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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
30 mars 2024

Adolf Hitler et sa nièce Geli, une relation interdite

De 1925 à 1931, Geli Raubal vit une relation ambiguë avec son oncle Adolf Hitler. La mort - mystérieuse - de la jeune femme plongera le chef du parti nazi dans une profonde mélancolie, que certains chercheront à mettre en avant pour "expliquer" les crimes du futur dictateur. [Article publié dans le GEO Histoire Le nazisme et les femmes, actuellement en kiosque]

Elle l’appelle "oncle Alf". Il rêve d’elle en chanteuse d’opéra wagnérien. La passion – un peu oubliée aujourd’hui – d’Adolf Hitler, alors chef du parti nazi, pour sa nièce Geli Raubal (1908-1931), de dix-neuf ans sa cadette, entre 1925 et 1931, a pourtant fait couler beaucoup d’encre. Car la nature exacte de leur relation est aussi trouble que la disparition brutale de la jeune femme. Officiellement, un suicide.

Le journaliste américain Ron Rosenbaum dans Pourquoi Hitler ? Enquête sur l’origine du mal (éd. Nouveau Monde, 2020), parle de "la fascination persistante exercée par Geli. Cette femme fatale énigmatique qui pourrait constituer une fenêtre sur les mystérieuses ténèbres de la psyché hitlérienne". Geli serait-elle donc à l’origine de l’obsession meurtrière d’Hitler ? Pas si simple.

Qui était Geli Raubal ?

Née en Autriche en 1908, orpheline de père, Geli Raubal a passé une enfance pauvre au côté de sa mère, Angela, femme de ménage à Vienne. C’est en 1925 qu’Adolf Hitler, demi-frère d’Angela (ils partageaient le même père), propose à cette dernière de travailler comme gouvernante dans son appartement munichois.

Angela y emménage donc, avec sa fille, Geli, alors âgée de 17 ans. Celle-ci se lie d’amitié, au fil des ans, avec son oncle. Déjà, la presse munichoise de l’époque s’intéresse à ses promenades bucoliques avec le chef d’un parti nazi alors en plein essor.

En1929, Hitler achète un nouvel appartement, luxueux, dans la capitale de la Bavière. Contre toute attente, il y installe Geli dans la chambre voisine de la sienne. Angela est priée, elle, de quitter Munich pour aller travailler à Berchtesgaden, dans les Alpes bavaroises, où se trouve le Berghof, la résidence secondaire d’Hitler…

Pendant deux ans, Geli et Hitler vivent sous le même toit et paradent ensemble, bras dessus bras dessous, dans les cafés et les cinémas de la ville. Baldur von Schirach, chef des Jeunesses hitlériennes, écrira dans J’ai cru en Hitler (1968) :

J’avais rarement vu Hitler aussi heureux. Il y avait dans le ton de sa voix un mélange de fierté et de tendresse lorsqu’il la présentait à haute voix : “Ma nièce, Fraulein Raubal”.

Très vite, Geli devient une célébrité dans l’Allemagne nazie. La presse la décrit comme une "princesse de la cour" autour de celui que l’on surnomme désormais le "roi de Munich".

Une relation mystérieuse aux nombreuses interprétations

Mais le prix à payer est particulièrement lourd. Le tendre "oncle Alf", en réalité possessif et jaloux, surveille et contrôle tous ses faits et gestes. La mère de Geli déclarera après la guerre, dans plusieurs interviews données à des quotidiens allemands, qu’Hitler avait interdit à sa fille de poursuivre sa relation avec un homme qu’elle espérait épouser.

En 1930, le Münchener Post, journal connu pour sa campagne contre Adolf Hitler avant son accession au pouvoir en 1933, évoquait des rumeurs de fiançailles de Geli avec un prétendant viennois, peut-être son professeur de chant juif… Un affront pour Hitler.

La nature exacte des relations entre Hitler et Geli reste mystérieuse, et les interprétations des témoins et des historiens divergent. L’historien américain Rudolph Binion affirme qu’Hitler était totalement asexué, réfutant "les histoires à dormir debout racontées par certains témoins uniquement pour faire vendre des livres".

