Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 mai 2021

Climat: des milliers d'Australiens sèchent les cours pour manifester

Des milliers d'élèves ont séché les cours, vendredi, pour aller manifester dans plusieurs villes d'Australie contre un énorme projet de centrale au gaz près de Sydney, et pour enjoindre le gouvernement conservateur d'agir contre le réchauffement climatique. 

australie

De Perth (ouest) à Brisbane (est), ils ont défilé pour dénoncer la faiblesse des mesures prises par leur pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

L'immense île-continent est un important producteur de gaz et de charbon. Mais il subit aussi de plein fouet les événements climatiques extrêmes -inondations, feux de forêt, sécheresses- liés à la hausse des températures induite par les émissions de carbone.

Le Premier ministre Scott Morrison a balayé cette semaine les avertissements de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquels son pays n'atteindra pas ses objectifs carbone si davantage de projets impliquant les énergies fossiles sont lancés.

Son gouvernement a annoncé mardi une enveloppe de plusieurs centaines de millions de dollars pour construire près de Sydney une nouvelle centrale électrique fonctionnant au gaz.

L'usine doit être bâtie dans la Hunter Valley, où des élections partielles sont prévues samedi.

"Le gouvernement Morrison pourrait protéger notre climat, nos terres et notre eau, et créer des milliers de nouveaux emplois en développant le secteur des énergies renouvelables", a déclaré dans la manifestation de Sydney Nabilah Chowdhury, 17 ans.

"Mais plutôt que de faire cela, ils remplissent les poches des multinationales du gaz qui contribuent au réchauffement climatique."

"Le charbon appartient à l'histoire", "De l'argent pour notre avenir", pouvait-on lire sur des pancartes à Melbourne (sud-ouest), où 5.000 personnes ont défilé.

Le gouvernement affirme que la centrale de la Hunter Valley est nécessaire pour que les prix de l'électricité ne s'envolent pas en Nouvelle-Galles du Sud. Ses détracteurs dénoncent un gâchis politique.

"Sa construction va faire travailler 600 personnes, et elle va créer 1.200 emplois indirects dans l'Etat" a déclaré M. Morrison.

A part ces manifestations, le gouvernement ne fait pas l'objet d'une opposition très intense sur la question climatique puisque les travaillistes sont également favorables à l'industrie du charbon et aux centrales au charbon.

Mais l'Australie est l'objet de pressions internationales de plus en plus fortes pour adopter au plus vite un objectif de neutralité carbone.

M. Morrison s'y est jusqu'à présent refusé, mais la pression diplomatique monte avant la conférence sur le climat COP26 en novembre à Glasgow.

Les manifestations de vendredi, qui ont eu lieu dans une cinquantaine de localités selon leurs organisateurs, s'inscrivent dans le cadre du mouvement de protestation mondial contre le climat engagé par la Suédoise Gret Thunberg.

"Enormes grèves pour le climat aujourd'hui dans toute l'Australie", a-t-elle applaudi dans un tweet. "Bientôt le reste du monde suivra." (selon "Tahiti-infos")

Publicité
30 mai 2021

Restauration à Fouchy

fouchy

fouchy_1

fouchy_2

29 mai 2021

Côte d’Ivoire : coupures d'eau et d'électricité

Un gros frein à l’économie nationale

abidjan

Depuis quelque temps, la Côte d’Ivoire vit au rythme des coupures intempestives d’électricité et d’eau. Aucun quartier d’Abidjan, aucune ville de l’intérieur ne sont épargnés. Une situation qui agit négativement l'économie nationale. Délestage ou rationnement, les ivoiriens découvrent la vie sans eau et électricité.

Plusieurs communes Abidjanaises sont victimes de cette situation. Dans la commune d’Abobo, une manifestation a été organisée pour dire le ras-le-bol face à face à l'absence d'un service de première nécessité. Dans certains quartiers de Yopougon, la pénurie d’eau est plus criant tant la qualité de ce qu'est fourni, sa qualité laisse à désirer.

Les répercussions de ce délestage perturbe le bon fonctionnement des activités économiques du pays. Le prix de certaines matières a commencé à prendre l’ascenseur. Des entreprises des zones industrielles connaissent déjà un ralentissement de leurs activités et il est à craindre des lendemains critiques si la situation demeure en l’état ou s’empire.

Mourir à petit feu

C’est le cas du marché d’Abobo où le prix des marchandises même ceux des produits de premières nécessités ont triplement augmenté. Interrogée, Dame Konaté nous donne des explications.

