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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

22 novembre 2023

Saint-Nicolas dans le Val de Villé

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21 novembre 2023

Chute d'une météorite à Strasbourg ?

Les pompiers ont été appelés ce lundi pour intervenir sur un « dégagement de fumée sur une voiture » stationnée. Le véhicule touché présente un trou de 50 centimètres de diamètre sur le toit.Les pompiers et la police de Strasbourg s'interrogent ce lundi sur la possibilité d'une chute de météorite après une intervention sur un véhicule présentant un trou de 50 centimètres de diamètre sur le toit.

m_t_oriteLes pompiers avaient été appelés en début de matinée pour intervenir sur un « dégagement de fumée sur une voiture » stationnée dans un quartier périphérique de la cité alsacienne. « Suite à la reconnaissance de la première équipe, nous suspectons la chute d'un corps stellaire », écrit le Sdis du Bas-Rhin dans son compte-rendu d'intervention publié à la mi-journée.

Un trou de 50 centimètre de diamètre

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« A notre arrivée, nous avons constaté un impact relativement important, d'un diamètre de 50 centimètres environ, qui a traversé la toiture, le bas de caisse et le réservoir du véhicule », a précisé à l'AFP le capitaine des pompiers Matthieu Colobert. Une recherche a permis de conclure à l'absence de radioactivité. « On n'a retrouvé aucun objet », a-t-il poursuivi. « Soit l'objet était tellement petit qu'on ne peut pas le retrouver, soit l'impact était tel que l'objet s'est désintégré et transformé en poussière », a-t-il avancé comme hypothèses.

« On a quand même une suspicion sur un gravillon » d'environ deux centimètres de large retrouvé sur place, a-t-il indiqué. Ce gravillon a été confié à la police en vue d'analyses complémentaires afin d'en déterminer la nature. « C'est un objet de la taille d'une noisette, qui ressemble à du bois brûlé, tout léger », a confié un porte-parole de la police. Il a annoncé que l'objet allait être envoyé à Paris auprès d'un service de police scientifique.

« Est-ce qu'un objet est venu de l'espace, c'est toute la question », a indiqué le policier. « Même une bille lancée à très haute vitesse en descente, ça peut faire des dégâts. Mais il faut encore prouver que c'est un objet qui vient de l'espace ».

Météorite : une habitante de Schirmeck frappée par rebond en juillet

Un événement aussi rarissime s’était produit jeudi 6 juillet à Schirmeck. Une habitante avait été frappée, par rebond, par une météorite. De petite taille, heureusement. Dans ce cas également, seule une analyse était en mesure de lever les incertitudes.  (selon DNA)

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20 novembre 2023

L'armée ukrainienne repousse les Russes près du Dniepr

L'armée ukrainienne a affirmé dimanche avoir repoussé les Russes "de 3 à 8 km" en profondeur sur la rive du Dniepr occupée par l'armée de Moscou, première estimation chiffrée de l'avancée des troupes de Kiev dans cette zone après des mois de contre-offensive décevante.

dniepr"Les chiffres préliminaires varient de 3 à 8 km, en fonction des spécificités, de la géographie et de la topologie de la rive gauche", a indiqué une porte-parole de l'armée, Natalia Goumeniouk, à la télévision ukrainienne.

Si cette avancée se confirmait, ce serait la plus grosse poussée de l'armée ukrainienne face aux Russes depuis plusieurs mois.

Natalia Goumeniouk n'a toutefois pas indiqué si les forces ukrainiennes contrôlaient complètement cette zone de la région de Kherson (sud) ou si l'armée russe s'en était retirée face aux assauts des troupes de Kiev.

"L'ennemi poursuit ses tirs d'artillerie sur la rive droite", a-t-elle détaillé, estimant le nombre de soldats russes présents dans cette zone à "plusieurs dizaines de milliers".

"Nous avons beaucoup de travail à faire", a poursuivi la porte-parole de l'armée ukrainienne.

