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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 août 2019

Comores : un accord de partenariat avec la France

Un tiers des députés comoriens est contre !

comores

Plus d'un tiers des députés comoriens ont dénoncé jeudi l’accord de partenariat signé le 22 juillet entre la France et les Comores à l’occasion de la visite à l’Elysée du président comorien Azali Assoumani. 

Douze des 33 députés ont signé une déclaration en ce sens remise à la presse. 

"Les parlementaires de l’Union des Comores considèrent comme nuls et non avenus les accords-cadres signés le 22 juillet 2019 à Paris entre les gouvernements comorien et français et se désolidarisent du gouvernement comorien", indique ce texte. 

Les signataires accusent le président Azali de "piétiner et bafouer" la Constitution des Comores. 

Ils accusent aussi la France de violer la souveraineté des Comores depuis 44 ans "en occupant une partie de son territoire", Mayotte, la quatrième île de l’archipel des Comores, devenue en 2012 le 101e département français mais toujours revendiquée par Moroni. 

Les parlementaires signataires font "du retour de l’île de Mayotte dans son ensemble naturel une priorité nationale.De son côté, le Front démocratique (gauche) a accusé jeudi M. Azali d’avoir "livré les Comores en pâture à la France". 

Le président français Emmanuel "Macron donne 150 millions d’euros qui seront gérés (...) par l’Agence (...) spécialisée dans le blocage du développement des Comores, l’AFD de triste renommée (...). En contrepartie  (...) Azali concède l’occupation de Mayotte", affirme le parti dans un communiqué. 

L’accord, qui a déjà suscité une vague de protestations de l’opposition et de la société civile, prévoit le versement par la France de 150 millions d'euros sur trois ans au profit des Comores, notamment par l'intermédiaire de l'Agence française de développement (AFD).  

Le président Azali s’est pour sa part engagé à mettre en place un programme de lutte contre les traversées illégales entre Anjouan et Mayotte. 

Mayotte subit une forte pression migratoire des îles voisines des Comores dont la plus proche, Anjouan, est située à 70 km de ses côtes.(selon AFP)

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30 août 2019

Le monde a-t-il attendu la fin des vacances des institutions européennes ?

Dans les grands dossiers brûlants (littéralement…) du monde, l’Europe est la grande absente. Normal, les institutions sont en vacances. Mais le monde n’attend pas que les responsables européens se soient reposés.

vacances

Pourquoi l’Europe pèse-t-elle si peu sur l’échiquier politique mondial ? Après tout, avec ses 500 millions d’habitants, l’Union Européenne compte 200 millions d’habitants de plus que les Etats-Unis qui, eux, dominent clairement la politique mondiale. En même temps, l’Europe est la grande absente dans tous les sujets d’actualité – surtout en été, lorsque les institutions européennes cessent d’exister parce que tout le monde est en vacances à la mer ou à la montagne. Difficile d’imaginer les USA ou la Chine cesser leur fonctionnement pendant les deux mois d’été, pour que les dirigeants puissent se la couler douce allongés sur un transat.

On pourrait presque croire que l’ambition européenne de peser sur la politique internationale a disparu. En « fermant la boutique » pendant deux mois en été, les institutions européennes sortent des grands dossiers de ce monde, sur lesquels elles ne pèsent de toute manière que peu, à cause de l’impossibilité de trouver des positions partagées entre 27 (ou 28) Etats-membres. Donc, puisqu’on n’arrive pas à se mettre d’accord, autant partir en vacances et laisser le monde suivre son cours.

Le 24 juin 2016, lorsque le résultat du référendum britannique sur le Brexit avait été annoncé, tout le monde était choqué et la quasi-totalité des responsables politiques européens annonçaient l’élaboration d’un « nouveau projet européen auquel les Britanniques pourraient adhérer, eux aussi ». Sauf que personne n’a pris le soin de s’y atteler et depuis, nous avons perdu plus de 3 ans. Pendant que tout le monde convient que le système intergouvernemental et à l’unanimité ne pouvait fonctionner à l’époque où l’Europe institutionnalisée était composée de 5 pays, personne n’ose s’attaquer à cette Union des 27 (28) qui elle, ne fonctionne plus.