« En faite, tout devient difficile. Il n’y a pas d’eau ni d’électricité. Avant par exemple, nous attendions les camions de vivriers jusqu’à 23 heures voir minuit ou 1 heure du matin. Pour ensuite nous rendre au marché ici à 5 heures afin de pouvoir vendre comme il se doit. Mais maintenant à 20 heures déjà courant est coupé. On ne peut plus aller attendre le camion la nuit, au risque de s'exposer à des agressions possibles. D’ailleurs comment peut-on travailler dans le noir ? Tout cela a bouleversé le bon fonctionnement d'une économie. Il faut se réveiller à 5 heures pour aller à Adjamé où les camions déchargent et revenir au marché ici avec les embouteillages, il est déjà 8 heures ».

Et d’ajouter : « Il faut que le gouvernement pense à nous parce que vivre sans électricité et eau, c’est mourir à petit feu ».

Même son de cloche pour une dizaine de commerçants interrogés. Contrairement aux vendeuses de vivriers, les coiffeurs et coiffeuses estiment sentir plus le poids de cette situation qui les oblige parfois à passer toute une journée sans ouvrir leurs salons. 

On ne dit pas délestage mais rationnement

Assis à Angré, un quartier de la commune de Cocody, Yves Konan, la quarantaine révolue partage sa peine avec des amis. Pour lui, la coiffure étant son unique activité, il craint des jours pas du tout rose pour sa petite famille. 

« Voici mon petit salon de coiffure. Cela fait des semaines que l’électricité nous pose des vrais soucis. Les clients ont même peur de se faire coiffer de peur de se retrouver avec une partie de cheveux non-rasés. On nous dit de ne pas dire délestage, mais plutôt rationnement. Au lieu de trouver une solution, on préfère trouver un autre nom à cette situation qui met des milliers de personnes au chômage. Mon salon ne marche même plus depuis cette affaire de rationnement. Comment allons-nous vivre si ça continue ? C’est très difficile. À côté de cela, tu finis ton petit boulot, tu rentres et là encore, c’est catastrophique, il n’y a pas d’eau », a-t-il lancé.

Les explications sur la situation de délestage et de pénurie d’eau que vit le pays, entendues à la chaîne nationale, laissent songeur, et inquiètes. Selon les autorités, l'explication de la situation est simple. C'est le niveau d’eau dans les lacs des barrages hydroélectriques qui est à la base des difficultés d’approvisionnement en électricité que connait le pays.

Plus une goutte d'eau

Dans la commune de Yopougon plusieurs quartiers sont privés d'eau depuis quelques semaines voire même des mois. Plus aucune goutte d'eau ne sort des robinets. Ici et là, nous voyons des femmes avec des bassines d'eau sur la tête pour essayer d'avoir un peu d'eau pour les familles, des hommes, pousser des charrettes d'eau, des camions-citernes des agents des sapeurs-pompiers militaires.

Toute essoufflée avec une bassine d’eau sur la tête la jeune étudiante en ressources humaines et communication, Thérèse Tapé nous parle de leurs souffrances quotidiennes. « C’est comme ça ici et cela depuis un moment. Avant l’eau sortait la nuit. Mais maintenant il n'y a plus rien. Aujourd'hui, je profite de mon temps libre pour aller à la cherche l'eau. Avec la pénurie d'eau, nous subissons l'absence d'électricité. Ce qui joue vraiment sur la connexion internet et donc rend les choses plus pénibles. On espère que cette situation sera maîtrisée».

Au quartier Selmer, l’informaticien Traoré Abdoulaye affirme avoir fermé son cyber-café pour un temps. Cela, de peur de subir des courts-circuits. « J’ai fermé le cyber le temps que les choses aillent pour le mieux parce qu' on a l’impression d’être dans une salle de jeux de lumière. J’ai vraiment peur pour mes appareils donc le mieux c’est de fermer en attendant ».

Les promesses du barrage hydroélectrique

Ainsi va la vie en côte d'Ivoire. Pourtant, lors de l’inauguration du barrage hydroélectrique de Soubré, le plus grand d’Afrique, le discours était très rassurant. La promesse était claire. Plus rien ne sera comme avant et que le pays allait accroître la fourniture de l’électricité aux pays voisins frères.

Fort des barrages hydroélectriques existants et de quelques centrales thermiques, le pays n’a guère envisagé d'explorer d’autres horizons pour venir en complément de ce dont il dispose. L’énergie solaire reste à l’état embryonnaire, alors qu'elle aurait pu être un appoint important au moment où les barrages subissent les aléas climatiques. (Selon "Oeil d'Afrique")

abidjan_yopougon

28 mai 2021

Bruxelles, nid d’espions

La forte concentration d’élites politiques, économiques et diplomatiques à Bruxelles en fait une cible facile pour les services de renseignements américains, russes et chinois. Plusieurs affaires récentes viennent rappeler que l’Union européenne est très exposée aux appétits des puissances étrangères.

