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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
29 avril 2013

Plus de pouvoir d'achat...en Suisse

franc_suisseUne augmentation des salaires nominaux de 0,8% en moyenne, compte tenu d'un taux d'inflation annuel moyen négatif de -0,7%, a conduit à une amélioration des salaires réels de 1,5%.

Il s'agit de la plus forte hausse du pouvoir d'achat des salaires depuis 2010, constate l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son communiqué diffusé lundi. Durant les cinq dernières années, les salaires nominaux ont progressé de 1,4% en moyenne annuelle et les salaires réels de 0,9%. La progression nominale en 2012 ( 0,8%) est similaire à celle enregistrée en 2011 ( 1%) et en 2010 ( 0,8%). La quasi-totalité des branches économiques a bénéficié de cette augmentation des salaires, précise l'OFS.

Le secteur tertiaire a connu en moyenne une croissance des salaires nominaux de 0,9%, similaire à celles de 2011 ( 1%) et de 2010 ( 0,9%) mais nettement inférieure à celles de 2009 ( 2,0%) et 2008 ( 2,1%). La branche de l'hébergement et restauration est celle qui, avec un taux de 2,4%, enregistre la progression salariale la plus élevée en 2012. Cette forte hausse est due à l'augmentation de 2,9% des salaires minimaux et à la généralisation du 13e salaire pour tous les assujettis à la convention collective de travail en 2012. Viennent ensuite la branche des arts, spectacles et activités de services ( 1,7%), celle des activités de poste et courrier ( 1,5%) ainsi que la branche de l'assurance ( 1,5%).

Services financiers: insécurité

A l'autre bout de l'échelle, les branches du commerce et réparation d'automobiles et de motocycles (0%), des activités informatiques et services d'information ( 0,2%) et de santé, hébergement médico-social et action sociale ( 0,3%) affichent les taux de progression les plus bas. L'OFS note que la progression des salaires dans le domaine des services financiers et des activités auxiliaires de services financiers et d'assurance à 0,7% est inférieure à celle de 2011 ( 1,1%) et reflète les insécurités que connaît encore le secteur bancaire depuis la crise de 2008. La branche du commerce de détail affiche une hausse de 1,1%, contre 1,7% en 2011. Le secteur secondaire affiche en 2012 un taux de croissance des salaires de 0,7%, inférieur à celui de l'année précédente ( 1% en 2011). Comme l'an passé, les branches d'exportation ont bénéficié d'un contexte économique international plus favorable, peut-on lire dans le communiqué.

La chimie et pharmacie ( 1,4% comme en 2011) et la fabrication des machines et équipements ( 0,9%, contre 1,1% en 2011) influencent le plus significativement la hausse des salaires nominaux dans tout le secteur secondaire. L'OFS précise que les décisions en matière de revalorisation salariale pour 2012 ont été en général prises à l'automne 2011, alors que les incertitudes liées à l'environnement économique et financier international restaient élevées et que le taux d'inflation pour 2012 était estimé à -0,3%.

A titre de comparaison, on peut noter que dans le cadre des principales conventions collectives de travail (CCT) recouvrant près d'un demi-million de personnes salariées, l'augmentation des salaires effectifs, négociée pour 2012, atteint un taux de 0,7% accordé à titre collectif.

Enfin,un pays européen qui ne connaît pas l'austérité !

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27 avril 2013

Naturparkmarkt à Elzach

naturparkmarktDemain dimanche, 28 avril débute chez nos "jumeaux" d'Elzach le premier "Naturpark-Markt" de la saison 2013. Originalité : ce marché se déplacera de semaine en semaine et aura lieu, à tour de rôle, dans 21 communes. Il aura chaque fois lieu de 11 h à 17 h. Le client pourra se ravitailler en produits frais du terroir et en objets de fabrication artisanale. En parallèle, aura lieu un marché de vélos ! 

