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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

22 mai 2023

Pascoa, histoire d'une esclave angolaise

En cette journée nationale des mémoires de l'esclavage, le Vif nous emmène à la fin du XVIIème siècle. Quand la monarchie française considérait qu'il fallait développer l'économie de la canne à sucre et donc l'esclavage parce que les autres monarchies européennes le faisaient.

angolaAu Portugal, par exemple, la traite battait son plein... Rien que dans le dernier quart du XVIIème, 300.000 esclaves sont passés d'Afrique au Brésil. Dans cette masse, une historienne a pu distinguer une femme qui s'appelait Pascoa.

L'historienne, c'est Charlotte de Castelnau L'Estoile. Elle compte en millions quand il s'agit de construire sur quatre siècles les statistiques monstrueuses d'une histoire globale, vertigineuse, qui intègre l'Angola, le Brésil et le Portugal. Aux Archives nationales de Lisbonne, il lui a été donné de tomber sur un document unique qui lui a permis de restituer le destin singulier d'une esclave. Elle avait pour nom Pascoa, elle était née dans les années 1660 et avait fait l'objet d'une longue enquête et d'un procès: 111 liasses in folio, une affaire qui dure 7 ans. La traite est brutale, la justice est minutieuse. Et l'histoire peut lui en être reconnaissante.

Pascoa, avant d'être a jusqu'à ses 26 ans en Angola, esclave domestique d'une famille semble-t-il métisse. Elle y vivait, en mauvaise intelligence, avec un autre esclave, Aleixo, dont elle eut deux enfants, morts sans doute assez jeunes.

En réalité, disent les textes accusatoires, "elle allait avec d'autres hommes". Son propriétaire comme son compagnon virent d'un bon œil sa punition : l'envoi au loin, à Bahia où l'acheta un notaire du roi du Portugal. Elle eut alors une relation, consentie laisse-t-on entendre, avec le fils de son nouveau maitre. Puis elle se maria avec un autre esclave, Pedro avec lequel elle se trouva bien jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée. L'Inquisition lui tenait grief d'être bigame. Avant le mariage au Brésil, elle aurait conclu un autre mariage en Afrique avec Aleixo, toujours vivant.

L'Inquisition, la bigamie, l'affaire était grave.

L'Inquisition avait une représentation à Bahia mais pas de formation de jugement. Le procès eut lieu, en 1700, à Lisbonne. Pendant toute l'enquête, la documentation franchit quelque 8 fois les mers, ce qui explique, avec le souci du détail des juges, la durée de l'enquête: sept ans ! On se demande: pourquoi tant de souci autour d'une petite esclave pas même capable de signer d'une croix ? Si on voit la question du coté de l'Eglise, on dira que la bigamie est intolérable. Elle emploie contre elle autant de moyens que contre le judaïsme dissimulé ou la sodomie. Si on voit la question du coté des esclaves, on dira que leur condition n'est certes pas d'être libre mais qu'en revanche, leur condition de chrétien leur impose une responsabilité.

Si, épousant Pedro à Bahia, Pascoa a dissimulé la vérité - qu'elle était déjà mariée avec Aleixo en Angola, elle a commis un grès grand péché.

Vous me direz qu'à lire le témoignage d'un jeune ingénieur français qui passe par là à l'époque, Bahia aime le sexe à la folie... Oui certes mais coucher ici et là avec plusieurs hommes ne revêt pas la même importance que de se moquer du sacrement qui vous unit à un seul d'entre eux. La bigamie relève de l'hérésie.

On ne peut comprendre le développement de l'esclavage hors de son rapport dialectique avec le christianisme. Du cote des esclaves, ils admettent moins mal leur sort dès lors que leur est offert un horizon spirituel qu'ils harmonisent plus ou moins avec leurs souvenirs africains : Pascoa fait ses Pâques comme son nom l'indique et garde ses scarifications rituelles. Du coté des religieux missionnaires qui ont pu au départ s'étonner de la rigueur de l'esclavage, ils s'en accommodent dès lors qu'ils voient es victimes adhérer au christianisme. Celui-ci en leur proposant le salut leur offre une grâce qui vaut bien davantage que l'affranchissement.