Retour sur les faits

espion_1

Dernièrement les services de contre-espionnage belges ont expulsé un espion chinois qui opérait sous couverture d’un institut culturel à Bruxelles.

En janvier, la justice allemande ouvrait une enquête sur un haut fonctionnaire de l’Union européenne nommé Gerhard Sabathil, soupçonné d’avoir trahi au profit des services secrets chinois.

L’an dernier, le directeur de l’institut Confucius (les centres culturels chinois) était expulsé par les services belges. Song Xinning semblait avoir organisé un réseau d’agents d’influence dans le monde universitaire et scientifique européen.

Ces affaires rappellent que la Belgique soupçonne, depuis plusieurs années, la Chine d’avoir installé un important centre d’espionnage ciblant le siège de la Commission européenne depuis le numéro 25 de la rue Archimède. Or, ce bâtiment est l’ambassade de Malte, pays membre de l’UE.

Comment se peut-il qu’un pays membre héberge un centre d’espionnage chinois ? La Chine avait généreusement offert à la République de Malte de rénover gratuitement son bâtiment en 2007…

Le service européen pour l’action extérieure (SEAE) a mis en garde ses fonctionnaires contre la présence de « deux cent cinquante espions chinois et deux cents espions russes ». Étonnamment, rien n’est dit sur la présence des espions américains. On sait pourtant depuis l’affaire Snowden1 qu’ils y sont très nombreux et ont accès aux communications secrètes des décideurs européens.

Le fond du problème

espion

En raison de sa tradition historique de neutralité, puis de son intégration très étroite dans l’OTAN à domination américaine, la Belgique n’a pas de culture de contre-espionnage aussi vive que les pays comme la France, l’Allemagne ou le Royaume- Uni. Le pays se considère rarement comme une cible et constitue donc une proie facile.

De plus, comme de nombreux pays européens, la Belgique est un pays surendetté et compte de très nombreuses strates de décisions opaques ; il est difficile de résister aux sirènes américaines ou chinoises quand celles-ci prennent la forme d’un « centre culturel », d’un « siège social international » ou du rachat d’une entreprise locale en difficulté.

Ces puissances étrangères profitent donc du vivier que constituent les fonctionnaires européens, les décideurs des vingt-sept pays membres en visites fréquentes ainsi que les quelque vingt mille lobbyistes, professionnels de l’influence, pour étendre leur recrutement et tenter d’orienter les décisions de l’UE en leur faveur. (selon Actuailes)

27 mai 2021

Nouvelle crise au Mali

Les militaires arrêtent le président et le Premier ministre de transition

mali

Les militaires maliens mécontents du nouveau gouvernement annoncé par les autorités de transition ont arrêté le président et le Premier ministre lundi, dans un coup de force secouant le pays plongé depuis des années dans une crise profonde.

Une grande partie de la communauté internationale a condamné "fermement la tentative de coup de force" et, dans un communiqué, "exige la libération immédiate et inconditionnelle" du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane, conduits avec certains collaborateurs sous la contrainte par des soldats au camp militaire de Kati, à quelques kilomètres de Bamako, haut lieu de l'appareil militaire malien.

C'est là que le président élu Ibrahim Boubacar Keïta avait été conduit de force le 18 août 2020 par des colonels putschistes pour annoncer sa démission. Ce sont semble-t-il les mêmes colonels qui sont à la manoeuvre neuf mois plus tard. Leurs intentions ne sont pas connues.

Le Premier ministre avait indiqué plus tôt avoir été emmené par les militaires. "Je confirme: des hommes de Goïta sont venus me chercher pour me conduire chez le président qui habite non loin de ma résidence", a dit Moctar Ouane dans un bref échange téléphonique avec l'AFP, en faisant référence à l'homme fort malien, le colonel Assimi Goïta, actuel vice-président de la transition.

La conversation s'est ensuite interrompue.

Les deux chefs de l'exécutif de transition ont ensuite été escortés à Kati, où un haut responsable militaire a corroboré leur présence.

Bamako bruissait de rumeurs difficilement confirmables de coup d'Etat et des missions internationales ont diffusé des messages de prudence. La capitale, qui avec le Mali a connu en août 2020 son quatrième coup d'Etat depuis l'indépendance, présentait cependant un air de relative normalité lundi soir.

