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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

20 septembre 2023

Fête du sol vivant

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19 septembre 2023

Comment est né le Bade-Wurtemberg à la frontière de l'Alsace

Land allemand frontalier de l'Alsace, le Bade-Wurtemberg est une création récente. Il est né en 1952, il y a tout juste 70 ans, de la fusion de deux entités plusieurs fois remaniées : le pays de Bade et le Wurtemberg.

badeLe Land [région administrative, ndlr] du Bade-Wurtemberg n'existe que depuis 1952. Au cours des siècles précédant, les frontières n'ont cessé de bouger. 

En 1806 le Pays de Bade était un grand-duché, accolé au royaume de Wurtemberg et au petit Hohenzollern.

Après la Seconde Guerre mondiale, les alliés redessinent l’Allemagne, et les contours des régions du Sud-Ouest. Les Français occupent le pays de Bade et le Wurtemberg-Hohenzollern au sud, les Américains le Wurtemberg-Bade au nord. Quatre ans plus tard, en 1949, les alliés se retirent, en donnant des consignes aux Allemands.

Les alliés ont poussé à la création du Bade-Wurtemberg

"L’impulsion a été donnée par les alliés : ils ont demandé aux ministres-présidents de l’Allemagne de l’Ouest, avant la création de la RFA, de former des Länder viables", raconte Christof Strauss, directeur des archives d'Etat à Fribourg.

En 1951, les citoyens sont appelés à donner leur avis lors d’un référendum : pour ou contre la création d’un grand Land du Sud-Ouest. Les affiches témoignent d’une campagne très virulente des Badois contre l’hégémonie du Wurtemberg.

Leo Wohleb est le dernier président du Pays de Bade et le plus farouche opposant à la création de la grande région. Christof Strass raconte : "Il disait : « nous allons disparaître dans ce Land du Sud-Ouest, nous serons en minorité par rapport au Wurtemberg, et nous allons perdre nos traditions et tout ce qui nous importe »".

Le oui l’emporte et le Land du Sud-Ouest devient un an plus tard, le 25 avril 1952, le Bade-Wurtemberg. Les arrondissements badois, entre Karlsruhe et Freiburg ont été les plus opposés à la fusion.

Un nouveau drapeau a alors été créé, noir et jaune, pour réunir visuellement les deux entités constituant cette région : le pays de Bade et le Wurtemberg.

Une association veille à l'équité

70 ans après la création du troisième plus grand Land d'Allemagne, une association continue de scruter les décisions prises à Stuttgart pour demander plus d’égalité de traitement entre pays de Bade et Wurtemberg, et un meilleur partage des finances publiques. "Nous ne voulons plus faire sécession", explique Peter Koehler. "Mais nous remarquons que le pays de Bade reçoit souvent moins que le Wurtemberg, et que tout va toujours à Stuttgart. Et cette centralisation n’est vraiment pas obligatoire, dans un pays fédéral comme l’Allemagne et surtout dans une région qui a deux entités si fortes".

Le drapeau du pays de Bade flotte toujours sur le château de Karlsruhe. Car les Badois restent très fiers de leur identité et de leur histoire. Le pays de Bade a connu le premier parlement d’Allemagne. "Nous avons aussi eu la première constitution de tout le pays, ce sont des particularités intéressantes du pays de Bade à l’intérieur même de l’Allemagne", explique Peter Koehler, président de l'association Baden in Europa.

Le Bade-Wurtemberg est devenue l’une des régions les plus prospères d’Allemagne, avec un taux de chômage qui oscille entre 3 et 4%. Le succès économique a effacé les différends politiques, et chacun a gardé ses traditions, appréciées et reconnues dans le monde entier. (selon "Franceinfo")

18 septembre 2023

Course de côte

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17 septembre 2023

Roumanie : découverte d’un second drone russe sur son territoire

Le ministère roumain des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires russe après que les forces navales roumaines ont annoncé la découverte de nouveaux fragments de drone russe dans le comté de Tulcea, samedi (9 septembre), selon Reuters.

roumanieLa Roumanie a protesté contre la violation de son espace aérien après avoir identifié de nouveaux fragments de drone russe sur son sol.

Les restes de drone ont été trouvés à environ 2,5 kilomètres au sud-est de Plauru, le village où des fragments d'un premier drone russe avaient été découverts mardi dernier (5 septembre).

