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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

25 octobre 2022

Equateur : manifestation pour dénoncer les féminicides

Des centaines de femmes ont protesté samedi pour dénoncer les féminicides en Équateur. Selon une ONG, 206 femmes ont été victimes de féminicide dans ce pays d'Amérique du Sud depuis le début de l'année, dont une avocate tuée dans une école de police à Quito.

equateurLes manifestantes ont brandi des pancartes portant des slogans tels que "Regardez-moi bien parce que je pourrais être la prochaine" victime. Et scandant "nous voulons vivre", des protestataires ont défilé dans les rues de la capitale, ainsi que dans d'autres villes équatoriennes sous le slogan "unis contre l'État féminicide".

Le pays a été secoué par le meurtre de l'avocate Maria Belen Bernal, 34 ans, par son mari, le lieutenant German Caceres. Elle a disparu le 11 septembre après être entrée dans l'École supérieure de police (ESP), un établissement de formation d'officiers situé à la périphérie de la capitale, pour rendre visite son mari, le principal suspect du meurtre, qui est en cavale. Son corps a été retrouvé quatre jours plus tard sur une colline près de l'ESP.

Licenciement de deux généraux et du ministre de l'Intérieur

Dans le cadre de cette affaire, le président équatorien Guillermo Lasso a ordonné le licenciement de deux généraux et du ministre de l'Intérieur Patricio Carrillo.

Rassemblés devant le siège de la police, dans le nord de Quito, des manifestants ont lancé des œufs et aspergé les murs de peinture rouge et jaune.

En Équateur, 206 féminicides ont été enregistrés depuis le début de l'année, selon une ONG qui surveille la violence de genre.

Le bureau du procureur général indique que depuis 2014, 573 féminicides ont été perpétrés, un crime puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 26 ans de prison.

Selon les statistiques officielles, 65 femmes sur 100 âgées de 15 à 49 ans ont subi une forme de violence en Équateur, pays qui compte 18 millions d'habitants. (selon RTBF.be)

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24 octobre 2022

Haïti : le choléra

Le nombre de contaminations au choléra continue d'augmenter en Haïti, selon un nouveau bulletin du ministère de la Santé publique obtenu mardi par l'AFP, alimentant les craintes d'un nouveau désastre dans ce pays déjà plongé dans une crise humanitaire et sécuritaire.

haitiA la date de lundi, 606 cas suspects et 66 confirmés ont été recensés au total, selon ce bulletin. Soit une augmentation de 222 nouveaux cas suspects décomptés entre le 13 et le 17 octobre.

En outre, 22 décès ont été enregistrés dans des structures médicales.

Des cas suspects ont également été répertoriés dans de nouvelles régions de ce pays des Caraïbes, indique le bulletin, notamment dans les départements du centre, l'Artibonite et le Centre.

La prison civile de Port-au-Prince, avec 271 cas suspectés, 12 confirmés et 14 morts, selon le ministère haïtien, représente l'un des épicentres de la maladie dans le pays.

L'annonce de ce nouveau bilan survient au lendemain d'une réunion à l'ONU où le Conseil de sécurité a débattu de l'éventuel envoi d'une force internationale en Haïti pour faire face à la crise humanitaire et sécuritaire.

Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a qualifié d'"absolument cauchemardesque" la situation en Haïti, caractérisée notamment par le blocage du principal terminal pétrolier par les gangs qui ne laissent pas sortir le carburant.

A la tribune des Nations unies, le ministre haïtien des Affaires étrangères Jean Victor Généus a affirmé avoir "la délicate mission de porter devant le Conseil de sécurité le cri de détresse de tout un peuple qui souffre et de dire à haute et intelligible voix que les Haïtiens et Haïtiennes ne vivent pas, ils survivent".

Alors que le nombre de cas de choléra continue d'augmenter, les manifestations ont repris à Port-au-Prince et dans les régions haïtiennes pour exiger notamment la démission du chef du gouvernement Ariel Henry.

Une manifestation de plusieurs centaines de participants a été dispersée lundi à coup de gaz lacrymogène non loin de l'ambassade des Etats-Unis.

Haïti avait connu entre 2010 et 2019 une épidémie de choléra, introduit par des Casques bleus, qui avait fait plus de 10.000 morts. (selon "Le point international")

23 octobre 2022

Comme à Villé ...