-La communauté internationale proteste -

La mission des Nations unies au Mali, la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao), l'Union africaine, la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni l'Allemagne et l'Union européenne ont affirmé dans un communiqué commun "leur ferme soutien aux autorités de la transition". Ils ont rejeté par avance tout fait accompli, y compris une éventuelle démission forcée des dirigeants arrêtés.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi dans un tweet "au calme" au Mali et à la "libération inconditionnelle" de ses dirigeants civils, arrêtés dans la journée par les militaires. Selon des diplomates, le Conseil de sécurité de l'ONU pourrait tenir une réunion d'urgence dans les prochains jours sur la situation au Mali.

Le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonathan, est annoncé dès mardi à Bamako, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Ces évènements sont survenus quelques heures seulement après l'annonce d'un nouveau gouvernement, que dominent toujours les militaires, mais dont ont été écartés des officiers proches de la junte qui avait pris le pouvoir après le coup d'Etat d'août 2020 et dont Assimi Goïta était le chef.

Les colonels avaient installé au bout de quelques semaines des autorités de transition, dont un président, Bah Ndaw - militaire retraité -, et un gouvernement dirigé par Moctar Ouane, un civil. Ils s'étaient engagés, de mauvais gré et sous la pression de la communauté internationale, à rendre le pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois, et non pas trois ans comme ils l'estimaient nécessaire.

La grande inconnue était la place qui serait faite aux militaires, en particulier aux proches de l'ancienne junte, et l'inquiétude est allée grandissant ces derniers jours que les colonels ne se satisfassent pas des choix de Moctar Ouane.

Dans le gouvernement annoncé par la présidence de transition, des militaires détiennent toujours les ministères de la Défense, de la Sécurité, de l'Administration territoriale et de la Réconciliation nationale.

Mais, parmi les changements annoncés dans un communiqué lu à la radio-télévision publique, deux membres de l'ancienne junte, les colonels Sadio Camara et Modibo Kone, quittent leurs portefeuilles respectifs de la Défense et de la Sécurité.

Ils ont été remplacés respectivement par le général Souleymane Doucoure et par le général Mamadou Lamine Ballo.

Le nouveau gouvernement accueille également - à l'Education et aux Affaires foncières - deux ministres membres de l'Union pour la République et la Démocratie (URD), principale force politique du Mouvement du 5-Juin (M5), le collectif qui avait animé la contestation ayant débouché sur le renversement du président Keïta.

- "Message ferme" -

"Par ce remaniement, le président de transition et son Premier ministre ont voulu lancer un message ferme: le respect du délai de la transition reste la priorité", avait expliqué à l'AFP une source proche de la présidence ayant requis l'anonymat.

Selon cette source, "un réajustement était nécessaire aux postes de là Défense et de la Sécurité", dont les nouveaux titulaires "ne sont pas des figures emblématiques de la junte".

Mi-avril, les autorités de transition ont annoncé l'organisation le 31 octobre d'un référendum sur une révision constitutionnelle promise de longue date et ont fixé à février-mars 2022 les élections présidentielle et législatives à l'issue desquelles elles rendraient le pouvoir à des dirigeants civils.

Le doute persiste toutefois quant à leur capacité à tenir leur programme, a fortiori dans un contexte où les violences jihadistes et autres continuent sans relâche, où la contestation politique se fait à nouveau jour et où s'accumulent les signes de grogne sociale.

Le Mali, pays de 19 millions d'habitants, et ses voisins nigérien et burkinabè sont pris dans un tourbillon de violences jihadistes, intercommunautaires ou autres qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés (selon AFP)

-------------------------------------------------------------------------

NB : aux dernières nouvelles, le président et le premier ministre ont été libérés.

Publicité
26 mai 2021

Elections et atteintes au service public

Distribution un jour férié

adrexo1

Et voilà ! près d'un mois avant l'élection, les documents officiels apparaissent, portés par une société de distribution privée d'envergure  nationale (avec des dépôts dans la France entière), qui est inscrite au registre du commerce d'Aix-en-Provence. Ce n'est  donc plus le facteur local qui apportera ces tracts, mais des inconnus venus d'ailleurs et connaissant peu le terrain ! D'où bien des erreurs supplémentaires !

Le tout est commandité par le ministre de l'Intérieur, nous ne pouvons donc que remercier Macron et Darmanin ! Evidemment, les porteurs sont des intérimaires payés au rabais, et obligés de travailler le lundi de Pentecôte, jour férié. On  voudrait démolir un peu plus le service public, on ne s'y prendrait pas autrement.

