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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
9 novembre 2016

Où auront lieu les primaires françaises ?

Bonne question : peut-être en Afrique !

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Décidément, les voyages forment la jeunesse, et notamment nos jeunes candidats aux présidentielles. Nous ne parlerons pas de notre ancien président Sarkozy qui se rend régulièrement à Assinie (Côte d'Ivoire), chez son ami Alassane Ouattara, en toute discrétion en utilisant le pseudo de Paul Bismuth. Mais, à droite comme à gauche, on se rend en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire : Copé, Rama Yade, pour la droite, et j'en passe. Seul Juppé, en tant qu'ancien, est resté chez lui et a préféré déléguer son directeur de campagne Alain Dupouy, arrivé à Abidjan le 25 octobre dernier.  A gauche, Hollande, qui n'a pas encore jeté l'éponge, a certes déjà rencontré le président Ouattara en visite officielle, ou au coin d'une rue en allant acheter son journal à Mougins, où ils sont presque voisins. Quant à Valls, il a fait le tour de l'Afrique à grand fracas. Bon sang, mais c'est vrai, voilà qui est une bonne idée : organiser les primaires françaises dans un pays africain, comme la Côte d'Ivoire. Dans ces pays où la démocratie laisse un peu à désirer, nos candidats pourraient leur donner la leçon. Il ne faudrait juste qu'il n'y ait pas de candidat de Corse : pas la peine de montrer aux Africains comment on fait voter les morts. Pour le reste ça peut aller : on veut bien avoir droit à un voyage et un séjour gratuit (payés par l'Etat ivoirien). Air France et Corsair ne seraient pas mécontents de l'affaire. Un voyage touristique à Grand Bassam Plage comme prime pour tous les français qui se décident à voter, c'est sûr que le pourcentage d'abstentionnistes va baisser. 

Nicolas_Sarkozy_attendu___Abidjan_le_20_mars_2016

Cope

Yade

VALLS_VISITE_CI_0013

On comprend mieux maintenant pourquoi Emmanuel Macron, autre candidat non déclaré, mais ni de droite ni de gauche bien que marqué du péché originel d'être un ex-dirigeant de Rothschild où il possède encore des actions, veut à son tour se rendre sur le continent africain. Mais pourquoi donc, ne trouve-t-on aucune information dans nos grands quotidiens nationaux, et faut-il toujours se référer aux journaux du sous-continent ?

Extrait de "L'Eléphant déchaîné" du mardi, 8/11/2016

macron

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29 octobre 2016

Françafrique : Valls mène la danse !

Lors de sa campagne électorale, Hollande avait annoncé : "La Françafrique, c'est fini !" Mais Bolloré et consorts ont continué leurs "petites affaires". Valls, qui vient de s'annoncer comme l'éventuel rassembleur de la Gauche, en appelant Arnaud (Montebourg), Benoît (Hamon), Aurélie (Filipetti) à le soutenir, va passer son week-end rallongé de coiffeur du lundi en Côte d'Ivoire, histoire de relancer la Françafrique et de trouver des soutiens ! Au moment où les trois têtes d'affiche des frondeurs socialistes lui ont répondu : "Tu parles, Charles !" La Françafrique, non, ce n'est pas fini. Et en Côte d'Ivoire, il semble qu'on n'est pas dupe de ce petit jeu ! (Lire l'article de l'Eléphant déchaîné du 28/10/2016). Après le Sarkoton, la famille Ouattara va-t-elle participer à un Vallsoton présidentiel ?

lafricain

valls

18 octobre 2016

"LA GRANDE BORNE", zone de non-droit : de quoi parle-t-on

Pouria Amishahi, député PS, s'exprime

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Des policiers se sont fait violemment attaquer par des truands en bande organisée désireux de défendre leurs trafics dans une ville de la banlieue parisienne, Grigny. Un policier est toujours entre la vie et la mort.

Depuis ? Une déferlante de termes dévoyés et une avalanche de propositions de mesures toutes plus inutiles les unes que les autres.