De faux auto-entrepreneurs tentent d'arnaquer des personnes âgées à Saint-Pierre-du-Mont

Sur sa page Facebook, la mairie de Saint-Pierre-du-Mont (Landes) appelle ses habitants à la prudence, après avoir reçu des signalements de démarchages abusifs sur la commune. De faux auto-entrepreneurs proposent de nettoyer l'extérieur des maisons. Deux personnes se sont déjà fait arnaquer.

arnaque

Le procédé commence à être connu : comme tous les ans, au printemps, de faux auto-entrepreneurs se rendent chez des personnes âgées ou des personnes seules. En ce moment, les arnaqueurs proposent de nettoyer la toiture et l'extérieur des maisons. Ils demandent de payer la réalisation des travaux à l'avance, un acompte de 30 % du montant. Sauf que les chèques sont encaissés sans que cette fausse entreprise ne revienne, et que les numéros de téléphone fournis sont faux.  

Au moins deux personnes déjà arnaquées

Selon le Délégué à la Cohésion Police Population, au moins deux personnes se sont déjà fait avoir. Une habitante a fait trois chèques d'un montant total de 5.400 euros, avant de se rendre compte de l'arnaque et de faire opposition. En revanche, une autre femme a, elle, versé un acompte de 500 euros en espèces. 

Les arnaqueurs ciblent principalement les personnes seules et les personnes âgées.

22 octobre 2022

Des médicaments indiens font des dégâts en Indonésie

Il y a deux semaines, l’OMS émettait une alerte concernant quatre sirops contre la toux et le rhume d’un laboratoire indien potentiellement responsables de la mort d’enfants en Gambie. L’Indonésie connaît à son tour une épidémie d’insuffisance rénale aiguë chez les jeunes enfants, alerte “Koran Tempo”. L’enquête se poursuit.

parac_tamolÀ la date du 18 octobre 2022, 206 cas d’insuffisance rénale aiguë chez les enfants de moins de 5 ans ont été signalés”, rapporte Koran Tempo. Quatre-vingt-dix neuf d’entre eux sont décédés. Un taux de mortalité de 48 % ! Et celui des patients traités à l’hôpital national de référence Cipto Mangunkusumo atteint même 65 %, un taux stupéfiant”, a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé indonésien lors d’une conférence de presse, mercredi 19 octobre.

Ces cas indonésiens surviennent après que la Gambie a signalé la mort d’au moins 66 enfants atteints d’insuffisance rénale aiguë après avoir pris des sirops contenant du paracétamol pour traiter la toux et le rhume, fabriqués par Maiden Pharmaceuticals. Le 5 octobre, l’OMS a dit avoir découvert des niveaux “inacceptables” de diéthylène glycol et d’éthylène glycol dans quatre des sirops de ce laboratoire pharmaceutique indien basée à New Delhi.

Contacté par Koran Tempo, Zullies Ikawati, professeur à la faculté de pharmacie de l’université Gadjah Mada explique que l’éthylène glycol et le diéthylène glycol sont des composés chimiques “couramment utilisés comme matières premières pour l’industrie textile, comme additifs pour la fabrication de peintures, colles liquides, solvants, encres d’imprimerie, encres pour stylos, stabilisants, cosmétiques et antigels. Ils ne doivent pas être utilisés comme solvant pour les aliments ou les médicaments car ils sont toxiques.”

Ruée vers le paracétamol en comprimés

Selon le quotidienles services du ministère de la Santé ont examiné trois échantillons de médicaments consommés par un certain nombre de patients en pédiatrie souffrant de troubles rénaux aigus. “La recherche d’éthylène glycol et de diéthylène glycol a été menée en raison d’une épidémie similaire en Gambie. Mais […] pour déterminer la cause exacte de la flambée du nombre de cas en Indonésie, notre équipe devra encore enquêter plus avant”, a expliqué une des chefs du ministère.

21 octobre 2022

Turquie : une médaille vieille de 1.800 ans

Des archéologues ont mis au jour ce vestige dans l'ancienne ville de Perre, située dans la province d'Adiyaman au sud-est du pays.

turquieC'est un trésor vieux de 1.800 ans qui a été découvert par des archéologues turcs : une médaille militaire de bronze avec une tête de Méduse retrouvée dans l'ancienne ville turque de Perre (appelée aussi Perrhe ou Pirin), dans la province d'Adiyaman. Connue aussi sous le nom de Gorgô dans la mythologie grecque, Medusa était l'une des trois sœurs Gorgones avec Euryale et Sthéno. Mais Medusa était la seule à être mortelle. Et quiconque les regardait était changé en pierre.

