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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

1 décembre 2023

Les Alsaciens connaissent-ils le droit local ?

L’Institut du droit local prépare un grand sondage afin d’évaluer la perception du droit local dans la population. Et ce dans la perspective des festivités du centenaire des lois de 1924 qui ont consacré le maintien des spécificités juridiques alsaciennes et mosellanes.

droit_localLe droit local et ses spécificités tous azimuts imposent une veille permanente dans un environnement juridique en perpétuelle évolution. C’est ce qu’expliquait ce lundi à Strasbourg le sénateur André Reichardt (apparenté LR) aux membres du Conseil représentatif du droit local qu’il préside. L’instance qui rassemble les représentants des secteurs socio-économiques, associatifs (dont les cultes), administratifs concernés par le droit local a été mise en place en 2022 à l’initiative de la Collectivité européenne d’Alsace et du département de la Moselle, avec l’Institut du droit local. Et ce pour élaborer des stratégies de défense et de promotion de ce patrimoine juridique.

Une incidence sur de nombreux domaines de la vie courante

Il est vrai que le droit local concerne de très nombreux secteurs, allant de la chasse aux cultes en passant par l’assurance maladie, le cadastre, ou encore les associations. Autant de domaines qui peuvent être concernés de façon incidente par les textes à portée générale débattus au Parlement. « Le droit local vit sa vie, explique André Reichardt. Les Alsaciens font du droit local sans le savoir. Le problème, c’est qu’au niveau national, c’est un combat quotidien. Pratiquement sur chaque texte il faut surveiller, anticiper les conséquences, faire une vraie veille juridique ».

Ainsi, ces derniers temps, il a fallu s’assurer de l’absence de conséquences d’une ordonnance concernant les études notariales ou du projet de financement de la sécurité sociale en matière d’arrêt maladie. On pense également à la question de l’uniformisation du temps de travail des fonctionnaires et des jours fériés chômés supplémentaires. D’ailleurs, l’Institut du droit local fait actuellement tourner une pétition à ce sujet, accessible via son site internet.

Une brochure, un sondage et un colloque

Mais l’actualité c’est aussi la préparation du centenaire des lois de juin 1924 qui ont consacré, après le retour de l’Alsace-Moselle à la France, le maintien du droit local hérité du passé.

Ce centenaire piloté par l’Institut sera articulé en trois temps. D’abord une information du grand public. L’institut du droit local a préparé une brochure d’information d’une vingtaine de pages, expliquant ce qu’est le droit local, ses avantages, à quoi il sert. Elle va être imprimée à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires et sera distribuée dans les semaines à venir. « Il y aura ensuite un sondage, une interrogation du grand public pour savoir ce que les gens pensent du droit local, explique le président de l’institut Jean-Marie Woehrling. Ce n’est pas la première fois, nous l’avions fait en 2005. Nous pourrons alors mesurer l’évolution de la perception du grand public.

Ce qui est important, c’est de montrer que la population d’Alsace et de Moselle veut conserver son droit local et le faire évoluer. Si d’aventure il devait y avoir des signes de moindre compréhension ou de moindre adhésion, il faudra en tirer toutes les conclusions pour renforcer ce droit local en conséquence ». Le sondage sera réalisé au printemps par Ifop. Les questions ne sont pas arrêtées.

Préparer un amendement en cas de réforme constitutionnelle

La troisième étape sera un colloque sur les lois de juin 1924 qui ont consacré le droit local, c’est-à-dire le maintien d’une partie de la législation antérieure au retour de l’Alsace et de la Moselle dans le giron de la France après la Première Guerre mondiale.

En attendant, André Reichardt coordonne le travail de parlementaires alsaciens afin de préparer un amendement qui pourrait être proposé en cas de réforme constitutionnelle et qui viserait à pérenniser le droit local et surtout lui permettre de faire l’objet d’adaptations. La veille juridique n’empêche visiblement pas d’anticiper les échéances.

1924, une date fondamentale

droit_local0Au lendemain de la Première Guerre mondiale, et après plusieurs années transitoires et insatisfaisantes, deux lois ont été promulguées le 1er   juin 1924 afin de stabiliser la situation juridique en Alsace et en Moselle. « Ces lois de 1924 ont réaffirmé le maintien de l’ensemble du droit local sauf la législation civile et la législation commerciale, qui ont été introduites par ces lois, explique Jean-Marie Woehrling, le président de l’Institut du droit local. C’était le grand moment de consécration du droit local et le Conseil constitutionnel le rappelle dans son arrêt Somodia; le législateur a voulu maintenir le droit local par ces lois ».

