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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
30 novembre 2019

Précisions imprécises

Enfin, la conseillère se réveille !

mozziconacci

Et elle répond depuis un hameau de l'Ariège, son nouveau département d'adoption, à un article de presse de la veille. L' "Air Force One" du président Bierry a dû faire un rapide aller-retour entre le Bas-Rhin et l'Ariège, car il fallait "sauver les meubles" de toute urgence ! La maison "Canton de Mutzig" risquait de brûler, et par ricochet le Conseil Départemental 67 tout entier.

Oui, mais voilà. L'article des DNA était très précis, alors que la réponse de l'élue est très vague. Elle est même contraire aux faits établis publiquement. Ainsi, Mme Mozziconacci serait malade depuis 2017 où elle ne siège plus à la Communauté des communes de Villé. Elle est aussi amenée à démissionner (en catamini avec effet du 1er juillet 2018) du poste d'adjointe au maire de Villé après que depuis de longs mois elle n'allait plus à la mairie, au point que lors d'une réunion de commission du marché du terroir qu'elle devait présider, le maire s'est esclaffé : "Quelqu'un peut-il me dire où elle est ?"

Alors, déjà malade, pourquoi prend-elle encore des responsabilités supplémentaires le 7 février 2018 au sein du Comité du Massif des Vosges, et surtout en tant que vice-présidente de la commission permanente appelée à se réunir très souvent auprès du préfet de Région Lorraine à Metz ? Curieux tout ça... D'ailleurs, on peut se poser la question de savoir si le Bas-Rhin était souvent représenté dans cette instance. 

Et non seulement, elle était membre de la commission permanente, mais elle s'est aussi inscrite à la commission "Transports et mobilité". Faut-il s'étonner qu'avec de telles pratiques le contournement de Châtenois et le tronçon Lièpvre - Val de Villé de la RN59 n'avancent pas. Enfin, on a la navette du Champ du Feu, c'est déjà ça.

Ci-dessous les documents officiels de la mise en place du Comité de Massif :

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- Suite à un prochain numéro...

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29 novembre 2019

Au nom des combattants africains

Les "héros d'Afrique" seront bientôt honorés par les communes françaises. Comme l'a souhaité le président Emmanuel Macron, des rues, des places, des bâtiments publics porteront le nom de soldats, tirailleurs, ayant servi la France lors de la deuxième guerre mondiale. Une convention a été signée cette semaine entre le ministère des Armées et l'Association des Maires de France.

"La France a une part d’Afrique en elle", voilà comment Emmanuel Macron célébrait les soldats africains débarqués en Provence, en 1944. Pour ce 75e anniversaire, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël, le président de la République française lançait  "un appel aux maires de France pour qu’ils fassent vivre par le nom de nos rues et de nos places la mémoire de ces hommes."

Des rues, des places, des écoles

tirailleurs

Trois mois après, le Ministère des Armées et l'Association des Maires de France ont signé une convention. L'objectif est de multiplier les lieux portant le nom d'un soldat africain ayant combattu pour la France dans les 36 000 communes de France.

A cet effet, le ministère des Armées a mis à disposition des maires français une liste de 50 noms. Des tirailleurs africains venus d'Algérie, du Maroc, du Sénégal, de Mauritanie, de Centrafrique ou encore de Madagascar ayant combattu pour la France lors de la seconde guerre mondiale.

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Ils s'appelaient Jean-Baptiste N'Tchorere, né au Gabon en 1917 et mort pour la France le 8 juin 1940 à Remiencourt dans la Somme où il est inhumé ; ou le Sergent Kida, né en 1909 au Tchad et mort pour la France le 12 juin 1944 à Monte Fiaxone, en Italie ; et encore Paul Koudoussaragne, né en 1920 en Centrafrique, il avait pris part aux campagnes d’Afrique, du Moyen Orient et à la libération de Royan. Ce compagnon de la libération a été inhumé en Centrafrique le 10 mai 1973. A terme une centaine de noms devraient être répertoriés.

