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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 janvier 2015

Non à la répression des militants syndicaux !

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Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint de SUD PTT des Hauts-de-Seine vient de recevoir sa notification de révocation.

Les faits qui lui sont reprochés sont exclusivement en lien avec son activité syndicale (participation active à un conflit du travail, information aux collègues non grévistes, interpellation des directions…). Il faut remonter à 1951 pour retrouver une sanction du même type, la plus lourde pour un fonctionnaire. Elle concernait deux responsables de la CGT.

Cette décision exceptionnelle n'a pas été prise à la légère et ne tombe pas au hasard. Elle émane de la direction d'une entreprise contrôlée à 100% par l’Etat où la liberté syndicale est bafouée au quotidien, où son président et sa DRH nous vendent un pacte social dans la poursuite des 80 000 suppressions d’emplois depuis une décennie. Aucun texte d’ailleurs ne régit l’exercice du droit syndical depuis 2009, c’est le fait du prince. Vouloir rentrer dans un établissement peut être considéré comme délictueux.

La liberté d’expression que La Poste a mis en avant pour soutenir Charlie Hebdo n’aurait donc pas lieu d’être dans l’entreprise pour la défense des personnels.

La fédération SUD PTT est mobilisée pour la réintégration de Yann, elle appelle à la solidarité avec cette pétition.

Elle demande à l’ensemble des organisations syndicales, associatives et politiques de soutenir la campagne pour exiger la réintégration de Yann.

Il s'agit d'une véritable attaque contre la liberté syndicale, contre les libertés fondamentales.

http://reintegrationyann.sudptt.org/

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30 janvier 2015

Alsace - Moselle : attention chasse !

Claude Plonka, un habitant de Gumbrechtshoffen dans le Bas-Rhin, a mis en ligne un site Internet recensant la présence des chasseurs dans les forêts d'Alsace et de Moselle.

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Claude Plonka est amateur de VTT et profite des forêts environnantes. Une passion à laquelle il peut s'adonner si les bois ne sont pas l'objet de battues aux gibiers. Mais comment savoir si la voie est libre avant de quitter son domicile ? C'est pour répondre à cette question qu'il a eu l'idée de créer ce site.

Sur place, des panneaux "Chasse en cours" préviennent les promeneurs. Bien entendu, les chasseurs n'ont pas le droit de tirer en direction d'un chemin. Mais comment savoir de façon certaine qu'on est sur le bon chemin...

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Le site créé par Michel Plonka tire ses données de l'obligation de la part des chasseurs de déclarer leurs battues en mairie une semaine avant la date prévue. Les informations lui parviennent d'une cinquantaine de communes qui "jouent le jeu" avec quelque 500 mails envoyés, c'est un petit 10% de rendement. Pour étoffer le site, il a donc fait appel à des contributeurs pour compléter les zones de chasses. Il suffit d'ouvrir un compte pour renseigner les événements à venir.

Les informations sont systématiquement vérifiées et six correspondants (un particulier, trois chasseurs et deux mairies) se sont déjà portés volontaires pour alimenter la plateforme, mise en ligne en décembre dernier.

Voir le site : www.vigilance-chasse.fr. (publié par e-alsace.net)

28 janvier 2015

UMP à géométrie variable

Les élections départementales auront lieu dans deux mois et on commence à peine à connaître des candidats ! Les premiers à se mettre sur les rangs ont été le tandem Bierry-Mozziconacci  de l'UMP, paraît-il, car l'historique de ces deux personnages prouve qu'ils ont surtout comme conviction l'ambition personnelle par la valse des étiquettes.

Rappelons leur CV : 

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- Frédéric Bierry : entre en politique en 1993, où il parcourt la circonscription législative Molsheim - Villé avec son maître à penser Alain Ferry, candidat sans étiquette, mais qui avait déjà passé par les cases "Fédération des Elus Socialistes et Républicains" du Bas-Rhin et "Mouvement des Réformateurs" où la voie était bouchée par le sortant Jean-Marie Caro. C'est sur cette ligne tortueuse que Frédéric Bierry est devenu l'attaché parlementaire d'Alain Ferry, puis maire de Schirmeck, puis conseiller général. Une voie si tortueuse qu'il a glissé comme tous les "sans étiquette" vers l'aspirateur UMP.