Iulian Fota, secrétaire d’État aux Affaires stratégiques, a transmis les objections de Bucarest concernant la violation de l’espace aérien roumain suite à l’identification, près de la frontière avec l’Ukraine, de fragments de drones similaires à ceux utilisés par les forces russes dans le cadre de la guerre en Ukraine.

Le chargé d’affaires a demandé au Kremlin de cesser ses actions contre la population et les infrastructures ukrainiennes, y compris celles qui menaceraient de quelque manière que ce soit la sûreté et la sécurité des citoyens roumains dans la région, a rapporté Reuters.

« Je condamne fermement cet incident causé par les attaques russes contre les ports ukrainiens sur le Danube », a déclaré le président roumain Klaus Iohannis, ajoutant qu’il avait eu une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, samedi, au cours de laquelle il l’a informé des « nouveaux développements ».

Le Comité national pour les situations d’urgence a adopté des mesures visant à alerter les citoyens roumains dans la région frontalière avec l’Ukraine.

Le ministère roumain de la Défense évaluera et définira les zones du territoire roumain adjacentes aux zones de conflit de Reni et d’Izmaïl, en Ukraine. Des mesures spécifiques seront mises en œuvre dans ces zones. (selon "EurActive")

16 septembre 2023

Séisme au Maroc : Rabat refuse l’aide de l’Algérie

Le gouvernement marocain a fait savoir qu’il rejetait la proposition d’aide de l’Algérie, qui s’apprêtait à envoyer trois avions, avec à leur bord des secouristes et du matériel destiné aux sinistrés.

marocTout le dispositif d’aide d’urgence était prêt à rejoindre le Maroc, mais les trois avions de l’armée algérienne ne décolleront pas pour Marrakech. Le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé ce mardi 12 septembre que les autorités marocaines ont refusé l’aide de l’Algérie, qui proposait de participer aux opérations de secours après le violent tremblement de terre qui a fait, selon le tout dernier bilan du ministère marocain de l’Intérieur, 2 901­ morts.

Dans un communiqué, le ministère indique que le royaume du Maroc lui a fait savoir « qu’il n’a pas besoin de l’aide humanitaire proposée par l’Algérie ». Une déclaration du ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a contribué à semer le trouble depuis lundi, celui-ci expliquant – en citant l’Algérie – que toutes les aides proposées par les autres pays étaient « bienvenues ».

Suite à cette prise de parole, le ministère algérien des Affaires étrangères a informé son homologue marocain – via le consulat général d’Algérie à Casablanca et le consulat général du Maroc en Algérie – qu’un dispositif d’aide adapté aux interventions dans le cadre de catastrophes naturelles était mis en place par les autorités algériennes, prêtes à venir en aide à leur voisin.

Le communiqué ajoute que le consul général d’Algérie à Casablanca est resté en contact avec la cellule de crise au ministère marocain des Affaires étrangères afin d’officialiser la proposition d’aide algérienne, alors que tous les préparatifs étaient déjà terminés à l’aéroport militaire de Boufarik. Les autorités algériennes ont insisté pendant la journée et la soirée du lundi 11 septembre afin d’obtenir le feu vert pour faire décoller les trois gros appareils, rapporte la même source.

Le directeur général du ministère marocain des Affaires étrangères a finalement informé le consul général d’Algérie que Rabat refusait l’aide humanitaire algérienne, ajoute le communiqué, qui précise que l’Algérie prend acte de la réponse officielle du Maroc et ne manquera pas d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

Trois gros porteurs prêts à décoller

Dans la soirée du lundi 11 septembre, des images ont été diffusées par les chaînes algériennes depuis l’aéroport militaire de Boufarik, où trois gros porteurs de l’armée se trouvaient sur le tarmac dans l’attente du feu vert de Rabat. Des images de pompiers algériens portant l’emblème national, ainsi que de membres du Croissant-Rouge algérien prêts à s’envoler pour le Maroc ont également été diffusées.

Un avion devait servir au transport des équipes de secouristes et de médecins, tandis que les deux autres achemineraient l’aide matérielle (tentes, couvertures, denrées alimentaires et produits médicaux) pour les victimes du tremblement de terre.