« État de droit », « sauvageons », » barbares », « zones de non-droit » : les mots ont un sens. Ces derniers jours ils sont tous utilisés à tort et à travers sans la mesure et le recul qu’exige pourtant la situation du pays.

Dans ce brouhaha, toutes les voix se mélangent, sans distinction. Le premier ministre devenu soudainement tout à la fois juge et shérif indique que les coupables « seront sévèrement punis »,s’asseyant ainsi tranquillement sur la séparation des pouvoirs. Évidemment la droite se déchaîne. Et l’Islam, qui n’a rien à voir là-dedans, est encore montré du doigt par des racistes imbéciles. Est-il seulement possible que chacun ait la décence de ne pas surfer sur l’agression inadmissible de policiers pour servir son discours politique quand l’un d’entre eux est encore en danger de mort ?

Les objectifs électoraux font perdre de vue l’essentiel : les citoyens. S’il y a zone de « non droit », c’est bien d’abord pour eux, qui ont de moins en moins accès aux droits réels et aux services publics. Pour les citoyens que sont les habitants de ces quartiers l’Etat ne veut plus dire quand-chose puisqu’il recule et s’accommode de la pauvreté grandissante. « Apartheid » disait Manuel Valls, là aussi confondant tout, mais on comprenait au moins une colère face au délabrement général. Comment croient-ils donc, ces décideurs d’hier et d’aujourd’hui qui s’élèvent en criant, que se sont constitués les mafias, les trafics, et que se développent les crimes et délits quotidiens ? Et puis quoi depuis tant d’années ? Pas grand-chose en réalité si ce n’est que les bandits s’organisent plus facilement tandis que la majorité des citoyens continuent de vivre « modestement » quand on ne demande pas à certains d’entre eux de se « faire discrets ».

J’en appelle à la raison. Parce qu’on peut condamner fermement sans sombrer dans la bêtise, je souhaite que les auteurs de cet acte soient arrêtés et portés devant la justice, comme l’exige l’Etat de droit. Je demande à ceux qui aspirent à gouverner demain de se mettre enfin à l’écoute des citoyens concernés pour engager les grandes transformations de la ville, de consacrer l’argent public au bien commun plutôt qu’à des puits sécuritaires sans fond. D’ailleurs, les policiers eux-mêmes n’en peuvent plus. Il est temps de dire autre chose que des mots braillés dans le micro seulement pour « rassurer les gens » ou, plus souvent, se donner une image d’homme – ou de femme – fort. Les enjeux se situent ailleurs que dans le narcissisme de politiques usés.

8 octobre 2016

Fillon n'est pas allé en Afrique...

... mais il n'en pense pas moins

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François Fillon, troisième candidat des primaires de la droite, de l'extrême-droite et du centre, bien qu'ancien premier ministre de Sarkozy, n'a pas de relais dans la Françafrique. Mais ce qu'il en dit n'est pas moins symptômatique.

Extrait de son discours de Sablé-sur-Sarthe : "Non, la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du nord", a déclaré François Fillon au sujet des années de colonisation, avant de poursuivre : "Non la France n’a pas inventé l’esclavage". En deux phrases, tout est dit ! Seule vérité, la France n'a pas inventé l'esclavage puisqu'il existait déjà dans l'Egypte, la Grèce et la Rome antiques, et que la France n'existe que depuis les Gaulois (même Sarkozy le pense !) Pour le reste, on pense bien que tous les Antillais de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de Haïti ont quitté l'Afrique avec le sourire, sur de magnifiques bateaux de croisière, pour le prix de quelques casseroles prémonitoires offertes aux chefs de tribus (la pacotille du troc contre les esclaves) leur ayant servi de passeport.

"La France, c'est quinze siècles d'histoire depuis le baptême de Clovis à Reims", a insisté François Fillon, reprenant au passage les mêmes références que Marion Maréchal-Le Pen, descendante à la fois des gaulois et de Jean-Marie Le Pen. Comme le souligne l’Express, la députée Front National avait évoqué le même "baptême" lors d’un discours en décembre 2015. Après tout, avec un tel discours, pas la peine de se déplacer. Ces belles paroles ont été reprises par la presse des cinq continents. Et même  le CRAN (Conseil représentatif des Associations Noires) condamne ces propos "révisionnistes et odieux" !

fillonSelon Fillon, la France a fait partager "sa culture" : y compris les avantages sociaux (Sécurité Sociale, retraites, congés payés) ?