Parmi ces derniers, l’un des neveux du dictateur, William Patrick Hitler, qui expliquera que la jeune femme était bien en couple avec son oncle, et même enceinte, ce qui aurait fortement déplu à Hitler. D’autres affirmeront qu’Hitler lui imposait des relations sexuelles sadomasochistes, au point de l’amener au suicide.

Sept relations intimes et six suicides

L’historien canadien Robert Waite, auteur du Dieu psychopathe : Adolf Hitler (1977) parle dans son ouvrage, "d’une perversion sexuelle particulièrement odieuse pour les femmes", soulignant une statistique effarante : sur les sept femmes qui ont eu des relations intimes avec Hitler, six se sont suicidées avant la capitulation allemande, ou ont sérieusement tenté de le faire…

La jeune Geli est bel et bien retrouvée morte dans l’appartement d’Hitler, le 18 septembre 1931, avec une balle dans la poitrine. Quelques journaux de l’époque accusent le chef nazi d’avoir exercé des violences physiques et soupçonnent même un meurtre. Le Münchener Post rapporte que Geli avait le nez fracturé et qu’une violente dispute a eu lieu avant un coup de feu fatal. Hitler est pourtant blanchi par la police qui accrédite la thèse du suicide…

L’alibi retenu ? La nuit du drame, l’homme était à Nuremberg. Apprenant la mort de Geli, il a voulu rentrer rapidement, son chauffeur a commis un excès de vitesse et le véhicule a été arrêté sur la route.

Ron Rosenbaum, qui a reconstitué l’enquête dans les années 1990, a pourtant relevé de nombreux éléments troublants : les responsables du parti nazi ont persuadé le ministre bavarois de la Justice d’annuler l’enquête du parquet, le corps de Geli a fait l’objet d’une autopsie sommaire, et la police s’est empressée de déclarer le suicide.

Comment et pourquoi Geli Raubal est-elle morte ?

Meurtre ? Assassinat par des dignitaires nazis ? Accident ? Suicide ? Des demandes d’exhumation du corps, enterré à Vienne, seront plusieurs fois effectuées après la guerre. Des requêtes toujours éconduites par les autorités autrichiennes.

Après la disparition de sa nièce, Hitler entre en dépression. Dans ses mémoires rédigés dans la prison de Spandau après-guerre, Rudolf Hess, un des dignitaires du parti nazi, racontera l’avoir même sauvé du suicide. "Geli fut la seule femme qu’il ait jamais aimée", écrira-t-il. Pour l’historien Robert Waite, Hitler en fait même "une sorte de culte personnel". Ainsi, la chambre munichoise où résidait sa muse devient un sanctuaire fleuri de chrysanthèmes. Et la chancellerie du Reich voit, elle, surgir, dès 1933, des portraits de Geli Raubal dans toutes les pièces.

De Geli, il sera également question après la guerre, au trribunal de Nüremberg, chargé de juger les hauts dignitaires du Troisième Reich. Face aux questions des juges cherchant à comprendre les origines de la barbarie nazie, Hermann Göring mentionnera la relation tragique d’Hitler. "La mort de Geli a eu un effet si dévastateur sur Hitler qu’elle a changé sa relation avec toutes les autres personnes", déclarera-t-il. Le photographe d’Hitler, Heinrich Hoffmann, assurera quant à lui que "les graines de l’inhumanité ont commencé à germer chez Hitler avec cette perte".

Un amour malheureux à l’origine de la folie nazie ? Aucun historien ne reprend sérieusement cette thèse qui apparaît surtout, de la part des dignitaires nazis, comme une vaine tentative de justification des crimes du Reich. (selon "GEO"du 24 mars 2024)

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29 mars 2024

Des élevages de poissons sur la Lune ?

Ces élevages serviraient à alimenter les astronautes en nourriture, et aider à la colonisation spatiale. Un pas de plus vers l’établissement d’un village lunaire.