"Il ne faut pas oublier que nous avons eu des alliés américain, britannique, canadiens... et bien d'autres mais nous avons eu aussi cette armée d'Afrique qui a été très importante. Il faut aussi honorer ces soldats (...) Ils ont fait une partie de la reconquête de la France et ils y ont participé à une hauteur très importante", souligne Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, à TV5MONDE.

D'où viennent les 50 soldats africains listés par le ministères français des Armées ?<br />
©Infographie TV5MONDE
D'où viennent les 50 soldats africains listés par le ministères français des Armées? ©Infographie TV5MONDE

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Tirailleurs sénégalais au col d'Urbeis en novembre 1944

28 novembre 2019

Aux élus qui auraient des sparadraps sur les yeux et des bouchons dans les oreilles

Quand je l'écris sur mon blog, c'est de la foutaise et de la désinformation ! mais quand ça paraît dans la presse régionale, c'est la vérité !

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DNA1Et ci-dessous, en prime, le nouveau manoir de la conseillère, en Ariège !

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28 novembre 2019

Togo : Faure Gnassingbé joue la Russie contre la France

Tout s'est joué au sommet Russie-Afrique tenu à Sotchi

macron_poutine_faure

Le Togo, tout comme 39 autres pays d’Afrique a participé du 22 au 24 Octobre dernier au sommet Russie Afrique tenue à Sotchi. Ce sommet continue de parler de lui, suscite des réactions et des réflexions. C’est vrai que pour un nombre important de Togolais, ce sommet est comme tous les autres sans incidences ni retombés directes sur les populations. Oui cela peut être une évidence, mais pour des analystes politiques, le sommet de Sotchi risque d’avoir des conséquences politiques très grave sur le Togo. Le 4ème mandat de Faure Gnassingbé pourrait être gravement négocié là-bas.

En organisant son premier sommet avec l’Afrique, Moscou met en avant la coopération militaire et de défense. Pour des experts, Moscou de Poutine se pose en défenseur de la stabilité du continent, en proie à des mouvements de contestation et au terrorisme. Ce sommet qui, durant deux (2) jours, a réuni plus d’une quarantaine de chefs d’État africains est un pari gagné par Vladimir Poutine. Le pari selon lequel, marquer le retour en force de l’ancienne puissance communiste sur le continent africain. Selon les conclusions issues de la rencontre, le président russe a promis de doubler dans les cinq ans à venir les échanges commerciaux avec l’Afrique. En 2018, ceux-ci ont été évalués à 17 milliards de dollars, bien loin des échanges commerciaux avec l’Europe (275 milliards de dollars) et avec la Chine (200 milliards de dollars). Mais outre le côté économique de la chose, qui d’ailleurs reste à vérifier, il est temps de se plancher sur le côté politique de la rencontre. Si chacun des chefs d’Etat participant à sa petite idée dans la tête, ce n’est pas le président togolais qui serait le saint. Le sommet Russie Afrique, il y a le visible mais aussi les non-dits. Il y a les évidences et les analyses.

Très longtemps effacée de la scène, la Russie après s’être imposée en Europe, veut s’attaquer à l’Afrique, et ce, par tous les moyens. Et cela fait visiblement craindre. De l’URSS à la Russie actuelle, Il n’est un secret pour personne que le régime est totalitaire pour ne pas dire dictatorial. C’est le président ou rien, Poutine est le seul maitre. Et dans cette logique, il compte emmener d’autres dirigeants, surtout africains. Les présidents africains, la plupart étant des accros au pouvoir pourraient facilement se faire enrôler par la Russie de Poutine qui se donnerait le plaisir de les porter sur ses ailes. Il y en a qui n’ont aucune intention de quitter le pouvoir, et pour ça, ils sont capables de tout. Et si dans ce cas, on pourra compter sur une force externe ou étrangère de la trempe de la Russie, ce serait l’ouverture du boulevard pour les mandats illimités. La présence de la Russie en Afrique représente un risque et la France le sait : ‘’l’influence grandissante de la Russie dans un pays d’Afrique francophone, pré carré de la France, inquiète Paris. « Il y a eu un certain effet d’optique ces derniers mois avec l’apparition d’une présence russe en Afrique francophone à laquelle on n’était pas habitué, explique Igor Delanoë, Directeur-adjoint, Observatoire franco-russe. Moscou a profité d’une brèche ouverte en 2017 par l’allègement de l’embargo décidé par l’ONU [contre la Centrafrique] pour mettre un pied là où elle avait déjà une forme de présence », a détaillé Arnaud Kalika, spécialiste de l’Afrique.Des dictatures africaines ont déjà ouvertement le soutien de la Russie, et le cas du Togo ne pourrait être écarté.