Lancée en juin dernier, la contre-offensive tant attendue par Kiev et ses alliés occidentaux a échoué, ne permettant à l'armée ukrainienne de reprendre qu'une poignée de villages dans le sud et l'est. (selon "RTS-info")

18 novembre 2023

Réfugiés afghans en situation irrégulière au Pakistan

Depuis le mois d’octobre, plus de 165 000 immigrés afghans en situation irrégulière ont dû fuir l’Afghanistan alors que le pays est en proie à une crise politique, économique et sécuritaire de grande ampleur. Aujourd’hui, la population immigrée afghane en situation irrégulière représente environ 1,7 million de personnes au Pakistan, comme le rappelle Didier Chaudet, chercheur associé à l’Institut français d’Études sur l’Asie Centrale (IFEAC) : “on a entre 4 et 4,4 millions de réfugiés afghans, dont 1,7 million d’illégaux environ. Le Pakistan, comme l’Iran, a reçu énormément de réfugiés afghans depuis les crises successives en Afghanistan dans les années 1970 et 1980. Pour un certain nombre de réfugiés, le Pakistan est leur pays : ils y sont nés, mariés, ont eu des enfants et n’ont parfois jamais vu l’Afghanistan.”

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Une xénophobie grandissante dans la société pakistanaise

Pour beaucoup de personnes, ils font partie de la vie pakistanaise. Ils se sont intégrés, mais en même temps, ils appartiennent aux strates les plus pauvres de la société pakistanaise. Cela a notamment pour conséquences de favoriser un sentiment de xénophobie”, explique Didier Chaudet. Par ailleurs, les Afghans sont associés à la montée du TTP, le parti des Talibans Pakistanais qui attaquent la légitimité de l’État pakistanais, ainsi qu’à certains attentats terroristes qui auraient été commis par des Afghans. “Ce rejet de la présence afghane au Pakistan est donc aussi lié à une question sécuritaire”, ajoute le spécialiste de l’Afghanistan.

Le sort futur des réfugiés afghans

La situation économique et sécuritaire du Pakistan ne permettrait pas au régime de maintenir cette présence immigrée sur le territoire, selon Didier Chaudet. “Une bonne partie de ces résidents irréguliers seront renvoyés. Il n’y a pas vraiment d’autre solution, mais les choses peuvent être différentes si la communauté internationale aide le Pakistan à gérer ce flot de réfugiés”, précise-t-il. Enfin, les Talibans afghans ont une position ambivalente : malgré une certaine “haine” anti-pakistanaise, “ Ils ont besoin du Pakistan pour entrer dans la sphère économique chinoise ”, ajoute Didier Chaudet.(selon "RadioFrance")

17 novembre 2023

Noël de la Hintergass et exposition à la mairie

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16 novembre 2023

Quand Blienschwiller faisait la révolution

Le journaliste et poète Jean-Christophe Meyer a grandi à Blienschwiller où il plante le décor de son premier roman jeunesse, Le Bundschuh vivra ! Il y raconte une mémorable révolte des habitants en 1493, annonciatrice de la guerre des Paysans au début du XVI siècle.

blienschwillerIl n’y avait que Jean-Christophe Meyer pour écrire cette histoire : il la porte en lui depuis son enfance, nous raconte-t-il à deux pas de la fontaine qui sert de cadre à l’une des premières scènes du roman, au centre de Blienschwiller. Cette histoire, qu’il avait à cœur de transmettre à ses deux jeunes enfants, est aussi « un hommage aux habitants. »

La révolte des paysans contre les inégalités d’alors

C’est un charmant village au milieu de collines plantées de vignes, au pied des montagnes vosgiennes, non loin de Sélestat. Charmant mais bouillonnant, nous apprend Jean-Christophe Meyer assis dans la cuisine du domaine viticole familial. On est vigneron chez les Meyer depuis au moins le XV siècle à en croire les archives, peut-être plus loin encore, et l’un de ses deux frères a repris l’activité. La commune de 300 âmes compte d’ailleurs encore une trentaine de vignerons.

Dans le fumet gourmand d’un baeckeoffe mitonné par son père, Jean-Christophe Meyer explique comment il est tombé petit dans la marmite de l’histoire. Son père justement. Il avait créé un syndicat d’initiatives dans le village et proposait avec « Passé recomposé » des saynètes historiques. L’une d’elles racontait le Bundschuh, cette révolte des paysans contre les inégalités d’alors, entre impôts démesurés, procès iniques et pouvoirs seigneurial et ecclésiastique écrasants.

