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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
2 janvier 2016

La maire LR de Puteaux refuse d'informer l'opposition

Le conseiller municipal blogueur de Puteaux Christophe Grébert publie :

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Il n'y a pas de démocratie "sans droit d'accès aux informations des pouvoirs publics". On parle de transparence démocratique.

A Puteaux, la maire LR tente par tous les moyens de contourner cette règle fondamentale en réduisant au maximum l'accès à l'information communale. Lors du conseil municipal du 15 décembre, Joëlle Ceccaldi a ainsi déclaré qu'elle attendrait désormais les décisions des juges administratifs et de la Cada (commission d'accès aux documents administratifs) avant de répondre aux demandes d'informations de l'opposition. 

Si l'opposition doit passer par le tribunal administratif pour obtenir une information, étant donné les délais de la justice, cela veut dire qu'entre une question de l'opposition et la réponse du maire, une année et plus pourront s'écouler ! Comment assurer une transparence démocratique normale avec un maire pareil ?

Voici la question posée au maire en séance par l'élu PS Francis Poézévara :

 "Mme la Maire, on reconnaît la maturité d’une démocratie à la place qu’elle consacre à l’opposition. Que votre majorité soit politiquement immature, nous n’en doutions pas. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, et je ne peux à nouveau que vous inviter à prendre connaissance du rapport du Conseil de l’Europe sur le rôle d’une opposition démocratique. Ce rôle est de réaliser un contrôle sur la gestion de la commune par la majorité. Afin de pouvoir mener cette mission à bien, tous les élus ont un droit inaliénable à l’information. Aussi, lorsque vous refusez obstinément de répondre à nos demandes d’information, qu’elles soient par mail, par courrier, par recommandé, vous vous placez en dehors de la loi. Vous nous placez dans l’obligation de faire intervenir des acteurs extérieurs pour vous rappeler à vos devoirs, qu’il s’agisse de la CADA ou du Tribunal administratif. Le fait que ceux-ci nous donnent systématiquement raison ne vous empêche pourtant pas de persévérer dans vos comportements antidémocratiques. Pouvez-vous nous indiquer, ici et ce soir, une procédure qui nous permette de poser des questions à votre administration ou bien à vous-même, et qui fera éviter à Puteaux les frais liés aux recours que vous perdez ?"

Comme d'habitude, la maire n'a pas répondu à la question posée. Heureusement, à Villé on ne voit jamais ça.

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31 décembre 2015

Déchéance de nationalité : non !

Nombreux sont ceux qui aujourd'hui à gauche dénoncent le projet de déchéance de nationalité des binationaux nés en France. Plus que de longs textes, les images parlent. 

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gauche14Et même, Patrick Devedjan (Les Républicains) s'y oppose.

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27 décembre 2015

Sarkozy oublie ses origines

Dans une vidéo qu'il a postée le 24 décembre, Nicolas Sarkozy souhaite un joyeux Noël et souligne «les racines chrétiennes de la France».

sarozyDécidément, notre ex-président n'en manque pas une pour se singulariser ! A-t-il oublié que la France est multi-ethnique et se compose de chrétiens, de musulmans, de juifs, de bouddhistes, d'athées et que la religion est une affaire privée ? A-t-il oublié les français d'outremer descendants pour beaucoup de la politique esclavagiste de la France dans des temps anciens ?

Et oublie-t-il qu'il s'appelle en réalité Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, fils d'immigré hongrois, donc qu'il a des racines dans un pays appelé la Hongrie, autrefois fief central des Huns et de leur roi Attila, souvent surnommé "le fléau de Dieu". D'ailleurs, l'auteur latin Jordanès décrit ce roi guerrier : "Sa taille était courte, sa poitrine large, sa tête très grosse". Il y aurait donc quelques ressemblances qui ne trompent pas avec qui vous savez.

Et la religion des Huns était loin d'être chrétienne. Attila et son peuple pratiquaient une religion traditionnelle polythéiste et animiste avec des chamans (chefs divins) d'une grande importance sociale. D'ailleurs, Attila se voyait lui-même comme un dieu. Les archéologues qui ont retrouvé de grands chaudrons hunniques de bronze ont même conclu qu'Attila pratiquait un « cannibalisme sacré » en faisant des sacrifices humains et en buvant du sang humain. 