7 octobre 2016

Alain Juppé, lui aussi, courtise les roitelets africains

La Françafrique ? Juppé pas plus innocent que Sarkozy

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Nous sommes en mai 2003. Alain Juppé préside encore l’UMP. Mais il a une épée de Damoclès sur la tête. Depuis quatre ans, il est mis en examen dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris et le procès approche. Cameroun, Gabon, Sénégal, Mali… En ce mois de mai, le fidèle compagnon du président Chirac visite quatre pays africains à la tête d’une imposante délégation de l’UMP.

Des chefs d'Etat grands prophètes

À Libreville, Omar Bongo Ondimba le reçoit chaleureusement – en présence de l’avocat franco-libanais Robert Bourgi – et lui dit : « Tu sais Alain, la politique est faite de hauts et de bas. Je suis sûr que tu n’es responsable de rien et que tu t’en sortiras. »

Puis il s’apprête à s’envoler pour Dakar à bord de l’avion personnel du président sénégalais. « En montant dans l’avion, raconte Bourgi, qui est du voyage, Juppé a la surprise de tomber sur Karim Wade, le fils du chef de l’État sénégalais, qui a fait le déplacement Dakar-Libreville exprès pour le patron de l’UMP. »

Et à Dakar, Abdoulaye Wade le rassure : « C’est l’avocat qui vous parle, monsieur Juppé. Je sais que vous êtes en train de payer pour quelque chose dont vous n’êtes pas coupable. Quoi qu’il arrive, je suis certain que vous servirez de nouveau votre pays. » Dix-huit mois plus tard, en décembre 2004, l’ex-Premier ministre français est condamné à quatorze mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité. Beaucoup de Français croient que sa carrière politique est terminée. Wade et Bongo, non. L’avenir va leur donner raison.

Cette année, alors que Sarkozy flirte avec Ouattara, Juppé fréquente le Maghreb. À Alger, début février, il a eu droit à un tête‑à-tête de quarante-cinq minutes avec Abdelaziz Bouteflika, qui lui a demandé des nouvelles de la santé de Jacques Chirac. À Tunis, il a aussi été reçu par le président, Béji Caïd Essebsi. À Rabat, en mai, en l’absence du roi qui était en voyage, il a été accueilli par Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement. À chaque fois, comme son principal adversaire, le maire de Bordeaux saisit l’occasion de ces déplacements pour rencontrer de nombreux électeurs potentiels. Au Maroc, environ 50 000 Français sont inscrits sur les registres consulaires.

Acoquiné avec Paul Biya

Alain Juppé, lui, a moins d’audience que Sarkozy, mais ne semble pas en faire un complexe. Depuis la visite de Paul Biya dans sa ville de Bordeaux, en juillet 2009, l’ancien Premier ministre soigne sa relation avec le Cameroun. Comme il connaît le poids de la Côte d’Ivoire, il a pris la peine, en octobre 2015, d’appeler Alassane Ouattara pour le féliciter de sa réélection.

Un coup politique en préparation

Dans l’état-major de Juppé, on envisage très sérieusement, en cas de victoire à la primaire, une mini-tournée africaine en décembre ou janvier prochains. Dans cette hypothèse, Juppé fera étape à Abidjan, puis à Dakar, où il tentera un coup politique : prononcer un discours à l’université Cheikh-Anta-Diop, à l’endroit précis où, en juillet 2007, Nicolas Sarkozy a reproché aux Africains de "ne pas être entrés dans l'Histoire". Un discours qui avait fait grand bruit.