Le nom du mouvement vient des chaussures à lacets portées par les insurgés qui n’avaient pas les moyens d’avoir des bottes. Jean-Christophe a alors une dizaine d’années, sa passion pour l’histoire locale ne le quittera plus.

Journaliste à L’Alsace , à Saint-Louis, après des études de sciences politiques et l’école de journalisme de Strasbourg, il est aussi poète en français et en alsacien (édité, faut-il préciser, en France, en Allemagne et jusqu’au Québec !). Il a appris le français à l’école : pour un enfant né en 1978, ce n’est pas si courant - mais il n’était pas le seul à Blienschwiller, précise-t-il.

« L’esprit Bundschuh est resté, ils ont un côté rebelle les gens de Bliensch’ »

Dans son récit, les conjurés prêtent serment à la lueur de flambeaux au sommet de l’Ungersberg, sous les regards du jeune héros, Diebold, orphelin de mère, de son amie Agnès et d’un troisième larron, Anton. Chef de file du mouvement, Jacob Hanser, maître boucher dont Diebold est apprenti, prévôt du village. La vie quotidienne dans ce Moyen Âge finissant est dépeinte avec soin, elle porte en germe la révolte qui vient. Les tentatives pour l’écraser n’y feront d’ailleurs rien et la guerre des Paysans éclate en 1525. L’insurrection à Blienschwiller aura été l’un de ses nombreuses prémices.

Le Bundschuh est resté dans les mémoires. Lorsqu’il a été question de s’opposer à la grande région, des chaussures de vignerons avaient été accrochées aux fenêtres des maisons du village, signale Jean-Christophe Meyer : « L’esprit Bundschuh est resté, ils ont un côté rebelle les gens de Bliensch’ et le revendique encore aujourd’hui ! »

Son village et les alentours, jusqu’à Sélestat, sont au cœur du roman. Les archives de procès de certains Bundschuher nourrissent l’intrigue. Jean-Christophe Meyer s’appuie aussi sur de solides références, les ouvrages d’Albert Rosenkranz, La guerre des paysans de Georges Bischoff, ou encore Le soulier lacé , d’Antoine Beck.

Des illustrations de Benjamin Strickler, un cahier historique de Daniel Fischer

Pour le lancement de ce nouvel épisode de Graine d’histoire, exigeante collection jeunesse de la Nuée Bleue qui en est à son onzième volume en trois ans, toute l’équipe a fait le déplacement à Blienschwiller. Benjamin Strickler, auteur des illustrations de tous les volumes, Daniel Fischer, qui signe le cahier historique complémentaire au roman, Sylvie de Mathuisieulx, directrice de la collection, qui a accompagné Jean-Christophe dans l’écriture de ce premier roman, Mathilde Reumaux également, directrice de la Nuée Bleue qui observe que la série trouve son public. L’objectif est de couvrir toutes les périodes saillantes de l’histoire, en remontant jusqu’aux mammouths. Voilà maintenant à portée d’enfants la guerre des Paysans. (selon les "DNA")

15 novembre 2023

Noël à Andlau

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14 novembre 2023

Il y a 4,5 milliards d'années, une planète s'est écrasée sur la Terre

La Lune est née de la collision entre la Terre et Théia, un objet de la taille de Mars dont les scientifiques pourraient avoir localisé les vestiges dans le manteau terrestre.

terreIl y a 4,5 milliards d'années, le système solaire se résumait à une immense partie de flipper cosmique. À cette époque, une protoplanète de la taille de Mars a percuté la Terre encore en formation. La collision a été si puissante qu'elle a fait voler en éclat cet impacteur, baptisé Théia, et propulsé d'énormes quantités de matière en orbite autour de la Terre, une matière qui a fini par s'amalgamer pour donner naissance à la Lune.

Comme le suggère une nouvelle étude publiée dans la revue Nature, l'impacteur aurait laissé quelques plumes à la surface de la Terre naissante et ces débris auraient ensuite sombré dans les entrailles de notre planète. L'étude montre que cette matière déposée par Théia pourrait expliquer la présence de deux énormes masses particulièrement denses dans le manteau terrestre. 

