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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
24 février 2017

Une délégation du FN reçue par un ministre de la République Démocratique Congolaise

C’est le journal télévisé de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) qui a présenté cette rencontre. Une délégation du Front National (FN) a été reçue par le ministre congolais, Lambert Mende. Mais qui sont ces personnes qui font campagne pour le parti de Marine Le Pen dans les capitales africaines? 

RDC

« Une délégation du Front National, parti cher à Marine Le Pen a été reçue par le ministre Lambert Mende. Au menu, la politique actuelle de ce parti en pleine course à la présidentielle française. » annonce la journaliste de la télévision nationale. A l’image, quatre hommes font leur entrée dans le bureau du ministre. Accueilli par le chef des lieux, sourires aux lèvres, les visiteurs du jours sont heureux de leur opération. 

A l’issue de l’entretien, la parole est donnée à l’avocat Frédéric Joachim. « Il était question d’assurer par la communication, une meilleure souveraineté de votre pays,  et d’armer suffisamment votre pays contre les forces obscures, mondialistes qui tendent à essayer de le partager, en le divisant à la fois contre lui-même et en le présentant de façon erroné dans les médias mondiaux et les institutions internationales. » explique le juriste. Pour ces ambassadeurs du FN, la France risque de connaître également « une partition par manque de souveraineté. » Rien que ça. 

Sur les questions internationales, le Front National, loin des obligations d’Etat a toujours eu un discours de vérité. Oui, la République Démocratique du Congo fait l’objet depuis plusieurs décennies de tentatives de balkanisation.  Oui, l’image de la RDC à l’international n’est pas au beau fixe. Oui, le Congo vit une crise institutionnelle sans précédent. Oui, l’Afrique « économique » pèche dans son développement tant son poumon [RDC] ne réussit pas à se stabiliser et à donner des gages de sécurité aux investisseurs internationaux. Mais est-ce qu'un parti politique victime d’un plafond de verre dans son propre pays peut aider un Congo  malade? 
Avocat de Jean-Marie Le Pen 

Ces visiteurs du jour n’ont rien d’une représentation politique. Contacté par Œil d’Afrique, le service de communication du Front National s’est étonné de cette information. « Aucune délégation du Front est en mission au Congo. Monsieur Frédéric Joachim est l’avocat de Jean-Marie Le Pen [fondateur du parti], mais celui-ci n’est plus membre du parti. » explique notre interlocuteur.  

Un autre personnage sulfureux était également convié. Lorrain de Saint-Affrique, ancien conseiller en communication de Jean-Marie Le Pen, il apporte son soutien à Nicolas Sarkozy en 2012 lors de l’élection présidentielle. Une trahison qui l’a brouillé avec le fondateur du FN. 

Contacté par le quotidien Œil d’Afrique, Lambert Mende s’interroge : « Avons-nous été floués? » Puis il  explique tout de même les raison de la visite. « Je m’intéresse comme tout le monde à la politique française mais, je ne suis pas un expert du Front National. Je voulais savoir ce que ces gens voulaient me dire. Il n’y a rien de spécial à cela. Ils ont rencontré d’autres autorités au Maroc avant d’arriver ici. » dit le ministre congolais. 

Le journaliste d'Oeil d'Afrique s'interroge aussi : "Alors que le débat présidentiel en France donnera encore une large place aux questions liées à l’immigration, les porteurs de mallettes sont déjà en mission sous couvert de causes « nobles » afin d’aider l’Afrique à sortir de la crise énergétique, de la mauvaise gestion et pourquoi pas du terrorisme.  Cette visite devrait attirer l’attention des autres capitales qui ont pour l’heure échapper à ceux qui témoignent leur amour aux africains uniquement tous les cinq ans.

Mais au fait qu'est venue chercher cette délégation ? L'argent que le père prêtera à sa fille ? Après le Sarkoton en Côte d'Ivoire, verra-t-on les congolais de Kinshasa invités à participer au Lepenneton ? Décidément, même au FN l'argent n'a ni odeur ni ... couleur. Dommage que le journaliste n'ait pu voir ce qu'il y avait dans les mallettes citées.