Poutine et le 4ème mandat de Faure Gnassingbé…

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S’il y a un sujet qui divise l’opinion depuis un moment, c’est sans doute la question politique, notamment celle liée à un quatrième mandat de Faure Gnassingbé à la tête du Togo.Et sur ce sujet, même les puissances comme la France ne s’est pas encore prononcée puisque dans les pays francophones, l’histoire a fini par montrer que c’est la France qui choisit les dirigeants. La France pour peut-être faire semblant de satisfaire le peuple togolais tout en protégeant ses intérêts, peut demander à UNIR de présenter un autre candidat que Faure Gnassingbé. Mais, avec l’ivresse du pouvoir dont fait preuve le locataire du palais de la marina, doublé de la présence de la Russie qui inquiète la France, les donnes risquent de changer.Qu’est-ce que cela donnerait si on veut faire une petite réflexion sur le Togo. Aujourd’hui, le destin politique de Faure Gnassingbé est dans les mains de la France. Et selon des analystes, le président togolais, dans le but d’assouvir sa gourmandise pour le pouvoir, peut s’offrir les garanties de la Russie de Poutine si jamais la France change de langage. Les scénarios possibles…, soit la France joue avec Faure Gnassingbé et garde ses intérêts qui sont au même moment menacé par la Russie, une chose qui sera visiblement difficile puisque cela risque de ne pas durer et la France perdra tout au profit de la Russie. Soit la France montre son refus catégorique pour un quatrième mandat tout en protégeant aussi ses intérêts et soutenir un candidat de l’opposition. Ou le troisième scénario, s’y prendre tôt pour couper l’herbe sous les pieds de Faure Gnassingbé.Dans toutes les situations, il risque de se poser une question de rapport de force entre la France et la Russie.

La Russie veut des territoires, et le Togo ne sera pas son premier. Pour exemple, en janvier 2019, lors d’un discours officiel, Alexandre Bregadzé, ancien ambassadeur de la Russie en Guinée-Conakry, a soutenu ouvertement le projet de révision de la Constitution qui pourrait permettre à Alpha Condé de se représenter pour un troisième mandat. « Les Constitutions ne sont ni des dogmes, ni la Bible, ni le Coran. Elles s’adaptent à la réalité. Nous vous soutenons, Monsieur le président, la Guinée a besoin de vous », avait-il déclaré. Si la Russie soutient Alpha Condé dans cette forfaiture, rien ne pourra l’empêcher au Togo. Faure Gnassingbé a besoin de soutien, et si ça proviendrait de la Russie, il ne peut que dire ‘’благодаря путину’’ (merci à Poutine). Mais, même si la Russie peut garantir un quatrième mandat à Faure Gnassingbé, c’est sans compter avec la détermination et une aspiration d’une jeunesse africaine plus favorable aux alternances et aux valeurs démocratiques. La Russie en a déjà fait les frais au Soudan avec le renversement d’Omar el-Béchir pourtant proche de Moscou. Et la jeunesse togolaise en est une puisqu’elle développe de plus en plus l’idée d’une alternance à la tête du pays. En clair, la France peut proposer, la Russie peut reproposer, mais c’est le peuple qui décide. Le quatrième mandat de Faure Gnassingbé, c’est le peuple qui décidera, même s’il se joue entre la France et la Russie. (Richard Aziague, Source : L’Indépendant Express)

27 novembre 2019

Compteur Linky : une octogénaire fait condamner EDF et Enedis

Une habitante d'Arras (Pas-de-Calais) vient de remporter une manche judiciaire dans son combat contre Enedis et EDF. L'octogénaire avait vu sa facture annuelle bondir de 100 à près de 500 euros après l’installation d’un compteur Linky à son domicile.

