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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 mai 2011

Arnaud Montebourg, candidat aux primaires du PS

arnaud-montebourg-banques« L’affaire Dominique Strauss-Kahn » est désormais une affaire judiciaire. Dominique Strauss-Kahn clame son innocence et, comme tous, je souhaite qu’il puisse la démontrer. Mais si les faits devaient être avérés, alors ils seraient très graves, au devant de la loi comme au devant des valeurs que nous portons.

 Pour notre part, loin du tumulte new-yorkais où l’on parle de millions de dollars, il nous faut reprendre le chemin de la politique, du monde ordinaire, de l’école qui ne fait pas réussir assez d’enfants, de la mutation écologique de nos modes de vie, des banques qui ne prêtent plus aux artisans, de la mondialisation qui éreinte les travailleurs, des diplômés-chômeurs qui n’ont que les stages et les petits boulots comme horizon, du nouveau modèle social que je propose d’inventer.

 La gauche du courage

Au fond, cette situation rappelle à ceux qui l’avaient oublié que, dans la vie, il n’y a pas d’homme providentiel pour venir nous sauver. Il ne faut jamais rêver de vainqueurs faciles, surtout quand ils sont désignés par les sondages. Au bout, il n’y a que des déceptions. L’antidote contre la déception, ce sont les primaires. Avec raison, les Français regardent d’un mauvais œil les appels à suspendre les primaires, ou les exhortations à se ranger comme un seul homme derrière un leader de sondage ou une légitimité de parti. Quelque soit la violence du choc vécu collectivement, elle ne doit pas nous conduire à nous réfugier derrière une candidature traumatisée qui fait office de faux recours. Il en est ainsi dans les états-majors politiques et médiatiques, mais cela n’a rien à voir avec la vraie vie. Dans la vraie vie, il faut discuter et convaincre pour pouvoir emporter l’adhésion des centaines de milliers de gens qui prendront peut-être part aux primaires des 9 et 16 octobre. Rien n’est tout fait d’avance, rien ne tombe du ciel, rien ne se passe du débat et du combat. Le même combat que chacun mène tous les jours, contre un grand frère oppressant dans une cité de banlieue, contre des actionnaires qui abusent de leur pouvoir, contre un ex-conjoint qui n’assume pas ses responsabilités… Si nous refusons les nôtres, si nous restons dans notre bulle stérile des politiques et des médias, nous serons balayés. La vie n’est pas facile. Pourquoi la politique le serait-elle ? Pour ma part, je ne suis pas de la gauche de la facilité, je suis de la gauche du courage, celle qui remonte ses manches, qui bat la campagne, qui produit des idées, et qui avance avec une farouche détermination, comme tout un chacun dans la société ou dans sa propre vie. Cet esprit, celui des primaires, est le seul moyen de reprendre place au cœur de la société et de faire passer la France à gauche. Réussir la primaire pour gagner la présidentielle. Si nous escamotons les primaires d’une manière ou d’une autre, la coupure avec les Français sera définitive et nous serons défaits à l’élection présidentielle.

 La querelle des anciens et des modernes

Reprendre place au cœur de la société, mais pour dire quoi ? Qu’il faut être prudent et que l’on ne peut pas tout promettre ? Ou peut-être que la politique de Nicolas Sarkozy est injuste, et s’en tenir là ? Que si nous étions au pouvoir, nous serions de meilleurs gestionnaires de l’effondrement, avec un peu plus de justice sociale ? Non. Ce n’est pas mon ambition, ni ma vision de la gauche et de ses valeurs. Si nous offrons le visage de gestionnaires du moindre mal, les Français se tourneront vers la droite et d’autres 21 avril sont à prévoir. Pourtant, ainsi que l’écrivait Albert Camus, « au cœur de l’hiver, j’ai découvert un invincible été ». Cet invincible été, c’est celui de la réinvention. Puisque « l’homme providentiel » de certains n’est plus là, alors les lignes vont pouvoir bouger, l’horizon se dégager. Il y a aura d’un côté ceux qui choisissent le repli sur l’appareil ou la prudence craintive, ceux qui ont peur des idées neuves et du débat, ceux qui ressortent toujours la vielle boîte à outils socialiste, sans y croire eux-mêmes. L’absence de DSK détermine une nouvelle configuration politique : c’est la querelle des anciens et des modernes. Je serai de l’autre côté, celui des idées neuves, des sujets orphelins que la gauche ne traite plus : face au bilan désastreux de la mondialisation, je propose une stratégie de démondialisation, c’est-à-dire une protection écologique et sociale de nos industries. Et puisque cette protection doit se faire à l’échelle européenne, elle est de nature à redonner de la vigueur à une Europe enfin utile aux citoyens. Face à la crise financière, je propose la mise sous tutelle des banques. Face à la pression destructrice sur le travail, je propose le capitalisme coopératif. D’un côté ceux pour qui le monde n’a pas changé et moi, pour qui la crise financière a emporté notre modèle économique et social issu de l’après-guerre. Aujourd’hui, il nous faut inventer le nouveau modèle social français. Si le projet du parti socialiste est un socle, un rez-de-chaussée, je vous propose un premier étage refait à neuf, avec vue sur la mer !