En consultant Google, on n'est donc pas étonné de trouver la société visée par des condamnations aux conseils de prudhommes un peu partout dans l'Hexagone :

- MediapartAdrexo condamné après la mort d'un salarié de 75 ans (25 mars 2016) - Raymond, malade et bénéficiaire d'une toute petite retraite, avait voulu travailler. Embauché par Adrexo pour distribuer des prospectus, il n'avait pas subi de visite médicale préalable, et était mort quelques jours plus tard. Son fils a obtenu réparation devant les prud'hommes.

Adrexo condamnée au Conseil de Prud'hommes de Strasbourg (26 janvier 2007)Madame X s'est vue infliger une mise à pied conservatoire avant d'être licenciée pour faute grave au motif de non-distribution de la totalité de ses secteurs. Des contrôles, plus ou moins de complaisance, avaient été produits par l'avocat de la Société. A l'audience il avait été démontré que la Société ADREXO se servait de documents sciemment altérés et adaptés par ses soins pour prouver ses affirmations. Le Conseil de Prud'hommes de Strasbourg, section activités diverses, a condamné la Société ADREXO à payer à la salariée des dommages et intérêts, le préavis et la mise à pied ainsi que l'indemnité de congés payés afférente pour LICENCIEMENT ABUSIF.

- Prudhommes de Nantes, 6 juillet 2009 : La société de distribution postale (publicités, journaux gratuits...) a été condamnée à verser 953 639 € à 23 salariés qui réclamaient la requalification de leur contrat de travail à temps partiel en contrat à temps plein. Le conseil des Prud'hommes de Nantes a statué pour ces salariés nantais. Selon leur ancienneté (d'une année à 15 ans) et leur temps de travail, ces 23 personnes, toutes à temps partiel, toucheront chacune de 8 000 à 70 000 €. « Une convention fixait les temps de distribution. Sauf que le travail demandé en une heure en prenait deux », explique le délégué de Sud-PTT. (Ouest-France)

- Prudhommes de St-Nazaire ( 25 mars 2018)Les Prud’hommes reprochent à Adrexo de ne pas avoir respecté les durées de travail. Les contrats signés prévoient, en général, très peu d’heures, par exemple 26 heures par mois. Mais des dépassements étaient fréquents et trop importants selon les plaignants. Et les plannings non communiqués à l’avance. «  Dans de nombreux cas, cela ne permettait pas aux salariés d’organiser leurs interventions et de prévoir leur temps de travail », indiquent les conseillers. Ils considèrent que les lacunes de l’employeur obligeaient les salariés à être en permanence à la disposition de leur employeur « et font présumer l’existence d’un emploi à temps complet ».

Plus étonnant encore, parmi les 17 salariés, certains avaient déjà saisi les prud’hommes quelques années plut tôt et pour les mêmes motifs. Adrexo avait été condamné en appel et débouté en cassation. Pour autant, rien n’avait changé par la suite.

En tout, 19 affaires en 15 ans !
(sans celles qui n'apparaissent pas sur internet)
UN RECORD !
25 mai 2021

Manoeuvres militaires Japon/France/Etats-Unis dans une région nippone

Le Japon a donné mardi le coup d'envoi de manoeuvres militaires communes dans le sud-ouest avec des forces françaises et américaines, sur fond d'inquiétudes face aux ambitions territoriales, y compris maritimes, de la Chine dans la région.

japon

La participation d'une frégate australienne est également programmée pour la phase maritime de ces exercices navals, aériens et terrestres, baptisés ARC21 et qui dureront toute la semaine sur l'île de Kyushu. C’est la première fois que la France est impliquée dans de telles opérations d'entraînement interarmées avec la marine et des soldats au sol dans l'archipel nippon.

Les préparatifs se déroulent de mardi à jeudi au Camp Ainoura, la phase maritime opérationnelle s'ouvre vendredi dans l'ouest de Kyushu et le volet aéroterrestre est prévu pour samedi et dimanche au terrain d'entraînement de Kirishima, selon des sources militaires.

Au total, un sous-marin japonais et dix bâtiments de surface -six japonais, un américain, un australien et deux français (le porte-hélicoptères amphibie "Tonnerre" et la frégate "Surcouf") sont engagés dans ces manoeuvres, a dit à l'AFP un haut responsable de la marine française.

Y prennent également part des avions de patrouille maritime japonais, des hélicoptères embarqués, des chasseurs F-2 japonais et des chasseurs F-16 de l'US Air Force. 

Les forces terrestres impliquent quelque 300 soldats, dont 60 Français. 