Dans l’attente du feu vert de Rabat, ce dispositif a été maintenu en place à l’aéroport de Boufarik, avant qu’il ne commence à être progressivement levé à la suite de ce refus. La proposition d’aide d’urgence de l’Algérie, au-delà de son caractère humanitaire, offrait l’occasion de faire baisser d’un cran les tensions entre les deux pays voisins, dont les relations diplomatiques sont rompues depuis août 2021. Ce rejet de l’aide et de l’assistance algérienne éloigne un peu plus tout espoir d’une détente entre les deux capitales. (selon "Jeune Afrique")

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15 septembre 2023

Les BRICS invitent l'Indonésie : une révolution se prépare

Dernièrement, pas moins de 6 pays ont rejoint les BRICS dans ce qu’on appelle désormais les BRICS+. L’organisation a rejeté les demandes d’adhésion de certains pays. Elle semble faire un appel du pied à d’autres. C’est le cas de l’Indonésie.

L’Indonésie invitée à rejoindre les BRICS

L’intégration récente aux BRICS, d’un certain nombre d’Etats, a fait dire à certains que la sortie du dollar est inéluctable. Une actualité concernant l’Indonésie vient quelque peu conforter cette idée.

bricsLe pays asiatique faisait partie de la quarantaine d’Etats ayant souhaité rejoindre les BRICS. Mais aux dernières nouvelles, l’organisation ferait des démarches pour le coopter. C’est en tout cas ce que révèle Retno Marsudi, la ministre indonésienne des Affaires étrangères.

D’après la responsable, les ministres des Affaires étrangères des pays des BRICS ont invité l'Indonésie à devenir membre du groupe. « Tous les ministres des Affaires étrangères des BRICS ont approché l’Indonésie pour l’inviter à rejoindre l’organisation », a-t-elle déclaré.

Pour la première fois, l’ordre semble s’inverser. En effet, l’Indonésie est le premier pays à être invité à intégrer les BRICS. Pendant que plusieurs autres pays font la démarche inverse pour rejoindre le groupe.

L’Indonésie acceptera-t-elle une proposition qui a tout l’air d’être alléchante au vu de la redistribution des cartes géopolitiques globale ? D’après la ministre indonésienne des Affaires étrangères, le gouvernement évalue pour l’heure actuelle les avantages d’une adhésion à l’organisation.

Une autre question, beaucoup plus profonde, celle-là, mérite d’être posée. Pourquoi l’Indonésie et pas le Gabon par exemple, ce dernier voulant lui aussi intégrer les BRICS ? L’Indonésie a en fait de sacrés atouts.

Les intérêts d’une éventuelle adhésion de l’Indonésie

Si les BRICS font un appel du pied à l’Indonésie, c’est tout sauf un hasard. Comme les pays dont l’adhésion est récemment validée, le pays jouit d’avantages géopolitiques et géostratégiques certains.

Tout d’abord, ce pays est un acteur clé sur la scène économique mondiale. Une influence que lui assurent notamment ses ressources naturelles, en particulier les hydrocarbures dont il est un producteur important.

Ensuite, l’Indonésie joue un rôle majeur dans le contrôle des voies maritimes, en raison de son emplacement stratégique. Un atout qui lui permet de réguler et de sécuriser les voies de navigation. Ce qui est vital pour la nouvelle route de la soie voulue par la Chine.

Enfin, l’Indonésie s’illustre par une politique extérieure traditionnellement axée sur la neutralité et la politique du non-alignement. Une politique en accord avec l’ambition des BRICS de promouvoir des relations internationales apaisées.

Ceci, c’est sans compter que l’Indonésie est un membre du G20 jouissant de la quatrième plus grande démographie du monde. Un avantage de taille quand on sait le poids que cela représente en terme économique et financier. Cela donne davantage de contenu aux ambitions monétaires des BRICS qui n’excluent pas les cryptos. (selon AFP)

14 septembre 2023

G20 à Rio : l'éventualité d'une arrestation de Poutine ?

Il appartiendra à la justice brésilienne d'arrêter ou non le président russe Vladimir Poutine s'il se rend au G20 organisé en 2024 à Rio de Janeiro, a déclaré lundi Lula, revenant sur ses propos de la veille assurant que l'homme fort du Kremlin ne serait pas arrêté.

lulaLe président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré, lundi 11 septembre, qu'il appartenait à la justice de son pays de décider de l'arrestation de son homologue russe Vladimir Poutine s'il se rendait au sommet du G20 à Rio en 2024, revenant sur ses propos du week-end qui assuraient le contraire.