La NASA prévoit d’établir une base spatiale avancée sur la Lune. Celle-ci servirait de tremplin pour envoyer des missions spatiales dans des régions plus éloignées, comme Mars par exemple. L’agence américaine travaille depuis un certain temps sur la façon de contourner les obstacles à la vie sur la Lune. Au point d’offrir 5 millions de dollars à quiconque trouverait une solution pour produire de l’énergie sur notre satellite naturel. D’après les dernières mises à jour, la NASA prévoirait d’établir des élevages de poisson sur la Lune, afin de nourrir les astronautes sur place.

 

La NASA estime qu’élever des poissons sur la Lune est possible

 

L’agence américaine a récemment confirmé que de l’eau était bien présente sur la surface lunaire. Et cela permettrait, entre autres, d’y établir des piscicultures. Le projet Lunar Hatch étudie actuellement la possibilité d’emmener des œufs de poissons fécondés sur la Lune. Ces poissons seraient des perches de mer, et des courbines, dont les œufs seraient les plus résistants aux conditions extrêmes imposées par un tel voyage.

C’est L’IFREMER, l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, qui a soufflé cette solution potentielle à la NASA. L’idée est d’envoyer des œufs fécondés sur la Lune depuis la station ISS. Pourquoi ne pas envoyer directement des poissons ? Cyrille Przybyla de l’IFREMER répond : « J’ai proposé l’idée d’envoyer des œufs, pas du poisson, car les œufs et les embryons sont plus résistants ».

 

Élever des poissons sur la Lune règlerait le problème de l’approvisionnement de nourriture

 

En cas de succès, cette idée pourrait régler l’un des obstacles majeurs à la colonisation de la Lune, à savoir l’approvisionnement. En effet, si la nourriture est produite sur place, la NASA n’aura plus besoin d’en envoyer depuis la Terre. Nous ferions donc un pas supplémentaire en direction d’une possible colonisation durable de la Lune.

2024, c’est la date prévue par la NASA pour fouler à nouveau le sol lunaire. Toutefois, ce voyage ne consiste pas à établir des positions avancées sur la Lune. Pas encore. L’objectif de la NASA est avant tout de fouler à nouveau le sol lunaire. En revanche, l’ESA compte bien pousser l’idée et avait déjà annoncé vouloir créer un « village lunaire » d’ici 2030. Si l’idée d’établir des piscicultures sur la Lune fonctionne, une belle étape sera franchie dans cette direction. L’agence européenne se montre très ambitieuse à ce sujet, cherchant d’autre part à transformer de la poussière de Lune en oxygène. (Source : fredzone.org)

26 mars 2024

Treize mutuelles appellent à une agriculture sans pesticides

« 23 millions de Français souffrent d’une ou plusieurs maladies chroniques. Nous devons stopper les expositions aux poisons identifiés tels les pesticides et l’amiante qui tuent », rappellent 13 mutuelles. Elles formulent plusieurs propositions pour en sortir.

« Aujourd’hui, 23 millions de Français souffrent d’une ou plusieurs maladies chroniques. Nous devons stopper les expositions aux poisons identifiés tels les pesticides et l’amiante qui tuent. » C’est en ces termes que 13 mutuelles [1], couvrant plus de 3 millions de Françaises, interpellent le Premier ministre Gabriel Attal, après que ce dernier ait annoncé une pause du plan Ecophyto visant à réduire l’usage des pesticides.

Dans un communiqué commun publié le 6 février, elles rappellent que 200 000 tonnes d’amiante sont toujours présentes dans les bâtiments et que plus de 60 000 tonnes de pesticides sont utilisés chaque année. « Les pesticides polluent l’air, l’eau, la terre, nos aliments et nos corps. Cela doit cesser » affirment-elles.

« Face à l’augmentation inédite des maladies chroniques, tel que le cancer, en partie dû aux pesticides, nous prenons la responsabilité d’interpeller les pouvoirs publics en formulant des demandes pour la prévention et la réparation des préjudices de tous » précisent ces mutuelles. « Nous sommes légitimes à agir car le ministre [du Travail] Ambroise Croizat a donné aux mutuelles cette responsabilité en 1945 : “La Mutualité a sa place marquée dans l’organisation française de la Sécurité sociale. Elle doit être l’élément moteur, l’élément qui prend les initiatives nouvelles et réalise les expériences, qui va de l’avant.” »

Indemniser les victimes des pesticides

Elles rappellent que « la responsabilité d’agir incombe en premier lieu à l’État ». Les mutuelles formulent ainsi plusieurs demandes auprès de Gabriel Attal. Elles revendiquent notamment la création d’une base de données répertoriant la présence d’amiante accessible au public via internet, ainsi que l’amélioration du suivi médical post-professionnel des travailleurs exposés à l’amiante.