26 avril 2013

Des vacances en Afrique pour le chef, un loto pour la lampiste

lampiste_1"La hiérarchie" existe chez les élus. Dans cette véritable caste, il y a le roi, les barons et ... les autres ! Et c'est particulièrement vrai au Conseil Général du Bas-Rhin, où le roi Guido 1er vient de s'offrir avec sa petite cour un voyage d'agrément au bord des lagunes ivoiriennes. Pendant ce temps, un certain nombre de ses conseillers, considérés comme des "lampistes de seconde zone", doivent se débrouiller sur place pour régler les problèmes du terrain, comme l'agrémentation du séjour des résidents de la maison de retraite cantonale de Villé. Oui, mais voilà, où chercher le financement ? Déjà Guido 1er a dû, selon ses dires, en mettre de sa poche en Afrique, alors c'est clair, il ne reste rien dans la caisse pour cette conseillère de fond de vallée ! Vous l'aurez compris, pas question de débloquer une subvention à un quelconque niveau pour nos anciens ! Alors ? il ne reste qu'à créer une association, en désigner une présidente, en l'occurence la conseillère  générale et ... organiser un loto! La date et l'heure sont fixées au samedi 4 mai à 19 h 00 à la salle d'animation de l'école de Villé ! Peut-être que Guido 1er, enfin remis de sa virée africaine, viendra-t-il verser son obole privée à cette sympathique manifestation, lui qui vient de sauver son siège de président du conseil général grâce au NON référendaire des Alsaciens ?  

25 avril 2013

En Afrique, les élections finissent toujours mal !

media_xll_5756248Des incidents ont éclaté lundi à Abidjan et Yamoussoukro au lendemain des élections locales en Côte d'Ivoire, faisant plusieurs blessés, a-t-on appris de sources concordantes.

Dans la capitale politique Yamoussoukro, de jeunes partisans d'un candidat défait, dénonçant des "fraudes", ont protesté en barrant une route avec des pneus incendiés et des poubelles, a indiqué un journaliste local. Ils se sont affrontés à la police qui a lancé des gaz lacrymogènes, faisant quatre blessés, a-t-il affirmé. A Koumassi, quartier très disputé de la capitale économique Abidjan, des militants ont également incendié des pneus, et la police s'efforçait de les disperser à l'aide de lacrymogènes, a constaté une journaliste de l'AFP. Selon une source onusienne, plusieurs "fauteurs de troubles" venus intimider les électeurs à Koumassi avaient par ailleurs été arrêtés dimanche. 

Urnes saccagées

Une série d'incidents ont eu lieu dimanche soir à l'occasion du dépouillement des élections régionales et municipales. Des urnes ont été détruites par "près de 200" casseurs à Treichville, quartier populaire du sud d'Abidjan, a déclaré Inza Diomandé, porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI). Ces casseurs "ont saccagé les bulletins de vote, les procès-verbaux et les urnes" puis sont revenus et ont emporté "les urnes restantes", a-t-il indiqué. "Malheureusement les forces de l'ordre n'ont pas pu contenir les casseurs", a-t-il regretté. Treichville était lors de ces municipales l'un des quartiers les plus disputés d'Abidjan entre les deux grands partis de la coalition gouvernementale, le Rassemblement des républicains (RDR) du président Alassane Ouattara et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié. Selon une source au sein de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), qui a appuyé les forces de sécurité ivoiriennes le jour du vote, "neuf communes" du pays ont été touchées à des degrés divers par des cas de destructions ou vols d'urnes. 

"Parodie"

Hormis ces incidents, le scrutin s'est globalement déroulé correctement, deux ans après la fin d'une crise post-électorale ayant fait environ 3.000 morts, selon les observateurs. Les élections locales ont été boycottées par le parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI). Dans un communiqué, le FPI s'est félicité d'une participation qui s'annonce plutôt faible, y voyant un succès de son appel à bouder une "parodie électorale". Selon le parti, la participation a oscillé "entre 13% et 15%". Le taux de participation devrait plutôt se situer autour de 30%, a avancé la CEI, soulignant que ce chiffre correspond au niveau de mobilisation habituel pour des élections locales. La commission estime pouvoir annoncer les résultats complets d'ici le milieu de la semaine. 

24 avril 2013

50 km de déviation !

A Villé, les travaux du Stockbrunna (requalification urbaine) sont bien signalés, les déviations bien organisées ! Au point que les poids-lourds devant se rendre à Steige, Maisonsgoutte, Breitenbach (où se situe la plus grande industrie encore existante de la vallée) sont obligés de faire un détour de 35 km à 50 km ! 35 km s'ils prennent l'itinéraire proposé  par Fouchy, Urbeis, col d'Urbeis, Climont, la Salcée, Col de Steige, Steige...! Oui mais voilà : au col de Steige un panneau indique que les travaux et l'interdiction de passer pour les poids-lourds est à 10 km ! Or 10 km, c'est la distance du col de Steige au carrefour de St-Martin, passage obligé pour aller à Breitenbach ! Autrement dit, certains poids-lourds prennent, pour y arriver, la route des Crêtes et le col de la Charbonnière, soit 10 à 15 km en plus ! Mais qui est donc responsable de la circulation sur ces routes départementales ? Guido, tu es retourné en Afrique ?