(blog de Arnaud Montebourg)

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30 mai 2011

"No pasaran" à Barr le 11 juin !

juslib_bleuLe collectif "Justice et Liberté", comité de vigilance contre l'extrême-droite et pour le respect de l'Etat de droit, invite "ses membres, sympathisants et tous les démocrates antifascistes" à se rendre samedi, 11 juin à 20 h, à la gare de Barr pour dire "Non à la marche aux flambeaux de Jeune Alsace, groupuscule néo-nazi". "Jeune Alsace", dont l'actuel président est un haut-rhinois du nom de Bryan Kemps qui siège aussi au bureau d'Alsace-d'Abord, (ses deux prédécesseurs ont en effet rejoint le FN - voir ci-dessous - où il n'est pas sûr qu'ils soient les bienvenus pour Marine ou même le responsable départemental Cotelle), compte en effet organiser une marche aux flambeaux le même jour au même endroit, pour fêter "la commémoration de la Constitution Alsacienne" de 1911", pour se rendre au château du Birkenfels où sera organisée une soirée aux chandelles avec barbecue et concert (affiches ci-dessous) !

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29 mai 2011

140ème anniversaire de la Commune

 

 

                                                                                                            
28 mai 2011

Lettre ouverte d'un électeur à tous ceux qui font de la politique à gauche

internet-http-web-politique-gauche-db67ePour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez. Et faites tourner !

Le Kremlin-Bicêtre, mai 2011

Chers camarades,

Comme disent les Chinois, il est des coups de massue qui rendent lucides : si la gauche veut remporter l’élection présidentielle de 2012, elle devra aller unie au combat dès le premier tour.

Imaginer que tel ou tel candidat ou candidate évitera la dispersion des voix à gauche entre vos différents partis, provoquera le réflexe d’un vote « utile », est un pari dangereux, une illusion entretenue par des sondages dont on connaît la volatilité… et la fiabilité.

Enterrer Nicolas Sarkozy trop vite est tout aussi illusoire. C’est un redoutable adversaire en campagne électorale, chacun le sait. C’est un des rares domaines où sa compétence n’a pas encore été mise en doute.

Mais surtout, Marine Le Pen sera vraisemblablement au second tour, nul besoin de sondages pour le craindre.

L’élection présidentielle de 2012 se gagnera donc au premier tour. Autrement dit, celui des deux candidats, de gauche ou de droite, qui aura le plus rassemblé son camp avant le scrutin présidentiel aura de fortes chances de l’emporter, soit parce qu’il sera face à Marine Le Pen, scénario hélas le plus probable, soit parce qu’il aura obtenu un score élevé au premier tour et aura donc créé une dynamique suffisante pour gagner le second.

C’est le bête et implacable raisonnement arithmétique qu’impose notre scrutin majoritaire à deux tours. On peut regretter qu’il en soit ainsi, qu’il ne nous soit plus permis de faire un « choix de coeur » au premier tour. Mais c’est comme ça.

Cette réalité électorale doit conduire les politiques que vous êtes à agir en conséquence, c’est à dire à vous battre pour que ce soit bien le candidat de gauche qui rassemble le plus efficacement son camp dès le premier tour, et non celui de droite, Nicolas Sarkozy.