Dans le camp Juppé, on associe volontiers Sarkozy aux derniers soubresauts de la Françafrique. Un proche du maire de Bordeaux lâche : « Juppé est pour que les choses passent par les circuits diplomatiques ordinaires, pas par les officines. » À deux mois du scrutin, les coups commencent à pleuvoir. Et vu d'Afrique, Sarkozy et Juppé, c'est blanc bonnet et bonnet blanc.

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6 octobre 2016

Sarkozy et Ouattara, de vieux amis

L'amitié nouée pour des intérêts communs

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Mai 2012 :  Nicolas Sarkozy qui est au fond du gouffre. Au lendemain de la victoire de François Hollande, le président vaincu est un homme seul et meurtri. Or qui vient le voir dès 9 heures du matin à l’Élysée ? Alassane Ouattara, cet ami de longue date qui avait  déjà fait l'honneur en son temps à son ami Nicolas de se marier à la mairie de Neuilly. Celui-ci le console en lui disant que ce n’est pas fini.

Comme ses homologues gabonais et sénégalais, le président ivoirien sait qu’il ne faut pas insulter l’avenir. Les faits vont lui donner raison. Aujourd’hui, il confie : « Je suis bluffé par la détermination de Nicolas. » Officiellement, la Françafrique est morte, mais le candidat à la primaire de la droit garde de solides amitiés dans le club des chefs d’État africains.

Logiquement, c’est en Côte d’Ivoire, chez Alassane Ouattara - son ami de 25 ans - que Nicolas Sarkozy a fait son unique déplacement africain de l’année. En mars dernier, il a été reçu à Abidjan avec tous les honneurs, a qualifié son hôte de « grand homme d’État » et en a profité pour rencontrer quelque deux mille expatriés susceptibles de voter à la primaire de novembre. N'oublions pas cependant que Sarkozy et son épouse Carla ont passé le réveillon de Nouvel An 2015 à Assinie, où ce cher Alassane a son domaine, et qu'en retour le président Ouattara et son épouse française Dominique Nouvian ont réveillonné à Mougins (06), puis qu'au mois d'août le couple Sarkozy-Bruni a invité Ouattara et son épouse française Dominique Nouvian, adhérente au RPR et maintenant à LR, au Cap-Nègre dans le domaine de Carla.

On peut se poser la question du but de ces rencontres, si l'on sait qu'en politique les intérêts priment sur les amitiés. Côté Sarkozy, Alain Joyandet, l’ancien secrétaire d’État à la Coopération et à la Francophonie, élabore un projet Afrique en compagnie de la Franco-Sénégalaise Coumba Dioukhané, qui vient d’être nommée secrétaire nationale à la coopération et au développement au parti Les Républicains (LR). Elle est réputée proche d’Alassane Ouattara. Pierre Régent, le jeune conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, est aussi une tête pensante.

Autres conseillers très écoutés, Jean-Marc Simon, ex-ambassadeur à Bangui, Libreville et Abidjan, et Bruno Joubert, l’ancien « Monsieur Afrique » de l’Élysée, aujourd’hui à la Cour des comptes. Officiellement, Robert Bourgi n’est plus dans le circuit, mais l’avocat franco-libanais continue d’organiser les audiences de Sarkozy avec des personnalités africaines.

Après un financement de campagne par le libyen Kadhafi en 2007, s'acheminerait-on vers un financement ivoirien en 2017, surtout si l'on sait que le président de la Côte d'Ivoire doit sa place à un certain Nicolas Sarkozy qui en 2011 a fait intervenir la force Licorne pour chasser un certain Laurent Gbagbo, apparu comme membre de l'Internationale Socialiste. Et le Sarkoton s'était déjà bien développé du côté d'Abidjan à l'époque de l'invalidation des comptes de campagne de Sarkozy avec un passage en Côte d'Ivoire d'un grand nombre de personnalités UMP (Copé, Rachida Dati, etc...). La collecte ne semble pas s'être limitée aux adhérents expatriés du parti.