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23 avril 2013

Guido se contredit

non"Je tiens à préciser que j'ai personnellement et entièrement pris en charge le coût de ce voyage. Aucun euro de la collectivité n'a été engagé dans ce déplacement privé !" Voilà ce que dit sur les réseaux sociaux le président du Conseil Général du Bas-Rhin à propos de son très festif voyage en Côte d'Ivoire ! Nous on ne veut que le croire, mais dans les "Chuchotements" des DN du Lundi du 22 avril, il ne dit pas la même chose et prétend que Etienne Wolf et lui-même ont été invités au titre de leur mandat et que seules "les épouses ont réglé elles-mêmes les frais du déplacement". Et si la facture était payée par l'un des sponsors, cheveux blancs et grosse moustache, présent sur les photos de notre post du 13/3/2013 ? Alors, quelle est la vérité ? Vous la lirez dans la suite de ce feuilleton, à paraître bientôt !

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22 avril 2013

Sauvez les banques !

BankenrettungToutes les banques dites françaises ont des succursales au sein des « paradis fiscaux », des « places offshore » ou des espaces dits de « réglementation limitée ». La quasi totalité des entreprises d’une taille conséquente et d’activité « globale » disons, pour faire simple du CAC 40 et bien au delà, utilisent aussi ces mêmes places ; possèdent des sociétés écran à la périphérie des pays où elles investissent, et mettent en place des montages juridiques qui « noient » la responsabilité fiscale et pénale en créant des identités tout aussi multiples en délocalisant, via les sièges sociaux multiples de leurs sociétés multiples. Les banques et les entreprises ont par ailleurs des « intérêts croisés », et des participations aux conseils d’administration qui le sont autant. Les centres de compensation, situés dans des espaces de juridiction limitée permettent par ailleurs de faire communiquer les flots financiers, servent de garantie (elles aussi multiples) et permettent, par des transvasements d’actifs, des bilans toujours en équilibre, ou, si les places financières l’exigent des « profits » ou des « pertes » à volonté. Par ailleurs, le secteur financier offre à ses clients les plus aisés ces mêmes facilités, soit au niveau d’une participation privilégiée aux structures ci-dessus, soit à celui de leurs services extra territorialisés. Enfin, les paradis fiscaux, les ports francs, les places offshore et inshore-offshore proposent directement des produits, des participations et des services à ces mêmes « clients fortunés » par des publicités directes ou via les banques, les conseils juridiques ou des commerciaux. Tout un secteur juridique au sein de pratiquement tous les pays, n’est voué qu’à cela.

Ce fonctionnement, systémique et bien rôdé, constitue ce que communément on pourrait appeler « mécanisme de plus-value de la rente ». Que l’activité primaire soit commerciale, de service, agricole ou industrielle elle vise in fine cette « cuve commune » où les « profits primaires » échappent au fisc et profitent à des « loyers de l’argent » se situant bien au-delà d’une rentabilité « communément admise ». A travers le marché obligataire (qui est en soi une lessiveuse de milliers de milliards par le fait même que tout « appel obligataire » efface les identités précédentes des fonds), et toute une autre série de produits financiers dont les « one » ou « special purpose companies » des fonds dissimulés intègrent l’économie formelle via les besoins des dettes souveraines et du privé.

Ainsi, les notions même de blanchiment, de fraude fiscale, de spéculation sur les dettes des uns et des autres sont intimement liées. Et pour le dire plus clairement encore, quiconque fraude le fisc à travers les paradis fiscaux ou les places offshore ne planque pas simplement ses capitaux mais participe à la spirale de la dette et de ses bénéfices… 

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21 avril 2013

Paris, ville dangereuse pour les touristes chinois ?

paris_ville_dangereuse_De nombreux Chinois – de passage ou installés de longue date à Paris –, et avec eux la plupart des médias officiels, dénoncent le climat d’insécurité dans la capitale française. 