Inutile d’attendre le dernier moment pour bâcler un marchandage de circonstance, purement politicien, ou le programme et les idées passeront à la trappe. Inutile encore de compter sur un accord entre les deux tours, vite fait bien fait, entre les partis de gauche au cas où ce serait l’un des leurs qui accède au second tour. Dans le premier cas, face à Le Pen, pourquoi le candidat s’embarrasserait-il d’une négociation avec ses amis politiques alors qu’il est pratiquement certain d’être élu ? Dans le second cas, face à Sarkozy, redoutable candidat, le spectacle de chefs de partis de gauche se rabibochant opportunément après une campagne qui les aura durement opposés sera d’un effet déplorable et ne peut que favoriser le candidat de la droite.

Avez-vous le droit d’envisager cette défaite ? N’avez-vous pas, au nom de la confiance et des mandats que vous ont confié le peuple, des obligations, dont celle de gagner pour mettre un terme à la politique désastreuse menée par Nicolas Sarkozy ?

Chers camarades, il est temps d’atterrir. D’arrêter d’avancer en ordre dispersé, avec des candidatures tactiques, « providentielles » ou fantaisistes. Bref, il est temps de prendre la mesure de cette nouvelle donne électorale et d’en tirer les conséquences. Dès que possible, vos partis doivent travailler ensemble à une plateforme commune et à la désignation d’un candidat unique pour toute la gauche. Après tout, les primaires ont bien été imaginées pour cela, non ?

Rappelez-vous : n’avaient-elles pas vocation, à l’origine, à sortir des logiques partisanes en s’adressant à tous ceux qui « partagent les valeurs de la gauche », qu’ils soient roses, verts ou rouges ? Imaginez la dimension que prendraient ces primaires si elles mobilisaient tous les partis ! Elles donneraient un autre souffle à la campagne et un autre poids au candidat ainsi désigné. Et avouons-le, elles seraient sûrement prises beaucoup plus au sérieux qu’aujourd’hui.

Pour vous, responsables politiques, ce ne sera pas facile de dépasser les clivages et les rivalités d’appareils, on l’imagine. Certains d’entre vous ne souhaiteront peut-être pas monter dans le train de l’unité. Mais l’enjeu est à la hauteur de l’effort : pour que la gauche remporte ce scrutin présidentiel, l’unité et les concessions qu’elle implique, sont le prix à payer et, soyons plus positifs, le défi à relever.

D’ailleurs pensez-vous sérieusement qu’un programme qui rassemble tous les partis de gauche soit un défi aussi insurmontable ? Nous partageons tous un socle de valeurs communes : écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, et bien sûr, l’ambition d’une France forte, généreuse et influente sur la scène mondiale.

Chers camarades, quelle tâche plus stimulante qu’un programme unitaire pour ceux qui aiment la politique et veulent changer les choses ! Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. Les électeurs le sentent et multiplient les appels dans la presse et sur le Net. Nous sommes à un an de l’échéance, vous avez encore le temps de vous y mettre. N’attendez pas.

Un programme, un candidat… la victoire en 2012 !

Arnaud Mouillard : HernCaptainhaka : Le grumeau, Custin d’Astrée : 365 mots,Cycee : bahbyccDominique Darcy : dominiquedarcy, Eric Citoyen : Mon Mulhouse, Gaël : De tout et de rien, Jean-Claude : Slovar – Les nouvellesJean Renaud Roy @jr_royjeandelaxr : Le jour et la nuit, Jon : @blogiboulga, Juan :SarkoFranceJules Praxis : @jules_praxis, Le Coucou : Le coucou de Claviers,Melclalex : A Perdre la raisonMrsClooney : La femme de George (s) Nicolas :Partageons mon avis, Nicolas : La rénovitude, Nicolas Cadène : Débat socialiste, Nicolas : Technoscopie.infoRichard Trois : Richardtrois, Rimbus :Rimbus le Blog, Romain Blachier : Lyonnitudes, Romain Pigenel : VariaeRonald :Intox2007Jacques Rosselin : @rosselin, Seb Musset : Les jours et l’ennui de… Stef :Une autre vie,  Sylvie Stefani : Trublyonne, Valérie de Saint-Do : Microcassandre, Vogelsong : Piratages, Yann Savidan Carnet de notes de…, Zeyesnidzeno : La France a peur

Pour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez (députés, maires, sénateurs, responsables de parti, etc). N’hésitez pas à nous envoyer leur réponse. Vous pouvez pour commencer retrouver les mails de vos députés en cliquant ici. Et faites tourner !