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24 février 2017

Mets le voile, ou mets les voiles

Marine Le Pen au Liban

Tentant d'être reçue par le grand mufti du Liban, Marine Le Pen s'est vue essuyer un refus, sauf si elle accepte de mettre un voile. Un compromis aurait été trouvé : voir ci-dessous.

lepen

17 février 2017

"Il faut des responsables politiques honnêtes, irréprochables" (François Fillon)

Interrogé en septembre dernier, cinq jours après son discours estival de Sablé-sur-Sarthe, lors duquel il avait prononcé cette phrase désormais célèbre : "Qui imagine un seul instant le Général de Gaulle mis en examen ?", le candidat de la droite et du centre à la présidentielle s'explique : à savoir si son discours de Sablé pointait vers son rival de l'époque, Nicolas Sarkozy, François Fillon rétorque : "Il y a des ministres qui ne paient pas leurs impôts, il y en a qui ont des comptes en Suisse." Les journalistes de Franceinfo voient ici une référence aux ex-ministres socialistes, Thomas Thévenoud et Jérôme Cahuzac. Mais la critique de celui qui est encore député de Paris ne s'arrête pas là : "Ce que je mets sur le même plan, c'est la manière dont le système politico-médiatique passe sur toutes ces affaires. Tout ça, ça fait la Une pendant trois jours, et puis ensuite c'est fini, on n'en parle plus. (...) Si on veut rétablir l'autorité dans le pays, je dis qu'il faut des responsables politiques honnêtes, irréprochables".

12 février 2017

Les mensonges et les silences s'accumulent !

Et toc !

toc

Envoyé Spécial - Révélations sur Pénélope Fillon "Je n'ai jamais été l'assistante de mon mari"

10 février 2017

La famille Fillon travaille en cordée

12337 €/mois pour un bénévole ! 

pierre

Accrochez vos ceintures. Dans une interview accordée à L'Auto-Journal en juin 2014, Pierre Fillon (frère de l'ancien Premier ministre et candidat LR aux présidentielles de 2017) a expliqué pourquoi il cumulait son poste de médecin ophtalmologiste et ses fonctions de président de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO, organisateur des 24 heures du Mans) : "J'ai encore besoin de gagner ma vie, le président de l'ACO est bénévole".

Sauf que Le Canard enchaîné a eu le malheur de vérifier : "si le président Pierre Fillon est un authentique bénévole, ce n'est pas le cas du directeur général Fillon Pierre. Embauché à ce poste depuis février 2012 par l'ACO, il touche 12 337,30 euros de salaire brut par mois pour trois jours de travail par semaine. Sans compter le remboursement de ses frais de déplacement sur tous les circuits du monde". Un bénévole à 12 337 euros brut par mois ? A peine l'information publiée, l'ACO a tenu à réagir dans un communiqué : ce ne serait pas en tant que bénévole qu'il toucherait ce salaire mais en tant que président du Championnat du Monde d'Endurance de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA WEC). "Lorsque la décision a été prise de développer l'activité de l'ACO à l'international et en particulier de créer le Championnat du Monde d'Endurance de la FIA, le Comité Directeur de l'ACO a estimé nécessaire de nommer un dirigeant rémunéré pour cette activité, compte tenu de l'importante charge de travail qu'elle allait générer et du temps consacré aux nombreux déplacements dans le monde entier que cette activité allait impliquer", précise le communiqué.

Problème, une semaine après ce démenti, Le Canard enchaîné maintient ses informations et tacle la presse régionale qui a relayé ledit démenti sans vérifier. "Primo : l'ACO et le Championnat du monde d'endurance constituent - en réalité - une seule entité juridique, écrit Le Canard. Deuxio : si les employeurs de Pierre Fillon n'ont pas le temps de consulter le fichier de leur personnel, le Palmipède tient à leur disposition les bulletins de paie de leur cher président, qui portent la mention "emploi : directeur général". On attend désormais le démenti du démenti de l'ACO et la boucle (du circuit) sera bouclée.

Sources :
- "La sortie de piste de Fillon frère", Le Canard enchaîné n°4895, 20.08.2014
- "Les zigzags du frère de Fillon", Le Canard enchaîné n°4896, 27.08.2014

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9 février 2017

La vraie attachée parlementaire touchait 607 €/mois

L’ex-assistante parlementaire de Marc Joulaud et François Fillon, Jeanne Behre-Robinson a fait "une mise au point" dans un entretien accordé au quotidien Le Courrier de l’ouest, ce mercredi 8 février.

affaire_fillon_l_ex_collegue_de_penelope_fillon_gagnait_607_euLe Canard Enchaîné l'a appelé le lundi 23 janvier. Soit deux jours avant les premières révélations du quotidien satirique sur les soupçons d’emploi fictif visant l’épouse de François Fillon, Penelope Fillon.