Une force contre le mauvais œil

Alors que dans le grec ancien Medusa signifiait "gardien", son visage était très souvent utilisé pour symboliser la protection et son image est similaire au mauvais œil, aujourd'hui utilisé pour repousser les forces négatives. Medusa était aussi utilisée comme une ancienne amulette afin de protéger les gens contre les mauvais esprits. Le fait de transformer les gens en pierre était une de leurs caractéristiques principales pour éloigner le mal.

Les Gorgones, Medusa en particulier, était très souvent représentées sur les armures des empereurs et des généraux, mais également sur les sols faits de mosaïque en Grande-Bretagne, Égypte et sur les murs de Pompéi. Alexandre le Grand en avait une gravée sur son armure également. La légende dit aussi qu'Athéna (déesse de la guerre et de la sagesse) avait placé une Gorgone sur son bouclier afin de faire d'elle une guerrière encore plus redoutable.

Associé à une cérémonie militaire

Athéna a d'ailleurs en quelque sorte popularisé le visage de Medusa en mettant sa tête coupée sur son bouclier, et elle est devenue ensuite un motif populaire sur les armes défensives, rappellent nos confrères. Zeus et d'autres dieux ou déesses avaient utilisé sa tête sur leurs armes dans la mythologie grecque. Des fouilles vont se poursuivre dans la région pour tenter de retrouver des objets similaires.

"La médaille avec tête de Méduse qui a été retrouvée apparaît comme un prix décerné à un soldat pour son succès", a confirmé Mehmet Alkan, directeur du musée Adiyaman. "Il s'agit d'une médaille qu'un soldat porte sur son bouclier pendant une cérémonie militaire. Nous avons trouvé un diplôme militaire vieux de 1.800 ans pendant des fouilles l'an dernier, et nous associons donc la médaille au service militaire", a-t-il ajouté. (selon "GEO")

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20 octobre 2022

Déconfiture financière du Ghana

La débâcle de ce pays d’Afrique de l’Ouest, jadis soucieux de s’affranchir de l’aide du Fonds monétaire international, illustre la difficulté d’en finir avec la spirale du surendettement, analyse Marie de Vergès, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

ghana

Il fut un temps où le Ghana collectionnait les qualificatifs les plus flatteurs. On s’émerveillait des performances de ce pays d’Afrique de l’Ouest, stable, démocratique et champion, parmi d’autres, de la croissance sur le continent. Avec l’arrivée au pouvoir du président Nana Akufo-Addo, le 7 janvier 2017, l’économie s’était mise à caracoler à des taux de 6% à 8 % par an. Le chef de l’Etat faisait mouche en appelant à rompre avec « l’image de mendicité de l’Afrique ». Cet ancien avocat au visage rond et jovial affirmait pouvoir sevrer l’ancienne Gold Coast (« Côte d’or ») de l’aide internationale.

Las, l’irruption du Covid-19 a inauguré une ère de désillusions. La croissance a brutalement décéléré et l’argent levé sur les marchés s’est mis à coûter de plus en plus cher. Les difficultés se sont encore aggravées avec les répercussions du conflit russo-ukrainien sur les prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie. L’inflation s’envole, atteignant plus de 37 %, tandis que la monnaie dévisse à toute allure : le cedi a perdu plus de 40 % face au dollar depuis le début de l’année.

Surtout l’endettement, talon d’Achille de l’économie ghanéenne, est monté en flèche. Il représente aujourd’hui près de 80 % du produit intérieur brut. Un fardeau intenable qui a obligé le gouvernement d’Accra à rompre avec sa doctrine : trois ans après s’être affranchi de l’assistance fournie par le Fonds monétaire international, le voilà qui sollicite, pour la dix-septième fois depuis l’indépendance du pays en 1957, un nouveau plan d’aide auprès de l’institution. « Comme un chien vaincu au combat, la queue entre les pattes », résumait le média Joy dans une chronique au ton amer publiée le 5 octobre, à l’occasion d’une visite des équipes du Fonds.

La déconfiture ghanéenne désole autant qu’elle inquiète. D’abord parce que ce pays faisait jusqu’ici figure de modèle dans une région marquée par l’instabilité politique et les risques sécuritaires. Depuis l’instauration du multipartisme il y a trente ans, le Ghana a connu huit élections transparentes et trois alternances pacifiques. Mais la hausse vertigineuse des prix et les mesures prises pour renflouer tant bien que mal les caisses de l’Etat nourrissent le ressentiment vis-à-vis de la classe dirigeante. A mots couverts, certains observateurs redoutent de voir s’y développer un scénario sri-lankais.