Les mutuelles demandent également qu’au même titre que les victimes de l’amiante, les professionnels victimes des pesticides obtiennent une réparation intégrale (incapacité fonctionnelle, perte de gains, frais résultant de la pathologie, préjudice moral et physique...). Cela signifie la prise en charge de tous les préjudices par les fabricants de pesticides et l’État, via le FIVP (fonds d’indemnisation des victimes de pesticides).

Elles demandent aussi l’application de la loi Alimentation (dite EGalim) qui fixait un objectif de 20 % de bio dans les cantines publiques en 2022. « En 2023, nous en sommes à 7 %, déplorent-elles. Cette trajectoire doit donc être amplifiée. À ceux qui brandissent le prix du bio et l’inflation comme arguments, questionnons-nous : l’assiette de nos enfants doit-elle être la variable d’ajustement ? Rappelons que le coût matière en restauration collective ne représente en moyenne que 18 à 25 % du prix d’un repas. Or le bio, c’est une filière vertueuse qui profite à tous : le bio réduit la pollution, restaure la biodiversité, crée de l’emploi. »

Les objectifs fixés par la loi EGAlim n’étant pas atteints, il paraît nécessaire que l’État organise l’accompagnement des collectivités dans la mise en œuvre effective des mesures en faveur du bio dans les cantines.Elles demandent enfin la mise en œuvre du scénario INRAE (Institut national pour la recherche agronomique et environnementale) pour une agriculture française et européenne sans pesticides en 2050. « Cet exercice de prospective aide à mieux cerner les leviers mobilisables et les trajectoires possibles pour supprimer les pesticides chimiques », observent-elles. (selon "Basta")

25 mars 2024

S'il n'est pas élu, Donald Trump prévoit une «boucherie»

L'ex-président Donald Trump, candidat républicain à l'élection américaine de novembre, a présenté ce scrutin comme un tournant dans l'histoire du pays, évoquant une «boucherie» pour l'économie des États-Unis s'il n'était pas élu face au sortant démocrate Joe Biden.

«Le 5 novembre sera la date la plus importante de l'histoire de notre pays», a déclaré Donald Trump lors d'un meeting de son parti samedi à Vandalia, dans l'Ohio (nord), quatre jours après s'être assuré de l'investiture républicaine, comme l'a fait le président Joe Biden dans le camp démocrate. Décrivant sa victoire aux primaires républicaines comme «la plus rapide jamais remportée», il a souligné que cela signifiait aussi une attente de plus de sept mois avant le match retour de l'élection de 2020.

«C'est une éternité quand vous avez des gens incompétents à la tête du pays et qui le conduisent à sa perte», a-t-il lancé. Critiquant ce qu'il a décrit comme des projets chinois de construire des voitures au Mexique et de les vendre aux Américains, il a affirmé vouloir «imposer un droit de douane de 100% sur chaque véhicule qui sortira d'usine». «Ces voitures seront invendables si je suis élu», a-t-il ajouté, estimant a contrario que les menaces pesant sur l'industrie automobile américaine seraient «le moindre des soucis» des États-Unis en cas de reconduction de Joe Biden. «Si je ne suis pas élu, ce sera une boucherie pour le pays», a affirmé Donald Trump, semblant évoquer une détérioration de la situation économique dans cette hypothèse.

 

«L'autre, c'est moi»

 

L'équipe de campagne du président Biden a réagi à ces propos ambigus abondamment commentés sur les réseaux sociaux avec un communiqué qualifiant Donald Trump de «perdant» du scrutin présidentiel de 2020, qui «redouble ses menaces de violence politique». «Il veut un autre 6 janvier», a déclaré l'équipe de Joe Biden, en référence à l'attaque du Capitole par des partisans de Donald Trump en 2021, «mais les Américains vont lui infliger une nouvelle défaite électorale en novembre car ils continuent de rejeter son extrémisme, son goût pour la violence, et sa soif de revanche».