« Que comme femme de ministre »

Adjointe à la sécurité du maire d’Angers, encartée à l’UDI, Jeanne Behre-Robinson, l’ex-assistante parlementaire de Marc Joulaud, maire de Sablé-sur-Sarthe, et de François Fillon, avait alors précisé n’avoir « jamais » travaillé avec Penelope Fillon. « Je ne la connaissais que comme femme de ministre », avait-elle ajouté.

« Je travaillais pour ces deux-là »

Aujourd’hui, dans un entretien accordé au quotidien Le Courrier de l’ouest, Jeanne Robin-Behre précise qu’en 2005, elle avait deux contrats : l’un avec Marc Joulaud, l’actuel maire de Sablé-sur-Sarthe, ancien employeur de Penelope Fillon et député suppléant de François Fillon ; le second, avec Jean-Pierre Chauveau, sénateur de la Sarthe. Elle précise : « Je travaillais pour ces deux-là, plus François Fillon. Parce que, de toute façon, le territoire c’est François Fillon. Et les demandes, elles arrivaient chez lui. »

"Je l’ai côtoyée sur des réceptions"

L’attachée parlementaire angevine, à l’époque âgée de 25 ans, travaillait à la mairie de Sablé-sur-Sarthe. Et allait à l’Assemblée « pour les visites, quand on avait des choses avec le ministère »Penelope Fillon ? Jeanne Behre-Robinson répond avec prudence : « Directement, je n’ai pas travaillé avec elle mais ça ne veut pas dire qu’elle ne travaillait pas. Je l’ai côtoyée sur des réceptions, quand j’emmenais des groupes à Paris, en même temps, vu mes fonctions, je n’avais pas à travailler avec elle non plus. »

Un écart de 607 € à 6 900 €

Marc Joulaud rémunérait l’assistante angevine 607 € par mois, apprend-on dans cette interview. « Il y avait aussi Igor Mitrofanoff, l’autre assistant parlementaire. » Et Penelope Fillon, embauchée en CDI à plein-temps dès juillet 2002, qui aurait perçu un salaire de 6 900 € bruts mensuels. Augmenté de 1 000 € bruts en 2006, selon Le Canard Enchaîné du 25 janvier.

Une enveloppe de 9 561 €

Chaque député dispose d’une enveloppe de 9 561 € brut mensuels pour rétribuer ses assistants parlementaires.
8 février 2017

Après le plan B (Berezina) de Fillon, le plan B (Bygmalion) de Sarkozy

Bientôt le procès !

sarko

Le juge Serge Tournaire a ordonné le renvoi en procès de Nicolas Sarkozy et de treize autres protagonistes dans l'enquête sur ses dépenses de campagne lors de la présidentielle de 2012 et les fausses factures de la société Bygmalion, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

L'ancien chef de l'Etat a été renvoyé en procès pour financement illégal de campagne électorale, le juge lui reprochant d'avoir dépassé sciemment le plafond des dépenses électorales, alors fixé à 22,5 millions d'euros.

Après Jacques Chirac, condamné en 2011 à deux ans de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, c'est la deuxième fois qu'un ancien chef de l'Etat est renvoyé en procès sous la Ve République.

C'est "le magistrat instructeur premier saisi" du dossier, Serge Tournaire, qui a "le 3 février 2017 ordonné le renvoi devant le tribunal correctionnel", selon la source judiciaire. Cela signifie que l'autre juge saisi, Renaud van Ruymbeke, n'a pas signé cette ordonnance, un élément dont les mis en examen pourraient se saisir pour contester leur renvoi.

L'enquête, ouverte en 2014, a porté sur un vaste système de fausses factures destiné à dissimuler le dépassement du plafond des dépenses autorisées.

Outre Nicolas Sarkozy, le juge a ordonné le renvoi en procès de treize autres protagonistes, en visant les délits de faux ou usage de faux, abus de confiance ou recel, escroquerie ou complicité et complicité de financement illégal de campagne. Parmi eux, d'anciens cadres de l'ex-UMP, comme Eric Cesari, des responsables de la campagne présidentielle, comme son directeur Guillaume Lambert ou Jérôme Lavrilleux, et les responsables de la société de communication Bygmalion, dont la filiale Event and Cie organisait les meetings de la campagne sarkozyste.

Tous sont soupçonnés d'avoir participé à la mise en place d'un système de fausses factures pour imputer à l'UMP environ 15 millions d'euros de dépenses de meetings qui auraient dû figurer dans le budget de campagne du candidat. 

