socfinaf, perçoivent clairement cette instrumentalisation de leur administration judiciaire comme le résultat d’une stratégie d’intimidation du groupe Bolloré.

Face à la gravité de la situation, l’ONG américaine de solidarité internationale The Oakland Institute, en lien avec des ONG locales (Green Scenery et le Sierra Leone Network on the Right to Food tout particulièrement), a publié en avril 2012 un rapport édifiant afin d’alerter l’opinion publique internationale et faire pression sur Socfinaf.

Comme à son habitude, Bolloré a publié une virulente réponse, et menace de poursuivre The Oakland Institute en justice pour diffamation.

 (Extrait de "Cameroon voice")

21 septembre 2012

La cigogne et la cigale

saintcyr

20 septembre 2012

Trails : la bonne entente des associations

haut1Le trail, voilà une activité sportive qui se développe ! Même le Val de Villé a vu le sien (du Champ du Feu au Frankenbourg). Mais alors que penser de la concertation entre les associations organisatrices de telles manifestations, qui se font de la concurrence le même week-end dans le même secteur des Vosges du Centre-Alsace ? C'est ainsi que dimanche dernier, a eu lieu le trail du Haut-Koenigsbourg, organisé par "Les amis du Trail du Haut-Koenigsbourg - Kintzheim", alors que les "Vosges-Trotters" organisaient leur traditionnelle "Course du Champ du Feu". Il est vrai que dans un cas il s'agit d'un trail, dans l'autre d'une course. Mais 22 kilomètres dans chacun des cas ! Vous auriez pu vous parler, messieurs les organisateurs, plutôt que de hurler à la concurrence déloyale par haut-parleurs interposés le jour des manifestations !

19 septembre 2012

Les friches du massif vosgien

ftv1L'AMV (Association des élus du Massif Vosgien) organise ce mercredi, une journée d'études à Villé sur le thème "les friches industrielles du Massif Vosgien" ! Le lieu est bien choisi car les friches industrielles dans le Centre-Alsace ne manquent pas (voir ci-contre la friche des FTV de Villé). Très bonne idée dans le cadre d'une réflexion sur l'aménagement du territoire, qui malheureusement risque de ne pas être suivie d'effet. En effet, nos élus impulsent une politique à l'opposé du but recherché : restrictions faites aux poids-lourds sous prétexte de ne pas transformer nos vallées en "couloirs à camions", aménagements de la ZAIM de Maisonsgoutte au fond de la vallée loin de tout axe routier, alors même qu'à l'AMV ils affirment haut et fort que "les PME qui construisent des bâtiments neufs préfèrent s'installer en débouchés de vallée". Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Mais, après tout, puisqu'ils sont contre le doublement du tunnel de Ste-Marie-aux-Mines et son ouverture à tous les poids-lourds, puisqu'ils adoptent la politique la plus molle pour le contournement de Châtenois et abandonnent l'aménagement d'un axe routier est-ouest global pour la traversée des Vosges centrales, que demander de plus ? Qui plus est, ils condamnent à l'entrée des vallées la zone industrielle du Danielsrain à rester un dépôt de gravats. Nos chers élus du Massif qui veulent passer une journée agréable à baratiner pour ne rien dire, ne devraient-ils pas visiter le Haut-Koenigsbourg que des dirigeants des vallées ont déjà fait visiter à des élus africains, venus s'informer de pratiques agricoles ? C'est sûr, la vérité va jaillir de cet intéressant conclave !

18 septembre 2012

Les Wendel sur la sellette

 wendel

Extrait de Vosges-Matin du 17/09/2012

 

Publicité
1 2 3 > >>
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 248 969
Publicité