27 mai 2011

Hilali offre 200.000 € aux joueurs de Rouen

image_67249157Je n'ai pas l'habitude d'intervenir sur le Racing, il faudrait un blog spécial pour narrer toutes les péripéties. Mais là, l'inspecteur-gadget Hilali 1er dépasse les bornes, en proposant publiquement une prime de 200.000 € aux joueurs de Rouen (qui devraient battre Guingamp pour que le Racing monte en Ligue 2 et sauve sa saison), lui qui est obligé de vendre la tondeuse à gazon de son stade pour ne pas déposer le bilan et pouvoir payer son personnel. Cela s'appelle "acheter un match", quel bel exemple pour le monde des sportifs, des amateurs, des jeunes ! Quelle insulte pour les joueurs de Strasbourg et de Rouen ! Là, Hilali s'est discrédité, la FFF devrait le sanctionner par l'interdiction de diriger un club ! Hilali, go home !

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26 mai 2011

Problèmes de TNT, les Vosges aussi

672508DSCN0841Le 28 septembre ? Ah oui, la date du passage à la TNT dans les Vosges. Pour le commun des téléspectateurs, qui ont toujours zappé et zappent librement devant leur écran de télévision, les huit mois qui viennent de s’écouler ont presque effacé jusqu’au souvenir-même de l’arrivée de la Télévision numérique terrestre sur le département. Mais au regard des habitants du Val-d’Ajol, de Remiremont, Bellefontaine ou encore Moussey, ils font figure de bienheureux.

Durant ces huit mois, dans ces « zones blanches », la programmation télévisuelle a été en effet plus que fantaisiste, jouant les pronostiqueurs de loto en proposant des suites aléatoires de chaînes accessibles, variant au gré des horaires de la journée. « De quoi devenir fou ! » s’indigne Jean-Claude Bécherand, président des Mécontents de la TNT de l’Est.

Depuis le 18 mars, date de sa création, l’association basée au Val-d’Ajol mais qui compte des adhérents dans les Vosges et les départements limitrophes, a remué ciel et terre, multipliant les courriers, courriels, appels téléphoniques au CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), à TDF (Télédiffusion de France), à FTN (France Télé numérique)… sans jamais obtenir tous les numéros dans l’ordre ! A contrario, sur leur écran, toujours des messages crispants tels que « signal faible ou inexistant » ou encore « problèmes de réception ». Unique solution proposée par France Télé numérique : la parabole. Avec même, pour les habitants du Val-d’Ajol, un délai de « péremption » repoussé de deux mois pour profiter de l’aide.

La parabole ne passera pas par eux

L’aide en question ? 250 euros tout ronds, sans conditions de ressources, pour l’achat d’un accessoire dont le coût, pose comprise, est estimé au double. Voire davantage pour ceux qui, prévoyants, auraient au préalable investi dans une antenne TNT.

Hormis quelques impatients ou des personnes excédées par le délai, la majorité des quelque 400 adhérents de l’association ont donc refusé cette offre « généreuse », qui expirera le 28 mai, et ils ont continué à réinitialiser jour après jour le système, sur fond de concert discordant des instances de décision.

Chacune se retranche en effet derrière le spectre visiblement étroit de ses responsabilités : pour le CSA il s’agit de faire pression sur les chaînes de télé, à charge pour celles-ci de faire de même sur l’opérateur qu’elles ont choisi, Itas Tim pour le réseau des chaînes publiques comme France 2, France3, la 5, la chaîne de l’Assemblée nationale ou encore Vosges Télévision, et Towercast pour des chaînes comme TF1, NRJ12, LCI, Eurosport ou Arte. « Tout le monde se renvoie la balle ! » constate Jean-Claude Bécherand qui collectionne avec humour les contradictions entre les mails des uns et des autres. Ainsi, pas plus tard que jeudi, le secrétaire de l’association Numa Giraumé a-t-il reçu à 14 h 12 un mail de TDF (Télédiffusion de France) lui indiquant que le problème de l’émetteur de Remiremont, qui conditionnait le bon fonctionnement de celui du Val-d’Ajol, était résolu, tandis que du côté de l’Agence nationale des fréquences on indiquait au président Jean-Claude Bécherand, à 14 h 42, qu’une relance avait été effectuée auprès de l’opérateur « pour lui signaler la persistance d’une gêne sur Remiremont et au Val-d’Ajol ». Un problème de transmission sans doute. Ou de « brouillage » selon le terme consacré.

