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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
30 septembre 2010

La situation de Pôle Emploi, selon Michel Liebgott, député socialiste de Moselle

logo_pole_emploi_2_1235665111Alors que nous allons très prochainement examiner les crédits de la mission travail emploi du projet de loi de finance pour l’exercice 2010 dont je suis responsable pour le groupe socialiste, le quotidien économique Les Echos révèle ce matin que la charge de travail des conseillers de Pôle emploi n'a cessé de progresser ces derniers mois.

A la fin août, ces derniers  suivaient ainsi en moyenne 103,1 demandeurs d'emploi, soit 12 % de plus qu'un an avant. Cette information est essentielle car elle contredit très clairement les objectifs qui avaient été assignés à Pole Emploi au moment de sa création (regroupement ANPE/ASSEDIC). Laurent Wauquiez, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, évoquait encore le 19 janvier dernier un nombre de dossiers suivis par agent variant entre 60 et 95 et au moment de la fusion le chiffre annoncé été de maximum 60. On en est donc bien loin.

Si le chômage a progressé moins rapidement ces derniers mois qu’au plus fort de la crise, « les conseillers de Pôle emploi n'en voient pas l'effet sur leur charge de travail ». En effet, selon des statistiques très récentes adressées aux membres du conseil d'administration, le nombre de demandeurs d'emploi suivis en moyenne par un conseiller a encore augmenté. Il s'est situé à 103,1 au 31 août, contre 92 un an avant.

De même, le nombre de portefeuilles de plus de 130 demandeurs d'emploi a aussi augmenté, passant de 5.579 conseillers concernés fin mars à 6.051 fin août. La situation est d'autant plus problématique que le mois d'août n'est traditionnellement pas le plus tendu, le pic étant habituellement atteint en septembre.

A ces difficultés générales il faut également ajouter que la situation est toujours très diverse selon les régions. Ainsi, avec environ 50 chômeurs en moyenne par conseiller, la Corse, la Martinique et la Guadeloupe font exception. La Franche-Comté quant à elle détient toujours la palme de la charge de travail, avec en moyenne 125,5 demandeurs d'emploi par conseiller et la moitié des portefeuilles supérieurs à 130 dossiers. Le Gouvernement devra s’expliquer dans les prochains mois sur ces mauvais chiffres. Les auditions que nous allons débuter au Parlement dans le cadre de l’examen du Projet de Loi de Finances ne manqueront pas de nous donner des éléments complémentaires quant à cette situation.

Michel LIEBGOTT

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28 septembre 2010

Eric Besson, ministre de l'Immigration, veut-il expulser la presse ?

A quelques semaines d'un remaniement ministériel, certains ministres craignent pour leur poste, notamment ceux qui sont pris dans "des affaires". Ce qui explique leur énervement... A lire la colère de Besson, rapportée par Gala.fr.

eric_besson_article_big"La polémique entre Eric Besson et le directeur de Bakchich Hebdo tourne à l'aigre. Ce dernier accuse le ministre d'avoir tenté de l'agresser. C'était une mise au point qui a failli virer à la mise aux poings. "Quittez immédiatement les lieux, ou je vous en fous une": c'est la menace qu'aurait vociféré Eric Besson, ministre de l'Immigration, à l'encontre du directeur de la rédaction de Bakchich Hebdo, Nicolas Beau. L'affaire se serait déroulée ce vendredi, alors que Bakchich Hebdo faisait sa manchette sur les doutes quant au financement du voyage de noces d’Eric Besson… Nicolas Beau raconte que le directeur adjoint de cabinet du ministre, Frank Supplisson, proposait au journal un entretien au ministère, rue de Grenelle. Le but de ce conseiller était de nous montrer, disait-il, de nouvelles pièces démontrant que les voyages Paris-Naples du ministre et de son épouse, en route pour Capri, avaient été payés personnellement par Eric Besson." Mais l'explication des notes de frais aurait tourné au règlement de comptes. Une heure après le début de l'entretien, le dircab' propose au journaliste de rencontrer le ministre en personne. La suite ne sera guère protocolaire. C'est un ministre "tendu et agressif" qui aurait alors pénétré dans le bureau, balançant ses arguments, mis en doute par le journaliste. Mais Eric Besson semblerait alors considérer que la messe est dite et conclut: "Bon, je pense que vous êtes convaincu maintenant et que dans les cinq minutes suivant votre départ du ministère, vous publierez un démenti sur votre site.» Ce que temporise évidemment notre confrère Beau, expliquant qu'il va falloir attendre, et examiner de plus près ces nouveaux éléments. Le ministre se mettrait alors à hurlerpour que l'importun dégage. Le boss de de la rédac' de Bakchich refusant d'obtempérer, "hors de lui, le ministre s’avance alors, menaçant. Il faudra l’intervention de ses deux collaborateurs pour le contenir et l’entraîner vers la sortie." Version évidemment contredite par son cabinet. Mais nos confrères ont intérêt à avoir leurs papiers...