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Gilberte Morel, 85 ans, surnommée "Mamie Linky", a obtenu gain de cause vendredi devant le tribunal d'Arras dans le Pas-de-Calais.

Cette octogénaire avait attaqué EDF et Enedis devant la justice après l'installation d'un compteur connecté qui a multiplié par cinq sa facture annuelle d'électricité la faisant passer de 100 à près de 500 euros.

Vendredi, les deux entreprises ont été condamnées pour lui avoir coupé l'électricité car elle refusait de payer la facture astronomique et erronée une fois posé le compteur électrique controversé Linky, selon le jugement. 

"La hausse des consommations relevées juste après la pose du nouveau compteur conjuguée à leur baisse juste après l'intervention de la société Enedis démontre un problème de ce compteur", peut-on lire dans le jugement. 

Le compteur de cette habitante est remplacé par un compteur Linky fin février 2017. Huit mois plus tard, EDF lui facture 348 euros au titre de sa consommation électrique, ce qu'elle conteste, faisant valoir que le montant était "bien supérieur à la facturation habituelle" alors qu'elle n'a pas changé de mode de vie et règle 60 euros. 

Deux mois sans électricité !

EDF a fini par lui couper l'électricité pendant deux mois, entre septembre et novembre 2018. 

Le juge a estimé que les éléments du dossier attestent que selon l'ancien compteur, sa consommation était en moyenne de 6 kWh par mois de juin 2014 à février 2017 et que d'après le compteur Linky, elle était de 275 kWh par mois du 28 février 2017 au 28 avril 2018.  

Sur la période du 28 avril 2018, soit juste après une intervention d'Enedis mettant fin au problème, à fin août 2018, elle était au total de 36 kWh. 

Les compteurs connectés Linky suscitent chez certains des inquiétudes sur la vie privée et pour la santé en raison des ondes électromagnétiques qu'ils émettraient, ce que Linky réfute. (selon AFP)

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26 novembre 2019

Un candidat vert à Thanvillé

Pas un inconnu !

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La presse locale annonce : "Rémy Caspar fait acte de candidature pour les élections municipales 2020. Les Thanvillois vont recevoir un tract dans leur boîte aux lettres. Chef d’entreprise pendant plus de trente ans, engagé dans le développement du bio, musicien, Rémy Caspar indique : « J’ai l’énergie, la volonté et le temps pour remplir à bien cette mission.  » Ne revendiquant aucune étiquette politique, le candidat, sensible à l’environnement, est en train de constituer une liste pour élaborer un programme commun pour Thanvillé. Rémy Caspar devrait présenter liste et programme en janvier prochain."

Voilà un candidat auquel personne ne s'attendait dans la vallée, bien que Rémy Caspar n'est pas un inconnu. Dans les années 70 déjà, il était membre de l'association "Vie et Vallée" qui s'était mobilisée contre les recherches d'uranium par la COGEMA dans le Val de Villé. Cette association avait aussi organisé, sous l'impulsion de l'actuel maire de Breitenbach Jean-Pierre Piela, un marché biologique d'abord à Neubois, puis à Villé. Ce marché était tenu par des bénévoles. Rémy Caspar profita de son développement pour ouvrir un magasin "épicerie biologique" dans la rue du Mont-Sainte-Odile à Villé. L'affaire ne dure pas longtemps et ... Rémy Caspar disparaît de la circulation.