Selon Jean-Marie Woehrling, les termes « droit local » ne reflètent que partiellement la réalité. « C’est une formule que nous aimons bien mais qui est un petit peu trompeuse, puisque le droit local, c’est du droit national d’application territoriale. Tous les changements dépendent du Parlement et du gouvernement, il n’est en rien un danger de dispersion pour l’unité du pays. Ce sont le Parlement et le gouvernement qui le pilotent […] Ce droit, c’est ce qui a permis aux populations d’Alsace et de Moselle de s’intégrer de manière positive dans le système juridique français avec leur héritage issu des périodes antérieures, pour tirer le meilleur parti de cette situation propre aux trois départements ». (selon les DNA)

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30 novembre 2023

Maladies respiratoires en Chine

Les cas de maladies respiratoires se multiplient dans le pays chez les enfants, alerte l'Organisation mondiale de la santé. Cette dernière demande aux autorités des « informations détaillées » et de mettre en place des mesures barrière.

chine0L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé, mercredi, à la Chine des « informations détaillées » sur une augmentation des maladies respiratoires et « des foyers de pneumonie » chez les enfants alors que les principaux centres médicaux pédiatriques du pays sont submergés de patients.

Cette requête, qualifiée de « vérification de routine » par le bureau local de l'OMS à Pékin, intervient près de quatre ans après l'apparition en Chine d'une mystérieuse « pneumonie virale », qui allait être à l'origine de la pandémie de Covid-19. A l'époque, l'OMS avait été critiquée pour son manque de réactivité. Dans les mois suivants, l'Organisation avait reproché aux autorités chinoises leur manque de transparence lors de l'enquête sur les origines du Covid-19.

Premier hiver hors « zéro Covid »

Le 13 novembre, devant la presse, les autorités chinoises de la Commission nationale de la santé ont tenu une conférence de presse pour signaler une augmentation de l'incidence des maladies respiratoires, semblant frapper particulièrement durement les enfants. Elles ont attribué cette augmentation à l'abandon, il y a presque un an, des restrictions sanitaires contre le coronavirus et à la circulation d'agents pathogènes connus, alors que la Chine du Nord entre dans l'hiver. Elles assurent, ce mercredi, qu'aucun « pathogène nouveau ou inhabituel » n'a été détecté.

L'OMS a cité des rapports, dont celui publié cette semaine par ProMED, qui suit les épidémies de maladies infectieuses dans le monde, mettant en garde contre une « pneumonie non diagnostiquée chez les enfants du nord de la Chine ».

Alors que parents et enfants inquiets affluent dans les unités pédiatriques de Pékin, la capitale chinoise, située dans le nord du pays, fait actuellement face à une vague de froid, avec des températures nocturnes négatives. La ville « entre dans une saison à forte incidence de maladies respiratoires infectieuses », a rappelé mercredi à la presse Wang Quanyi, directeur adjoint et chef épidémiologiste du Centre de contrôle et de prévention des maladies de Pékin.

L'OMS a dit avoir demandé des informations épidémiologiques et cliniques supplémentaires, ainsi que des résultats de laboratoire concernant les foyers signalés chez les enfants, par l'intermédiaire du mécanisme du règlement sanitaire international. Elle a également réclamé à la Chine des informations sur la circulation des agents pathogènes connus et sur la charge qui pèse sur les systèmes de santé.

Mesures de précaution

Les médias locaux ont signalé une augmentation constante des infections par un agent pathogène appelé mycoplasme chez les élèves des écoles maternelles et élémentaires. Alors que le germe a tendance à ne provoquer que de légers rhumes chez les enfants plus âgés et les adultes, les jeunes enfants sont susceptibles de développer une pneumonie, dont les symptômes durent des semaines.

Les mycoplasmes peuvent provoquer des épidémies majeures tous les trois à sept ans, a prévenu Tong Zhaohui, le vice-doyen de l'hôpital Chaoyang de Pékin, le principal centre médical de Chine pour les maladies respiratoires.