Les thèmes retenus incluent la navigation tactique, la lutte antinavire, antiaérienne, sous-marine, amphibie, la mobilité aéroterrestre, notamment le mouvement des troupes à partir des porte-hélicoptères, et le combat urbain, selon l'officier français qui précise que l'exercice se déroule avec les "contraintes" des mesures sanitaires de lutte contre le coronavirus.

Défis chinois

Il intervient à un moment où Tokyo cherche à approfondir la coopération en matière de défense au-delà de son principal allié américain, afin de contrer l'affirmation croissante de la présence de la Chine dans les mers régionales, notent des experts.

Le Japon proteste régulièrement contre l'arrivée de bateaux chinois autour d'îles qu'il appelle Senkaku, revendiquées sous le nom de Diaoyu par Pékin. 

L'opération d'entraînement revêt un caractère "dissuasif" face au "comportement de plus en plus agressif de la Chine dans la région", a dit à l'AFP Takashi Kawakami, le directeur de l'Institute of World Studies à l'Université Takushoku de Tokyo.

Une alliance quadrilatérale regroupe déjà Etats-Unis, Japon, Inde et Australie. La France, qui a des intérêts stratégiques dans la région Indo-Pacifique où elle possède des territoires, s'est beaucoup rapprochée de ces partenaires ces dernières années.

"La France partage la vision d'une (région) Indo-Pacifique libre et ouverte", a déclaré en avril le ministre japonais de la Défense Nobuo Kishi en annonçant ces manoeuvres militaires. Mardi, la marine nippone a souligné dans un communiqué que l'objectif de ces dernières était d'"améliorer les compétences pour la protection d'îles".  

Côté français, on explique que l'exercice vise à "développer la coopération multilatérale de défense", à "renforcer l'interopérabilité des armées", à "améliorer les savoir-faire tactiques" et à "mettre en oeuvre l'accord de soutien logistique France-Japon". Les forces françaises impliquées font partie de la mission "Jeanne d'Arc" qui a débuté le 18 février et dont l'objectif est de former des officiers et d'oeuvrer à la coopération internationale.   

Le mois dernier, le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a été le premier dirigeant étranger à être accueilli à Washington par le président américain Joe Biden.

Les deux hommes ont promis de faire face "ensemble" aux "défis" lancés par Pékin, que ce soit vis-à-vis de Taïwan ou dans les espaces maritimes. M. Suga a assuré que Washington et Tokyo s'opposeraient à "toute tentative" chinoise de "modifier le statu quo par la force ou l'intimidation dans les mers de Chine méridionale et orientale".

La Chine a répliqué en dénonçant des tentatives d’"ingérence" dans ses affaires intérieures et de "division" de la région Asie-Pacifique.    

Selon l’agence de presse Kyodo, l’amiral John Aquilino, qui vient d’être nommé à la tête du commandement américain de la région Indo-Pacifique, fera une visite au Japon dans la deuxième moitié de mai.

Le Royaume-Uni cherche également à étendre son influence dans la zone Indo-Pacifique. Fin avril, elle a annoncé que son porte-avions Queen Elizabeth irait d'ici à la fin de l'année dans plusieurs pays de la région, dont le Japon et l'Inde. (selon AFP)
24 mai 2021

La cigogne est toujours là

Sur le point d’en disparaître voilà une quarantaine d’années, la cigogne plane à nouveau majestueusement sur l’Alsace. Le symbole d’une région autant que d’une action volontariste pour redonner son envol à une espèce en danger.

cigogne_2

Symbole de l’Alsace depuis des générations, la cigogne représentait surtout au milieu des années 1970 un souvenir… «En 1974, n’étaient plus recensés que neuf couples », rappelle Cathy Zell, chargée de mission pour la Ligue de Protection des Oiseaux Alsace. Autant dire que le défi était de taille pour que l’échassier ne perde pas définitivement ses plumes entre Rhin et Vosges, à plus forte raison que les causes de cet effondrement démographique se trouvaient à des milliers de kilomètres de là. À savoir en Afrique subsaharienne où l’hivernage était fatal aux oiseaux en raison des épisodes catastrophiques de sécheresse qui y sévissaient, avec en corollaire la famine des populations humaines qui donc chassaient tout ce qui pouvait les nourrir, sans parler du danger des lignes à haute-tension.

cigogne_1

A cela ne s’offrait guère d’alternative, d’où le projet de maintenir les cigognes en Alsace afin de leur éviter que leur voyage ne soit le dernier. « Les oiseaux ne meurent pas de froid en hiver, ils meurent de faim », précise Cathy Zell en indiquant que les couples furent dès lors nourris en captivité durant deux-trois ans afin de mettre leur instinct migratoire en sommeil, sans que cela ne se répercute sur les générations suivantes. Néanmoins, le dérèglement climatique incite de plus en plus les cigognes à rester… ou en tout cas partir moins loin.