22 passeports, 8 000 euros et 6 500 yuans en espèces, ainsi qu'un appareil photo et une tablette iPad… Tel est le butin, énuméré par le Quotidien du Peuple, de voleurs parisiens qui ont ainsi dépouillé un groupe de touristes chinois le 20 mars dernier. Un incident qui, d’après l’organe historique du PCC, a suscité « une forte émotion en Chine ». Et de faire rappeler le témoignage de la responsable du groupe : « Se faire voler à peine arrivés, c'est vraiment frustrant et ce soir-là tout le monde était très perturbé émotionnellement, beaucoup voulaient rentrer chez eux. »

LE LOUVRE, CIBLE PRIVILÉGIÉE DES VOLEURS

Paris – ville de lumières et symbole par excellence du romantisme à la française (images très fortes encore en Chine) – est-elle en train de perdre ses galons auprès de touristes chinois, de plus en plus convoités par les tour-opérateurs de l’Hexagone (en 2011, près d’un million de touristes chinois sont passés par le France – ils pourraient être 3 à 4 fois plus nombreux d’ici à 5 ans) ? Une chose est sûre : Paris a mauvaise presse ces temps-ci en Chine. Dans son édition de vendredi dernier, le quotidien Huanqiu Shibao revenait ainsi sur le vol du 20 mars, et faisait également référence à deux autres affaires de vols, en Bourgogne et près de l’aéroport CDG, dont ont été victimes des groupes de touristes chinois. Le journal a par ailleurs cité un professionnel du tourisme qui estime que le Louvre et Versailles sont devenus des endroits privilégiés des voleurs parisiens. En début de semaine, Radio Chine Internationale signalait un nouveau vol commis le 30 mars au soir contre quatre touristes chinois en banlieue parisienne.

LA FRANCE, UN PAYS « DANGEREUX »

Selon Le Figaro, « l'insécurité des touristes chinois devient un véritable fléau, au point que l'Association chinoise du tourisme a officiellement demandé aux autorités françaises d'assurer une «protection efficace» des Chinois en visite en France »Et d’expliquer que « en Chine, les médias déconseillent fortement de se rendre en France », faisant parler une vendeuse chinoise à Paris qui témoigne dans les colonnes du quotidien français : « La télévision nous dit de ne pas aller en France, parce que c'est dangereux. Nous faisons attention, car, si la télévision en parle, c'est que c'est suffisamment grave pour être sérieux ». Pour Paul Roll, directeur général de l’office de tourisme de Paris, cité par Le Parisien,« La sécurité des touristes chinois est un réel sujet ». Le journal poursuit : « selon les professionnels, les touristes chinois, très dépensiers dans les magasins (leur panier moyen dépasserait 1500 €), sont particulièrement visés par les malfaiteurs parce qu’ils sont réputés avoir « la culture du cash ». (Chine plus)

20 avril 2013

Un musée sur les lieux du ghetto de Varsovie

Le 19 avril 1943, c'est le jour du soulèvement des Juifs du ghetto de Varsovie. Une résistance désespérée qui dura plus d'un mois. A l'occasion du 70ème anniversaire, ce week-end ouvrira le "Musée de l'Histoire des Juifs Polonais".

Historique
1940 
- 1er mai : Offensive allemande à l’ouest. 
- Juin : Le Judenrat est sous les ordres des Allemands. 
- Septembre : Les chrétiens qui habitent l’emplacement du futur ghetto doivent partir. 
- 16 octobre : création du « secteur d’isolement sanitaire » au centre de Varsovie. 
- 15 novembre : Fermeture du « quartier d’habitation juif » avec des murs de 3 m de haut et 1 m de barbelés. 

1941 
- Le Judenrat recense 380 000 juifs dans le ghetto de Varsovie. 
- 1er avril : 72 000 Juifs de Pologne sont déportés dans le ghetto. 
- Mai : 450 000 Juifs s’entassent dans le grand et le petit ghetto dont la superficie a été restreinte. 
- 22 juin : L’Allemagne attaque l’Union soviétique. 
- Septembre : Diminution des rations alimentaires ; du courrier de l’étranger ;. Des cadavres jonchent les rues. 
- Octobre : Peine de mort pour toute sortie du ghetto sans laissez-passer. 
- 16 décembre : Hans Franck déclare qu’il faut se débarrasser de 250 000 Juifs. 
- fin décembre : Les cantines gratuites du ghetto distribuent chaque jour 100 000 repas. 