Quoi qu’il en soit, « sur la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, la situation a semble-t-il avancé », note Jean-Claude Bécherand dans un semblant d’optimisme car le président n’exclut pas d’employer les grands moyens, comme bloquer les grands axes routiers, pour obtenir gain de cause.

Claire BRUGIER (Vosges-Matin du 24/5/2011)

25 mai 2011

Bade-Würtemberg : l'union est un combat

44950383_h_450L'alliance de gouvernement entre les Grüne et le SPD a été réalisée dans le Bade-Würtemberg comme l'indique le cerf du Höllenthal, au lieu-dit "Hirschensprung" au-dessus de la route qui mène de Fribourg-en-Brisgau au Titisee, peint en rose-vert par des militants faisant de l'excès de  zèle. Mais l'accord sur un projet ne s'est pas fait sans mal, car  un point crucial opposait les uns et les autres : la construction de la gare souterraine de Stuttgart (projet Stuttgart 21). On est finalement arrivé à un accord : le projet sera soumis à referendum. Histoire de botter en touche ... Mais, à peine l'accord entériné, un autre point d'achoppement apparaît, à savoir l'avenir de l'aéroport de Lahr, qui existe depuis 1913, dont l'agrandissement est prévu, mais qui provoque trop de nuisances aux dires des Grüne. Ceux-ci s'opposent d'ailleurs depuis 17 ans au développement de cette structure, estimant même qu'elle n'a aucune utilité. Face à ces éternelles oppositions, le sponsor privé le plus important risque d'ailleurs de se retirer estimant qu' "il n'a plus de temps à perdre avec ces jérémiades". Le Land Bade-Würtemberg va devoir se pencher sur ce projet, déjà bien engagé. Le conseil municipal vient de se prononcer en faveur du projet avec une grande majorité de ses composantes (SPD, CDU, Freie Wähler, FDP) ! Le représentant du SPD a d'ailleurs été le plus virulent dans son intervention : "L'aéroport de Lahr fait partie du développement économique de Lahr et des environs. Il y a un large consensus là-dessus. Les Grüne veulent suggérer qu'une grande partie de la population est contre ce projet. Ce n'est pas le cas. Par leur positionnement, les Grüne nuisent à la ville de Lahr !" Décidément, l'union est un combat ! 

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Le projet d'extension de l'aéroport de Lahr divise la majorité du Land Bade-Würtemberg.

23 mai 2011

Réforme territoriale : pas de changements dans le Val de Villé ?

pct6732Dans la haute vallée de la Bruche, le débat sur les modifications prévues à la communauté des communes est lancé. Il est vrai qu'elle est touchée par des modifications géographiques, ce qui ne semble pas être le cas dans le Val de Villé. Cela veut-il dire pour autant qu'il n'y aura pas de changements ? Rien de moins sûr. Si l'on observe la nouvelle grille du nombre de délégués intercommunaux (*) la communauté des communes du canton de Villé passera de 37 délégués à 22 ! Finie la représentation de chaque village par au moins 2 délégués, il est à parier que dans la plupart des cas, seul le maire pourra siéger ! Alors que lors des dernières cantonales, l'électeur a désavoué cette "république des maires" (ou de quelques maires), le nouveau système va la renforcer, quand bien même le système prévoie leur élection au suffrage universel au même moment qu'on lieu les élections municipales. Car, qui va se présenter sur une liste, si ce n'est le "pressenti maire". En fait, le nom du candidat à la comcom sera "fléché" sur la liste des candidats aux élections municipales. Car, évidemment, il n'est pas question d'élire au suffrage universel le président ! Trop dangereux pour le "système" et la survie de ce "microcosme". Sans oublier que si l'on peut supposer que si chacune des 18 communes gardera un délégué, quid des 4 délégués supplémentaires pour arriver aux 22 ? Belles bagarres en perspective ! En sus le total "président + vice-présidents" ne pourra dépasser les 20%, soit un total de 4 (1 président + 3 vice-présidents) pour le canton de Villé. La lutte des egos risque de ne pas être triste ! Comme pour le restant de l'Alsace (voir post précédent : "conseil d'Alsace : fusion ou confusion"), ce n'est pas cette réforme administrative qui va régler les problèmes de fond de la vallée.