Le prix fort

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Le Ghana est cependant loin d’être seul à ne plus pouvoir boucler ses fins de mois : vingt-deux pays du continent sont surendettés, ou sur le point de basculer. Il faut dire qu’au cours de la pandémie, « l’aide accordée par les institutions multilatérales aux pays les plus pauvres sous la forme de l’initiative de suspension du service de la dette a été dérisoire face à l’ampleur du problème », indique la Banque mondiale dans un récent rapport.

Un aveu en forme de mea culpa ? Sans aucun doute, les pays africains ont payé le prix fort des derniers chocs. Sans en être l’épicentre ni pouvoir compter sur une franche solidarité internationale. Les conséquences sont accablantes : selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne concentre désormais 60 % des plus pauvres de la planète – soit près de 390 millions de personnes. Et le Ghana illustre à quel point même les plus dynamiques n’ont pu résister à cet écheveau de crises.

D’autres leçons peuvent être tirées. « Relativement peu de gens se posent la question de savoir pourquoi les dettes africaines reviennent toujours », constate l’économiste togolais Kako Nubukpo dans un ouvrage tout juste paru, Une solution pour l’Afrique (Odile Jacob, 304 pages, 23,90 euros). L’une des clés, insiste-t-il, vient de ce que « l’Afrique ne se décide toujours pas à produire elle-même ce qu’elle consomme », se contentant d’exporter ses ressources naturelles sans les avoir transformées. Ainsi de l’économie ghanéenne, trop dépendante de ses matières premières (cacao, or, pétrole) pour être véritablement robuste et partagée. Œuvrer à un développement endogène – avec ou sans l’aide des bailleurs internationaux – apparaît comme la seule voie vers l’émancipation qu’Accra appelle légitimement de ses vœux.(selon Marie de Vergès, "Le Monde")

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19 octobre 2022

Invasion d' "artisans" dans la vallée

Histoires véridiques

arnaqueIl y eut quelque temps, un campement de gens du voyage s'était installé sans aucune légalité près du château de Thanvillé. Depuis cette époque, plusieurs groupes d'artisans soi-disant paysagistes, couvreurs, maçons ou peintres selon les circonstances, font du porte-à-porte, proposant leurs services pour couper quelques arbres ou arbustes, nettoyer une gouttière, et que sais-je encore.

Mais là où cela devient de l'arnaque, c'est qu'ils vous découvrent plein de travaux indispensables et urgents selon eux, qu'ils proposent de réaliser dans les jours qui suivent, à coups de milliers d'euros dont une grosse partie à payer d'avance, car ils sont prévoyants pour leur porte-monnaie !

Rien que ces dernières semaines, trois groupes ont sévi dans des quartiers de Villé, à Fouchy, Lalaye, Neubois, Saint-Martin. Ils se disent habiter à Sélestat, Obernai, Barr, Strasbourg ! Laissant leurs cartes de visite, on peut vérifier que toutes ces prétendues domiciliations d'entreprises sont fausses en allant vérifier sur place ! Seules découvertes à ces adresses : des campements de caravanes de gens du voyage !

Recherchant  de façon plus approfondie, ces artisans apparaissent à Fresnes (205 artisans à une même adresse), à Neufchâteau (Vosges) ou Négrepelisse près de Montauban (Tarn-et-Garonne). Bref, ce sont des artistes du passage et de la disparition. Et là aussi se situe l'arnaque, en cas de malfaçon ou de réclamation, le client se retrouve dépourvu de tout recours car il lui est impossible de retrouver son interlocuteur, parti oeuvrer sous d'autres cieux inconnus. Sans compter les travaux payés et mal ou non réalisés !

Ci-dessous : trouvé sur Google à l'adresse indiquée sur certains dépliants distribués dans la vallée.

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Question : L'aire d'accueil des gens du voyage peut-il être un siège social permanent d'entreprise ? Légalement non, puisque les CFI (citoyens français itinérants) ne peuvent y rester plus de 3 mois !

Extrait du conseil municipal de Villé du mercredi, 28 septembre :

Le maire rend attentif à la recrudescence du « démarchage musclé à domicile » dans certains quartiers. « Les démarcheurs se recommandent de la commune. La mairie ne donne jamais de consignes, ni ne cautionne. N’hésitez pas à relever le numéro d’immatriculation ! Ces personnes ne seraient pas du Grand Est. La gendarmerie est au courant de ces agissements. »

Comment éviter les arnaques ?