Il réapparaît un peu plus tard à la tête de la société BIONAT (chaussures naturelles) à Châtenois, puis de la société MEDILIGNE (grossiste en produits pharmaceutiques) sise aussi à Châtenois et, toujours à la même adresse, d'une SCI MARCHEZ NATURE. Bref l'homme est un écologiste qui a fait son chemin et surtout son beurre.

Il a aussi un côté artistique, puisque jouant de la guitare à ses heures perdues. Espérons qu'il ne joue pas du pipeau aux habitants de Thanvillé et de la vallée.

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25 novembre 2019

A Elzach : l'association "The Eye Bus"

Une initiative badoise qui mérite d'être connue

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Les établissements de soins ophtalmologiques, notamment pour les malvoyants et les aveugles, sont souvent difficilement accessibles. C'est la raison pour laquelle le département d'ophtalmologie de l'hôpital universitaire de Fribourg, la fondation pour aveugles et malvoyants du Pays-de-Bade sud, le réseau de protection des yeux "Südbaden" et le Blindenheim de Fribourg ont lancé conjointement le projet "Augenbus". 

L’Augenbus transporte un appareil mobile d’examen ophtalmologique et contient un ensemble de base d’aides visuelles et autres aides. Les diagnostics, la consultation des aides visuelles ainsi que la consultation sociale sont pris en charge chaque fois par une ou plusieurs personnes de contact compétentes. L’Augenbus est disponible en rotation aux points centraux des localités pour une journée chacune.

Ainsi, le 03.12.2019, l'Augenbus viendra à Elzach de 10h00 à 15h30.

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L'enquête et la consultation se déroulent dans des locaux des villages participants. Le centre du projet est la consultation ambulatoire des personnes aveugles ou malvoyantes. Le service est destiné aux personnes qui, en raison de leur situation géographique dans des régions éloignées, n'ont pas la possibilité de subir un examen opportun dans un centre spécialisé en ophtalmologie.

L'objectif du projet est de prendre en charge des patients aveugles ou ayant une déficience visuelle grave dans les régions rurales au sud de Baden-Baden, ainsi que de mener des recherches scientifiques. L'association "The Eye Bus" est financée par le ministère des Affaires rurales et de la Protection des consommateurs du Bade-Wurtemberg. 

Voilà qui pourrait intéresser nos élus du Centre-Alsace ? Et pourquoi pas chez nous un financement du Conseil Départemental ? de la Comcom ? des municipalités ? Candidats aux élections de 2020, soutenez cette idée !

- A voir :  http://www.augenbus.de/

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24 novembre 2019

Le PS appelle à manifester le 5 décembre

Le Conseil national du parti socialiste, réuni à Paris, a appelé à l’unanimité ses sympathisants à participer à la manifestation du 5 décembre.

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«Le Parti socialiste apporte son soutien à la manifestation du 5 décembre (contre le projet de réforme des retraites) et appelle ses sympathisants à se joindre aux cortèges», à Paris et en province, indique la résolution du PS.

A Emmanuel Macron, qui a réduit cette manifestation à la défense des régimes spéciaux, Olivier Faure, premier secrétaire du parti, a répondu: «Il n’y a qu’un régime spécial que les manifestants veulent abolir, tout de suite, celui des grandes fortunes», qui sont «renforcées», selon lui, par la politique du président.

Les "craintes légitimes des citoyens" "méprisées"

Des syndicats de la RATP et de la SNCF avaient annoncé une grève reconductible le 5 décembre, avant d’être rejoints par l’intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires pour une grève interprofessionnelle, puis par des organisations d’Air France, d’EDF, d’avocats...

«En entretenant volontairement le flou sur une réforme qui semble conçue uniquement dans une logique comptable au détriment du niveau des pensions et de la solidarité collective, le président de la République et le gouvernement méprisent les craintes légitimes de nos concitoyens», affirme la résolution du PS.