Depuis plusieurs décennies, les géoscientifiques ont conscience de l'existence de blocs de matière plus denses à la base du manteau, près de la frontière avec le noyau. Dans cette nouvelle étude, le géophysicien Qian Yuan et ses collègues de l'université Caltech utilisent des simulations de l'impact à l'origine de la Lune et de l'évolution de la structure interne de la Terre pour tenter de localiser les vestiges de l'impacteur et étudier leur transformation au fil du temps.

« C'est un résultat fascinant et provocateur, » déclare Robin Canup, planétologue au sein du Southwest Research Institute de Boulder, dans le Colorado, qui n'a pas pris part à l'étude. « Cela voudrait dire qu'il y a sur Terre de la matière qui pourrait nous en apprendre plus sur Théia et nous aider à comprendre l'impact à l'origine de la Lune. »

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE

Tel un oignon, la structure interne de la Terre se compose de différentes couches. En revanche et contrairement à cet aromate, le noyau de notre planète est chaud, dense et en grande partie métallique, constitué d'une couche externe liquide en rotation autour d'une sphère plus dense de 1 216 km de rayon. En dehors du noyau se trouve le manteau qui représente 80 % du volume de notre planète et sur lequel repose la croûte, la surface de la Terre.

Le manteau est le véritable théâtre des opérations terrestres : l'endroit où les plaques continentales s'avancent et s'entrechoquent, où le magma entame sa lente remontée vers la surface. Seulement voilà, le manteau est également difficile d'accès en raison de sa profondeur, ce qui laisse peu d'options aux scientifiques qui souhaitent l'étudier hormis celle de mesurer les ondes sismiques qui le parcourent durant les séismes. En traversant des matériaux de différentes densités, ces ondes changent de vitesse et de direction. En compilant ces fragments d'information, les chercheurs sont en mesure de cartographier l'intérieur de notre planète.

Ce type d'étude a permis d'identifier deux énormes blocs dans la partie basse du manteau dont la densité et la composition diffèrent de leur voisinage. Le premier se situe sous l'Afrique du Sud et le second sous l'océan Pacifique. Les ondes sismiques ralentissent en traversant ces masses, ce qui leur a valu le nom scientifique de Large Low-Shear-Velocity Provinces (LLSVP), pour grandes provinces de faible vitesse d’ondes. Également appelées superpanaches, ces régions sont plus denses que le reste du manteau et leur présence semble remonter à plusieurs milliards d'années.

Cela dit, le processus d'apparition de ces superpanaches dans le manteau reste un mystère pour les scientifiques. Selon la nouvelle étude, ils proviendraient de la protoplanète qui a percuté la Terre et conduit à la formation de la Lune.

BÂTIR LA LUNE

Lorsque l'impacteur Théia a frappé la Terre il y a 4,5 milliards d'années, il a volé en éclat et des nuages de vapeur et de débris en fusion ont enveloppé la Terre avant de s'amalgamer pour former la Lune. Ces cinquante dernières années, les scientifiques ont étudié des échantillons lunaires recueillis au cours des missions Apollo et sur des chutes de météorites. Ils ont ensuite combiné ces données à des modèles informatiques pour écrire cette histoire qui constitue notre principale théorie sur la formation de la Lune.

Quelques questions subsistent toutefois au sujet de cette théorie et l'une d'entre elles n'a pas manqué de retenir l'attention du géophysicien Qian Yuan alors qu'il était encore étudiant : pourquoi n'avons-nous pas trouvé de vestiges de Théia sur Terre ?

Yuan s'est plongé dans le sujet pour sa thèse à l'université d'État de l'Arizona sous la direction de Minming Li. Le binôme a tout d'abord contacté les scientifiques responsables de la modélisation des hypothèses de l'impact géant.

L'astrophysicien Hongping Deng de l'observatoire astronomique de Shanghaï en Chine s'est chargé de modéliser la collision entre Théia et notre jeune planète, pour ensuite simuler la façon dont les matériaux des deux corps se seraient mélangés ou non à l'intérieur de la Terre. En intégrant des données plus précises que les précédentes simulations, son modèle a permis de révéler qu'une partie de la matière de Théia entrée en fusion après l'impact serait restée sur Terre. 