Il est certain qu'il utilisait cette religion à des fins de politique intérieure. Ainsi au cours de son règne, Attila affirme avoir reçu une épée sacrée du dieu de la guerre, légitimation suprême et présage fédérateur précieux pour un règne qui met son peuple en état de guerre permanent.

Alors, Sarkozy, bien placé pour parler des racines chrétiennes de la France ? Au fait, n'est-ce pas lui qui a exclu Nadine Morano de la liste LR menée par Richert dans le Grand-Est pour une sombre histoire d'origines ?

23 décembre 2015

Tapie président de la République ?

Parrainages et caution 

tapie

"Ruiné de chez ruiné" va se refaire une santé en politique ? En se présentant aux présidentielles ? Après tout pourquoi pas ? Serait-ce lui la chance à saisir pour que la "ruinée de chez ruiné" du FN (selon ses déclarations de patrimoine) ne soit pas présente au deuxième tour ? Point très positif : on éviterait à certains le cas de conscience de 2002. 

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Dès cette fin d'année, "Ruiné de ruiné" s'est mis à la chasse aux parrainages. Il ne veut pas qu'il lui arrive la même mésaventure qu'à son ami Jean-Marie en 1981, "ruiné de chez ruiné" lui aussi aujourd'hui. Et les parrains il faut les trouver. Et il y aura une caution à déposer. Alors vite, il faut vendre un bien immobilier et organiser un tapiton ! Sa proposition alléchante de créer des emplois-jeunes (colleurs d'affiches ?) l'aidera très certainement.

Les attaches alsaciennes

Déjà en Alsace, il est acquis qu'il aura la majorité absolue. L'ancien mulhousien, Jacques Glassmann, joueur de football professionnel au Racing Strasbourg et à Valenciennes au temps de l'affaire OM-VA, se chargerait de lui faire sa propagande auprès de tous les sportifs qu'il côtoie. 

Un village, Landersheim (199 habitants) rendu célèbre par ADIDAS, votera à 100% pour lui. Surtout que depuis un certain temps la direction de cette société a annoncé son départ définitif en 2017. Voilà qui a de quoi encourager notre candidat.

Peut-être prendra-t-il comme slogan de campagne : "Pas sérieux, s'abstenir". Même Coluche avait fait plus sérieux. 

17 décembre 2015

Anticor et les plaintes en diffamation en politique

L'arme principale d'élus peu démocrates 

Miss_Justice

Suite à mon article concernant le conseil municipal de Lièpvre du 14/1/2015, voici la position du groupe Anticor concernant les plaintes en diffamation par des élus. "La liberté d’expression qui est un droit constitutionnel, la liberté de la presse mieux garantie en démocratie, la liberté des communiqués politiques ou une plus grande tolérance est autorisée en matière de critique, les libertés syndicale plus protégée et la liberté des citoyens et plus particulièrement des « lanceurs d’alerte » sont quelques unes des déclinaisons de la liberté d’expression telle quelle existe en France.

Cette liberté fondamentale en démocratie est une bonne chose dans la patrie des droits de l’homme même si ceux qui la défendent, une fois au pouvoir, aimeraient lorsqu’elle les dérangent la voir limitée.

Aujourd’hui, si cette liberté d’expression est légitimement contestée quand en son nom certains  se croient autorisés à tenir des propos racistes ou antisémites qui sont délictueux, on constate « chez nous » et « ailleurs » une multiplication de plaintes poursuivies par la justice qui ne semblent qu’avoir pour objectif :

Faire taire toute critique dérangeante envers les élus, à fortiori en période pré-électorale.

La plainte en diffamation gratuite pour nos élus, semble devenir l’arme préférée des pouvoirs en place car, même s’ils connaissent par avance le résultat qui sera un échec pour eux, le harcèlement procédural et financier auquel ils se livrent parfois, reste un bon outil pour contrer toutes velléités de citoyens « lanceurs d’alerte »."

Saisir la justice et  attaquer ces « incorruptibles » au « porte-monnaie » permet parfois d’en faire taire certains, mais aussi et toujours, de ne pas avoir à se justifier sur les critiques et parfois sur les accusations formulées et avérées.