Difficulté supplémentaire, l'antibiotique le plus couramment utilisé pour traiter les infections à mycoplasmes est confronté à une résistance médicamenteuse plus élevée en Chine que partout ailleurs dans le monde. Jusqu'à 60 à 70 % des cas chez les adultes et jusqu'à 80 % des cas chez les enfants ne répondent pas au médicament, a déclaré Yin Yudong, médecin spécialiste des maladies infectieuses, au « Beijing News ».

Les données du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies ont également montré que le taux de positivité de la grippe a augmenté régulièrement en octobre, tandis que les taux de Covid continuent de baisser après un petit pic au cours de l'été.

L'OMS recommande aux personnes résidant en Chine de prendre des mesures pour réduire le risque de maladie respiratoire, comprenant la vaccination, la distanciation avec les malades, l'isolement en cas de symptômes, des tests et soins en cas de nécessité ainsi que le port du masque. (selon "Les Echos")

29 novembre 2023

A Breitenbach et Villé

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28 novembre 2023

Noël 2023 au Haut-Koenigsbourg

Le château du Haut-Koenigsbourg - situé à Orschwiller en Alsace - est sans contexte le monument le plus connu de la région. Pour les fêtes de fin d'année, il accueille lui aussi son lot d'animations : bienvenue dans les décors de Noël du château du 26 novembre 2023 au 6 janvier 2024.

ch_teau A 800 mètres d'altitude, l'ambiance festive des fêtes de fin d'année parvient à conquérir le célèbre château du Haut-Koenigsbourg. La magie de Noël s'installe et les traditions perdurent depuis des siècles. Au mois de décembre, tout¨le château du Haut-Koenigsbourg se met aux couleurs de Noël. Ici pas de décor cliquant mais une harmonie avec la nature et la forêt environnante. De petites touches décoratives retracent l’histoire de Noël et de ses pratiques au fil des siècles dans la région : ici des sapins ornés de pommes et d’hosties comme au Moyen Âge, là l’évocation des gourmandises...

Programme des animations de Noël au Château du Haut-Koenigsbourg en 2023

Période de réjouissances collectives, la fin d'année est marquée de rites hivernaux, parfois très anciens. Alors même tout blanc, le château est ouvert et il fait vivre l'esprit de Noël à ses visiteurs  grâce à de nombreuses animations ! En effet, expositions, présence des personnes de Noël, visite thématique ou théâtralisée, ateliers pour les familles, soirées de Noël ou encore soirée de conte ponctuent la période de l'Avent et de Noël au château du Haut Koenigsbourg.

Au programme des animations de Noël au Château du Haut-Koenigsbourg :

Au fil de Noël

Décors et expositions temporaires - du 26 novembre au 6 janvier

De l'Avent à la fête des rois, le château se pare de décorations qui suivent l'évolution de Noël au fil des siècles. Venus des traditions germaniques et même celtiques, des couronnes et des créatures des bois s'invitent ici et là, dans la forteresse. La part belle est faite aux sapins, décorés de boules en verre soufflé, ou ornés de pommes et d'hosties à la mode médiévale. Les salles du logis sont également décorées de compositions végétales d'hiver.

Une exposition temporaire évoque les tables de fêtes à partir des collections du château. Des pièces de vaisselle de l'empereur Guillaume II, en porcelaine datée du début du 20e siècle, sont présentées. D'autres éléments sont en étain, représentatifs de la vaisselle des nobles de la fin du Moyen Âge. Empreints de nature et d'histoires, ces décors ponctuent la visite.

Sans supplément au droit d’entrée
Décors végétaux réalisés par l’atelier Cœur de Marie

Saint-Nicolas

Déambulations de personnages de Noël - les 2 et 3 décembre

Le temps Noël a été marqué par de nombreux personnages magiques dont certains étaient déjà présents dans les coutumes médde iévales de la région. Les 2 et 3 décembre, Saint-Nicolas prend un peu d'avance et se promène à l'entrée de la forteresse. Le 2 décembre il ne manquera pas d'admirer vos réalisations après l'atelier "En Avent les couronnes" (sur inscription). Et si vous avez été bien sages, peut-être pourrez-vous caresser son cheval...