«Nous réaffirmons notre attachement à un système de retraite qui place en son cœur la solidarité par la répartition, qui prend pleinement en compte la pénibilité du travail, qui reconnaît les carrières longues et le droit à une retraite progressive, et qui assure à tous les retraités un revenu juste et décent», ajoute-t-on.

Meeting avec le PCF

M. Faure a également rappelé que le PS participerait au meeting organisé par le PCF, le 11 décembre à Saint-Denis, pour avancer «des contre-propositions», au projet du gouvernement sur les retraites.

M. Faure s’est également demandé «jusqu’où le PS (était) prêt à s’ouvrir». «Jusqu’à LREM? Non, non et non», a-t-il répondu sous les applaudissements. «Il arrive que le parti du président soutienne quelques-uns d’entre nous (aux municipales). Qu’il nous soutienne tous et toutes, nous avons les meilleurs candidats! Mais le soutien n’est pas réciproque», a-t-il insisté.

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 Le communiqué officiel du Parti Socialiste

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À l’appel de plusieurs fédérations et confédérations syndicales, un préavis de grève reconductible a été déposé pour le 5 décembre prochain et un appel à manifester a été lancé afin de protester contre la réforme des retraites inscrite à l’agenda politique par le président de la République.

 En entretenant volontairement le flou sur une réforme qui semble conçue uniquement dans une logique comptable au détriment du niveau des pensions et de la solidarité collective, le président de la République et le gouvernement méprisent les craintes légitimes de nos concitoyens. 
Nous réaffirmons notre attachement à un système de retraite qui place en son cœur la solidarité par la répartition, qui prend pleinement en compte la pénibilité du travail, qui reconnaît les carrières longues et le droit à une retraite progressive, et qui assure à tous les retraités un revenu juste et décent.
Mais la mobilisation du 5 décembre est devenue plus qu’un rassemblement pour la défense des retraites. Chaque jour, nous mesurons la volonté d’un nombre croissant de citoyens de poser un acte de combat face aux inégalités qui déchirent le pacte social, face aux politiques du gouvernement qui précarisent les plus fragiles et renforcent les plus privilégiés au détriment des classes moyennes et populaires.
Réforme des retraites, de l’assurance-chômage, dégradation des services publics – l’état de l’hôpital public est l’exemple le plus criant – précarisation croissante du travail illustrée par la situation des travailleurs des plateformes numériques, ou encore colère croissante de la jeunesse face à ses conditions dégradées de vie, d’études, ou d’entrée dans la vie active. Voilà autant de raisons supplémentaires de se mobiliser le 5 décembre pour dire STOP à une politique néolibérale qui fait système et sape les fondements de notre pacte social par la destruction de l’État social, l’accroissement des inégalités dans les territoires, l’individualisation des mécanismes de solidarité et l’escamotage permanent du dialogue social.
Ainsi, le Parti socialiste apporte son soutien à la manifestation du 5 décembre et appelle ses militants et sympathisants à se joindre aux cortèges pour dénoncer une vision de la société qui se résume à la loi du premier de cordée. Ensemble, défendons notre modèle social et les services publics qui sont nos biens communs ; ensemble, appelons au retour de réformes solidaires et de progrès social ; nous voulons une vie digne pour toutes et tous, un salaire juste, une action publique au service de l’émancipation et de la solidarité collective.
23 novembre 2019

En faveur de l'Afrique

Lobaye school 

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LOBAYE SCHOOL est une association de la Vallée de Villé qui cherche à promouvoir la création d'une école en Centrafrique, à Lobaye.

Autour du fleuve Lobaye et dans les viillages, les enfants ne peuvent pas suivre une scolarité actuellement.
Des personnes de bonne volonté se donnent les moyens pour créer des évènements en vue de financer une école qui serait accessible aux enfants de plusieurs villages.

Un marché aux puces a déjà eu lieu.

Une soirée africaine sera organisée à Lalaye le 7 décembre prochain.

D'autres manifestations seront annoncées au fil du temps.