Jérôme Lavrilleux et plusieurs cadres de Bygmalion avaient révélé cette fraude. Les autres protagonistes ont contesté leur participation aux faits.

Nicolas Sarkozy n'est pas mis en cause pour avoir eu connaissance de cette fraude aux fausses factures. Mais il est soupçonné d'avoir engagé des dépenses supplémentaires en réclamant de nouveaux meetings, alors qu'il ne pouvait ignorer que son budget allait franchir la ligne rouge. Le candidat avait été destinataire de notes des experts-comptables l'alertant sur ce risque. L'ancien président a toujours contesté un dérapage de ses dépenses. Son avocat vient d'annoncer qu'il va faire appel.

7 février 2017

Fillon et la Berezina

François Fillon dénonce une bataille de "boules puantes" ! Pourtant ces boulettes, sous formes de chèques existent ! Voir ci-dessous l'extrait de Mediapart : un chèque parmi tant d'autres ! Peut-être l'argent de poche du dimanche ?

cheque

Sondage (après la conférence de presse) : François Fillon a-t-il été convaincant lors de sa conférence de presse ? Oui - 29 %, Non - 71 %.

Et maintenant on apprend, que le "collaborateur de Sarkozy" a profité d'une part du magot public pour sa campagne de 2007. Très légal, ça ?

2 février 2017

Fillon chez les Russes

Encore un nouvel album !

poutine_fillonEn octobre dernier, Le Canard enchaîné, encore lui, révélait que l’ancien Premier ministre avait fondé, entre son départ de Matignon en mai 2012 et son retour sur les bancs de l'Assemblée en juin de la même année, une société de consulting baptisée  2F Conseil. Elle lui aurait rapporté un salaire de 600 000 euros net entre 2012 et 2015, soit environ 18 000 euros par mois.

Qui François Fillon a-t-il bien pu conseiller ? "Ce qui circule, c’est qu'il aurait travaillé pour des sociétés russes (…). On comprendrait alors la complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine", a souligné le candidat écologiste Yannick Jadot, lundi 30 janvier sur BFTMV. Mais, à ce jour, aucune procédure judiciaire n’est engagée sur cette activité de conseil.

François Fillon refuse jusqu'à présent de s'exprimer sur ce sujet. Dans ce dossier, il a respecté les règles : créer une société lorsque l'on est député est interdit par la loi, mais il l'a fait en dehors de tout mandat à l'Assemblée.

Concernant ses clients, son coordinateur de campagne est monté au créneau, mardi 31 janvier. "Il m'a dit : 'écoute, il n'y a pas une société russe, il n'y a pas un groupe russe, il n'y a pas l'Etat russe', les choses sont claires, tente de clarifier Bruno Retailleau sur BFTMV. Rien avec la Russie." "Les choses ont été parfaitement transparentes, déclarées au fisc, à la Haute Autorité [pour la transparence de la vie publique], chacun peut s'en rendre compte", ajoute-t-il.

31 janvier 2017

Fillon chez les sénateurs

On a déjà deux tomes des notes écrites par l'attachée familialement parlementaire du candidat Fillon, à savoir

  • Fillon et Pénélope
  • Fillon chez les Belges

Un troisième album devrait bientôt sortir

  • Fillon chez les sénateurs

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Moins d’une semaine après l’éclatement de l’affaire dite Penelope Fillon, une nouvelle bombe vient d’exploser dans la campagne du candidat de la droite. Selon Mediapart et Le Journal du Dimanche, François Fillon est soupçonné d’être lié à une affaire de détournement de fonds au Sénat. D’après leurs informations, il aurait profité d’un système de détournement portant sur l’enveloppe versée aux sénateurs pour rémunérer leurs collaborateurs.

François Fillon aurait ainsi récolté plus de 20 000 euros

Concrètement, une fois les salaires des collaborateurs payés, des sénateurs UMP n’auraient pas gardé l’éventuel résidu pour financer le fonctionnement de leur groupe parlementaire comme le prévoit la loi, mais ils l’auraient plutôt détourné via une association et ce, entre 2009 et 2014.

Ce dossier est instruit depuis 2012, suite à une dénonciation de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Pour le moment, cinq personnes dont trois sénateurs ont été mises en examen pour détournement de fonds publics et recel. Toutes assurent pourtant que ce système consistant à déléguer une partie des crédits collaborateurs au groupe qui les reversait ensuite aux sénateurs via une association n’avait rien d’illégal. Et c’est justement ce que tente aujourd’hui de vérifier la justice.

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