27 septembre 2010

Christian Pierret, ancien ministre de l'Industrie, maire de Saint-Dié, candidat aux primaires du PS

 381776_img_42073_hrChristian PIERRET : « J’y songe depuis que la procédure a été lancée en me posant la question de savoir si je ne pouvais pas mettre mon expérience d’élu national local, d’homme d’entreprise et aujourd’hui d’avocat international au service de mon pays. Une candidature que je veux au service d’une social-démocratie dynamique, centrée – à la différence des débats de la vie politique française actuelle – sur l’objectif que la France existe encore dans le concert des nations dans dix ans, malgré la mondialisation. Assez de querelles de boutiques, de petites phrases et plus d’attention aux gens qui souffrent, dont il faut combattre les causes ! Enfin, je souhaite mettre fin aux différences entre les discours avant les élections et l’action que l’on conduit après ! »

Vous êtes fabiusien de longue date. Vous ne vous retrouvez donc pas dans aucun des leaders du PS qui se préparent à se lancer dans les primaires ?

« Aujourd’hui, c’est la course des ego, pas la course des idées. Or, je préfère la seconde ! Le PS est constitué de petites boutiques et d’écuries qui ont pignon sur rue ; moi, j’ambitionne d’être le candidat anti-boutiques et anti-langue de bois ! Laurent Fabius, dont j’admire la personnalité, n’a pas fait acte de candidature, bien au contraire. Donc, je me propose de représenter une option de rénovation politique au sein du PS. Etant le plus mitterrandien des candidats à, la candidature, j’ai toutes les chances de l’emporter ! ».

Ne craignez-vous pas qu’en partant ainsi, hors des courants traditionnels, on vous reproche justement d’avoir un ego surdimensionné ?

« Non, parce que j’ai des idées-forces originales, comme l’idée de recentrer le propos politique puis l’action sur la croissance pour faire de l’emploi ! Je veux aussi réindustrialiser le pays ! Je ne me satisfais pas de la décadence française en la matière, face à l’Allemagne, le Japon, les USA et les pays émergents qui nous taillent des croupières. Il nous faut replacer l’école au cœur du projet national, redonner aux Français l’envie de se mobiliser et donner de l’élan à l’Europe.» (Extrait de "Vosges-Matin")

25 septembre 2010

TV Alsace-Centrale

alsa005TV Alsace-Centrale a son site qui regroupe les émissions de toutes les télévisions de Centre-Alsace. Il est maintenant en lien sur ce blog et vous pouvez y retrouver tous les documentaires. Cliquez sur :

TV Alsace-Centrale

Le lien se trouve aussi dans la colonne de gauche dans la rubrique "Télévisions locales".


23 septembre 2010

Défendons nos retraites

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22 septembre 2010

Les dégâts des sangliers et le droit local

t_20100223_H2AKY9_0L'automne est la période où l'on parle le plus des dégâts des sangliers qui sont en surnombre dans nos forêts. Mais avant tout, pour se faire une idée il faut connaître les habitudes de cet omnivore : la vie du sanglier . Autre question à se poser : "Qui paie les dégâts ?". Dans le cadre du droit local d'Alsace-Moselle, la chasse est louée tous les 9 ans à un adjudicataire, qui est le plus souvent une association de chasseurs. Le locataire de la chasse est tenu d'assurer son lot de chasse contre les dégâts de gibier. Malheureusement, trop souvent ce ne sont que les professionnels (agriculteurs, etc...) qui bénéficient d'un remboursement. Les privés voyant par exemple leurs pelouses détruites en seront pour leurs frais, les assurances ne prenant généralement pas en compte ces dégâts. Quant aux chemins forestiers retournés (notamment lors de la chute des glands et des châtaignes, particulièrement appréciés par cette faune), il faut rappeler que dans les communes où les propriétaires abandonnent très souvent le produit financier de la chasse (qui leur revient en principe) à la municipalité, celles-ci ont en contrepartie l'obligation d'entretien des chemins. Malheureusement, ce n'est souvent pas la préoccupation première de nos édiles. 

