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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
28 novembre 2010

Austérité : après le Portugal, l'Irlande

 L'important cortège de 50'000 personnes, selon la police, à 150'000 selon la confédération syndicale ICTU, a défilé au son des cornemuses des quais de la Liffey jusqu'au GPO (General Post Office), lieu symbolique dans le centre de Dublin où avait été lue en 1916 la déclaration d'indépendance. Malgré un froid vif et des chutes intermittentes de neige sur Dublin, la mobilisation a été importante à l'échelle d'un pays de quelque 4 millions d'habitants. Les manifestants ont dénoncé dans le calme mais avec émotion le régime d'austérité prévu par le gouvernement pour sauver son secteur bancaire. «Il s'agit de sauver les gens, mais pas ceux à la tête des banques», a lancé Jack O'Connor, président du Siptu, premier syndicat irlandais. Il a dénoncé le gouvernement du Premier ministre centriste Brian Cowen qui «veut signer un chèque en blanc au nom des générations futures». Pour Mark Finley, un employé de la municipalité de Dublin de 28 ans, «il faut virer le gouvernement et faire la grève». Des bannières proclamaient : «Il y a une voie plus juste et meilleure» ou «l'Eire n'est pas à vendre, pas au FMI».

Attaques de boules de neigetopelement

Quelque 700 policiers et un hélicoptère ont été mobilisés pour la marche alors que plusieurs attaques ont ciblé ces derniers jours des ministres : l'un a été aspergé de peinture rouge, un autre saisi par la cravate par un électeur mécontent et un large «traîtres» a été peint sur la permanence d'un troisième. Les mesures d'austérité annoncées mercredi prévoient 15 milliards d'euros de réductions budgétaires et de hausses d'impôts d'ici à 2014, avec de réels sacrifices pour la population. Les allocations chômage et familiales seront réduites, tout comme les retraites des fonctionnaires et le salaire minimum, et près de 25'000 emplois publics seront supprimés.

Une réunion prévue dimanche

Ce plan vise à ramener à 3% le déficit public irlandais, actuellement de 32% du produit intérieur brut. L'annonce d'un accord d'aide internationale à l'Irlande, qui devrait atteindre 85 milliards d'euros, est en principe attendue avant l'ouverture des marchés, lundi matin. Selon une source proche du dossier à Paris, les ministres des Finances de la zone euro puis des Vingt-Sept se réuniront dimanche à Bruxelles pour débattre de cette aide. Dans un hôtel de Dublin, des négociateurs s'employaient samedi à mettre au point ce plan dont les dirigeants européens espèrent qu'il permettra d'éviter que la crise ne s'étende au Portugal et à l'Espagne. L'attention des contribuables irlandais se concentre sur le taux d'intérêt des prêts en négociation. Eamon Gilmore, dirigeant du Parti travailliste (opposition), a jugé «très inquiétant» une information de la chaîne publique RTE selon laquelle le taux d'intérêt pourrait atteindre 6,7%. «Si c'est vrai, ce serait une capitulation consternante du gouvernement. Et une trahison des principes fondateurs de l'Union européenne», a-t-il dit lors d'une conférence du Labour. (ats)

* Article paru dans 20 minutes.ch

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27 novembre 2010

L'Europe de l'austérité

portugal_0524Après la Grèce, l'Espagne, l'Irlande, la France, l'Italie, l'Angleterre et bien des pays européens, le Portugal à son tour subit une politique d'austérité qui entraîne des mouvements dans tout le pays. Jeudi, le pays a connu une première grève générale qui a paralysé toute l'économie du pays : les transports (bus, trains, métros) ont été touchés entre 70 et 100%. Tous les avions ont été cloués au sol.  100 % de grévistes dans le ramassage des ordures ménagères. Mêmes taux de grévistes dans l'enseignement, les organismes de santé, ou de finances. Les syndicats et de nombreux partis  politiques ont appelé à manifester. Tous dénoncent le plan d'austérité du gouvernement qui prévoit une baisse des salaires, des retraites et des allocations familiales de 5% et une TVA qui va augmenter et passer à 23%. Comme partout la crise est caractérisée par les délocalisations et les spéculations financières internationales. Et comme partout, ces millions de manifestants sont peu écoutés par leurs dirigeants et le resteront ... jusqu'au jour où une solidarité et une coordination des salariés européens touchera en même temps massivement tout le continent.