* Grille prévue  du nombre de délégués pour les communautés des communes :

  • moins de 3500 habitants : 16
  • de 3500 à 4999 habitants : 18
  • de 5000 à 9999 habitants : 22
  • de 10000 à 19999 habitants : 26
  • de 20000 à 29999 habitants : 30
  • de 30000 à 39999 habitants : 34
  • de 40000 à 49999 habitants : 38
  • de 50000 à 74999 habitants : 40
  • de 75000 à 99999 habitants : 42
  • de 100000 à 149999 habitants : 48
  • de 150000 à 199999 habitants : 56
  • de 200000 à 249999 habitants : 64
  • de 250000 à 349999 habitants : 72
  • de 350000 à 499999 habitants : 80
  • de 500000 à 699999 habitants : 90
  • de 700000 à 1000000 habitants : 100
  • plus de 1 million d'habitants : 130

- A lire l'extrait de presse : DNA220511hautebruche et

http://www.alainanziani.fr/content/reforme-territoriale-le-senat-vote-de-nouvelles-dispositions-pour-les-communautes-urbaines-l

22 mai 2011

Conseil d'Alsace : fusion ou confusion ?

raphael_nisandoehler_0d162Raphael NISAND, maire PS de Schiltigheim, conseiller général du Bas-Rhin, et Serge OEHLER, maire-adjoint PS de Strasbourg, conseiller général, ont fait connaître leur position concernant la fusion des deux départements alsaciens :

Conseil Uni d'Alsace, le miroir aux alouettes

 Le débat actuel qui agite le microcosme politique nous paraît bien dérisoire. 

A l’heure où tant de nos concitoyens alsaciens souffrent dans leur vie quotidienne de toutes sortes de problèmes plus graves les uns que les autres, les élus bas-rhinois, haut-rhinois et régionaux n’ont apparemment qu’un souci : La réforme institutionnelle visant à fusionner les deux Conseil Généraux Haut-Rhin / Bas-Rhin et la Région Alsace en un Conseil d’Alsace.

 Or, tout ceci nous semble absurde. Nos concitoyens alsaciens sont confrontés à des problèmes de revenu, d’emploi, de retraite, à la dégradation continue des Services publics, à l’inégalité entre les territoires, et la seule réponse que nous trouverions à donner à tout cela serait une réponse institutionnelle !

 La raffinerie de Reichstett vient de fermer ses portes et personne, ni le Ministre alsacien Philippe Richert, qui est également Président du Conseil Régional, l’institution qui a pratiquement tout le poids économique, ni le Conseil Général du Bas-Rhin n’ont pu faire quoique ce soit de concret pour sauver les centaines d’emplois ainsi rayés de la carte.

 La centrale nucléaire de Fessenheim inquiète beaucoup un grand nombre de nos concitoyens, et là aussi les différents intervenants institutionnels sont bien incapables d’accorder leurs violons et surtout la Droite au pouvoir ne veut rien faire.

 Là encore, on peut absolument douter qu’une Assemblée unique présidée par un Ministre de la majorité en place serait d’une quelconque utilité.

carte_alsace Le débat sur le Conseil d’Alsace est donc proprement surréaliste, il n’est pas demandé par nos concitoyens, il est simplement nombriliste. Les élus pensant que tout tourne autour d’eux.  Il faut absolument revenir à la base, au concret, aux réalités du terrain.

 C’est ce à quoi nous appelons.

 Au lieu de cela, on constate une sorte de fuite en avant, le gouvernement de Nicolas Sarkozy et de Philippe Richert voyant bien que l’échéance terminale approche et que 2012 peut voir la Gauche arriver au pouvoir, il s’agit de précipiter une prétendue réforme qui constituerait en fait une formidable régression pour l’Alsace.

 Surtout, ce que nous critiquons, c’est ce côté miroir aux alouettes de cette prétendue réforme, c'est-à-dire qu’elle n’est faite que pour donner aux Alsaciens l’illusion que leurs gouvernants s’occupent de leurs problèmes et ont des idées pour faire avancer l’Alsace, alors que c’est bien le contraire qui se produit.

 Les grands dossiers de l’heure ne sont plus traités et à la vérité la Région n’est pas gérée ou gérée depuis Paris, ce qui revient au même.

 Examinons brièvement les motifs allégués pour prétendre à la fusion.

 On nous dit que deux départements, ce serait trop peu pour une entité régionale. Mais alors, que penser du Nord-Pas-de-Calais qui forme également deux départements et une Région ? Et ce n’est pas là le seul exemple. Au surplus, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin ont des identités propres, assez différentes. Il n’est que de voir la résistance du département du Haut-Rhin à la volonté de mainmise de la Région Alsace pour comprendre que nous ne sommes absolument pas dans une démarche volontariste, mais plutôt dans une procédure commerciale de fusion-acquisition où le petit se fait dévorer par le plus gros. Ce n’est bien sûr pas là le gage d’une réforme réussie.