L’unanimité, l’Union Européenne n’y arrive plus que sur des sujets d’une importance mineure, mais sur les grands dossiers de notre époque, il est impossible de mettre d’accord 27 (28) pays qui poursuivent tous leurs propres intérêts. Seul un changement du « règlement intérieur » des institutions européennes pourrait changer cela, mais en votant le 26 mai dernier pour ceux qui nous ont conduits dans ce gouffre, nous autres électeurs et électrices ont empêché nous-mêmes la modernisation de ces institutions. Ce ne sera pas une Ursula Von der Leyen, fidèle disciple d’Angela Merkel, qui déclenchera un projet de réformes des institutions.

Mais l’analyse de cette situation n’est pas nouvelle. On sait que le salut ne viendra pas de ces institutions, dont la mission principale consiste aujourd’hui à s’auto-administrer et à faire profil bas dès lors qu’un sujet important se dessine. A quoi servent alors les innombrables « think tank », souvent financés avec de l’argent public ? Pourquoi donc personne ne travaille sur des modèles des futures institutions européennes ?

Juste une idée – on pourrait abolir la Commission Européenne et même le Conseil Européen, en réorganisant la seule institution européenne démocratiquement élue : le Parlement Européen. Celui-ci pourrait, comme tous les parlements au monde, élire en son sein un gouvernement, qui définirait les grandes lignes de la politique européenne. Un tel parlement, comme tous les parlements (démocratiques) du monde, voterait ses textes à la majorité. Voilà un « projet » d’une grande simplicité qui permettrait de rendre l’Union Européenne plus démocratique, moins onéreuse et plus efficace. Evidemment, les grands spécialistes et juristes devraient peaufiner une telle idée qui n’est qu’une idée. Considérant que nos grandes écoles et universités forment tous les ans des experts en Sciences Politiques, il doit bien y avoir quelqu’un qui aurait une idée sur la réforme des institutions qui se paralysent mutuellement, qui définissent la politique de ce continent derrière des portes fermées et systématiquement dans l’intérêt du Big Business. Il faut se mettre au travail au lieu de profiter des deux mois d’été pour bronzer sur la plage !

Si l’Europe est aujourd’hui tellement faible, c’est parce que nous la maintenons dans cet état de faiblesse. Nos élus européens attendent quoi (en dehors de la fin des vacances…)? Le monde n’attend pas, il est en pleine mutation et actuellement, les cartes sont redistribuées. Il est ahurissant que l’Union Européenne ne soit pas assise à la table des grands pour avoir aussi quelques cartes en main. Mais non, nos responsables sont en vacances. Et nous avec eux. (Selon "Euro-journalist")

29 août 2019

RN 59 : vessies ou lanternes ?

Le contournement de Châtenois ? non, pas encore.

vieux_cheminLes medias (journaux locaux, régionaux, mais aussi France Bleu Alsace) ont mis l'accent sur le début de travaux sur la RN 59. Oui, mais ne nous y trompons pas. Il ne s'agit en rien du lancement des travaux de la nouvelle route du contournement de Châtenois ou d'un nouveau tronçon Lièpvre - Val de Villé, tel qu'il a été décrit dès 1999 à l'élaboration du Contrat de Plan Etat - Région 2000 - 2006, ni même de la partie reprise dans le Contrat de Projet Etat - Région 2014 - 2020.

La 2x2 voies annoncée ne couvre que les quelques hectomètres de la route existante entre la sortie d'autoroute A-35 et la RN 59 existante ! Le tunnel du vieux chemin de Châtenois ne sera en fait qu'un "passage souterrain" permettant d'aller de Châtenois à l'hôpital de Sélestat (à pied, à bicyclette, en voiture et, pourquoi pas à cheval ?).