Pour éviter de tomber dans le piège de vendeurs peu scrupuleux, suivez quelques règles de prudence :

- Le démarcheur doit pouvoir vous présenter sa carte professionnelle (qui mentionne nom de la société et nom du vendeur)
- Ne faites pas de chèque antidaté et ne donnez pas d’autorisation de prélèvement
- Ne signez pas de document non daté ou antidaté
- Si vous avez signé un contrat ou un bon de commande, vous avez 14 jours pour vous rétracter
- Le vendeur doit obligatoirement vous remettre un contrat et un formulaire de rétractation
- Ne divulguez jamais vos données personnelles

18 octobre 2022

La France renforce sa posture sur le flanc oriental de l’Otan

Rafale en Lituanie, Leclerc et VBCI en Roumanie…

roumanieAvant d’entrer dans le vif du sujet – savoir le projet de loi de finances 2023 – lors de son audition par la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé un renforcement significatif des moyens militaires français sur le flanc oriental de l’Otan, alors que la guerre en Ukraine vient probablement d’entrer dans une nouvelle phase, après deux journées consécutives de frappes russes contre les infrastructures critiques ukrainiennes.

Ainsi, le ministre a dit vouloir « rendre compte au Sénat d’une décision que le Président de la République a pris hier au soir sur proposition du chef d’Etat-major des armées, au regard de la situation sur le flanc oriental, et de la violence dans laquelle les combats s’inscrivent en Ukraine dans cette guerre menée par la Fédération de Russie ».

Concrétement, « nation-cadre » d’un groupement tactique de présence avancé de l’Otan [Battle group forward presence] déployé en Roumanie [mission « Aigle »], la France va y accroître ses capacités avec l’envoi d’un escadron de chars Leclerc [soit 12 chars, complétés par un peloton d’appui direct de trois VAB] ainsi que d’une compagnie « renforcée » de Véhicule blindé de combat d’infanterie [VBCI].

Ce n’est pas la première fois que l’armée de Terre va déployer un escadron de chars Leclerc pour le compte de l’Otan : elle l’a en effet déjà fait dans le cadre de la mission Lynx, en Estonie. D’ailleurs, M. Lecornu a également annoncé un renforcement de la contribution française au groupement tactique présent dans ce pays, sous commandement britannique. « Une compagnie d’infanterie légère renforcée [y] sera également déployée dans les tout prochains jours », a-t-il annoncé. A priori, elle devrait être dotée de Véhicules blindés multirôles [VBMR] Griffon.

En outre, Paris va également envoyer des Rafale à Šiauliai [Lituanie], probablement au titre de la mission « Baltic Air Policing », menée par l’Otan [le ministre ne l’a pas précisé, ndlr]. Actuellement, la base lituanienne accueille des F/A-18 Hornet espagnols et des JAS-39 Gripen tchèques. En général, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] déploie des Mirage 2000-5 pour ce type de mission. Pour autant, des Rafale y ont déjà été engagés, notamment en 2014, à Malbork [Pologne], après l’annexion de la Crimée.

Pour rappel, depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, des Rafale, des E-3F AWACS et des avions ravitailleurs sont régulièrement envoyés dans l’espace aérien polonais pour des missions de surveillance et de défense aérienne [eVA – enhancend Vigilance Activities], toujours dans le cadre de l’Otan. (selon "Zone militaire")

17 octobre 2022

Pour Poutine, la Russie fait «tout ce qu'il faut» en Ukraine

Le président russe n’envisage pas de nouvelles frappes massives dans l’immédiat, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse ce vendredi en marge du sommet des anciennes républiques soviétiques, qui se tient au Kazakhstan.

poutine

Il n’a jamais été dit que la capacité d’introspection était la principale qualité de Vladimir Poutine. Le président russe, qui se trouve toujours au Kazakhstan dans le cadre du sommet des anciennes républiques soviétiques, a estimé lors d’une conférence de presse ce vendredi que la Russie fait « tout comme il faut » dans ce conflit engagé contre l'Ukraine. Et ce, après huit mois de guerre, et une situation pour le moins délicate pour les troupes russes, qui essuient de nombreux revers sur le front Est.

« Ce n’est pas agréable ce qui se passe maintenant, mais (si la Russie n’avait pas attaqué l’Ukraine le 24 février), on aurait été dans la même situation un peu plus tard, juste les conditions auraient été plus mauvaises pour nous », développe-t-il.