Déambulation de personnages costumés entre 10h et 16h30
Sans supplément au droit d'entrée

En Avent les couronnes !

Atelier de fabrication de couronnes - le 2 décembre

Accompagné par l'atelier Cœur de Marie, spécialisé en création florale, partagez un moment en famille ou entre amis, pour fabriquer ensemble des couronnes à partir d'éléments naturels. Après une petite présentation des traditions et des décorations anciennes, les participants laissent s'exprimer leur créativité. Nécessitant une certaine dextérité, l'atelier s'appuie sur l'entraide pour des réalisations collectives, que vous pourrez emmener à l'issue de l'atelier. En sortant n'oubliez pas de saluer saint Nicolas et de lui montrer vos réalisations. Il sera à l'entrée de la forteresse tout le weekend.

Réservation sur tickets.haut-koenigsbourg.fr
De 10h à 12h ou de 14h à 16h
À partir de 6 ans
Plein tarif : 14€ - 6 à 17 ans : 10€

Allons de l'Avent !

Atelier en famille - le 20 décembre

La fin d'année s'accompagne de légendes merveilleuses, de fêtes et de rituels, parfois très anciens. Le château en est tout décoré ! Découvrez les coutumes de ce temps « hors du temps » et profitez de cet atelier pour fabriquer vos décorations de Noël en famille.

Réservation sur tickets.haut-koenigsbourg.fr
De 10h à 12h ou de 14h à 16h
À partir de 6 ans 
Plein tarif : 14€ - 6 à 17 ans : 10€

Et la lumière fut !

Atelier en famille - le 27 décembre

Un atelier créatif en famille pour aborder la lumière sous toutes ses facettes…Recherchez et décryptez les vitraux qui se trouvent dans la forteresse, puis découvrez quelles sont les différentes étapes de fabrication. Cet atelier est aussi l'occasion de s'inspirer des techniques des vitraillistes pour un moment créatif en famille. Bref, l'occasion d'expérimenter, d'imaginer, de comprendre et de mettre en lumière tous vos talents artistiques !

Réservation sur tickets.haut-koenigsbourg.fr
De 10h à 12h ou de 14h à 16h
À partir de 6 ans 
Plein tarif : 14€ - 6 à 17 ans : 10€

Les visites du château en décembre

Passer la porte du château du Haut-Koenigsbourg, c'est plonger dans l'univers du Moyen Âge. De la cour basse avec son auberge, sa forge et son moulin, aux escaliers en colimaçon qui mènent aux appartements meublés du seigneur… découvrez une architecture, des collections, une atmosphère chargée de 900 ans d'histoire. Et c'est en visitant le château librement et en découvrant le parcours à votre rythme, que vous profiterez pleinement du monument, ses richesses et ses détails. Une visite privilégiée dans cette impressionnante forteresse.

Tous les jours aux horaires du château
Droit d'entrée : Plein tarif : 9€ / Tarif réduit : 7€
6-17 ans : 5€ / 6-17 ans tarif réduit : 4€

Pour compléter votre visite au château, de nombreux marchés de Noël autour du Haut-Koenigsbourg sont à découvrir dans les environs : les marchés de Noël de Marckolsheim et Sélestat ou le village de Noël d'Orschwiller en sont quelques exemples. (selon "JDS - Sélestat")

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27 novembre 2023

La laitue d’eau, une espèce exotique envahissante

Elle agrémente souvent les plans d’eau ornementaux, dans les jardins. Mais relâchée en pleine nature, elle peut poser problème si l’hiver n’est pas rigoureux. La présence de quelques laitues d’eau a été relevée cet été à Schirmeck. En une saison, les quelques sont devenus plus d’une centaine.

laitueSi elle porte le nom de laitue et si elle est épargnée par les limaces, la laitue d’eau n’est malheureusement pas comestible. Parce que cette plante d’eau flottante, qui évolue librement à la surface des eaux tranquilles des bassins ou des étangs, se multiplie à toute vitesse, contrairement aux laitues de terre…

En effet, les quelques plants de laitue d’eau ( Pistia stratiotes ) repérés par le botaniste Michel Hoff dans les eaux d’un canal usinier à Schirmeck cet été sont entretemps devenus plus d’une centaine. C’est que la laitue d’eau a cette réputation d’espèce exotique envahissante à tenir… Elle pose problème dans le sud de la France, où l’hiver n’est pas assez rigoureux pour l’éliminer. Ce n’est pas encore le cas en Alsace, « mais il y a tout de même un risque qu’elle survive à des hivers de plus en plus doux », alerte Michel Hoff, par ailleurs président de la Société botanique d’Alsace.