Quant au giratoire prévu à La Vancelle, il ne servira qu'à permettre l'accès à la ZI interdépartementale du Danielsrain, toujours vide d'industries mais pleine des gravats du tunnel Maurice Lemaire. Et ce n'est pas ce giratoire, qui ne figure d'ailleurs pas dans les plans de la DUP (déclaration d'utilité publique), qui augure de la création d'une nouvelle route menant du contournement de Châtenois au giratoire de Lièpvre. Nouvelle route qui n'est d'ailleurs plus évoquée dans le Contrat de Projet 2014 - 2020.

Quant au contournement de Châtenois, les dernières enquêtes (parcellaire et environnementale) ont laissé à désirer. Parcellaire : tous les terrains pour l'aménagement de la route n'ont encore toujours pas été achetés (problème de longueur de procédure d'acquisition de "biens sans maîtres"). Enquête environnementale : on n'en connaît toujours pas les conclusions ?

Et ce contournement, annoncé successivement pour être opérationnel en 2002, 2003, 2006, 2007, 2016, 2017, 2018, 2019, qui y croit encore pour fin 2023, alors que le montant annoncé de 60 M€, dont on ne sait trop à quoi il correspond, ne semble de loin pas suffisant pour l'intégralité des travaux du contournement à 2x2 voies tel qu'il est inscrit au contrat de projet 2014 - 2020. 

Les annonces des pouvoirs publics à travers les medias ne trompent plus personne.

chatenois

28 août 2019

Taxival suspendu : de qui se moque-t-on ?

"Le transport à la demande est temporairement suspendu par la communauté de communes de Villé à compter du 1er septembre. Le service devrait reprendre début octobre. L’intercommunalité ne s’est pas entendue sur les tarifs proposés par le prestataire. Une nouvelle négociation a été engagée. La commission technique doit valider le coût et les modalités." annonce la presse locale ! Evidemment, le président de la comcom, et son vice-président aux transports le maire de Villé, ne vont pas diffuser un "spécial comcom'info" pour une si triste nouvelle qui ne leur fait pas honneur !

taxival

Car, que démontre une fois de plus cette affaire ? que notre vallée est malade de ses transports collectifs, bien sûr ! mais aussi, qu'au niveau de la responsabilité des élus ça ne vole pas bien haut, et que par les temps qui courent les uns pensent à leur réélection, les autres ont déjà entamé leur retraite. Et tous les autres dossiers n'avancent plus ! Voyez l'édifiante affaire des pistes cyclables : 

Mais ont-ils pensé aux personnes sans moyen de locomotion, sans permis de conduire, sans personne dans la  famille pour les conduire, et ce sont souvent nos seniors et même nos handicapés ! Et ces élus ont-ils réfléchi aux efforts faits par leurs prédécesseurs pour obtenir cette qualité de service ?

Alors, se réfugier derrière des négociations non abouties est-ce bien sérieux ? surtout si les échéances étaient connues ? Et on va vous répondre que la suspension ne durera qu'un mois ! Qu'en savent-ils sur l'avancée des négociations dans un mois, surtout avec une société de transports qui a ses origines du côté de Lons-le-Saunier et son siège social à Dijon, et qui n'en a que faire des habitants du Val de Villé ? et que tout ce qui l'intéresse c'est d'obtenir à terme des avantages dans le développement des "bus Macron" et de rêver aux bénéfices d'une grande ligne Fribourg - Colmar - Sélestat - Saint-Dié - Nancy ... et terminus à Paris ?

La vallée a une population vieillissante et se vide. L'économie régresse. Ce ne sont pas de telles négligences, de la part de responsables qui ignorent jusqu'aux politiques de la ruralité, qui vont permettre d'y renverser la vapeur. 

taxival

27 août 2019

La France arrête et expulse un journaliste de Radio-Dreyeckland

Castaner se permet tout : après une première expulsion illégale, nouvelle arrestation du journaliste allemand Lukas S.

radio

La coopération entre les services secrets allemands et français porte ses fruits – la France a procédé à l’arrestation de plusieurs personnes allemandes soupçonnées de vouloir manifester contre le G7. Y compris et à nouveau le journaliste Lukas S.de Fribourg-en-Brisgau.