26 novembre 2010

L'incohérence d'un tunnel privé et cher

EMMI_PQR_SALEUSE_FOSS__ok_copie_6"La neige qui est tombée hier matin sur le massif a également touché le col de Sainte-Marie-aux-Mines. Peu après 5 h, un poids lourd avec remorque chargée a glissé sur le bas côté en montant côté alsacien au niveau du virage du Clésio. Ne réussissant pas à repartir, il a été dépanné. Les gendarmes de Sainte-Marie-aux-Mines, présents sur les lieux, ont régulé la circulation, qui n'a jamais été coupée du côté haut-rhinois. La situation était semble-t-il plus problématique côté vosgien, avec deux autres poids lourds bloqués et plusieurs voitures piégées par la couche de neige." (DNA du 24/11). Combien de fois les cols seront-ils encore enneigés, encombrés et dangereux parce-que le tunnel de Ste-Marie-aux-Mines apparaît comme trop cher pour les usagers, que ce soient les transporteurs ou les automobilistes. Un smicard vosgien venant travailler en Alsace laisse près de 2 heures/jour de son salaire en péage ! Notre politique des transports contribue aussi à l'austérité, et en plus, crée l'insécurité.

25 novembre 2010

Retraites complémentaires

200903230042_zoomLe sujet des retraites revient sur la table aujourd'hui avec l’ouverture de négociations attendues entre les syndicats et le patronat sur le cap à fixer ces prochaines années pour les régimes de retraite complémentaire.

Les retraites complémentaires versées par les régimes obligatoires Agirc et Arrco aux salariés du privé ont un poids considérable : elles représentent en moyenne près d’un tiers de la pension des non-cadres et plus de la moitié de celle des cadres.

 

DOSSIER

Adaptation aux nouveaux âges de départ à la retraite, taux de cotisation, niveau des pensions, droits familiaux : de nombreux sujets seront sur la table de négociation des partenaires sociaux, à partir de demain au siège du Medef, pour faire face aux difficultés financières de ces régimes. Mais syndicats et patronat, qui gèrent ensemble l’Agirc-Arrco, vont avant tout devoir régler le problème de l’AGFF, un dispositif qui finance la retraite complémentaire avant 65 ans. L’âge minimal pour une retraite complète est en effet resté formellement fixé à 65 ans à l’Agirc-Arrco.

Urgence

L’accord qui régit ce dispositif arrive à échéance le 31 décembre, et s’il n’était pas reconduit, les pensions des futurs retraités pourraient se voir amputer de jusqu’à 22 %. «  La première urgence, ce sera de renouveler l’AGFF, pour éviter qu’à la fois les entreprises et les salariés concernés par un départ au 1er janvier ne soient dans l’incertitude », explique le négociateur de FO, Bernard Devy. Les syndicats vont demander une prolongation de quelques mois, pour que les négociations puissent se dérouler plus sereinement. La décision pourrait être prise dès demain, d’autant que le Medef n’y serait pas opposé sur le principe. Syndicats et patronat vont ensuite devoir s’atteler à une multitude de sujets, qui seront déclinés lors de plusieurs réunions. Premier chantier : ils devront prendre en compte dans les règles des retraites complémentaires la réforme des retraites, qui a reculé l’âge minimal de départ de 60 à 62 ans. Ce recul va permettre à l’Agirc-Arrco d’améliorer ses perspectives financières : selon des estimations à confirmer, ils dégageraient ainsi de légers excédents à l’horizon 2020, alors que sans réforme leur déficit cumulé aurait atteint 5 milliards. Mais cela ne règle pas le problème du court terme. Les régimes disposent bien de plus de 80 milliards d’euros de réserves, mais elles pourraient rapidement s’épuiser faute de nouvelles ressources. «  Si nous avons à assurer l’équilibre financier du régime, nous allons faire en sorte que les salariés soient le moins perdants possible », a dit Jean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT, dans une interview lundi dans la Tribune. Devy, vice-président de l’Arrco, ne «  pense pas qu’on puisse échapper à une réflexion sur une hausse des cotisations ». Mais le Medef, qui n’a pas souhaité s’exprimer à ce stade, pourrait ne pas être du même avis.