Vladimir Poutine est visé par un mandat d'arrêt émis en mars par la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de crimes de guerre pour la déportation d'enfants ukrainiens. Le Kremlin a qualifié les accusations de La Haye envers Vladimir Poutine de "nulles et non avenues".

Même si l'Inde n'est ni signataire ni partie du statut de la CPI, le président russe n'a pas participé au sommet des chefs d'État et de gouvernement du G20 samedi et dimanche à New Delhi. La Russie était représentée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Samedi, le G20 a adopté une déclaration commune dénonçant le recours à la force à des fins de conquête territoriale mais s'abstient de condamner directement l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

Au cours d'un entretien diffusé samedi soir sur la chaîne télévisée indienne Firstpost, Lula avait assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre à Rio de Janeiro. "Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s'il vient au Brésil, il n'y a pas de raison qu'il soit arrêté", avait affirmé le président brésilien.

"Je veux savoir pourquoi" le Brésil est membre de la CPI

Mais au lendemain de la clôture du sommet de New Delhi, Lula a changé son fusil d'épaule. "Je ne sais pas si la justice brésilienne l'arrêtera. C'est à la justice d'en décider, pas au gouvernement", a déclaré Lula aux journalistes lundi matin.

Le sommet du G20 à Rio de Janeiro étant prévu pour novembre 2024, Lula a dit espérer que "d'ici là, la guerre sera terminée".

Mais le dirigeant brésilien a semblé également remettre en question l'adhésion du Brésil à la CPI, faisant valoir que "les pays émergents signent souvent des choses qui leur sont préjudiciables".

"Je veux savoir pourquoi nous sommes membres (de la CPI) et pas les États-Unis, ni la Russie, ni l'Inde, ni la Chine", a-t-il souligné. "Je ne dis pas que je vais quitter la Cour, je veux juste savoir pourquoi le Brésil est un signataire" du statut de la CPI, a-t-il toutefois ajouté.

Contrairement à l'Inde, le Brésil est partie au Statut de Rome de 1998, le traité international qui a entraîné la création de la CPI en 2002, et devrait donc théoriquement arrêter le président russe s'il entrait sur son territoire. (selon AFP)

13 septembre 2023

Chez nos voisins vosgiens

saint_di_Avec plus de 70 éditions au compteur, la Grande Braderie de Saint-Dié-des-Vosges est une véritable institution. Ce temps fort de la rentrée déodatienne fera sa 72ème édition le dimanche 17 septembre prochain.

Comme la 71e, cette 72e braderie s’inscrit dans la continuité. Elle sera toujours ouverte de 7h30 à 19h, avec un périmètre qui reste identique aux années précédentes. Soit de la rue Thiers à la rue d’Alsace – jusqu’au pont de Foucharupt – en passant par la place Saint-Martin, le pont de la République, une partie des rues Dauphine et Stanislas, la Place du Marché et ses proches alentours, ainsi que les quais du Maréchal-Leclerc, Jeanne-d’Arc et De-Lattre-de-Tassigny. Six entrées avec chacune une couleur différente permettront d’accéder au périmètre de la braderie. Des navettes circuleront tout au long de la journée, en continu de 8h à 20h, avec un départ toutes les 20 minutes depuis les parkings des hypermarchés E.Leclerc et Cora.

200 commerçants non sédentaires participent à cette 72e édition, pour environ 70 boutiques, restaurants et cafés déodatiens… et seulement 40 exposants pour les puces, qui n’attirent plus autant qu’auparavant. A ce propos, l’adjointe Dominique Chobaut précise que « une réflexion sera menée d’ici l’année prochaine, pour éventuellement fermer les puces et refaire à la place un salon de l’automobile. » En linéaire, cette 72ème Grande Braderie totalisera plus de 2 kilomètres.

Au titre des nouveautés, une politique du zéro déchet sur les emplacements sera pratiquée, comme c’est déjà le cas sur les marchés de Saint-Dié-des-Vosges. Celles et ceux qui ne nettoieront pas leurs emplacements avant de plier bagages seront verbalisés d’une amende de 3e classe. A noter également que Le poste mobile de la Police Municipale sera installé sur les quais. « Si un enfant se perd, il sera emmené au commissariat par la Police Nationale, où ses parents pourront venir le chercher » souligne Dominique Chobaut, tout en remerciant le lycée Jeanne-d’Arc de Bruyères pour la participation d’une quarantaine d’élèves au bon déroulement des opérations.