Merci pour votre soutien ! Pensez à en parler et à partager autour de vous !
22 novembre 2019

Chute du Mur et réunification : un arrêt de mort pour la Trabant ?

Vous m’imaginez paradant avec ma petite Trabi sur les Champs à Paris, le succès que je me serais taillé ! De quoi détrôner les frimeurs avec leur Ferrari. (Pierre Waline, blogueur, "Le courrier de l'Europe centrale")

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Au moment de la chute du Mur de Berlin, suivie onze mois plus tard de la Réunification (octobre 90), je résidais en Allemagne, à Francfort-sur-le-Main. Une période que je ne suis pas prêt d´oublier. Une remarque à ce propos : tout le monde évoque le Mur, mais il y avait peut-être encore plus spectaculaire : ces routes coupées en rase campagne, séparant souvent des villages très proches. Avec un no man’s land de deux ou trois cents mètres de terre battue semée de barbelés. Et ce sur une bande de plusieurs centaines de kilomètres.

Autre souvenir qui nous avait alors peinés : la réaction de certains ressortissants de l´Ouest considérant leurs frères des « Nouveaux Länder » comme des paresseux incultes qui n´ont qu´à rester chez eux. Les qualifiant du terme méprisant d´Ossies (prolos de l´Est). Mais bon, fort heureusement, cela n´a guère duré et aujourd´hui, la différence ne se fait plus sentir.

Puisque j´évoque des souvenirs, celui qui m´est peut-être le plus cher est l´arrivée, dès le week-end qui suivit, de ces voisins venus en masse goûter aux charmes du « monde libre ». Débarquant avec leurs voitures, précisément garées sous nos fenêtres. A vrai dire, outre le plaisir de se trouver pour un jour « à l´Ouest », beaucoup étaient aussi venus avec une intention plus terre-à-terre : se débarrasser de leurs carrioles de marques socialistes pour les échanger et acheter à prix raisonnable des voitures d´occasion de marques occidentales. C´est là que j´ai raté une occasion en or : me procurer une Trabant. Vous m´imaginez paradant avec ma petite Trabi sur les Champs à Paris, le succès que je me serais taillé ! De quoi détrôner les frimeurs avec leur Ferrari.

Quand je l´évoque aujourd´hui à mes amis Hongrois, tous s´esclaffent, insinuant qu´avec un tel machin, jamais je ne serais parvenu jusqu´à Paris. Pas si sûr ! Deux exemples : ma rencontre au sommet du Großglockner (2500 m) d´une Trabant apparemment non traumatisée et guère essoufflée qui peut-être, de par son faible poids, aura eu moins de difficultés pour se hisser là-haut que certaines rivales de chez nous. Autre exemple : cette Trabant (immatriculée en Hongrie) trouvée stationnée devant une villa de luxe au Cap Ferrat (à plus de 1 500 km de chez elle).

Plus sérieusement, il est clair que j´ai bien fait de renoncer à cet achat. Un caprice, une lubie vite oubliée. Car, qu´en aurais-je fait aujourd´hui, sinon que de la reléguer au fond d´un box ? D´autant que les pièces détachées doivent aujourd´hui coûter une petite fortune. Néanmoins, ceux qui la traitent avec mépris ont tort. Ils oublient qu´à l´époque, c´était pour beaucoup le seul moyen de se procurer une voiture à prix raisonnable, sans attendre de longs mois. Ce qui me rappelle, toutes proportions gardées, le succès dans les années cinquante de notre 2 CV ou de la Vespa 400.

Certes, il n´est plus possible aujourd´hui de distinguer, sinon par leur matricule, les voitures venues de l´Est ou de l´Ouest de l´Allemagne. Par contre, il n´en demeure pas moins que nous assistons, du moins en Hongrie, à une multiplication des cercles d´amateurs, propriétaires amoureux de Trabants ou de Ladas (la Fiat russe).

Voilà que justice est rendue. Souhaitons-lui encore longue vie !

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