Oui mais voilà : après le jugement du Tribunal Administratif de Paris qui avait non seulement déclaré cette arrestation et cette expulsion illégales, mais qui avait condamné la France à verser 1000 € de dommages et intérêts à ce journaliste allemand, ce dernier est retourné en France lundi soir, après s’être assuré auprès des garde-frontières français qu’il était autorisé à retourner en France. Ce que les garde-frontières avaient « omis » de lui dire, c’est qu’une nouvelle instruction du Ministère de l’Intérieur le menaçait de 3 ans de prison s’il devait revenir en France avant la fin du sommet G7.

La semaine dernière, tandis qu’il se dirigeait vers le Sud-Ouest, la police l’a arrêté à Saint-Jean-de-Luz. Selon le député allemand Andrej Hunko, cette nouvelle attaque sur la liberté de la presse est le fruit d’une coopération entre les services secrets allemand et français – le Bundeskriminalamt / Verfassungsschutz (BKA) ont mis à la disposition de ses collègues français un fichier contenant les données personnelles de « personnes susceptibles de déranger ».

Le député Andrej Hunko avait soumis une question écrite au gouvernement pour savoir si cette arrestation s’était faite sur la base de ce fichier qui, lui, est fortement contesté, car il ne contient pas seulement les données privées de personnes qui se sont fait remarquer pour des infractions, mais également de personnes figurant dans leurs contacts, comme par exemple – des journalistes. La réponse du gouvernement allemand à la question du député était simple. « Oui ! Et les services français peuvent exploiter ce fichier jusqu’au 15 septembre » – comme si les services français allaient effacer ce fichier après cette date…

Pour le député Andrej Hunko, la mise à disposition de ce fichier constitue un scandale : « Les services secrets allemands échangent donc des données avec la France et créent une situation où, dans le cadre du sommet G7, des personnes sont poursuivies uniquement à cause de leurs opinions politiques. »

Ce qui est particulièrement perfide, c’est qu’au moment où les garde-frontières français avaient permis à Lukas S. de revenir en France, une nouvelle instruction du ministère de l’Intérieur le menaçait déjà de trois ans de prison « s’il entrait sur le territoire français avant la fin du sommet G7 et celle du sommet alternatif à Hendaye ». En clair – les autorités françaises l’ont laissé entrer en France dans l’unique but de pouvoir l’arrêter à nouveau. A croire que le jugement du Tribunal Administratif de Paris ne pèse pas lourd face à l’ intention des autorités de poursuivre tous ceux qui défendent d’autres positions que le gouvernement.

Les autorités françaises, elles, ont désigné cette nouvelle arrestation comme une « mesure administrative », ce qui est désormais possible dans le cadre de la nouvelle « loi anti-casseurs » qui permet la suppression de toute expression non souhaitée par le pouvoir en place. Elles ont procédé une évaluation de la possibilité d’expulser Lukas S. à nouveau, et cette « évaluation » s'est arrêtée lundi soir, à la fin du sommet G7 à Biarritz. Le journaliste a été libéré sans aucune poursuite à son encontre et sans aucune explication.

Il est ahurissant de constater que la coopération franco-allemande bat de l’aile lorsqu’il s’agit de mener une politique pour les citoyens et citoyennes, mais qu’elle fonctionne parfaitement lorsqu’il s’agit de faire taire des personnes qui font leur travail, même s'ils expriment des opinions politiques qui dérangent autant en France qu’en Allemagne. (Selon "Eurojournalist").

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26 août 2019

Les maires du Val de Villé ne veulent pas mourir

Qui va empêcher ça ?

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Les décharges sauvages se multiplient, y compris dans notre vallée. Plus ou moins grandes ou petites, selon le degré d'incivisme des déposants, que ce soient des privés ou des professionnels (ces derniers étant trop "avares" pour participer financièrement au traitement de leurs détritus à la décharge officielle, ou craignant de mettre leur entreprise en difficultés financières ?). Et par les temps qui courent n'attendons pas de nos maires, dont plus d'une moitié aspire à une retraite bien méritée en mars 2020, qu'ils risquent leur vie pour un dépôt de ferraille, de gravats, d'amiante et d'objets divers, à quelques mois de leur fin de règne. L'histoire du maire de Signes n'est pas un exemple à suivre pour eux.