Pas de volonté « de détruire l’Ukraine »

Cette semaine, la Russie a lancé une vague de représailles aux quatre coins de l’Ukraine, une décision prise selon le Kremlin par la volonté de riposter à la destruction partielle du pont de Crimée le 8 octobre dernier, imputée à Kiev. La Russie avait mené lundi des bombardements massifs des villes ukrainiennes ayant endommagé tant des infrastructures électriques que des zones résidentielles ou encore un terrain de jeu à Kiev.

À ce stade, Vladimir Poutine assure ne pas avoir l’intention de réitérer ce type d’attaque. « Dans l’immédiat, il n'y a pas la nécessité de frappes massives. Actuellement, il y a d’autres objectifs. Pour l’instant. Après on verra », poursuit-il, assurant qu’il n’a pas pour but « de détruire l’Ukraine ». Vladimir Poutine a également dit vendredi ne pas prévoir une nouvelle vague de mobilisation des Russes dans l’armée, tout en reconnaissant que l’actuelle avait connu des ratés.

Des pourparlers avec Biden « pas nécessaires »

Selon lui, 222 000 hommes sur les 300 000 prévus ont été recrutés, dont 16 000 se trouvent d’ores et déjà dans des « unités impliquées dans des combats ». « Rien d’autre n’est prévu. Aucune proposition n’a été reçue du ministère de la Défense et je n’en vois pas la nécessité dans un avenir prévisible », a déclaré Vladimir Poutine, ajoutant prévoir la fin de la mobilisation « dans deux semaines environ ».

« La ligne de front est longue de 1100 km, il est donc quasiment impossible de la tenir exclusivement par des troupes formées de militaires sous contrat », a justifié le président russe, alors que l’annonce de la mobilisation a poussé des dizaines de milliers de Russes à fuir le pays. Vladimir Poutine s’est par ailleurs dit « ouvert » aux négociations avec Kiev et aux médiations de pays tels que la Turquie ou les Émirats arabes unis, critiquant Kiev pour son refus d’entamer des pourparlers avec lui.

Le président russe a pour la première fois reconnu que les partenaires de Moscou en ex-URSS étaient « préoccupés » par le conflit en Ukraine. Pas question, en revanche, d'entamer des pourparlers avec Washington, même dans le cadre du G20. « Je n’en vois pas la nécessité, il n’y a pas de plateforme de négociations actuellement ». Les pays membres du G20 sont censés se réunir en novembre prochain à Bali, en Indonésie. (selon "Le Parisien")

16 octobre 2022

Des chemins forestiers rénovés à Villé

Décidément à Villé, on a un sens très particulier de la concertation, de la délibération et du respect des promesses ! C'est évidemment le cas dans le dossier des chemins ruraux et forestiers. En effet, malgré les promesses faites par nos élus, aucune réunion de la commission agriculture-forêt-chasse n'a  eu lieu depuis deux ans (depuis le début de ce mandat municipal), aucune décision n'a donc été prise malgré la remise en état entreprise sur deux chemins très particuliers du Klosterwald.

Certes l'un des deux, menant à la Neumatt et au Banc du forestier, relève de l'ONF, mais en collaboration avec la mairie.  Remettre du goudron sur un chemin goudronné était-ce une priorité dans une commune où depuis près de 50 ans, la grande majorité des chemins est dans un état lamentable.

Quant au deuxième chemin, menant de l'entrée de la forêt à la Fontaine du diable, il devrait dépendre de la seule gestion communale. Mais peut-être y avait-il là un propriétaire plus influent que d'autres ? Va savoir.

Toujours est-il que la remise en état de ces deux chemins est ressentie comme une insulte à tous ces propriétaires qui cèdent tous les ans le produit de la chasse qui leur revient à la commune, pour qu'il soit affecté à l'entretien des chemins ! Mais où a-t--il passé ?

Et  j'oubliais, la commune de Villé porte plainte contre tous les propriétaires qui s'avisent d'entrenir eux-mêmes le chemin menant à leur parcelle ! Ceux-ci restant dans l'impossibilité de chercher le bois de chauffage dans leur parcelle, devront-ils acheter le bois pour l'hiver (surtout au prix fort actuel) après avoir trimé dans leur forêt tout l'été ? 

kloster1__2_Nouveau chemin (avec panneau illisible) du chemin du Klosterwald !

kloster1__1_Chemin menant du Klosterwald à la Fontaine du diable !

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