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Des dégâts qui ne seront pas remboursés...

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Et que vont faire les élus ?

20 septembre 2010

Discount : Elzach - Villé, même combat ?

A Villé, Un "Norma" est en construction à l'entrée du bourg et ouvrira dans quelques mois. A Elzach, on est un peu en avance avec l'ouverture dans les prochains jours d'un "Edeka-Markt". Dans les deux cas, un coup dur pour le petit commerce local ? ou une nécessaire obligation d'adaptation et une bonne affaire pour le consommateur, la concurrence amenant à la baisse des prix ?

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A Elzach, bientôt l'ouverture.

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A Villé, le chantier progresse.

19 septembre 2010

Fête d'automne à Villé "J moins 7"

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Programme

*** Messe *** Apéritif-Concert (Honel-Echo) *** Restauration *** Animations *** Expositions *** Bal gratuit (Joyeux Steigeois) ***

18 septembre 2010

Cadeau aux élèves de 6ème : une clé USB

eri4Changements de programmes dans les classes de sixième cette année ! Oui, mais les nouveaux manuels des élèves ne seront disponibles qu'en janvier 2011 ! Alors en attendant, le Conseil Général (qui fournit généralement les livres aux élèves) appelle l'informatique à la rescousse : les élèves auront comme cadeau une clé USB pour leur ordinateur ! Oui, mais voilà tous les élèves ne possédant pas d'ordinateur les enseignants ont dû mettre en place plusieurs possibilités de travail :

a) Les élèves qui ont un ordinateur et qui sont abonnés à internet : pas de problème, ils pourront se connecter au site de leur établissement.

b) Les élèves qui ont un ordinateur mais qui n'ont pas internet (ils sont rares) : ils pourront charger à l'école leur clé USB offerte par le Conseil Général.

c) Les élèves qui n'ont pas d'ordinateur chez eux (souvent à chercher dans les familles les plus pauvres), ils auront des feuilles polycopiées à ranger dans des classeurs achetés par les parents ! Et que fera cette catégorie d'élèves de la clé offerte ? Ah la démocratisation de l'enseignement !

Mais, ne vous plaignez pas, ça dépanne ! Et une bavure peut donner l'occasion d'une belle et hypocrite publicité préélectorale à des élus  sortants candidats à leur propre succession. Voir ci-dessous.

17 septembre 2010

L'UMP nationalisée ?

CIMG0568Ils ont vraiment tout faux, ceux qui accusent Nicolas Sarkozy de privatiser les moyens de l'Etat à son bénéfice personnel. Ceux qui, dans l'affaire Bettencourt, le soupçonnent d'avoir fait mettre sur écoute le confrère du journal «Le Monde» qui, grâce une fuite, a publié un PV d'audition mettant en cause le ministre Woerth. Ceux qui rappellent qu'il y a peu, le chef de l'Etat avait chargé les services du contre-espionnage de retrouver les médisants à l'origine des ragots sur son couple. Ceux qui se souviennent que, quand il était ministre de l'Intérieur déjà, Nicolas Sarkozy avait mobilisé toutes les polices de France pour, en un temps record, mettre la main sur les voleurs du scooter de son fils Jean. Il privatise à son profit les moyens de l'Etat, l'hôte de l'Elysée? Allons donc. En fait, c'est un grand... collectiviste. On en a eu la démonstration hier à Paris. En effet, des manifestants s'en sont pris (légèrement) au siège de l'UMP, en projetant de la cendre sur la façade de l'immeuble parisien occupé par le grand parti présidentiel. Sitôt leur raid terminé, ces activistes ont été cueillis dans le métro par une escouade de pandores lourdement armés. Ils ont été interpellés, menottés, fouillés, photographiés, puis conduits sous bonne escorte au commissariat, où ils ont été (brièvement) retenus. A les en croire la«notification d'interpellation» qui leur a été signifiée était motivée de la sorte: «dégradation de bien public»Un bien public, l'UMP ? Certes, ce parti, comme tous les autres, est financé partiellement par des fonds publics. Mais, jusqu'à nouvel ordre, il reste tout de même une association privée. Un bien public, le siège du parti sarkozyste? On croyait qu'il s'agissait d'un immeuble privé, détenu par un propriétaire privé. Le grand parti au pouvoir qui, sur un coup de baguette magique procédurale, devient carrément un service public: un tel collectivisme ferait rougir d'envie les dirigeants cubains ou nord-coréens. (Trouvé sur le blog de Bernard Delattre - journaliste à "La Libre Belgique").

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