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NB : En presque une décennie, les valdevillois ont quand même réalisé quelques progrès ! Voir ou revoir mes articles du 18/11/2009 L'ONF va-t-elle concurrencer le SMICTOM ? et du 5/4/2010 La plus belle des vallées ... 

Et le progrès, il est où ? A Villé, au lieu-dit "Redel", où quelques déchets ont servi à monter sur la place du dépôt une mangeoire pour oiseaux !

25 août 2019

Pacifique : Washington n'a plus la prééminence militaire

Les Etats-Unis n'ont plus la prééminence militaire dans le Pacifique et pourraient avoir de plus en plus de difficultés à défendre leurs alliés contre la Chine, dont l'influence est de plus en plus forte dans la zone, estime un centre de réflexion australien reconnu dans un rapport cinglant. 

PacifiqueDans cette analyse diffusée lundi, le Centre des études sur les Etats-Unis de l'Université de Sydney décrit l'armée américaine comme une "force en train de s'atrophier" dont les capacités sont "dangereusement dépassées" et "mal préparée" pour une confrontation avec la Chine. 

Si elle est correcte, cette évaluation a de lourdes implications pour de nombreux alliés des Etats-Unis, qu'il s'agisse de l'Australie, de Taïwan ou encore du Japon qui dépendent beaucoup des garanties américaines en matière de sécurité. 
L'arrivée de Donald Trump à la Maison blanche, avec son credo de "l'Amérique d'abord", a ajouté aux craintes d'un désengagement des Etats-Unis, qui seraient moins enclins à défendre leurs alliés dans l'hypothèse d'une agression de la Chine par exemple. 

Mais ce rapport laisse penser que, même s'ils souhaitaient intervenir, les Etats-Unis pourraient avoir du mal à le faire. Les auteurs de l'étude évoquent même une "insolvabilité stratégique" de Washington en avançant que des décennies de guerre et d'engagement au Proche et Moyen-Orient et de sous-investissement dans le Pacifique ont eu pour conséquence d'exposer les alliés des Etats-Unis en Océanie. 

"La Chine, en revanche, est de plus en plus capable de défier l'ordre régional par la force du fait de ses investissements de grande ampleur dans les systèmes militaires avancés", indiquent-ils. 

Sous la présidence de Xi Jinping, le budget officiel de la défense en Chine a progressé de près de 75% à 178 milliards de dollars. Un chiffre qui serait en dessous de la réalité. 

Pékin a notamment investi dans des systèmes de missiles balistiques de précision et dans des systèmes de contre-intervention qui compliqueraient la tâche pour les forces américaines qui tenteraient de rejoindre une zone contestée. 

A en croire cette étude, "presque toutes les bases américaines, alliées, les pistes d'atterrissage, les ports, les installations militaires du Pacifique Ouest" manquent d'infrastructures renforcées et sont menacées.  

Ces faiblesses font que la Chine pourrait s'emparer de territoires taïwanais, d'îles administrées par le Japon ou de zones de mer de Chine méridionale avant que les forces américaines n'aient le temps d'intervenir. 

Ces experts préconisent pour contrer la montée en puissance de la Chine le déploiement de missiles terrestres américains ainsi qu'un changement de rôle du Corps des marine et une réévaluation des stratégies de défense régionale impliquant le Japon et l'Australie. (selon AFP)

24 août 2019

Chez nos voisins de Sarre

Les scolytes causent encore de gros dégâts

scolyteAu cours de l'année en cours, les scolytes ont de nouveau causé des dégâts considérables dans la forêt domaniale de la Sarre.