Une part importante de la pension

LE POIDS DES COMPLEMENTAIRES.- Elles représentent en moyenne dans le privé environ 30 % de la pension globale des non-cadres et 55 % de celle des cadres. En 2009, les deux régimes ont versé plus de 62 milliards d’euros d’allocations, près d’un quart des dépenses vieillesse en France.

La retraite Arrco concerne 18,5 millions de salariés et 11,3 millions de retraités, tandis que la retraite Agirc concerne 3,9 millions de salariés et 2,4 millions de retraités.

Longtemps excédentaires, l’Agirc et l’Arrco ont pâti de la crise économique et leurs perspectives financières ne sont pas bonnes. En 2009, l’Agirc a enregistré un déficit technique (différence entre cotisations reçues et prestations versées) de plus de 2 milliards d’euros. L’Arrco a en revanche enregistré un excédent technique positif (+0,9 md), mais en forte dégradation.

Les régimes disposent au total de réserves de plus de 80 milliards d’euros pour faire face aux difficultés.

LE FONCTIONNEMENT DE L’AGIRC-ARRCO.- Les régimes Agirc-Arrco sont gérés par les syndicats de salariés et le patronat qui en définissent les règles. Ils fonctionnent par points et selon le principe de la répartition.

Plus de 40 caisses de retraite, réparties elles-mêmes au sein de groupes de protection sociale (comme Aprionis, Audiens ou encore Malakoff Mederic), mettent en œuvre les retraites complémentaires.

LES COTISATIONS.- Tous les salariés du secteur privé, y compris les cadres, cotisent auprès d’une caisse Arrco. En revanche, seuls les cadres cotisent à une caisse Agirc.

Pour l’Arrco, le taux de cotisation effectif est de 7,5 % pour la tranche de salaire sous le plafond de la Sécurité sociale (2 885 euros), puis de 20 % jusqu’à trois fois ce plafond.

Pour les cadres, la cotisation à l’Arrco est due pour la part de salaire située sous le plafond de la Sécurité sociale. Au-delà, jusqu’à huit fois le plafond de la Sécurité sociale, le taux de cotisation effectif est de 20,3 %.

Ces cotisations sont réparties entre salarié et employeur.

Dans le régime Arrco, cette répartition peut varier en fonction des conventions collectives. Par défaut, la part due par le salarié est de 40 % des cotisations, celle de l’employeur de 60 %.

A l’Agirc, les règles sont plus complexes. Par exemple, dans la tranche de salaire comprise entre un et quatre fois le plafond Sécu, 62 % des cotisations sont à la charge de l’employeur et 38 % du salarié.

LES POINTS.- Les cotisations permettent tout au long de la carrière d’acquérir des points, en fonction de leur prix d’achat fixé chaque année par les gestionnaires qui tiennent compte de l’évolution du salaire moyen.

Au moment du départ en retraite, ces points sont convertis en pension, en fonction de leur valeur de liquidation. Cette valeur, différente de celle d’achat du point, est revalorisée chaque année non pas en fonction de l’évolution des salaires, mais de celle des prix.

( Dossier paru dans "Le Républicain Lorrain")

24 novembre 2010

Le Hohwald : clochemerle au grand Hôtel

1025142_internet2Nous avions relaté le 13 novembre l'affaire du Grand Hôtel du Hohwald. Au grand dam des salariés et des hôtes ayant réservé leur chambre, rien ne se règle. Au contraire, la société locataire expulsée, après avoir tenu une permanence dans une boulangerie, s'est installée au foyer protestant. Et pendant ce temps, le tribunal prend ses aises.
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23 novembre 2010