Et c'est ainsi que les jésuites se rassurent: ils peuvent continuer à participer directement à la traite.

Pascoa, pour en revenir à elle, va manifester une résistance opiniâtre face à ses accusateurs.

Elle va répéter que si elle a été en effet unie en Afrique avec son compagnon Aleixo, c'est par une vague cérémonie bricolée sort avait été entre les mains de l'évêque de Bahia, elle aurait été absoute mais à Lisbonne les Inquisiteurs sont davantage coriaces . L'un d'eux la libèrerait toutefois en arguant du fait que c'est une rustre mais les deux autres insistent au contraire sur son intelligence rusée.

Sa condamnation est cependant modérée. Trois ans de détention. Pas même le fouet, si facilement administré aux esclaves. Mais ce n'est pas comme esclave qu'elle comparaissait. Mais comme enfant de Dieu qui avait désobéi, semé le trouble. La bigamie, c'est une hérésie!

On ne se souvient pas assez que les sociétés esclavagistes reposaient sur un axe économique bien sûr mais aussi sur un axe religieux. On ne comprendrait pas par exemple sans cette dimension le Code noir que rédige alors, en 1685, le fils de Colbert à Versailles. On en retient aujourd'hui la permission donnée au marquage, à l'essoreillage et autres horreurs - qu'on pouvait aussi pratiquer en Europe même. Néanmoins les maîtres ne pouvaient pas tout faire à des personnes qui appartenaient à la même Eglise . Ainsi ils ne pouvaient séparer les esclaves époux. A condition que les esclaves respectent leur mariage. Ce que Pascoa a toujours dit avoir fait. La dernière chose qu'on sache d'elle après sa condamnation, c'est qu'isolée dans une forteresse à la frontière ingrate du Portugal et de l'Espagne, elle demandait son retour où ? A Bahia, auprès de Pedro. L'a-t-elle obtenu ? On ne le sait...

Charlotte de Castelnau L'Estoile, Pascoa et ses deux maris, Champs la collection de poche de Flammarion.

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21 mai 2023

Le sanglier revient dans le viseur des agriculteurs de montagne

Depuis quelque temps, les sangliers ont fait leur grand retour dans les pâtures de montagne. Et les dégâts sont impressionnants.

Cet agriculteur et éleveur du Hohwald ne décolère pas : « Nous subissons des attaques pratiquement toutes les nuits. La semaine dernière j’étais sur place avec un “estimateur”, pour chiffrer les dégâts, la semaine d’avant également, un lieutenant de louveterie a tué un sanglier la nuit… Mais sur le fond rien ne change ! Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. »

Des maires trop sensibles aux sirènes des recettes de location ?

Et ces causes sont connues : la surpopulation de sangliers. L’agriculteur précise qu’elle « n’est pas uniquement liée à la présence de larves de hannetons dans les prés, il y en a toujours eu ! Mais aussi au nourrissage qui reste, hélas, autorisé sur certains lots communaux. Des maires qui visiblement sont plus réceptifs aux demandes des chasseurs qu’à la protection des biens. Mais les chasses sont louées… Dans le temps il y avait des champs de pommes de terre et jamais de problème. J’imagine le désastre aujourd’hui… »

Une réunion est prochainement prévue à la préfecture avec des représentants du monde agricole et de la chasse. L’agriculteur n’est guère optimiste quant au résultat.

La remise en état ne peut être que superficielle

Par endroits, des trous sont parfois creusés sur plus de 20 cm de profondeur. La remise en état sera superficielle, mais ne soignera pas le système racinaire à qui il faudra une saison complète pour se refaire.

Une prairie “retournée” en avril ou mai produira moins d’herbe, mais surtout, lors de la fauche, des mottes de terre seront arrachées et se retrouveront dans la mangeoire de la vache ou dans son estomac.