30 septembre 2016

La guerre secrète Hollande - Sarkozy a commencé en 2012

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Le journalisme d'investigation ne semble plus le bienvenu sur Canal+ depuis que la chaîne a été reprise en main par Vincent Bolloré, l'un des présents au Fouquet's en 2007 et qui prêtait son yacht à Sarkozy. Un nouveau documentaire a été déprogrammé par la direction des programmes de la chaîne cryptée le 28 septembre. Cette enquête intitulée Hollande-Sarkozy, la guerre secrète devait être diffusée en seconde partie de soirée dans le magazine "Spécial Investigation".

"Nous en avons été avertis dimanche matin", explique au Monde Luc Hermann, un des dirigeants de l'agence Premières Lignes, qui a produit ce documentaire réalisé par Jules Giraudat et Eric Mandonnet. "La direction du magazine nous a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’un acte de censure, mais aucune raison de cette déprogrammation ne nous a été avancée", dit-il.

Stéphane Haumant, responsable de "Spécial Investigation", confirme cette déprogrammation, mais assure qu'il ne s'agit "pas d'une question de contenu", écrit le journal. D'ailleurs, "le service juridique de la chaîne, qui a visionné le documentaire cet été, a donné son feu vert pour la diffusion", indique Le Monde. En attendant, aucune date de diffusion n'est reprogrammée, selon le journal

Ce documentaire, fruit de plusieurs mois d'enquête, décrit les coulisses de la guerre de communication que se livrent le chef de l'Etat et son prédécesseur, explique le journal, qui évoque les coups bas fomentés, les rumeurs répandues et les cabinets noirs à pied l'œuvre. Avant ce documentaire, d'autres auraient fait les frais de la censure : d'abord celui baptisé "Evasion fiscale, une affaire française", consacré au Crédit mutuel, puis un autre sur l’Olympique de Marseille, diffusé à l'antenne, mais inaccessible sur les plateformes de replay de la chaîne.

27 septembre 2016

Buisson flingue Sarkozy

Vrais règlements de comptes entre faux frères

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Patrick Buisson, ancien conseiller controversé de Nicolas Sarkozy dévoile ces jours-ci dans un livre intitulé "La cause du peuple", la stratégie de l'ancien président pour atteindre le pouvoir et, une fois élu, pour gouverner. Les bonnes feuilles sont publiées ce mardi dans L'Express, en collaboration avec BFMTV. Sur 500 pages, Patrick Buisson, qui a enregistré toutes ses conversations avec Nicolas Sarkozy, raconte de nombreuses anecdotes, mais surtout, règle ses comptes avec l'actuel président des Républicains.


- Les émeutes anti-CPE
Les deux hommes débutent leur collaboration en 2005, Nicolas Sarkozy est alors ministre de l'Interieur. Patrick Buisson se souvient d'un ministre qui a choisi de ne pas intervenir lors des émeutes anti-CPE à Paris, en 2006. "Nous avions pris la décision de laisser les bandes de blacks et de beurs agresser les jeunes Blancs aux Invalides, tout en informant les photographes de Paris Match de la probabilité de sérieux incidents. Nous avons tremblé à l'idée qu'il puisse y avoir un blessé grave. Mais, au fond, ça valait la peine d'endurer pendant une demi-journée les sarcasmes des médias."

- Les femmes
Patrick Buisson dresse le portrait d'un homme obnubilé par les femmes : "Le chef né pour cheffer était en réalité un fragile séducteur subjugué par ses conquêtes, un faux dur submergé par un état permanent de dépendance affective, une âme malheureuse qu'habitait non pas le dur désir de durer, mais celui d'être aimé. Ce mâle dominant vivait sous l'empire des femmes." Il se souvient d'une réunion de cabinet "où Nicolas Sarkozy s'extasie sur le décolleté de son épouse et invite ses conseillers à faire de même". 

Nicolas Sarkozy est présenté comme un homme dirigé par le paraître, un président qui choisit ses ministres en fonction de leur physique : "Je sais bien que je suis le Tom Cruise du pauvre, mais enfin Gérard Larcher ministre, ce n'est pas possible : il est trop laid ! Tandis qu'avec Rachida et Rama , on va leur en mettre plein la vue." 