Généalogie : attention au logiciel

De plus en plus de personnes s'intéressent aux recherches généalogiques, et nombreux sont ceux qui sont en quête d'un logiciel pour enregistrer leurs trouvailles. J'ai moi-même commencé de cette façon, avec un logiciel Softkey conçu par Nicolas Menoux (édité par Softkey), et qui m'a servi pendant près de 10 ans. Les problèmes ont commencé lorsque j'ai changé d'ordinateur, car ce logiciel n'a jamais été réactualisé et ne fonctionnait donc bien que sur mon Windows 95. J'ai encore pu l'utiliser avec beaucoup de fonctions manquantes sur XP, mais sur Vista et Windows 7 il n'y a plus rien à faire. Bien sûr, entretemps j'avais sauvegardé mes données en gedcom et la perte a été infime. Je ne veux pas m'étendre plus sur mon cas personnel, mais vous faire part de mon étonnement de la publicité reçue sur internet venant de "PRICEMINISTER - l'Achat - Vente garanti" qui propose la vente de ce logiciel sous forme de CD envoyé par la poste (il est évidemment impossible de le télécharger) que peu de personnes séduites pourront utiliser. Bien sûr, il existe en deux versions l'une nommée LA GENEALOGIE, qui indique en tout petit sur son emballage qu'il est fait pour Windows 3.1 et Windows 95, l'autre nommée ARBRE GENEALOGIQUE, qui n'indique rien du tout. Alors, ne vous faites pas avoir même si le prix est alléchant, même s'il est indiqué comme neuf, même si l'on vous dit que le boîtier est en bon état ! N'achetez ce logiciel que si vous avez un vieux PC windows 95 dont vous ne vous séparerez pas dans les prochaines décades ! Il existe aujourd'hui tant de logiciels compétitifs et conviviaux.

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Attention, la pastille rouge "Windows 95 - Windows 3.1" ne se trouve pas sur tous les emballages. Sur certains, intitulés "Arbre Généalogique" il est totalement absent. Mais le logiciel contenu est strictement le même.

22 novembre 2010

La colline désenchantée

St_Pierre_BoisAlors qu'on prévoyait une "année sabbatique", le "rêve" n'aura pas lieu pour la deuxième année consécutive. Aura-t-il encore lieu un jour ? Dans sa formule passée, difficile d'y croire. Remobiliser plus d'un millier de bénévoles après deux ans de néant relève de la gageure. En tous cas, l'assemblée générale ne semble pas être arrivée à un consensus si ce n'est pour la démission collective du comité, et même si 2011 est définitivement dans l'impasse, nul ne sait donc de quoi 2012 sera fait. Enfin, il restera le site... en souvenir des 20 ans. Faut-il pour autant broyer du noir ? Avant le "Saint-Gilles" d'autres manifestations ont existé puis ont disparu, je ne citerai que la fête des artisans, qui a eu lieu quelques années, avant de laisser la place à la "fête du cheval" à Triembach-au-Val, qui à son tour a disparu, tout comme la "fête de la cerise" de Breitenbach. Il reste heureusement "Décibulles" et "Albé en habits de lumière". On sait bien que la vie associative a ses hauts et ses bas, et qu'elle avance souvent parallèlement à la vie économique et sociale. Alors pourquoi se voiler la face ? le contexte actuel n'est pas favorable au gigantisme associatif. Il va donc falloir, pour les prochains organisateurs, prendre cette donnée en compte au risque d'être très vite déficitaires et de n'avoir qu'une vie éphémère.

21 novembre 2010

Aménagement du territoire : un nouveau pont sur le Rhin

37949643_p_590_450Le nouveau pont ferroviaire sur le Rhin reliant Strasbourg à Kehl est terminé et entrera en fonction le 12 décembre prochain. Après 30 mois de travaux, le pont, mis à deux voies au lieu d'une, est aménagé les trains à grande vitesse. Pour un coût de 63 millions d'€, l'axe est-ouest Paris - Bratislava (Slovaquie) permettra le voyage en 10 heures au lieu de 15 actuellement. L'alimentation électrique pourra se faire à partir de l'Allemagne comme de la France. L'Allemagne a supporté 75% du coût, la France 25%. Il restera à moderniser un tronçon de 14 km entre Kehl et Appenweier, dont le coût est estimé à 140 millions d'€. Et là, les retards risquent de s'accumuler : l'attribution des chantiers n'a même pas encore eu lieu. Sans compter les opposants à la grande gare souterraine de Stuttgart21 (selon l'année de prévision de mise en fonction) qui n'oublieront pas de manifester et de tout mettre en oeuvre pour retarder l'échéance ... surtout que les instituts de sondage prévoient un renversement de majorité aux élections du Landtag de Bade-Würtemberg avec l'arrivée au pouvoir des Grüne, opposés à S21.