 

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- Frédérique Mozziconacci : entre en politique au conseil municipal de Villé en 2008, pour être élue conseillère générale en 2011.Elle se dit alors centriste sans étiquette, plutôt de droite, comme son suppléant Roland Mangin, ancienne figure de proue de l'UDF. Mais la donne va vite changer, surtout au referendum pour le conseil unique d'Alsace, où notre conseillère au sens politique très aigu se rapproche du conseiller d'extrême-droite, provisoirement rallié à l'UMP pour motif de réélection, Christian Chaton (si, si, elle a même ses commentaires sur la page facebook de ce dernier), pour exiger la fusion des cantons de Sainte-Marie-aux-Mines et Villé. Hélas trois fois hélas pour ces deux-là, l'électeur alsacien n'a pas voulu de cette fusion. Et voilà que pour sauver son poste, après avoir en vain réclamé le rattachement du canton de Villé à Sélestat, cette chère Frédérique se raccroche au canton de Mutzig et surtout à la pieuvre UMP pour s'opposer à la grande région Alsace - Lorraine - Champagne - Ardennes.

Voilà un tandem de sortants dont tous les électeurs attendent de connaître le bilan, peu visible pour l'instant. Les tracts et surtout les réunions publiques nous éclaireront à coup sûr.

27 janvier 2015

Adieu, Demis Roussos

 "Mourir auprès de mon amour" - Archive INA

25 janvier 2015

Conséquences de PEGIDA ? Assassinat raciste à Dresde.

dresde

Dresde, la ville où tous les ans ont lieu des marches néo-nazies ! Dresde, la ville aussi où ont commencé tous les lundis les rassemblements anti-islamiques PEGIDA !  Alors faut-il s'étonner que c'est dans cette ville que se perpètrent des assassinats de musulmans par des extrémistes, comme celui du jeune érythréen de 20 ans, demandeur d'asile, Khaled Idris Bahray, dont les funérailles ont eu lieu hier à Berlin. Car à Dresde, l'enterrement aurait pu provoquer de nouvelles manifestations racistes ?

Un vent froid soufflait ce dimanche après-midi au cimetière de Gatow. La police veillait à l'entrée pour éviter d'éventuels débordements. Car plus d'un millier de personnes était attendu à l'enterrement de Khaled Idris Bahray. 250 personnes de la communauté erythréenne d'Allemagne, d'Italie, de Suède avaient aussi fait le déplacement. Une femme pleurait. C'était la tante du mort, elle était venue de  Essen. "Il a perdu très tôt son père. L'Allemagne était pour lui une terre d'espoir.", dit-elle. Khaled avait traversé tous les dangers de désert et risqué sa vie lors de la traversée de la Méditerranée. Et le voilà victime de la haine et du racisme.

Khaled a été assassiné le 12 janvier à Dresde en Saxe, victime d'extrémistes du mouvement PEGIDA. Malgré les coups de couteau à la gorge et la partie supérieure du corps, la police avait d'abord conclu à une mort naturelle. Mais finalement, un jeune allemand de 26 ans a été arrêté pour ce meurtre.

C'est à midi que le cercueil est arrivé au cimetière, porté par des amis d'exil de Khaled jusqu'à la tombe du carré musulman du cimetière. Un imam a lu les prières traditionnelles. La municipalité de Dresde était représentée par la maire (Oberbürgermeisterin) Helma Orosz et la déléguée à l'intégration des immigrés, Kristina Winckler. "Je suis là pour marquer la compassion de toute la municipalité de Dresde et notre solidarité avec tous les réfugiés forcés de quitter leur pays." La cérémonie a duré 45 minutes, trois gerbes de fleurs et deux tulipes blanches garnissent la tombe. Des amis de Khaled sont restés longtemps, les larmes à l'oeil.