Une plante à détruire

À partir de 2024, l’Europe l’inscrira sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne. Elle ne pourra plus être importée ni cultivée et encore moins relâchée intentionnellement dans la nature, comme cela a apparemment été le cas à Schirmeck, d’après l’enquête menée par les botanistes.

Si votre laitue d’eau colonise votre bassin, ou toute autre plante exotique, d’ailleurs, ne l’immergez pas dans le premier cours d’eau rencontré mais détruisez-la. À Schirmeck, Michel Hoff a demandé aux services municipaux de récupérer, puis d’éliminer ces laitues. Comment ont demandé ces derniers. Avec une épuisette, a répondu le botaniste. Et au compost ensuite. (selon "DNA")

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26 novembre 2023

Allemagne : les entreprises sidérurgiques déplorent une perte de confiance

Le chancelier Olaf Scholz a déclaré à huis clos aux membres de son parti que le gouvernement pourrait lever les limites d'emprunt et les entreprises sidérurgiques ont mis en garde jeudi contre une "grande perte de confiance" en matière d'investissement.

AllemagneLa coalition tripartite de M. Scholz est ébranlée par une décision de justice rendue la semaine dernière, qui a effacé d'un coup 60 milliards d'euros (65 milliards de dollars) du budget et l'a forcée à geler la plupart des nouveaux engagements de dépenses, retardant ainsi les discussions sur le budget 2024.

Le verdict a suscité des avertissements selon lesquels la croissance de l'économie déjà chancelante pourrait être ralentie l'année prochaine, le Macroeconomic Policy Institute prédisant jeudi que l'Allemagne pourrait se diriger vers une récession hivernale.

L'arrêt de la Cour constitutionnelle, qui a empêché le gouvernement de réaffecter les fonds inutilisés pour la lutte contre la pandémie à des projets écologiques et au soutien de l'industrie, a suscité des craintes quant à la compétitivité future des entreprises allemandes et à la perte d'emplois à l'étranger.

Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), basée à Paris, la crise pourrait entraver l'économie européenne dans son ensemble.

"Si les investissements et les dépenses diminuent en Allemagne au cours des prochaines années parce qu'il y a moins d'argent disponible, cela aura inévitablement un impact sur l'économie de l'UE", a déclaré Robert Grundke, chef du bureau de l'OCDE pour l'Allemagne, à l'agence Reuters.

"L'incertitude concernant la future politique fiscale a déjà un impact négatif sur l'activité d'investissement des entreprises et le comportement de consommation des ménages en Allemagne", a-t-il déclaré, ajoutant que la crise était l'occasion de s'attaquer aux réformes structurelles.

 PERTE DE CONFIANCE

Le secteur sidérurgique allemand a ajouté sa voix à l'inquiétude croissante, avertissant que la décision du tribunal avait remis en question plus de 40 milliards d'euros d'investissements prévus.

"Les responsables politiques doivent trouver des réponses très rapidement en raison de la grande perte de confiance dans l'industrie", a déclaré Bernhard Osburg, directeur de l'association allemande de l'acier et PDG de la division acier de Thyssenkrupp, le plus grand sidérurgiste du pays.

Mais surtout dans d'autres pays, parmi les fournisseurs et les partenaires potentiels de la chaîne de valeur, pour savoir comment cette transformation, qui est en cours, peut être financée de manière fiable.

Ses commentaires soulignent la grande incertitude qui règne au sein des entreprises industrielles allemandes, qui sont déjà aux prises avec une inflation et des taux d'intérêt plus élevés et qui se tournent de plus en plus vers des marchés plus favorables tels que les États-Unis.

M. Osburg a déclaré que cela signifiait que l'argent promis par Berlin pour aider à transformer l'industrie vers la décarbonisation, un aspect clé de l'agenda politique de M. Scholz, n'était plus disponible et qu'il serait difficile de boucher le trou.