Pour l’élu ou la collectivité, ce combat réducteur de la liberté d’expression ne peut être que tout bénéfice tant que c’est l’argent public qui est utilisé par ces élus dans ces procédures et tant que les juges n’oseront pas condamner fortement les élus responsables pour procédure abusives…surtout ceux qui récidivent."

Quelques champions des plaintes en diffamation 

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Christian Estrosi : Séverine TESSIER, la porte-parole d'ANTICOR est poursuivie pour diffamation par le maire UMP de Nice pour avoir fait des déclarations sur les finances publiques reproduites dans Nice Matin et comme nous l’avons déploré à de nombreuses reprises lorsque, à Narbonne, plusieurs « lanceurs d’alerte » ont été sanctionnés et certains sont poursuivis. Résultat : acquittée ! 

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Mais le record des plaintes en diffamation revient indéniablement à la députée-maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud (suppléante en son temps de Nicolas Sarkozy) et les plaintes visaient invariablement le même blogueur Christophe Grébert, sans réussir à le faire condamner ! bien au contraire !

harcelementLes seuls condamnés dans ce harcèlement furent la députée-maire et son père (voir ci-dessous)

pedophileDe plus en plus, des plaintes en diffamation engorgent les tribunaux. De nombreux pays ont dépénalisé ce genre de plaintes, même dans des pays considérés comme peu démocratiques, qui sont plus proches de l'atteinte à la liberté d'expression que de la diffamation. Un élu devrait pouvoir accepter les critiques concernant son mandat.

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16 décembre 2015

Deux élus malgré eux : Thibaut Villemin et Pernelle Richardot

L'une va siéger, l'autre s'y refuse 

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Thibaut Villemin, élu en Meuse : une décision personnelle, claire et assumée

"Depuis 15 ans, je mène la mobilisation des socialistes meusiens lors des campagnes électorales. J'ai connu des réussites et des échecs. Pour la 1ere fois, depuis dimanche, je suis silencieux et dans le doute.

Le conseil fédéral du PS de la Meuse a, à une écrasante majorité, demandé le maintien de notre liste.

Je reçois depuis dimanche soir de nombreux messages d'amitié, de soutien, de conseil. Et hier soir, à 17h, j'ai pris la décision de me mettre en retrait.

Aussi, j'ai donc décidé :
de signer mon désistement de la liste menée par JP MASSERET
de ne pas mener campagne

Je ne peux techniquement quitter cette liste, où je fut candidat, et si l'élection de dimanche, donne des sièges en Meuse à cette liste, je démissionnerai aussitôt et laisserai les suivants siéger.

Je redeviens citoyen, et je demande ma liberté de pouvoir simplement dimanche, dans l'isoloir, choisir le bulletin de vote de mon choix, sans avoir à le dire. J'invite juste nos concitoyens à VOTER et à réfléchir avant de le faire.

Au nom de mes convictions personnelles, je ne peux accepter que l'action politique soit menée par la haine de l'autre, par le rejet, par l'exclusion, par la désespérance. Je crois en l'Homme debout et acteur, aussi mon engagement de citoyen et de militant n'est pas fini, il prendra une autre forme.

J'appelle au respect de tous et refuse les campagnes violentes qui se lèvent contre JP MASSERET, où d'autres qui n'ont pas fait le même choix que lui. La politique, c'est le respect de tous, même en campagne électorale. J'ai trop souffert déjà du contraire.

Je ne renie aucune des décisions prises par le Conseil régional de Lorraine depuis 12 ans et je suis fier du travail collectif accompli.

J'ai une pensée pour les militants socialistes qui depuis des années m'accompagnent, me soutiennent et m'ont construit. Si j'en blesse aujourd'hui, je leur demande de bien vouloir m'excuser. Je suis touché par ce qui se passe en ce moment, et je n'arrive pas à prendre d'autre décision.

Je pense aussi aux salariés du Conseil régional avec j'ai travaillé pendant presque 12 ans, sans eux, rien de ce beau bilan, n'aurait été possible. Ils sont inquiet face à la fusion, à l'alternance politique et je le comprends. Au moment où beaucoup implorent la République, je veux leur dire qu'ils sont les dignes serviteurs de la République décentralisée. Merci à eux.