« La population se porte bien »

Supervisée par l’Association pour la protection et la réintroduction des cigognes en Alsace Lorraine (Aprecial), fondée en 1983, cette politique de maintien a porté ses fruits : en 2004, l’Alsace a recensé 368 couples, puis en 2015, 300 dans le Bas-Rhin et 500 dans le Haut-Rhin pour une population estimée aujourd’hui à un millier de couples sur l’ensemble de la Région. Si les avis étaient partagés sur le sujet, « nous sommes favorables à la LPO à l’arrêt du maintien pour que le processus naturel suive son cours », poursuit Cathy Zell.

cigogne

Car une fois le nid établi, impossible de l’enlever sauf dérogation spécifique. Or, « on ne peut pas laisser des cigognes s’installer partout », évoque encore la jeune femme face à ce voisin certes charmant, mais vite encombrant dont les nids peuvent peser plusieurs centaines de kilos. Entre outre, et bien que chaque commune soit tentée d’arborer « ses cigognes », il n’est évidemment pas sensé de privilégier une espèce au détriment d’une autre. Quoi qu’il en soit, « la population se porte bien », reprend Cathy Zell. Trop bien ? Certains le pensent, dont des chasseurs demandant une régulation. « S’il n’y a plus rien à manger, l’autorégulation se fera parce qu’il s’agit d’une espèce locale », à condition toutefois de ne pas nourrir artificiellement l’espèce. À noter enfin que 2021 a été décrétée année de la cigogne blanche par la LPO Grand Est, ce qui entraînera un comptage exhaustif et donnera une idée précise des effectifs. (extrait des DNA)

23 mai 2021

Elections de juin dans la vallée

Candidats de Fouchy !

Fouchy

Fouchy est bien le seul village de la vallée à avoir deux candidats aux élections de  juin prochain ! Le maire de la commune est sur une liste aux Régionales ! mais très en arrière, il n'a aucune chance d'être élu ! Lui-même, très persuadé qu'il va se ramasser une veste, ne doit pas voir d'un grand intérêt de faire campagne. Et puis, il est maire, donc très connu.

Quant à la candidate aux Départementales (canton de Mutzig-Villé), beaucoup moins de personnes la connaissent. Elle a bien indiqué sur son CV déposé en préfecture : "profession libérale", mais personne dans la commune ne sait qu'on y trouve un médecin. Avec la désertification des campagnes, c'est même improbable.

Renseignements pris, elle est avocate  dans la rue d'Ingwiller ! à Strasbourg pardi, pas dans notre vallée ! Ce  n'est donc pas une indigène de Fouchy, mais une "semi-parachutée". Elle possède malgré tout une résidence secondaire du côté du réservoir. De mauvais plaisants oseraient même affirmer qu'à un ou deux mètres près, son saut en parachute se serait terminé dans un  arbre de la forêt voisine.

Enfin rajoutons que, selon un rapide sondage, seuls deux "Fouchottes" (en patois welche) ou "Fouchyssois" (en français) sur dix la connaissent.

Et son programme ? Retenons qu'elle se dit "Citoyenne libre", même de dire n'importe quoi ?

Mais au fait, sait-elle qu'il y a un marché bio les dimanches à Breitenbach (qui fait aussi partie du canton de Mutzig) ? sans compter le marché du mercredi matin à Villé, et bientôt aussi le marché du terroir du jeudi soir ? et le "Locavor" de Triembach-au-Val ? et le marché des bords de la RD-424 près d'une célèbre distillerie ? Quant au petit marché de Thanvillé, qui se tenait avec une seule camionnette, nous comptons sur la candidate pour le rétablir et le pérenniser. Il y a du pain sur la planche, chère madame ...