Un projet professionnel remis en question 

Arnaud, autre agriculteur de la commune, n'est pas mieux loti et n’est pas plus tendre envers les chasseurs qui nourrissent « n’ayant aucun respect ni pour l’agriculteur ni pour son outil de travail ».

Valentin, le petit-fils de Bernard, se pose sérieusement la question quant à la reprise de l’exploitation de son grand-père. « J’ai un projet mixte de restauration et d’élevage. Mais si rien n’évolue rapidement, nous laisserons les prairies en friche, tant pis ! La pénibilité de l’agriculture de montagne, nous connaissons et nous l’acceptons. Mais devoir nous battre contre les saccages de sangliers d’élevages, c’est non ! »

20 % des prairies ravagés chaque année

Issus de deux générations différentes d’exploitants agricoles, Bernard (82 ans) et Arnaud (46 ans), cultivent environ une centaine d’hectares. 

Travaillant en agriculture raisonnée ou bio, ils se font ravager annuellement environ 20 % de leurs prairies. (selon "DNA")

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20 mai 2023

Le Honduras entame des négociations commerciales avec la Chine

Le Honduras entamera bientôt des négociations en vue d'un accord commercial avec la Chine, a déclaré vendredi le plus haut diplomate de ce pays d'Amérique centrale, marquant ainsi la dernière étape vers le renforcement des liens bilatéraux entre les deux nations après que le Honduras a rompu ses relations avec Taïwan.

hondurasLe ministre hondurien des affaires étrangères, Eduardo Enrique Reina, a déclaré lors d'une conférence de presse que l'objectif était d'entamer "bientôt" des discussions et de conclure un accord de "libre-échange" avec le géant asiatique, deuxième économie mondiale.

"Ce sera une bonne nouvelle et cela proposera des opportunités pour l'accès de nos produits à la Chine", a déclaré M. Reina.

Fin mars, le Honduras a mis fin à la reconnaissance diplomatique de Taïwan, qui durait depuis des décennies, après que le président Xiomara Castro a choisi d'ouvrir ses relations avec la Chine afin d'attirer davantage d'investissements et d'emplois.

Le café sera la première exportation hondurienne vers l'énorme marché chinois, a indiqué M. Reina, ajoutant que les deux pays évaluent également de futures expéditions de crevettes et de melons vers la Chine.

Le Honduras est l'un des principaux producteurs de café d'Amérique centrale.

M. Reina a indiqué que la Chine avait également manifesté son intérêt pour l'achat de viande de bœuf et de bananes honduriennes, entre autres produits.

En avril, le diplomate a déclaré que le Honduras espérait également conclure des accords avec la Chine afin d'alléger le fardeau de la dette du pays avec le soutien des organisations financières de son nouveau partenaire.(selon "Zonebourse")

19 mai 2023

Changements climatiques en Asie

Le changement climatique a des effets dévastateurs au Moyen-Orient et en Asie centrale, où les pays pauvres ou touchés par des conflits sont ceux qui souffrent le plus de l’élévation des températures et des phénomènes météorologiques extrêmes.

asie

Chaque année depuis 2000, les catastrophes climatiques ont en moyenne été responsables de plus de 2 600 morts, frappé 7 millions de personnes et provoqué 2 milliards de dollars de dégâts matériels directs.

Un nouveau document des services du FMI évalue les répercussions économiques des changements climatiques dans la région, montre comment il est désormais urgent de prendre des mesures d’adaptation et souligne la nécessité que la communauté internationale finance l’adaptation.

Notre analyse révèle que les catastrophes climatiques que connaît la région réduisent la croissance économique annuelle par habitant de 1 à 2 points de pourcentage. Or ces événements devraient devenir plus fréquents et plus graves à mesure que la planète se réchauffe.

Au cours des trente dernières années, les températures de la région ont augmenté de 1,5 degré Celsius, soit deux fois plus que la hausse observée au niveau mondial (0,7 degré Celsius). Cette évolution est particulièrement préjudiciable dans les pays déjà très chauds.