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12 septembre 2023

Chine : des stylos connectés pour espionner les élèves

Plusieurs établissements scolaires ont donné à leurs étudiants des stylos connectés, capables de surveiller les prises de notes et de les transmettre aux enseignants.

chine0C'est une rentrée scolaire version Big Brother qui a eu lieu. En Chine, plusieurs établissements du primaire et du secondaire ont distribué à leurs élèves des stylos connectés. Équipés d'une mini caméra, ils filment les prises de notes des élèves et transmettent, en temps réel, les images à l'enseignant. L'instituteur s'assure ainsi que ses étudiants sont bien en train de travailler. Il peut télécharger ensuite les devoirs pour les corriger. L’utilisation de ces stylos espions devraient être généralisés dès la rentrée prochaine.

C'est le journal chinois Chengdu Shangabo qui a partagé la révélation d'une collégienne de Haïnan, île au sud du pays. Un enseignant aurait distribué gratuitement des "stylos intelligents" à sa classe pour réaliser leurs devoirs durant l'été. En écrivant sur un papier spécial, la caméra du stylo capture la prise de notes et envoie une notification à l'institeur pour l'informer que ses élèves sont en train de travailler. Selon le journal, cette pratique serait déjà répandue depuis plusieurs années dans certaines écoles de Shanghaï et des provinces du Yunnan.

Caméras et casques connectés

Depuis deux ans, plusieurs systèmes de surveillance sont expérimentés dans les écoles chinoises. L'identité de chaque élève est vérifiée à l'entrée de l'établissement par la reconnaissance facile, l'activité cérébrale est mesurée grâce à des casques portés en classe pour vérifier qu'ils réfléchissent et ne s'endorment pas pendant les cours... Des caméras sont même parfois installées en classe pour contrôler l'attention des élèves et leur participation. 

Cette panoplie 2.0 s’inscrit dans un plan national d’informatisation du système éducatif. Beaucoup de parents s’insurgent contre ces systèmes de contrôle, plongés dans une société chinoise déjà hyper connectée et hyper surveillée. (selon Franceinfo)

11 septembre 2023

L'Inde lance un satellite pour étudier le Soleil

Le satellite, lancé le 2 septembre dernier, sera placé sur une orbite dans un secteur de l'espace situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre, et fournira en continu des images claires du Soleil. C'est une première pour l'Inde.

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L'Inde, devenue la première nation à poser un engin spatial près du pôle sud de la Lune, une zone inexplorée, a lancé le 2 septembre un satellite d'étude du Soleil, a annoncé l'agence spatiale indienne.

Une première pour l'Inde

Aditya, "Soleil" en hindi, sera placé sur une orbite de halo dans un secteur de l'espace situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre, et fournira en continu des images claires du Soleil.

"Ce qui procurera un plus grand avantage pour observer l'activité solaire et ses effets sur la météorologie spatiale en temps réel", a indiqué l'ISRO.

 L'engin transportera sept modules pour observer les couches extérieures du Soleil, photosphère et chromosphère, en utilisant des détecteurs de champs électromagnétiques et de particules. Il étudiera notamment la météorologie solaire, pour mieux comprendre la dynamique des vents solaires.

La Nasa et l'Agence spatiale européenne ont déjà placé sur orbite des engins pour étudier le Soleil, mais il s'agira d'une première pour l'Inde.
Coûts bas et ingénieurs qualifiés

Selon les experts du secteur, l'Inde parvient à maintenir des coûts bas en reproduisant et en adaptant la technologie spatiale existante à ses propres fins, notamment grâce au nombre important d'ingénieurs hautement qualifiés bien moins payés que leurs confrères étrangers.

L'alunissage réussi le mois dernier, un exploit réalisé auparavant uniquement par la Russie, les États-Unis et la Chine, a coûté moins de 75 millions de dollars (70 millions d'euros).

En 2014, l'Inde a été la première nation asiatique à avoir placé un engin en orbite autour de Mars. Elle prévoit de lancer une mission habitée de trois jours autour de la Terre d'ici l'année prochaine.

Une mission conjointe avec le Japon doit envoyer une sonde sur la Lune d'ici 2025 ainsi qu'une mission vers Vénus d'ici deux ans. (selon AFP)

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