Joe Biden s'est ensuite exprimé directement pendant un dîner à Washington, lors duquel il a également mis en garde contre «un moment sans précédent dans l'Histoire». «La liberté est prise d'assaut (...) Les mensonges sur l'élection de 2020, le complot visant à la remettre en cause et à rejoindre l'insurrection du 6 janvier constituent la plus grande menace pour notre démocratie depuis la guerre de Sécession», a-t-il déclaré. «En 2020, ils ont échoué, mais (...) la menace demeure», a-t-il ajouté. Le président démocrate a aussi balayé avec humour les inquiétudes sur son âge. «L'un des candidats est trop vieux et mentalement inapte pour être président», a-t-il déclaré. «L'autre, c'est moi.» (selon "Capital")

23 mars 2024

Une neuvième planète existerait dans le système solaire

En 2014, une étude de l'Astronomical Journal a explicité certaines preuves de l'existence d'une planète supplémentaire dans notre système solaire. Elle serait environ trois fois plus grande et dix fois plus lourde que la Terre, et se positionnerait assez loins derrière Pluton (dont l'appartenance à notre système solaire est controversée).

Selon le magazine National Geographic,elle se positionnerait très, très loin. «D'après les simulations, le point le plus proche du Soleil de la planète serait 200 à 300 fois plus éloigné que celui de la Terre. Quant à son point le plus distant ? Aux confins du système solaire, entre 600 et 1200 fois plus éloigné que celui de la Terre», précise la journaliste spécialisée Nadia Drake. Un des scientifiques à l'origine de cette étude expliquait que «cet objet se trouve sur une orbite exceptionnellement longue et glaciale, et la durée de sa révolution complète autour du soleil est probablement de l'ordre de 20 000 ans.»

 
Du jamais vu

La preuve de la présence de cette nouvelle planète se trouverait dans l’étude de la trajectoire d’astres de notre système solaire. En bref, la signature gravitationnelle de cette grande planète décrite serait inscrite dans les orbites inhabituelles de ces astres lointains.

Connus sous le nom d'objets de l'extrême ceinture de Kuiper, ces corps ont un comportement chaotique. Ils tracent d'étranges cercles orbitaux autour du soleil. Et comme les scientifiques savent que l'orbite d'un objet dans l'espace dépend de l'orbite d'autres objets, ils peuvent formuler des hypothèses.
 
L'hypothèse la plus envisagée à ce jour serait l'existence d'une neuvième planète dans notre système solaire, qui influencerait les corps de la ceinture de Kruiper. Les chercheurs qui ont publié la preuve de l'existence de cette planète l'ont fait par accident. Konstantin Batygin et son collègue de Caltech Mike Brown n'envisageaient effectivement pas de rechercher la preuve de l'existence d'une nouvelle planète voisine.

C’est dans leurs observations surprès six astres qu’ils ont déterminé que leurs orbites se rassemblaient d’une façon qui ne pouvait pas être l’œuvre du hasard. «Cette probabilité est de l’ordre gigantesque de 0,007 %», indiquait Batygin. Après une simulation, ils ont publié les conclusions que l’on connait. (selon Paris-Match)

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22 mars 2024

Guerre en Ukraine

La Russie frappe massivement, Zaporijia au bord du black-out

Les frappes ont touché une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia. L'opérateur ukrainien dénonce une situation "extrêmement dangereuse".
 

Moscou poursuit son offensive. Au moins deux personnes sont mortes en Ukraine après que la Russie a lancé quelque 90 missiles et 60 drones explosifs contre les infrastructures énergétiques du pays lors d'une attaque massive dans la nuit de ce jeudi 21 au vendredi 22 mars.

"Il y a eu plus de 60 Shahed (un type de drone explosif, ndlr) et presque 90 missiles de différents types", a énuméré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, présentant ses "condoléances aux familles de ceux qui ont été tués par cette terreur".