Une élévation des températures de 1 degré Celsius dans cinq des pays les plus chauds (Bahreïn, Djibouti, Émirats arabes unis, Mauritanie et Qatar) provoque immédiatement une chute de la croissance économique par habitant de l’ordre de 2 points de pourcentage.

En outre, la région abrite essentiellement des zones où le climat est rigoureux et où le réchauffement climatique aggrave la désertification, le stress hydrique et la montée des eaux. Les précipitations sont devenues plus aléatoires et les catastrophes climatiques telles que les sécheresses et les inondations plus fréquentes. Ce sont non seulement les vies humaines, mais aussi les moyens de subsistance qui sont désormais en péril.

Ainsi, en Tunisie, 90 % des sites touristiques se situent le long de côtes menacées d’érosion et à la merci de nouvelles hausses du niveau de la mer. En Iran, la grave sécheresse qu’a connue le pays l’an dernier a provoqué des manifestations, alors que les pénuries d’eau privaient d’emploi les agriculteurs.

Le changement climatique a des coûts humains et économiques élevés

Un pays est peu résilient face aux changements climatiques s’il est à la fois exposé aux aléas climatiques et vulnérable à leur égard. Ces pays, qui comprennent notamment des pays fragiles ou en proie à des conflits tels que l’Afghanistan, la Somalie et le Soudan, ainsi que le Pakistan, pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, sont gravement touchés et comptent davantage de décès et de sinistrés.

Dans ces pays, une grande partie de la population dépend de l’agriculture pluviale de subsistance, particulièrement sensible aux chocs climatiques. Cette difficulté se double d’une instabilité politique et macroéconomique, d’un faible développement socioéconomique et financier et de risques qui pèsent sur la sécurité alimentaire et sociale.

Les pays qui possèdent des institutions solides et des infrastructures résilientes face aux aléas climatiques (bâtiments résistants à la chaleur ou systèmes d’irrigation efficients par exemple) subissent généralement moins de pertes humaines. C’est également le cas des pays dont le niveau de développement socioéconomique et humain est élevé, comme les États membres du Conseil de coopération du Golfe.

Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale pour réduire les émissions de carbone, il semble inévitable que l’intensification du stress climatique se poursuive. D’ici à 2050, les températures estivales moyennes pourraient dépasser 30 degrés Celsius dans la moitié des pays de la région.

De plus, les saisons vont sans doute devenir plus sèches au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et la pluviométrie plus irrégulière dans le Caucase, en Asie centrale et au Pakistan, accentuant ainsi le risque de sécheresses. Au Tadjikistan, la probabilité que des sécheresses d’origine climatique surviennent au cours d’une année pourrait être multipliée par dix, passant de 3 % aujourd’hui à plus de 30 % d’ici la fin du siècle.

Une grande priorité

La plupart des pays admettent désormais que l’adaptation au changement climatique est une grande priorité et ont commencé à relever les défis climatiques. Il faudrait en priorité adopter des mesures très avantageuses dans tous les scénarios climatiques plausibles (dites à forte valeur ajoutée et sans regret) et renforcer les capacités à s’adapter aux défis climatiques futurs.

Ainsi, la Tunisie a développé sa capacité à produire de l’eau douce par dessalement. Le Pakistan a consolidé son dispositif de protection sociale en élargissant son programme de transferts monétaires ciblés. Enfin le Tadjikistan et l’Ouzbékistan ont modernisé les dispositifs transfrontaliers d’alerte précoce aux catastrophes naturelles.

Il n’existe pas de solution unique qui convienne à tous les pays car chacun rencontre des difficultés particulières, mais certains principes communs s’appliquent à l’ensemble de la région.

Comme l’a récemment souligné Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, au Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, les politiques d’adaptation doivent être pleinement intégrées à toutes les stratégies économiques nationales. Il faudrait élaborer des cadres économiques qui tiennent compte des risques climatiques afin de déterminer les bonnes réponses que les pouvoirs publics doivent apporter.