22 mai 2021

Les aventures du capitaine Nelissen

Frédéric Nelissen a effectué sa carrière dans la marine marchande et a navigué sur tous les océans de la planète à bord des plus gros bateaux du monde. Il a élu domicile près du lac d’Éguzon.

tanker1

On peut avoir parcouru plusieurs fois le tour de la terre à bord des plus gros bateaux du monde et se satisfaire de la quiétude du centre de la France. Frédéric Nelissen, 66 ans, originaire de Mons (Belgique) a effectué toute sa carrière dans la marine marchande avant de s’installer dans un hameau de Cuzion, Les Chérons, dans l’impasse du Champ-des-Airs, où il vit au milieu des fleurs et des plantes.
« Mon fils, François, est né en 1990, et à l’été 1991, j’étais en congé. Mon épouse a loué un gîte dans le centre de la France, à Pommiers. Nous avons passé de super-vacances et, chaque année, nous sommes revenus dans la région, raconte le marin. En 1998, j’ai reçu un petit dédommagement suite à la faillite d’un armateur. Nous avons donc acheté cet hectare, avec l’étang. Au départ, ce n’était qu’une maison de vacances mais, depuis 2008, nous nous y sommes installés définitivement. »


« Naviguer c’est toujours un danger »

Rien ne prédestinait pourtant ce Montois à devenir propriétaire et encore moins capitaine dans la marine marchande. « Je viens d’une famille très pauvre. Chez moi, c’était un peu le quart-monde, explique celui qui a été élu au conseil municipal de Cuzion aux dernières municipales. J’ai été élevé chez les Jésuites et c’est grâce à l’Église que j’ai pu terminer le lycée. Au départ, je voulais aller à l’université et devenir dentiste… »
Mais, alors qu’il va passer son baccalauréat, Frédéric Nelissen est captivé par un intervenant venu présenter la marine marchande dans sa classe de rhétorique. « J’ai conservé l’adresse et j’ai passé le concours afin d’intégrer l’école. Nous étions 120 pour 40 places et j’ai terminé 6e. »
Direction Ostende, puis Anvers où le jeune officier va lancer sa carrière chez Esso en 1976. « Je suis resté sept ans sur le Esso Antwerp, je naviguais entre les États-Unis et le Venezuela. En 1981, je suis devenu capitaine en second. » Cette première expérience sur les pétroliers de la compagnie Esso s’achève en 1983. Un peu plus tard, le capitaine embarque sur des porte-conteneurs pour une compagnie israélienne basée en Belgique (ABC). « On faisait deux fois le tour du monde par an ! On partait environ quatre mois. »
De Zeebrugge, en passant par Marseille, Haïfa, Singapour, Melbourne, Sydney, le canal de Panama, Philadelphie, Rotterdam et Hambourg, le petit Belge en a vu du pays.
« En tant que capitaine, on doit choisir la route. Sur un porte-conteneurs, cela peut éviter des dégâts et mieux vaut parfois faire un détour que de foncer dans la tempête. Dans une cale, il peut y avoir jusqu’à neuf conteneurs de 1.500 tonnes les uns sur les autres. »
L’aventure ABC prend fin en 1996, la maison fait faillite et Frédéric Nelissen doit se remettre à flot. La Compagnie maritime belge (CMB) lui tend les bras et il repart sur des porte-conteneurs et des minéraliers.
En Suède, alors qu’il dirige un bateau transportant des produits chimiques, le capitaine Nelissen se fait une grosse frayeur. Après un incendie dans la salle des machines, l’embarcation échoue. « Je ne le souhaite pas à mon pire ennemi. À ce moment-là, tout le monde appelle, c’est une grosse peur, vous sentez que votre carrière est en train de vous échapper. On a finalement réussi à sortir le bateau. Une fois au port, ce sont les journalistes suédois qui me sont tombés dessus. Ils voulaient tout savoir à cause du risque de pollution… »


« Le plus important c’est de vivre avec les gens »

L’épisode se termine finalement bien pour Frédéric Nelissen qui garde le cap. À partir de 2005, il est affecté sur le TI Asia, un supertanker de 550.000 tonnes pouvant contenir jusqu’à 450.000 tonnes de pétrole. Puis sur le TI Europe avec lequel il termine sa carrière en 2015. « Naviguer, c’est toujours un danger, rappelle le capitaine. C’est une usine, on dépend du moteur et un incendie n’est jamais loin, sans parler de possibles attaques terroristes. »
À bord, le capitaine est aussi mécanicien, agent de sécurité, pompier, médecin, policier, agent administratif et même notaire ! S’il a pris la mer, Frédéric Nelissen l’a fait un peu par hasard. « À Mons, il n’y avait pas la mer, je n’avais pas d’attrait particulier pour les océans (il préfère la navigation fluviale !). Mais j’ai aimé mon métier, les navires et toute la technique qui va avec. »
Aujourd’hui, avec son épouse, Marie-Hélène Mathieu, également élue de la commune, la vie à Cuzion est idéale pour celui qui se revendique socialiste. « Je n’ai plus trop envie de bouger. Le plus important, c’est de vivre avec les gens. » (selon "La Nouvelle République")

tanker

Publicité
1 2 3 4 > >>
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 248 969
Publicité