Selon le président ukrainien, les attaques ont visé "des centrales électriques, des lignes de haute tension, un barrage hydroélectrique sur le Dniepr, des résidences et même un trolleybus". Selon l'opérateur ukrainien Energoatom, des coupures d'électricité ont été constatées, dans sept régions.

Le gouverneur de la région de Kharkiv (nord-est), Oleg Syniegoubov, a lui évoqué "700.000 consommateurs sans électricité", mais sans dire s'il s'agissait de foyers ou d'individus affectés. Une des deux lignes électriques alimentant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par Moscou, a été coupée par un bombardement, a annoncé en outre vendredi le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.

 

Lenteur de l'assistance occidentale

 

"Cette situation est extrêmement dangereuse et menace de déclencher une situation d'urgence, car dans l'éventualité d'une déconnexion de cette dernière ligne de communication avec le réseau électrique national, la centrale nucléaire de Zaporijjia sera au bord d'un nouveau black-out", a averti Energoatom. Le ministre de l'Energie a jugé que le bombardement nocturne du pays était "la plus grande attaque contre l'industrie énergétique ukrainienne de ces derniers temps".

Le président ukrainien a lui indiqué que la Russie avait visé Kharkiv et sa région, ainsi que les régions de Zaporijjia, Soumy (nord), Poltava et Dnipro (centre), Odessa (sud), Khmelnytsky, Vinnytsia et Frankivsk (ouest). L'armée de l'air ukrainienne a précisé que la défense anti-aérienne a pu abattre 55 Shahed sur 63 et 37 missiles sur 88.

Volodymyr Zelensky s'est dès lors une nouvelle fois agacé des lenteurs de l'assistance occidentale, alors que l'aide américaine est bloquée depuis des mois à cause de rivalités politiques entre républicains et démocrates et que celle de l'UE a pris un important retard.

"Les missiles russes n'ont pas de retard, à l'inverse des paquets d'aide à notre pays. Les Shahed ne sont pas indécis, contrairement à certains politiciens", a-t-il ironisé.

"Pour le moment, il y a deux morts et au moins huit blessés à Khmelnytsky" région de l'ouest, a indiqué de son côté le ministère de l'Intérieur, "il y a également six blessés à Zaporijjia (sud, ndlr), trois personnes sont portées disparues sur le site des attaques", a-t-il précisé.

Vengeance

 

La Russie avait déjà lancé jeudi à l'aube une attaque massive contre Kiev, la première depuis début février, mais l'Ukraine avait dit avoir abattu la trentaine de missiles. Vladimir Poutine avait promis précédemment qu'il allait se venger de la multiplication des attaques ukrainiennes ces dernières semaines qui touchent le territoire russe, plus de deux ans après qu'il a ordonné l'invasion de son voisin.

Le Kremlin avait longtemps assuré aux Russes que la guerre n'affecterait pas leur quotidien ni le territoire du pays, mais avec la présidentielle russe de la mi-mars ces attaques se sont multipliées. Une personne a été tuée et plusieurs autres blessées vendredi matin dans une frappe sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur local.

 

Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir détruit vendredi matin au-dessus de cette région huit roquettes tirées par le système de lance-roquettes Vampire en provenance de l'Ukraine. (selon BFMTV)

15 mars 2024

Présidentielle en Russie

Aller voter dimanche 17 mars à midi, s'habiller aux couleurs du drapeau anti-guerre, inscrire le nom de Navalny sur les bulletins de vote... Des opposants à Vladimir Poutine expliquent les initiatives prévues pour protester contre la réélection annoncée du maître du Kremlin.

Si le Kremlin tente d'étouffer leurs voix, eux persistent à vouloir se faire entendre. À l'approche de l'élection présidentielle en Russie qui débute ce vendredi 15 mars, et se termine dimanche 17 mars, les intimidations envers l'opposition dite "hors système" se sont multipliées.

Leonid Volkov, un opposant russe en exil, a été victime mardi d'une agression à l'extérieur de son domicile en Lituanie. Quelques jours avant, l'ancien champion d'échecs Garry Kasparov, installé aux États-Unis, a été placé par le Kremlin sur la liste des "terroristes et extrémistes". Sans parler de la mort d'Alexeï Navalny, "l'ennemi public numéro un" du Kremlin et figure de l'opposition, le 16 février dernier, dans une colonie pénitentiaire de haute sécurité.