De plus, des interventions spécifiques doivent viser à intensifier les investissements publics dans des infrastructures résilientes, encourager le secteur privé à jouer un rôle accru dans l’adaptation et adapter les stratégies de croissance et de développement inclusifs de façon à prendre en compte les risques climatiques, par exemple en aidant les entreprises affectées par les changements climatiques et en renforçant la protection sociale des ménages vulnérables.

Des simulations réalisées sur le Maroc montrent que des investissements dans des infrastructures hydrauliques amélioreraient la résilience face aux sécheresses, réduiraient de près de 60 % les pertes de PIB et limiteraient l’augmentation de la dette publique.

Dans l’immédiat, la priorité des pays à faible revenu, fragiles ou touchés par un conflit, qui ont subi de lourdes pertes de PIB par le passé, devrait consister à renforcer les mesures à prendre en prévision des catastrophes tout en améliorant la capacité des institutions à faire face au changement climatique et la capacité des populations à réagir aux chocs.

Pour intensifier les efforts d’adaptation, il faudra augmenter considérablement les dépenses, et partant les financements.

Soutien international

Dégager de nouvelles recettes intérieures peut être un moyen important de favoriser les dépenses en faveur de l’adaptation climatique tout en freinant toute hausse de la dette publique. Les pays ont cependant besoin de davantage de soutien international pour financer l’adaptation, de préférence à des conditions concessionnelles, ainsi que de transferts de compétences et de technologies pour développer leur propre capacité à s’adapter aux changements climatiques.

Entre 2009 et 2019, les organisations bilatérales et multilatérales ont fourni à la région 70 milliards de dollars environ pour financer l’action climatique, d’après nos calculs à partir de données de l’OCDE. Mais une grande partie de ces fonds ont été consacrés à des mesures d’atténuation, et seulement un quart environ exclusivement à l’adaptation. Or on estime que les besoins d’adaptation sont beaucoup plus élevés.

La COP27 qui se tiendra cette année en Égypte sera l’occasion pour la communauté internationale d’augmenter sa contribution au financement de la lutte contre le changement climatique et de soutenir l’adaptation dans les pays en développement.

Il est essentiel de renforcer les capacités d’adaptation au changement climatique au Moyen-Orient et en Asie centrale et simultanément, de prendre des mesures d’atténuation et de transition au niveau mondial. Pour que les pays s’adaptent en temps voulu, des possibilités existent de créer des emplois durables et de soutenir la reprise et la résilience de l’économie après la pandémie.

Le FMI accompagne les efforts de ses pays membres dans ce domaine avec des conseils de politique économique, des activités de développement des capacités et des prêts. Le fonds pour la résilience et la durabilité, qu’il est proposé de créer, complètera l’appui aux réformes destinées à renforcer la résilience des pays face au changement climatique. (selon "IMF-blog")

18 mai 2023

RN 59 : manifestation le 3 juin

La date de la manifestation annoncée est fixée : samedi le 3 juin ! J'y serai !

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17 mai 2023

Enfin un arnaqueur condamné !

Dès le mois d'août 2022, j'avais signalé à la mairie et à la gendarmerie deux groupes d'escrocs à Villé : ils proposaient des travaux aux particuliers se disant selon les cas paysagistes, couvreurs ou même bitumeurs. Ils demandaint à leur client un paiement à l'avance, commençaient un semblant de travaux puis disparaissaient une fois l'argent reçu. Et le montant finalement exigé dépassait de loin celui du devis  proposé. Issus de collectivités de gens du voyage, les clients bernés avaient bien du mal à suivre leur trace et à les retrouver.

C'est pourtant ce qu'a réussi une victime mulhousienne. (voir extrait de "L'Alsace", édition de Mulhouse du 15/5/23 ci-dessous). Alors si vous êtes victime d'une telle "arnaque", n'hésitez pas à porter plainte !