C'est la mère de Khaled qui a demandé que son fils soit enterré en Allemagne, la dictature érythréenne ne tolérant pas le retour au pays des fuyards, même morts. Cette maman vit à l'heure actuelle au Soudan. Un autre de ses fils, fuyant vers l'Europe, était déjà mort noyé dans la Méditerranée.

Une triste histoire comme il y en a malheureusement beaucoup.

L'Erythrée, dictature la plus sanglante d'Afrique.

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- Un homme, à la tête de son clan, a réduit sa population en esclavage. Ce pays de 5 millions d'habitants est devenu un immense camp de travail forcé. Un bagne. Le quotidien de l'Erythrée est fait de rafles, de torture, d'effroi, de milliers de situations terrorisantes : si un Erythréen est confronté à un chef de service, s'il n'a pas tous ses papiers en règle, si un membre de sa famille a pensé à fuir ou si un cousin a été vu aux Etats-Unis dans une manifestation... le système répressif et oppressif, très élaboré, lui rend la vie infernale. Dictature "inconnue" ? Oui, parce qu'il n'y a pas d'enjeux autour de ce pays, pas de pétrole, pas de têtes nucléaires.

Un tyran, Issayas Afeworki

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- Une personnalité très particulière. Son régime n'a pas l'extravagance de celui du Coréen Kim Jong-un, ni la corruption légendaire de celui d'Amin Dada en Ouganda, c'est un gangster contrôlant un système mafieux. Il assume ouvertement sa brutalité face aux instances internationales, se pose comme invincible, obsédé par la survie, considère que l'Erythrée est sa propriété, sa vie, sa chose. Sa guérilla contre l'Ethiopie a duré trente ans, de 1961 à 1991. Imaginez un parti qui prendrait le pouvoir après trente ans de Vercors sous occupation allemande.

Il a organisé un pays parallèle, créant des poches de résistance, des écoles, des hôpitaux, des exploitations agricoles et une économie fermée. Il a résisté et vaincu l'Ethiopie de Hailé Sélassié, appuyée par les Etats-Unis, et celle de Mengistu, soutenue et armée par les Soviétiques et les Cubains. Issayas Afeworki est un leader des hauts plateaux, issu d'une classe populaire, qui a conçu et réalisé un projet national qualifié d'impossible. Formé en Chine où il a tout appris pendant la Révolution culturelle, c'est un combattant en sandales, un héros mythique venu tout droit des années 1960-70, un leader, un chef militaire, un survivant en guerre.

1993 : le chef de guérilla devient dictateur

- Très vite, le régime se transforme en dictature. Dès la chute de Mengistu et l'accession à l'indépendance. En 1993, quand ses soldats manifestent pour leurs droits, la répression est impitoyable. En 1998, la guerre des frontières éclate avec l'Ethiopie. C'est une épouvantable boucherie. Pour rien : entre 70.000 et 90.000 morts des deux côtés, et une défaite militaire et politique pour l'Erythrée. Les anciens frères d'armes du président Afeworki renâclent, veulent réformer le système de l'intérieur, créent un groupe de quinze opposants historiques, le G15... Il les casse. 
Commencent alors les arrestations, les disparitions forcées, les assassinats d'opposants à l'étranger. Le 18 septembre 2001, profitant de la formidable diversion de l'attentat contre le World Trade Center, Afeworki lance une immense rafle : membres du G15, opposants, journalistes, artistes, intellectuels, tous sont jetés en prison.

Et aujourd'hui ?

- Le service militaire est obligatoire pour tous les jeunes, garçons et filles : enrôlés à l'âge de 17 ans jusqu'à... la quarantaine ! D'abord, dix-huit mois de camp disciplinaire, avec viols des jeunes femmes, brutalités des supérieurs, cachot et torture comme sanctions. Ensuite, on est affecté à un grand chantier du président, à une ferme, à une fabrique. Un contact avec "l'étranger", avec un passeur, un mot malheureux dans un café et c'est la prison. Il existe 314 camps de détention dans le pays. Des centres de tri à la sortie des villes, des containers métalliques de cargos en plein désert, des camps de haute sécurité pour les politiques, comme celui d'Eiraeiro, à 50 kilomètres d'Asmara. Cellules, isolement, pas de visites, interrogatoires et torture à mort. On pratique la technique de l'hélicoptère : le prisonnier, suspendu pieds et mains au plafond, tourne, les autres frappent : "Avoue !"