Cette position semblera peut être manquer de courage à certains, insuffisante par d'autres encore, je l’espère respectable par tous. Mais elle est la mienne et je demande le respect pour moi aussi et ceux qui m'entourent."

Pernelle Richardot : un bureau politique en pleine nuit

pernelle

"Au lendemain du second tour des élections régionales, c'est d'abord un soulagement pour nous: l'extrême droite ne dirigera pas notre région les cinq prochaines années. 

Des positions et des analyses divergentes se sont exprimées. Elles étaient toutes respectables et je me suis efforcée de les respecter. Chacun, chacune a ainsi fait dimanche un choix en conscience.

Aujourd'hui, à l'issue de ce scrutin, notre département compte deux conseillers régionaux socialistes: Emmanuel Recht et moi-même.

Le bureau fédéral réuni dans la nuit, comme je m'y étais engagée, a demandé à l'unanimité à ce que nous siégions au Conseil régional pour défendre nos valeurs et notre projet au sein d'un groupe socialiste.

En effet, notre priorité doit être de rassembler les socialistes et de rappeler à Philippe Richert qu’il a été aussi élu grâce aux voix de nombre d'électeurs de gauche. Cela l'oblige.

Je m'engage à mener ce mandat d'opposition comme je l'ai fait dans le mandat précédent : sur le terrain, à l'écoute de nos concitoyens et des territoires, et dans la transparence. 

Je souhaite par ailleurs que nous puissions dès aujourd'hui nous rassembler autour d'un "projet de territoire" qui tire pleinement les leçons de ce scrutin et retrouver la confiance et le soutien de nos électeurs. Il nous faudra associer à nos débats l'ensemble des forces de gauche mais aussi le monde associatif et les représentants syndicaux. 

Avec le secrétariat fédéral, nous allons nous atteler à cette tâche considérable mais nécessaire en lien étroit avec les sections. Cette « feuille de route » sera discutée au prochain conseil fédéral de janvier.
Aujourd'hui le rassemblement est nécessaire pour continuer le combat et être une vraie force d'opposition face à la droite et à l'extrême droite."
15 décembre 2015

Les régionales vues d'Afrique

Un seul vainqueur : Masseret !

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Voici la publication de TV MamAfrika : "RÉGIONALES 2015 – Le second tour des élections régionales a lieu ce dimanche 13 décembre dans les 13 nouvelles régions. Dans le Grand-Est, le Parti socialiste a été sauvé par un homme: Jean-Pierre Masseret. En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, il y aura des Conseilles régionaux de gauche, contrairement aux régions où le PS s’est retiré bêtement… Le socialiste Jean-Pierre Masseret a refusé d’abandonner le combat, malgré la pression exercée sur lui. Il a eu raison.  Il n’a pas été exclu du Parti socialiste mais ce dernier ne lui a pas apporté son soutien au second tour de ces Régionales. Il permet au PS de ne pas disparaître de la région. Il faut saluer la grandeur de son positionnement.

Les dirigeants de la Gauche ont fait une erreur. Jean-Pierre Masseret permet à la Gauche d’avoir au moins une présence effective dans le Grand-Est. Il faut donc lui dire merci. Le peuple de France a montré qu’il ne veut pas le Front national. Alors, au lieu de se reposer sur ses lauriers, il faut travailler…

 Le sentiment d’impuissance de la gauche est une faute politique. Il fallait travailler et essayer de ramener les électeurs aux urnes, nous parlons-là des abstentionnistes. Verbalement lynché, insulté, vilipendé, Jean-Pierre Masseret a résisté."

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12 décembre 2015

"Ausweis, bitte" selon Philippot

Les frontaliers auront-ils droit à un "pass" ?

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Le candidat Front national Florian Philippot a encore relancé sa merveilleuse idée sur sa profession de foi ! Il a annoncé que tous les frontaliers vivant dans la future région Grand-Est devront obtenir un «pass» délivré par ses services pour traverser la frontière.

Cet Ausweis, ce «laissez-passer» pour rentrer en zone libre, devrait résoudre les problèmes de passage à la frontière. Seuls ceux qui auront demandé l’autorisation à Florian Philippot, et qui auront justifié cette autorisation par un contrat de travail, pourront quitter le territoire national sans subir les contrôles poussés des sbires du conseil régional.