Par rapport à l’année précédente, les experts forestiers s’attendaient à un doublement de la quantité de copeaux de bois, a déclaré le ministère de l’Environnement à Sarrebruck. Sur environ 360 hectares, 10% de la superficie d’épinettes de la forêt domaniale, des dégâts causés par les scolytes seraient signalés. On prévoit actuellement qu'une superficie totale de près de 100 hectares.

Les dégâts causés par l'attaque de scolytes auraient considérablement augmenté dans toutes les régions du pays, a rapporté le ministère. Ils continueraient d'augmenter au cours du second semestre et seraient encore plus visibles de septembre au premier trimestre de 2020. Les scolytes se propagent massivement, surtout par temps sec et chaud.

C'est l'un des parasites les plus dangereux pour la forêt. Même les arbres en bonne santé peuvent mourir très rapidement en cas d'attaque. Les insectes forent des passages dans l'écorce et le bois pour la ponte - et interrompent l'alimentation entre la racine et la couronne. En Sarre, les dommages causés par le "coléoptère" en 2018 ont été estimés à environ un million d'euros.

L'été chaud et sec a provoqué dans la forêt un dommage extrême. "Au moins l'étendue de l'année précédente", a-t-on déclaré. Les résultats d'un inventaire des dégâts forestiers sont attendus dans les prochaines semaines. De nouvelles inspections ont également permis de constater des "dégâts de séchage" chez le sapin de Douglas. En outre, ce même type de dégâts sont visibles chez de vieux hêtres notamment dans le "Saarkohlenwald".

23 août 2019

G 7 à Biarritz

UN CONTRE-G7 FACE À MACRON ET SON MONDE

G7

22 août 2019

Orange : des remous en Afrique

Grève des employés au Niger

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Les employés d'Orange au Niger ont entamé mardi une grève de deux jours pour obtenir des négociations salariales et débattre de l'avenir de la filiale nigérienne de l'entreprise française, en quête d'un repreneur, a indiqué à l'AFP une source syndicale.

"Nous avons lancé ce (mardi) matin une grève de deux jours qui est largement suivie sur l'ensemble du territoire", a affirmé Ali Hachimou, un délégué du personnel d'Orange Niger.

Les communications sur le réseau Orange "ne sont pas encore paralysées" mais "si nous n'avons pas satisfaction, nous reconduirons la grève", a-t-il prévenu.

Selon M. Hachimou, le mouvement est suivi par 388 des quelque 530 salariés d'Orange Niger.

Les grévistes réclament "la reprise des négociations" sur "la révision d'un accord salarial", entamées avant la fermeture, en novembre 2018, de la société par le fisc nigérien pour "non-paiement d'impôt", a expliqué M. Hachimou.

Ces négociations n'ont pas pu reprendre après la réouverture de la société en raison d'"un règlement préventif" de la direction suspendant pour cinq mois "toute action sur les finances de l'entreprise", a-t-il expliqué.

Lancée en 2008, Orange Niger compte 2,4 millions de clients pour plus de 52.000 emplois directs et indirects au Niger, selon sa direction.

Les protestataires veulent également que leurs emplois soient préservés dans le cadre d'un éventuel contrat entre Orange et un nouveau repreneur.

"Orange Niger a décidé de vendre des actifs (...) nous avons appris que 120 emplois seulement seraient maintenus par le nouveau repreneur après deux ans" de gestion, a ajouté Ali Hachimou.

En novembre 2018, le fisc nigérien avait fermé pendant 40 jours les locaux d'Orange Niger à Niamey pour "non-paiement d'impôt".

La filiale nigérienne d'Orange avait qualifié de "contestable" cette fermeture consécutive à un redressement fiscal de 22 milliards de francs CFA (33 millions d'euros) qui représentait "près de 50% (de son) chiffre d'affaires".

Orange Niger avait prévenu que "la continuité de l'entreprise" était "gravement menacée par ces décisions unilatérales et disproportionnées".

Le Niger compte quatre compagnies de télécoms qui se partagent les 7,7 millions d'abonnés aux services de téléphonie mobile, pour une population de 20 millions d'habitants. (selon AFP du 20/08/2019)

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