La fuite à l'étranger ou la prison

- Sur 5 millions d'Erythréens, 1 million se sont évadés depuis 2004. L'ONU a recensé 3.000 passages par mois vers le Soudan et l'Ethiopie... pour ceux qui réussissent à déjouer les patrouilles. Les autres sont jetés en prison. Ou condamnés à vivre dans un pays sans système judiciaire, dans une capitale en panne d'électricité, avec le peu d'argent envoyé par les Erythréens de la diaspora, eux-mêmes frappés d'une taxe "révolutionnaire" qui ponctionne d'office 2% de leurs revenus à l'étranger.

Le silence international !

- Il permet à Afeworki de fournir armes et entraînement aux shebabs islamistes de Somalie et de déstabiliser la Corne de l'Afrique. La Chine est très présente en Erythrée, le Qatar fournit de l'argent frais, la mafia italienne exploite des hôtels sur la mer Rouge et l'Union européenne... a fourni en 2007 une enveloppe de 122 millions d'euros pour cinq ans. Issayas est devenu alcoolique, diabétique mais il fait toujours peur. Sa dictature est la plus sanglante du continent africain, un foyer de déstabilisation potentiel et un camp de concentration que les jeunes fuient en allant mourir dans des barques de clandestins aux portes de l'Europe.

Selon Léonard Vincent, chercheur, journaliste, écrivain, dans sa publication "Les Erythréens" aux Editions Rivage.

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24 janvier 2015

Manifestation contre Pegida à Fribourg-en-Brisgau

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20 000 personnes sont descendues dans les rues de Fribourg. Ils ont protesté contre l'intolérance et l'islamophobie. La première manifestation dans la ville contre Pegida est devenue beaucoup plus importante que prévu par les autorités. Lors des discours, on a pu relever celui du recteur d'université Schiewer : "Dans notre université, nous trouvons 123 nationalités. La tolérance est notre marque de fabrique." Quant au maire (Oberbürgermeister) Dieter Salomon, il déclarait : "Nous vivons dans une ville avec de nombreuses nationalités, c'est une richesse. Les partisans de Pegida parlent de presse du mensonge (Lügenpresse), en réalité ils attisent la haine contre l'islam et les minorités."

22 janvier 2015

Le "footballeur masqué" dévoile !

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Jeudi sort "Je suis le footballeur masqué" : une plongée à la fois anonyme, trash et instructive dans la vie d’un joueur de foot professionnel. Très loin des contes de fée et des rêves de gosse, le livre vous donnera une petite idée des combines plus ou moins avouables du petit monde du foot.

Le sexe est omniprésent chez les pros

Pour être honnête, c'est l'inverse qui nous aurait étonnés.  Mais cette fois, c’est écrit noir sur blanc. «Pour des raisons financières évidentes, le joueur de foot moyen reste avec la nana qu’il a connue avant. Il préfère la tromper parce qu’il a les opportunités de le faire. Le joueur de foot profite, va en boîte, sort avec des potes, baise. (…) Le footeux, c’est peut-être ce qui ressemble le plus à une rock star. Cette espèce de folie hystérique, la groupie, le sex fast-food…», écrit le «footballeur masqué». Les anecdotes sont nombreuses: d’une journaliste emmenée à l’hôtel après une émission de télé à un joueur brésilien propriétaire de boîte de nuit qui importait ses «cousines» en Europe. Le recours massif à des prostitués? «Je pense aussi que ça correspond à une perversion. Je peux tout me payer, même le sexe. Je raque pour tout, cher si possible. Le pouvoir, l’impunité. Moi, j’aimais pas payer. Et comme j’avais même pas besoin de faire des efforts…».