Vladimir Poutine "peut utiliser la répression pour donner l'impression que tout le monde le soutient, mais ce n'est pas la réalité, et la réalité viendra à un moment donné et le frappera", soutient Maxim Katz, un homme politique russe en exil classé "agent de l'étranger" par le Kremlin et désormais Youtubeur, auprès de BFMTV.com.

 

"Midi contre Poutine"

 

Aucun membre de l'opposition n'apparaîtra sur les bulletins de vote ce vendredi. L’indépendant Boris Nadejdine a été évincé début février par la commission électorale centrale, tout comme l'ancienne élue municipale pacifiste Ekaterina Dountsova, fin décembre.

Résultat, seuls trois candidats, fidèles au Kremlin, ont été autorisés à participer au scrutin: le nationaliste Leonid Slutsk, le communiste Nikolai Kharitonov et l'homme d'affaires Vladislav Davankov. Pas de quoi faire de l'ombre à Vladimir Poutine qui sera, sans aucun doute, largement réélu pour un nouveau mandat de six ans lors de cette élection qualifiée de "mascarade" par la veuve d'Alexeï Navalny, Ioulia Navalnaïa.

Malgré cela, l'opposition "hors système" ne baisse pas les bras et appelle à la mobilisation. "Toute l'opposition russe revendique conjointement le besoin d'illégitimer le régime de Poutine", affirme Mikhaïl Khodorkovski, un ancien oligarque russe et fervent opposant à Vladimir Poutine exilé à Londres depuis 2015, lors d'une conférence de presse à laquelle a assisté BFMTV.com ce mercredi.

Une mobilisation qui prend notamment la forme d'un mouvement intitulé "Midi contre Poutine". Le but? Que tous les opposants au gouvernement se rendent simultanément dans les bureaux de vote le dernier jour du scrutin, dimanche à midi. Cette initiative a été lancée par Maxim Reznik, un ancien membre du conseil municipal de Saint-Pétersbourg, avant d'être relayée par Alexeï Navalny avant sa mort sur X (ex-Twitter).

"J'aime l'idée que les électeurs anti-Poutine se rendent ensemble aux bureaux de vote à midi", écrivait-il le 1er février. "Cela pourrait être une forte démonstration du sentiment national. Les vrais électeurs contre la fiction du vote électronique."

Le militant anticorruption expliquait alors que cette action est "légale et sûre" étant donné que le gouvernement lui-même appelle les Russes à aller voter. "A midi, le taux de participation est déjà élevé, il y a beaucoup de monde et il est tout simplement impossible d'identifier ceux qui votent contre Poutine", affirmait-il alors.

Depuis sa mort, la fondation anti-corruption et sa veuve Ioulia Navalnaïa soutiennent ce mouvement, tout comme les autres figures de l'opposition.

 

Des initiatives plus ou moins risquées

 

"Notre objectif est que les gens se voient les uns les autres, qu'ils soient conscients qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils ne sont pas marginalisés, qu'il y a beaucoup de personnes contre Poutine", explicite Mikhaïl Khodorkovski, anciennement première fortune de Russie, emprisonné en 2003 pendant dix ans pour "escroquerie à grande échelle" et "évasion fiscale".

Ce dernier suggère également, à "tous ceux qui osent, parce que c'est dangereux en soi", de "s'habiller aux couleurs du drapeau anti-guerre, en bleu et en blanc".

Si Maxim Katz pousse également ses plus de deux millions d'abonnés sur Youtube - majoritairement des Russes - à suivre le mouvement "midi contre Poutine", il dit "comprendre la peur de certaines personnes" face aux risques engendrés par le fait de révéler "faire partie de l'opposition".

Outre la symbolique du rassemblement, l'ancien chef adjoint de la campagne électorale d'Alexeï Navalny pour la mairie de Moscou, en 2013, souligne l'importance du bulletin de vote glissé dans l'urne. Contrairement à d'autres opposants, il appelle à voter pour un candidat en particulier: l'homme d'affaires Vladislav Davankov.