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16 mai 2023

En Uruguay, mobilisation contre la réforme des retraites portée par la droite

Il n’y a pas qu’en France que les citoyens descendent dans les rues pour les retraites. En Uruguay, le PIT-CNT, l’unique centrale syndicale du pays, avait appelé à une journée de grève le mercredi 22 mars contre la réforme des retraites portée par la coalition de droite au pouvoir. Elle prévoit notamment de faire passer graduellement l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 65 ans.

uruguay« Nous ne travaillerons pas plus longtemps pour gagner moins ! » Les travailleurs de l'éducation, des transports, de la santé et du secteur bancaire ont débrayé, mercredi 22 mars à Montevideo, pour protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement uruguayen. 

Devant le Parlement, les manifestants et l’intersyndicale ont dénoncé une réforme « criminelle », « impopulaire » et « injuste », qui sacrifierait selon eux les travailleurs et les secteurs les plus vulnérables de la société.

Un nouveau mode de calcul des pensions

En plus de repousser progressivement l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 65 ans, le texte prévoit notamment une convergence des régimes particuliers, un nouveau mode de calcul pour les pensions et un supplément solidaire pour les petites retraites. De quoi alimenter la bataille de chiffres entre partisans et opposants sur les éventuels gagnants ou perdants de cette réforme. 

Adopté par le Sénat en décembre 2022, le texte est actuellement en débat à la chambre des députés, où la coalition de droite est majoritaire.

En amont de la mobilisation, le gouvernement du président Luis Lacalle Pou a défendu une réforme nécessaire à la viabilité du système mixte uruguayen, qui mêle répartition et épargne individuelle. On croirait entendre Macron ! (selon RFI)

15 mai 2023

Contournement de Châtenois : le jugement

L'intégral du jugement !

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14 mai 2023

RN 59 : y a-t-il des élus en Centre-Alsace ?

Oui, il y en a quelques  élus qui viennent de se réveiller, ou du moins qui ont eu un léger baillement. Il est vrai que des articles d'importance ont été publié dans la presse locale et  dans l'hebdomadaire "Rue 89".

ch_tenois0Rappelons quand même que fin des années 1990, pour soutenir les viticulteurs locaux, la municipalité de Châtenois s'était prononcée contre le contournement ! D'ailleurs la position de cette commune n'a jamais été claire, intérêts électoraux obligeant.

Quant au maire de Sélestat, toujours plus intéressé par l'axe de circulation nord-sud, il semble même ne pas connaître le dossier, alors qu'il siège au conseil départemental (CEA) qui s'occupe prioritairement de l'affaire. Au point qu'on a du mal  à douter du résultat en Cour d'Appel.

Et ne parlons pas du président du CEA Bierry qui a laissé partir à une certaine époque le financement obtenu pour Châtenois vers le contournement de Mertzwiller (toujours pas réalisé)  pour le voir enfin affecté  au tunnel de Rothau. Il est vrai qu'à cette époque, Bierry était l'attaché parlementaire du député de la vallée de la Bruche Alain Ferry. L'un explique très certainement l'autre. Et encore aujourd'hui Bierry prétend, dans ce projet qui a été évoqué depuis 1965, qu'on n'est plus à quelques mois près ! Farceur, va ! (voir article de presse ci-dessous) 

Quant au  député actuel concerné Charles Sitzenstuhl, on ne connaît toujours pas sa position (s'il en a une ?).

ch_tenois4Avec de tels élus, faut-il s'attendre à ce que le dossier soit si mal défendu en justice  ? face à Alsace-Nature qui n'a pourtant pas inventé la poudre ! Il est vrai que pour ses dirigeants la vie humaine est moins importante que celle  des papillons...

13 mai 2023

Contournement de Châtenois

Annoncé sur l'édition internet de la presse locale ce vendredi, 12 mai :

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Ni écologique ni économique ni sécuritaire ! Il n'y a qu'Alsace-Nature qui ne s'en rend pas compte ! Un article complet suivra !

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