De nombreuses entreprises ont lancé des projets de décarbonisation en espérant que le financement du budget de Berlin finirait par arriver, ce qui crée une grande incertitude pour les entreprises et leurs fournisseurs quant à la viabilité économique des projets.

Mercredi soir, M. Scholz a déclaré qu'il s'attendait à ce que le Parlement adopte bientôt le budget 2024, mais pas à la hâte avant d'avoir évalué l'impact de la décision.

"Je trouve correct que les conséquences de l'arrêt de la Cour constitutionnelle (...) soient vérifiées avec soin", a déclaré M. Scholz lors d'une conférence de presse.

Achim Post, un législateur du parti social-démocrate (SPD) de M. Scholz, a déclaré lors d'une réunion à huis clos mercredi qu'il était inévitable que le gouvernement suspende le frein à l'endettement inscrit dans la Constitution, une mesure à laquelle le ministre des finances s'est opposé jusqu'à présent.

M. Scholz a également qualifié cette éventualité de concevable, ont déclaré à Reuters des participants à la réunion, ajoutant que la décision de la Cour mettait la coalition dans une situation difficile, mais qu'elle pouvait être résolue. (Reportage d'Andreas Rinke, Christoph Steitz, Holger Hansen, Rene Wagner ; rédaction de Matthias Williams ; édition de Christina Fincher) (selon "Zonebourse")

25 novembre 2023

La Hongrie envoie des militaires au Tchad pour lutter contre «les migrations»

Alors que Budapest, farouchement hostile à la politique européenne d’accueil des réfugiés, continue à affirmer qu’il faut « soutenir la gestion des problèmes là où ils surviennent plutôt que de les transférer en Europe », le Premier ministre Viktor Orban a décidé de déployer d’ici mars 2024, un contingent militaire au Tchad pour deux ans, afin d’assister économiquement le pays, freiner l’immigration illégale et de l’aider à lutter contre le terrorisme.

hongriePlutôt que d’accueillir des réfugiés en Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban préfère soutenir la population des pays africains sur place : la Hongrie va envoyer entre 200 et 400 militaires au Tchad. Le ministre hongrois de la Défense a détaillé l’objectif de cette mission :

« Avec la coopération des forces armées tchadiennes, notre contingent aura pour mission de contribuer à l'arrêt des migrations, de soutenir les efforts antiterroristes, et de fournir un cadre sûr à la mise en œuvre de notre programme d’assistance humanitaire et économique sur place », a expliqué Kristof Szalay-Bobrovniczky.

La Hongrie va aussi envoyer aussi des médecins, des conseillers économiques et des agronomes. Ce n’est pas sa première mission au Tchad, mais cette fois, Budapest va implanter à Ndjamena un centre permanent d’aide humanitaire et économique. Pour le secrétaire d’État hongrois chargé du programme d’aide à l’étranger Tristan Azbej, le Tchad est le seul pays stable dans la région du Sahel, et il faut éviter qu’il s’effondre.

« Des réfugiés et des migrants affluent au Tchad, alors que c’est l’un des 10 pays les plus pauvres au monde. Donc c’est important que nous aidions ce pays pour qu’il reste stable », explique le chargé du programme. À travers ce programme « Hungary helps » (« la Hongrie vous aide »), lancé en 2019 et qui vise à réduire l’émigration vers l’Europe, la Hongrie est également présente dans d’autres pays africains, notamment le Kenya, le Mozambique et l’Éthiopie.

Car le gouvernement continue à attiser la peur de la migration, à l'approche des élections européennes de 2024. Vendredi 17 novembre, la Poste hongroise a commencé à envoyer à tous les Hongrois un questionnaire du gouvernement, qui a été publié sur Internet. Avec des questions telles que « Bruxelles veut installer des ghettos de migrants en Hongrie. Êtes-vous d’accord ? ». Une affirmation totalement fausse. (selon RFI)

24 novembre 2023

Législatives aux Pays-Bas : Geert Wilders, un signal inquiétant pour l’Europe

Le parti de l’islamophobe Geert Wilders a recueilli un quart des voix, dans un contexte où les mouvements d’extrême droite ne cessent de progresser sur le continent.

pays_basC’est avec une joie non dissimulée que Marine Le Pen a salué le résultat des élections du 22 novembre aux Pays-Bas et la victoire d’un de ses plus vieux amis sur la scène européenne. "Félicitations à geert Wilders et au PVV pour leur performance spectaculaire aux législatives qui confirme l’attachement croissant à la défense des identités nationales, a tweeté la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale. C’est parce qu’il est des peuples qui refusent de voir s’éteindre le flambeau national que l’espoir du changement reste vif en Europe."