Avoir une augmentation,, ça s'apprend

Les salaires ont beau être énormes, le footeux court après l’augmentation, comme vous et moi. «Il paraît qu’on ne mérite pas ça. Qu’on est trop payés. Que parfois ça frise l’escroquerie. Mais qui signe le contrat? On oblige le mec à nous filer l’oseille? C’est une négo. On demande, on obtient, ou pas», écrit le «footballeur masqué». Méthode un: l’intox. «Les agents savent qu’en faisant circuler la rumeur que deux ou trois clubs anglais veulent de toi, ton salaire passe direct de 100.000 à 150.000 euros». Méthode deux: la Bilic. « Olivier Dacourt est devenu un patron en la matière. C'est Bilic qui lui a fillé les tuyaux (…) Si le club te veut, tu imposes une clause qui stipule que tu dois faire partie des trois ou cinq plus gros salaires du club. Si le club recrute deux vedettes qu’ils payent plus que toi, cela veut dire qu’ils sont obligés de t’augmenter.» Méthode trois: l’arrangement avec le coach. «Il y a des magouilles, bien sûr. (…) Il te manque un match pour toucher telle ou telle prime, tu demandes à l’entraîneur de te faire jouer. Il peut te faire entrer à dix minutes de la fin dans un match gagné d’avance (…). Tu peux même t’entendre avec l’entraîneur et lui reverser une partie de la prime. Beaucoup d’entraîneurs font ça.»

Les entraîneurs français sont nuls ...

Il n’y a qu’à voir les résultats des clubs français en Coupe d’Europe pour s’en convaincre, mais le «footballeur masqué» enfonce le clou: les dirigeants tricolores ne sont pas à la hauteur. Les entraîneurs d’abord: «Surtout ne pas perdre, surtout ne pas prendre de but. C’est le mot d’ordre. Leur obsession, c’est plus ne pas prendre de buts qu’aller en marquer». Il pointe d’ailleurs du doigt leur formateur: «A la DTN, ce sont des entraîneurs tacticiens. Ils se creusent la tête, ils se masturbent l’esprit pour leu jeu. (…) Ils savent ce qu’est la pédagogie, ils savent l’épeler, l’écrire, mais ça s’arrête là». Et de conclure sur un appel: «Un immense entraîneur français, c’est pour quand?».

... et les présidents de clubs aussi

«J’ai fait cinq clubs en L1, je n’ai croisé que des tocards.» Le moins que l’on puisse dire, c’est que les présidents de clubs prennent très, très, très cher. «Un président, ça ne doit pas être un pote, ça doit être un patron. (…) le boss de Michelin n’est pas tout le temps avec ses salariés. J’ai pas mal de potes qui sont déjà en fonction comme entraîneur ou dans des staffs et qui me disent: "Le président veut trop être dans les causeries. (…) Il est tout le temps là, il passe son temps dans le vestiaire, il voyage avec nous." (…) Si tu fais ça, t’envoies pas les bons signaux». Un seul patron est épargné : Jean-Michel Aulas. «Il est au-delà de chiant, mais la façon dont il gère son club en France, il n’y a rien de mieux.» (selon "20 minutes.fr")

21 janvier 2015

Morts, les frères Kouachi provoquent la contestation syndicale

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Une vingtaine d'employés d'Aldi se sont vu retirer les heures de travail non effectuées du fait de leur évacuation à la suite de la neutralisation des frères Kouachi.

Ici, l'heure, c'est l'heure ! L'entreprise Aldi Marché qui approvisionne les magasins d'Ile-de-France, et dont les bureaux et un entrepôt logistique sont installés dans la zone d'activités de Dammartin-en-Goële, à quelques dizaines de mètres de l'imprimerie CTD, l'a prouvé le vendredi 9 janvier. Alors que le Raid et le GIGN organisaient le siège de l'imprimerie dans laquelle étaient retranchés les frères Kouachi, responsables de la tuerie de « Charlie Hebdo », l'accès au secteur était bouclé par les autorités. Les salariés présents dans les locaux étaient donc confinés à l'intérieur, jusqu'à leur évacuation contrainte par les forces de l'ordre, un peu avant 16 h 30, une demi-heure avant l'assaut