1942 
- 14 avril : On apprend l’extermination du ghetto de Lublin. 
- 17 - 18 avril : exécution de personnes suspectes de participation à la presse clandestine. 
- 22 juillet : Début de la « Grande Action » dans le ghetto de Varsovie. Première vague de déportation avec la participation de la police juive. Les Allemands annoncent le transfert vers l’est de population. Le Judenrat publie un décret de déportation concernant 380 000 personnes. 6000 personnes par jour doivent se rassembler au lieu d’embarquement. Adam Czerniakow se suicide le 23. « Ils exigent de moi que je tue de mes mains les enfants de mon peuple. Il ne me reste qu’à mourir ». Le témoignage de Zygmunt Frydrych (Zalman Friedrich ) sur les procédés d’extermination pratiqués à Treblinka n’est pas cru.
- 5 août 1942 : déportation de Janusz Korczak et des enfants. 
- 12 septembre : 350 000 juifs ont été déportés à Treblinka. Il ne reste qu’environ 60 000 Juifs dans le ghetto. 
- 23 septembre : Les SS et la SD prennent en main l’administration des affaires juives à Varsovie. 
- 20 octobre : Un comité de coordination (KK) constitue l’Organisation juive de combat , O. J. C. , Zydowska Organizacja Bojowa ou ZOB avec Mordekhaï Anielewicz, Marek Edelman. 
- 2 décembre : rassemblement des résistants du ghetto, (OJC) et l’Union juive militaire, (ZZW). 

1943 
- 9 janvier : visite d’Himmler qui donne ordre d’exterminer les habitants du ghetto. 
- 18 janvier : Deuxième vague de déportation. Face à une résistance armée, les SS allemands et autrichiens doivent interrompre la « deuxième action ». 
- 19 avril : Insurrection du ghetto. Des forces allemandes, polonaises, ukrainiennes, lettones et lituaniennes, encerclent le ghetto et deux détachements de soldats entrent dans le ghetto. La résistance armée s’organise. 
- Le 23 avril : le ghetto est bouclé. Au bout de quelques jours de combat, le général SS Jürgen Stroop ordonne de mettre le feu au ghetto, enfume les égoûts, détruit les usines. Les Waffen SS, la Wehrmacht, et leurs auxiliaires prennent maison après maison. 
- 8 mai : Mordekhaï Anielewicz se suicide, comme la plupart des insurgés survivants. 
- 10 mai : Marek Edelman et quelques autres s’enfuient par les égouts. 
- 12 mai : Szmul Zygielbojm se suicide à Londres pour protester contre la conspiration du silence des gouvernements alliés. 
- 16 mai : « 180 juifs, bandits et êtres inférieurs ont été anéantis. Le ci-devant quartier juif de Varsovie n’existe plus. » écrit le SS Jürgen Stroop. Le ghetto est rasé 

1944 
- 1er août insurrection générale de Varsovie-2 octobre Ecrasement de l’insurrection. 

1945 
- 27 janvier : Libération d’Auschwitz par l’armée rouge 
19 avril 2013

Otages libérés au Cameroun

otages"Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, annonce à l'opinion publique nationale et internationale que les sept otages français enlevés le 19 février 2013 à Dabanga (nord) ont été rendus cette nuit (de jeudi à vendredi, ndlr) aux autorités camerounaises", selon un communiqué lu à la radio nationale. Tous les membres de la famille "sont sains et saufs", précise le communiqué, qui remercie "les gouvernements du Nigeria et de la France pour leur aide".

Le père, la mère et leurs quatre garçons âgés de 5 à 12 ans résidaient depuis 2011 à Yaoundé où le père, Tanguy, est employé expatrié du groupe GDF Suez. Cyril Moulin-Fournier, le frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances.

La famille avait été enlevée dans le nord du Cameroun où elle était allée visiter un parc national.

Leurs ravisseurs se réclamaient de la secte islamique Boko Haram, active dans le nord du Nigeria, une zone troublée depuis plusieurs années par des attentats et des assassinats, réprimés dans le sang par les forces de sécurité nigérianes.

Dans deux vidéos, diffusées les 25 février et 18 mars, les ravisseurs exigeaient, en échange de la libération des Français, celle de membres de leur groupe, prisonniers au Nigeria et au Cameroun.

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