- DSK
Selon Buisson, Sarkozy était au courant des "parties fines" de l'ancien chef du FMI à Lille. Il se serait gardé le dossier sous le coude dans l'idée de le rendre public une fois DSK désigné candidat de la gauche. Mais l'affaire du Sofitel ruine ses plans. "Ce type est un dégoûtant personnage. Il n'aime pas les femmes, mais le sexe. Faites-moi confiance. J'ai de quoi le faire exploser en plein vol", confiera Nicolas Sarkozy à ses proches. "Selon les jours, il évoquait une mystérieuse affaire à Marrakech ou une triviale histoire de 'parties fines' à Lille, s'excusant à chaque fois de ne pas pouvoir nous en dire davantage", confie Patrick Buisson. 

- Chirac et Fillon
Nicolas Sarkozy n'épargnait pas non plus son prédécesseur Jacques Chirac. Il le décrit comme "le plus détestable de tous les présidents de la Vème République". "Je n'ai jamais connu un type aussi corrompu", lâche-t-il.

Alors qu'il vient d'inaugurer une mosquée, François Fillon est également pris pour cible : "Pauvre type, tant qu'il y est, il n'a qu'à venir mercredi au Conseil des ministres en babouches et avec un tapis de prière".

- Le FN
Patrick Buisson évoque dans son livre "les valeurs communes" de Nicolas Sarkozy avec le Front national. Son ancien conseiller affirme même qu'il a demandé à plusieurs élus de droite de parrainer Jean-Marie Le Pen pour qu'il puisse se présenter à la présidentielle.

Interrogé lundi 26 septembre sur Europe 1 sur la sortie du livre de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy a sommairement déclaré : "il ne m'intéresse nullement"... (selon AFP)

21 septembre 2016

Généalogie à géométrie variable

Sarkozy, descendant de Vercingétorix ou d'Attila ?

Sarkozix

Décidément, on ne peut que se féliciter de l'entrée dans la campagne des primaires de l'ex-président Nicolas Sarkozy qui a le mérite d'y introduire un brin de comique. Hé oui ! Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, fier descendant des Huns qui, après avoir été battus aux Champs Catalauniques par l'armée gallo-romaine, se sont réfugiés en Hongrie, ne peut être au mieux qu'un digne héritier de ces barbares venus d'Afghanistan, de Mongolie ou environs. Ne disait-on pas de leur chef "Là où Attila passe, l'herbe ne repousse jamais." Mais visiblement il y a quand même une petite mauvaise herbe qui est parvenue en France et qui y a (un peu) grandi, juste assez pour remplir l'une ou l'autre casserole.

Et à peine arrivé, le voilà descendant de Vercingétorix, ou plus sûrement d'Astérix. Il paraît que s'il est réélu il se laissera même pousser une grande et belle moustache, et la seule viande dont il se nourrira sera le sanglier (le marcassin étant réservé aux banquets du Fouquet's) avec un zeste de potion magique et de cervoise.  Uderzo et Goscinny ont même promis qu'au cas où notre cher Nicolas serait réélu en 2017, ils publieront un nouvel album "Sarkozix, roi des Huns". Il figurera sur la couverture avec son frère de sang Viktor-Orbanix, qui refuse à Budapest les immigrés et les réfugiés de tous pays.

Mais Sarkozix ne voudra pas s'arrêter là : il aurait même envisagé de confisquer toutes les médailles olympiques au judoka guadeloupéen Teddy Riner, porte-drapeau de la délégation française aux JO de Rio, si celui-ci ne reconnaissait pas en Jeanne d'Arc la pucelle une de ses lointaines arrière-grand'mères.

6 septembre 2016

Bygmalion s'invite à la campagne des présidentielles

Une casserole parmi d'autres ...

Le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle des mis en examen, dont Nicolas Sarkozy, pour le délit de financement illégal de sa campagne présidentielle en 2012, dans l'affaire Bygmalion, a appris l'AFP lundi de source proche de l'enquête. "Le parquet demande le renvoi de tous les mis en examen" qui sont au nombre de quatorze dans cette affaire, a précisé cette source.

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