Certains -- « une quinzaine », selon une représentante syndicale -- n'ont donc pas pu faire leurs sept heures de travail quotidien. Leur journée a été écourtée de trente minutes à une heure et demie, selon leur heure d'arrivée le matin. Et ils ont été particulièrement surpris d'apprendre que les heures non effectuées seraient décomptées de leur temps de travail, et devraient donc être rattrapées. « Je suis scandalisée, s'emporte Laurence Moissard, déléguée du personnel CFTC. On quitte les lieux par mesure de sécurité et on nous retire le temps en dessous des sept heures ! Il aurait fallu que l'on dise au GIGN : Attendez, on ne peut pas partir tout de suite, on n'a pas fait nos sept heures ! » Quatre salariés n'ont, eux, pas pu rejoindre leur lieu de travail ce jour-là, bloqués par les barrages routiers. « Eux, on leur a carrément enlevé leurs sept heures du compteur », poursuit la représentante du personnel.

La direction confirme que les salariés absents devront rattraper leurs heures : « A notre connaissance, seules quatre personnes sur la centaine de salariés que compte notre établissement ont rencontré des difficultés de circulation pour se rendre à Dammartin, du fait des nombreux barrages. Ces salariés qui sont rentrés chez eux récupéreront ces heures à leur convenance dans le cadre de leurs horaires variables », affirme Bertrand Combot, le gérant d'Aldi Marché.

Il précise qu'« aucune réduction de salaire n'est envisagée ». Certains y auraient même gagné au change : « Les salariés qui ont connu une journée souvent plus longue que d'habitude bénéficieront de la totalité des heures de présence ce jour-là. Par exemple, un salarié arrivé à 4 heures du matin et parti à 16 h 23 - heure de l'évacuation par les forces de l'ordre - verra son compteur d'heures crédité de 11 h 23 considérées comme du travail pour la journée, déduction faite des pauses et coupures habituelles. » (selon "le Parisien").

20 janvier 2015

Villé : bulletin municipal en deux tomes

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La municipalité de Villé a fêté avec brio le 70ème anniversaire de sa libération. Au point que le dernier bulletin municipal, réservé en général aux infos pratiques de la commune, n'a été qu'un album photo sur papier glacé d'où était absent tout texte (mis à part l'éditorial du maire pour souhaiter la bonne année) ! C'est donc l'opposition qui s'est chargée du texte, et là, il y a un recto verso de bilan ! Il semblerait, selon le bulletin distribué séparément, qui si Villé a été libéré il y a 70 ans du nazisme, une démocratie authentique reste à reconquérir.

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opposi2Le "nouveau" bulletin municipal de Villé de décembre 2014 n'étant pas encore à ce jour publié sur le site de la commune (problème de matériel informatique à la mairie ?) et pour pallier à cette regrettable défaillance, le voici ci-dessous :

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19 janvier 2015

RN 59 : ils se moquent des usagers, des riverains et des citoyens

"Avant de remercier tous les acteurs qui travaillent pour le développement et le rayonnement de la commune, Luc Adoneth a confirmé que tout serait enfin prêt « fin 2016 ou début 2017 » pour un démarrage des travaux de création du contournement tant attendu ! Sourires et mouvements dans la salle… !"

Voilà la phrase du discours du nouveau maire de Châtenois qui provoque "la une" du journal "l'Alsace" de dimanche !

lalsacern59Un peu juste tout ça. Qui a donné cette super-information au jeune maire de Châtenois, encore un peu naïf ? Le Président du Conseil Régional Philippe Richert et le Préfet du Bas-Rhin avaient déjà annoncé une information similaire qui, comme l'aurait dit Charles Pasqua, n'engage que ceux qui y croient. Et visiblement, certains présents aux voeux l'avaient compris ... ou avaient lu ce blog en date du 14 janvier dernier. Seulement voilà, l'annonce faite par ce grand élu Philippe Richert, ex-ministre UMP, ne correspond en rien à la DUP signée par le préfet à la suite de l'enquête d'utilité publique, dont voici un extrait (document d'enquête d'utilité publique, page 73 !) :

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