On nous dit, mais qu’avez-vous contre l’expérimentation ? Le problème c’est que l’expérimentation pour l’expérimentation n’a aucun sens. La prétention affichée de réaliser des économies par un moindre nombre d’élus participe du miroir aux alouettes. Une enquête récente parue dans le journal Le Monde daté du 6 mai 2011 à propos des conseillers territoriaux indique :

 « Cette baisse relative du montant des indemnités (minime au regard des « économies » que cette réforme était censée engendrer) ne prend pas en compte une des difficultés majeures qu’elle va provoquer. Comment et où faire fonctionner les assemblées régionales pléthoriques qui vont ainsi être formées ? » Cette question ne trouve aucune réponse complémentaire en Alsace. 

Aux électeurs, on promet des économies d’échelle non chiffrées, non prouvées et qui en fait ne se réaliseraient pas. Aux élus, on promet une augmentation de leurs indemnités de 20 %, ce qui est censé « intéresser la mise ».

 Il en va de même pour le texte adopté par le Conseil Régional dans sa séance du 7 mai 2011. Cette motion a été adoptée à grand renfort de publicité, mais elle va à l’encontre du souhait majoritaire des élus haut-rhinois, et surtout elle prend pour base la Loi de réforme des Collectivités Territoriales de décembre 2010, une loi mal ficelée, mal fagotée et que la Gauche a promis d’abroger en cas d’alternance l’an prochain. Dès lors, comment des élus de gauche pourraient-ils se fonder sur ce texte pour demander une expérimentation ?

La Gauche s’est opposée aux conseillers territoriaux, elle continuera à s’y opposer au plan national et nous, les conseillers généraux socialistes du Bas-Rhin soussignés, nous sommes parfaitement en phase avec cette ligne-là. Nous demandons à ce que chacun soit respecté, et notamment les populations du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Nous ne souhaitons pas que l’Alsace fasse les frais d’un statut de Département d’Outre-mer ou de Territoire d’Outre-mer, ou soit comme la Corse une collectivité territoriale spéciale. Nous sommes attachés à l’Alsace dans la République et pensons que c’est la meilleure garantie des Alsaciens que d’avoir les mêmes institutions que celles qui prévalent dans le reste du pays.

 Ce n’est pas parce que nous nous serons érigés en Principauté de Monaco que nous serons respectés, mais bien parce que nous aurons réussi à relever notre économie et à instaurer une nouvelle prospérité comme le font nos voisins allemands.

 Que l’on s’attaque enfin aux vrais problèmes de notre région que sont la baisse du pouvoir d’achat, la désindustrialisation et le manque de soutien aux agriculteurs, et que l’on cesse d’agiter de faux problèmes.

 La défense de l’Alsace c’est de s’occuper avant tout des Alsaciens dans leur vie quotidienne.

21 mai 2011

Pique-nique chez le vigneron

je2010_1314313 juin 2011 : lundi de pentecôte, allez pique-niquer à Dambach-la-Ville chez le vigneron au Domaine du Rempart ! Rendez-vous à 11h30 pour l'apéritif ! Animation musicale par la célèbre chanteuse Clémentine.

Comme tous les ans, vous apporterez votre panier garni de vos petits plats et grillades, dessert et gnole, et vos couverts. Un fromager sera sur place pour les "Kasbisch', les breuvages seront fournis par les Beck's. Tables, sièges et barbecues sont installés.

Tenue de saison exigée, pensez aux jeux d'eau qui agrémentent l'après-midi ! Visite commentée des caves et du vignoble. Dégustation de vieux millésimes, etc...

Le pique-nique se tient dans un magnifique cadre, sous les anciens remparts de la propriété. Le soleil sera au rendez-vous; si erreur dans le texte, la manifestation aura lieu dans la cour couverte. Comme à l'habitude, apportez votre bonne humeur et vos instruments de musique, un concours récompensera les plus téméraires. 

  • Réservation obligatoire, les places étant limitées, chez Gilbert Beck, tél. 03.88.92.42.43 ou 03.88.92.49.40. E-mail : beck.domaine@wanadoo.fr
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