La victoire du Parti pour la liberté (PVV) et de son leader islamophobe à la crinière blanche est un coup de tonnerre non seulement aux Pays-Bas, mais également en Europe. Selon les médias nationaux, lui-même ne s’attendait pas à obtenir 37 sièges (23,5 % des voix) sur les 150 que compte la "Seconde chambre", l’Assemblée nationale locale. C’est plus du double que lors du précédent scrutin, en 2021 (17 sièges, 10,8 %). L’alliance formée par les socialistes et les Verts, à la deuxième place, plafonne, à 25 sièges.

Il semble peu probable que Geert Wilders, qui profite d’une focalisation des débats sur l’immigration, prenne la tête d’un gouvernement, tant son style et ses idées suscitent le rejet des autres partis. Il veut arrêter les livraisons d’armes à l’Ukraine ; ne cache pas sa sympathie à l’égard de Vladimir Poutine ; vouait encore récemment une haine publique à l’islam ; et défend, contrairement à Marine Le Pen, le principe d’une sortie de son pays de l’Union européenne (le "Nexit"). Il n’est toutefois pas exclu, à ce stade, qu’il fasse partie d’une coalition regroupant des partis allant de la droite à l’extrême droite.

Le test des élections européennes

De telles alliances dirigent plusieurs pays membres de l’UE : la Suède, la Finlande et l’Italie, ainsi que la Slovaquie du populiste pro-russe Robert Fico et la Hongrie de Viktor Orban. En Allemagne, l’AfD est sur une pente ascendante : 20 % d’intentions de vote pour l’ensemble du pays et une montée en puissance dans les Landers, aussi bien à l’Est (plus de 30 % pour les régions de Thuringe, Saxe et Brandebourg, où auront lieu des élections l’année prochaine) qu’à l’Ouest. Au Portugal, où le gouvernement socialiste a démissionné face à des accusations de corruption, le nouveau parti d’extrême droite, Chega, dépasse, lui, les 15 %.

Tous comptent engranger de bons résultats aux élections européennes de juin prochain. "La proportionnelle par listes en fait des scrutins défouloirs pour les anti-européens et sont assez propices aux partis nationaux-populistes, rappelle Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean Jaurès. Il sera intéressant de voir, après le résultat, si le PPE (qui regroupe les droites européennes) continue à faire mieux que l’ensemble des partis de droite radicale (le groupe Identité et démocratie – celui du RN – et celui des Conservateurs et réformistes européens – de la Première ministre italienne Giorgia Meloni)."

La surprise Geert Wilders au Pays-Bas, alors qu’il n’a rien d’un nouvel acteur politique, est un signal bienvenu pour Marine Le Pen, actuellement en tête des intentions de vote pour l’élection présidentielle française. "Elle constate une tendance qui laisse présager de bonnes choses pour son parti et elle, estime Jean-Yves Camus. Mais il ne faut pas oublier que ce sont les contextes nationaux qui font, in fine, l’élection." Et celle du prochain chef de l’État français n’interviendra que dans trois ans et demi, au printemps 2027. (selon "L'Express")

Les hollandais vont--ils accepter longtemps la volonté de Geert Wilders de faire sortir les Pays-Bas de l'Europe ? A voir...

23 novembre 2023

Noël dans le Val d'Argent

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L’association Val Avenir vous propose un petit marché de Noël dans son local, 60 rue Wilson à Ste Marie aux Mines, lors des FÉERIES DE NOËL, les samedi 25 ( 10h – 21h) et dimanche 26 (11h – 18h)novembre .Parmi les vêtements, jouets, livres et CD, vous trouverez peut-être le cadeau qui vous fera plaisir ou fera plaisir à ceux que vous aimez.

Par cette démarche, vous donnez  une deuxième vie aux objets, vous vous inscrivez dans la  transition écologique.

Merci pour la planète et ses habitants.

Alain Florentz, président de Val Avenir

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22 novembre 2023

Saint-Nicolas dans le Val de Villé

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