Il est vrai que celui qui quitte la France pour aller à l’étranger est suspect : il doit donc être fiché, connu afin de voir si l’«étranger» ne le contamine pas avec ses idées subversives.

Et à l’inverse, quand "Pegida" ou le NPD seront au pouvoir en pays de Bade, les frontaliers de Kehl ou d'Offenbourg qui voudraient se rendre en Alsace ou Lorraine faire leurs courses, devront-ils aller jusqu'à l’ambassade de France à Berlin pour prendre un visa ?

Philippot n'oublie qu'une chose : la police des frontières est une compétence régalienne de l'Etat, pas de la Région.

11 décembre 2015

Tract dans le Val de Villé

Pour appeler à battre le FN, les élus de droite étalent leurs divisions ! 

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Un grand jour, ce jeudi après-midi ! Pour la première fois depuis bien longtemps, le maire de Villé, candidat "Les Républicains" de la liste de droite "Unissons nos énergies", vient dans le quartier, qui plus est pour apporter un tract en faveur de Philippe Richert ! Malgré le titre du tract, il est déjà paradoxal de voir le maire seul dépenser son énergie. Où sont ses compagnons de lutte ? 

Il faut battre le FN dimanche. C'est la seule conviction que je partage, mais je n'ai pas de leçons à recevoir de ceux qui sur le plan local, intercommunal, départemental, régional et national ont favorisé la montée de ce parti extrémiste. 

Le texte du tract n'est d'ailleurs qu'à l'image du bas niveau de conception politique de quelques-uns de nos responsables locaux, tel le président de la comcom, maire de Saint-Maurice et conseiller régional sortant de gauche (paraît-il), qui ne s'est jamais caché de sa proximité avec Philippe Richert.

Or ce sont ces genres de confusions politiques qui ont amené à la situation électorale absurde que nous vivons. Depuis un bon quart de siècle, les politiques d'austérité basées à tous ces niveaux sur des stratégies de cohabitation, d'ouverture, de fronts républicains factices, ont mené à l'impasse actuelle. La catastrophe de 2002 ne semble même pas avoir servi de leçon.

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D'ailleurs, le tract local avec l'en-tête est significatif : les élus, qui sont très rarement encartés, apparaissent comme les embrigadés de force comme signataires de ce peu reluisant appel. Et cette littérature désespérée du président de la comcom et du maire-candidat de Villé ne fait même pas l'unité à droite. Il est à noter que la conseillère départementale UDI, qui plus est adjointe au maire LR de Villé, ne figure pas sur cette liste. Quelle cohérence !

On comprend mieux pourquoi Philippe Richert n'a pas pris l'initiative (qui l'aurait démarqué de Sarkozy) de créer un front républicain : les dissensions auraient fait définitivement leur apparition dans son propre camp. Les raisons techniques qu'il a évoquées (un temps trop court) ne sont qu'hypocrisie. On a bien réussi à mettre dans les boîtes aux lettres ce tract contreproductif dans un temps record, et ce avant l'arrivée du facteur avec les professions de foi des candidats.

Alors oui, il faut battre le FN ... mais sans renier son âme et sans répondre à des mots d'ordre télécommandés, d'où qu'ils viennent. 

Dimanche, je voterai en mon âme et conscience sur la façon d'être efficace et de faire reculer l'idéologie haineuse et xénophobe du FN, mais sans trahir mes convictions.

tract

Un sondage !

"L'Ardennais" a demandé si Jean-Pierre Masseret avait bien fait de se maintenir. Réponse : oui à 62 %, soit 1040 votes. 30 % pensent le contraire (507 votes). Enfin 8 % n’ont pas d’avis sur la question. 1674 personnes ont participé à ce sondage. C’est beaucoup par rapport à d’habitude. Autant dire que la question tient à cœur à beaucoup d'électeurs.

sondageLes derniers sondages donnent Richert à 43%, Philippot à 41% et Masseret 16%. Une stratégie d'union de la gauche aurait permis de gagner !

9 décembre 2015

Triangulaire dans le Grand-Est

Régionales : Jean-Pierre Masseret persiste et maintient sa liste dans le Grand Est

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