"Davankov représente ce qu'il y a de plus libéral en Russie actuellement. S'il obtient plus de 5%, et prend la seconde place, cela veut dire qu'une partie de l'électorat anti-guerre se mobilise et cherche une réponse politique", commente le directeur de l'Observatoire franco-russe, Arnaud Dubien.

 

Écrire Navalny sur le bulletin de vote

 

Mikhaïl Khodorkovski, comme Ioulia Navalnaïa, appellent quant à eux à plutôt écrire le nom de Navalny sur le bulletin de vote.

"J'invite les gens à traiter ces élections comme un événement politique, comme une action politique, une flash mob", image celui qui est placé sur la liste des "agents étrangers" ainsi que sur celle des personnes recherchées. Avec toujours le même objectif: "Montrer aux uns et aux autres que nous sommes nombreux, que nous sommes une majorité."

Une majorité remise en cause par le spécialiste Arnaud Dubien. "Entre deux-tiers et 80% des Russes approuvent l'action" de Vladimir Poutine, affirme-t-il, en s'appuyant sur les sondages réalisés par le centre Levada, une organisation classée "agent de l'étranger" et qu'il considère comme indépendante.

Le chercheur de l'Iris souligne également que "les forces de l'ordre seront très mobilisées" et qu'il "est hors de question pour Poutine de tolérer un mouvement de masse". "Et beaucoup d'opposants sont partis à l'étranger", ajoute-t-il. Une opposition qui, malgré son objectif commun, est de plus historiquement divisée.

Le vrai enjeu, selon lui, réside dans la participation, que le pouvoir espère forte. En 2018, le taux de participation était de 67,5%. "Si la participation est proche de 80%, ce ne sera pas crédible", raisonne Arnaud Dubien. "75%, c'est possible."

 

Les occidentaux appelés à ne pas reconnaître l'élection

 

"De toute évidence, la majorité de la société russe ne croit pas qu'il soit possible de destituer le président par le vote", déplore Maxim Katz. "C'est la raison pour laquelle beaucoup de gens choisissent de rester chez eux et de ne pas voter parce qu'ils pensent que c'est inutile", poursuit l'opposant, rappelant qu'il ne s'agit pas d'une "élection régulière".

Des milliers d'irrégularités avaient été signalées en 2018: des bourrages d’urnes, des votes multiples ou des entraves au travail des observateurs... L'opposition dénonce également la mainmise du Kremlin sur la commission électorale centrale. (selon BFMTV)

13 mars 2024

Emmanuel Macron crispe l'Union européenne

L’hypothèse d’un engagement au sol, évoquée fin février par le président de la République Emmanuel Macron, a déjà tendu le débat au sein de l’Union européenne. Alors que le soutien financier et militaire à Kiev a été voté ce mardi 12 mars à l'Assemblée nationale, sur place, le conflit semble s'être figé et mué en une guerre d'usure.

« Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine (...). Tant que l’Ukraine tient, l’armée française peut rester sur le territoire français » : curieuse manière pour le président ukrainien de rassurer les Français. En déclarant cela lundi au Monde et à BFM TV, Volodymyr Zelensky entend bien sûr calmer la polémique sur l’éventualité d’une intervention au sol en Ukraine de troupes européennes - « rien ne doit être exclu », affirmait le président français le 26 février. Mais il met dans le même temps la pression sur l’engagement de la France au côté de son pays.

C’est peu dire que la sortie du président français a provoqué un tumulte en Europe, redoublé quand il a appelé ses partenaires à « ne pas être lâches ». La séquence a dégradé encore davantage les relations déjà exécrables avec l’Allemagne, sur fond de compétition dans le soutien financier et militaire à l’Ukraine : accusé par Berlin d’être moins avare de paroles que d’aides, Paris publiait la semaine dernière un long catalogue de matériels fournis à Kiev pour un total de 3,8 milliards d’euros. (selon les DNA)

7 mars 2024

Panne de blog

Depuis une huitaine de jours, le support du blog est en panne. Selon Canalblog cela peut encore durer quelques jours pendant lesquels aucun nouveau message ne paraîtra.

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