18 novembre 2010

Une pétition contre la généalogie payante !

genealogie_ancetresLe législateur a voulu de tous temps que l'accès à l'état-civil soit libre et gratuit (sauf sur les 100 dernières années pour les personnes encore en vie). Il est vrai aussi que la généalogie, la recherche de nos ancêtres, et de leur façon de vivre, doit rester à la portée de tous. Il y a quelque temps j'avais épinglé une association qui voulait vendre aux mairies des dépouillements d'actes que d'autres avaient réalisé gratuitement. Mais voilà qu'une société se saisit d'internet, à travers son site genealogie.com (*) pour vendre les informations à des généalogistes peu au courant encore des pratiques (**). On vous envoie des e-mail pour vous dire que votre patronyme figure dans des fichiers, on vous donne l'un ou l'autre prénom, mais on vous cache le reste ! N'importe quel généalogiste vous dira que ces quelques renseignements ne feront que rarement progresser vos recherches. Exemple : on vous présente un couple Paul Dupond - Marie Durand, sans date et lieu de mariage, souvent sans les parents ! Combien vont payer 9 € pour ... ne rien apprendre. Alors qu'il y a des sites tellement plus sérieux, tels Geneanet où vous pouvez déposer vos propres données et consulter celles de tous les autres bénévoles... avec quelques précautions comme la vérification des données (qui peut se faire grâce aux archives numérisées par les départements et accessibles sur les sites d'archives départementales, car chacun peut se tromper dans des écrits en français, en allemand gothique ou en latin). Et le tout gratuitement, en ouvrant un compte ... sans rien payer. Et en plus vous avez les coordonnées de votre fournisseur d'informations pour correspondre avec lui. Voilà qui est bien plus intéressant et permet même à des personnes ayant les mêmes ancêtres de se retrouver. Si vous êtes partisan de cette généalogie d'échanges gratuits, si vous voulez qu'elle échappe à des professionnels surtout scrupuleux de leur porte-monnaie, continuez à signer la pétition

Pour une généalogie libre

Et en cas de problème avec votre ordinateur, vous ne courez pas le risque de perdre toutes vos recherches.

archives_article

La plupart des archives départementales d'état-civil sont consultables gratuitement sur internet.

  • (*) A lire aussi cet article paru dans La Croix
  • (**) Sur le plan local, une association, subventionnée par les collectivités territoriales, proposant des tarifs aux mairies, fait payer aussi les particuliers, leur proposant des ouvrages...qui ne peuvent servir qu'à des initiés ! A lire dans "L'Alsace" du 17/11/2010 : Lalsace171110genealogie
17 novembre 2010

RN 59 : du côté lorrain, l'ouvrage est terminé

42d8d_autorouteC'est fait côté lorrain ! Le grand axe est-ouest, permettant de relier Paris à l'Alsace centrale est réalisé côté lorrain jusqu'à l'entrée du tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines avec l'ouverture du dernier tronçon de 12 km Saint-Clément - Azerailles. Oui, mais du côté alsacien, rien ! et Châtenois et Lièpvre restent les deux communes à traverser entre Sélestat et Paris. Et ceci, malgré toutes les promesses faites depuis 1976, pui 1998 ! Même l'ancien président du Conseil Général du Bas-Rhin, tout nouveau ministre, Philippe Richert déclarait à la presse le 7 septembre 1999 : "Il faut absolument que ce projet de la RN59 trouve enfin une concrétisation !" ajoutant même : "Je me bats pour que le contournement de Châtenois s'intègre dans une logique globale d'aménagement de la vallée et je souhaite que la RN59 se fasse de manière globale." Oui, mais voilà, le 4 décembre 2003, le même Philippe Richert a transféré "de façon globale" les fonds prévus pour cette route sur le contournement de Mertzwiller ! Et la RN59 en est toujours au même point : de l'insécurité, des bouchons, des nuisances, mais pas de travaux, même pas d'enquête d'utilité publique. Monsieur le nouveau ministre, avant de commencer une carrière nationale, allez-vous enfin solder vos arriérés régionaux, départementaux et locaux ? Ou laisserez-vous, à la fin de votre ministère, les collectivités locales de France, dont vous avez la charge, dans le même état que la RN59 ?

flyer_voierapide_15112010

A Azerailles c'est la fête, pas à Châtenois !

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