Toujours selon le modèle, cette matière plus dense que le manteau supérieur de la proto-Terre se serait enfoncée dans le manteau inférieur, où elle aurait formé cette masse identifiable, sans jamais se mélanger à la matière terrestre. « J'ai essayé de les mélanger, assure Deng à propos de sa simulation, mais elles ne voulaient pas. »

MÉLANGE EN FUSION

La principale problématique à laquelle se heurte ce nouveau modèle, reprend Canup, c'est de savoir si la matière déposée par l'impact « a réellement pu échapper au mélange et à l'homogénéisation dans le manteau terrestre au cours des 4,5 milliards d'années qui ont suivi. »

L'hypothèse est loin de faire l'unanimité. « Dans nos simulations, le manteau de Theia et celui de la Terre se sont plutôt bien mélangés » témoigne la planétologue Miki Nakajima de l'université de Rochester à New York. Ces dernières années, ses travaux se sont intéressés à l'évolution de la structure interne des planètes rocheuses de notre système solaire.

« Je ne pense pas que la matière de l'impacteur se serait complètement mélangée, mais le degré d'homogénéisation est sous-estimé dans cette étude, » ajoute le géodynamicien Maxim Ballmer de l'University College de Londres. Sans être associé à l'étude récemment publiée dans la revue Nature, Ballmer a collaboré avec Deng sur une étude connexe il y a quelques années.

Les scientifiques reconnaissent que ces régions à la densité supérieure occupent depuis bien longtemps le manteau terrestre, mais leur âge exact et leur origine restent encore sujets à débat.

« Il existe une explication alternative à la formation de ces superpanaches, » ajoute Ballmer. Il évoque notamment une théorie selon laquelle le manteau solide que nous connaissons aujourd'hui était autrefois une épaisse couche de magma en fusion, avant de se différencier pour former les couches actuelles. La couche supérieure s'est solidifiée rapidement en diffusant sa chaleur dans l'espace. La couche inférieure s'est quant à elle solidifiée plus lentement et aurait donc eu le temps de former des régions plus ou moins denses, selon certaines études.

La prochaine étape sera de comparer les signatures chimiques des matériaux présents dans ces superpanaches et sur la Lune, en grande partie composée de Théia. « S'ils ont la même empreinte géochimique, ils proviennent forcément de la même planète, » indique Yuan.

Prélever de nouveaux échantillons reste cependant plus facile à dire qu'à faire. Il est impossible de forer la Terre jusqu'aux superpanaches. Cela dit, comme nous l'explique Yuan, il arrive que des roches du manteau inférieur se fraient un chemin jusqu'en surface, c'est notamment le cas des basaltes des îles océaniques.

La surface de la Lune est exposée à l'érosion spatiale depuis des milliards d'années et risque d'être contaminée par des météorites ; les chercheurs aimeraient donc analyser des échantillons du manteau lunaire également. Ceux dont ils disposent à ce jour proviennent principalement de la surface.

Pour obtenir de nouveaux fragments de la Lune, il faudra attendre une future mission de retour d'échantillons à destination de son pôle Sud, où le manteau est plus exposé et accessible. D'ici là, les scientifiques continueront d'affiner leurs modèles pour essayer d'identifier le spectre de Théia. (selon "National Geographic")

13 novembre 2023

Le nouveau drone sous-marin autonome du Hamas

Le groupe palestinien a produit un appareil autonome sous forme de torpille pour attaquer les bateaux et les ports israéliens. En voici les principales caractéristiques.

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La marine de guerre israélienne n’est pas à l’abri d’une attaque du Hamas. Le groupe palestinien a diffusé une vidéo montrant sa toute nouvelle création : un drone sous-marin autonome qui a la forme d’une torpille guidée. Pour le site Naval News, l’analyste militaire H I Sutton a décrit les capacités de cette arme encore mystérieuse, qui a été baptisée «Al-Asef». Ce submersible, fabriqué localement, aurait déjà été utilisé contre plusieurs bateaux de l’État hébreu. Ces attaques ont permis aux experts de deviner plusieurs caractéristiques de l’appareil.

Le nez de cet engin aquatique semble comporter un déclencheur rudimentaire qui fait exploser une ogive de taille modeste lors d’un impact avec un navire ennemi. Ce drone autonome se comporte donc comme une torpille. Al-Asef est guidé par une caméra de type go-pro montée sur le fuselage. Cela laisse supposer que l’appareil effectue une plongée très superficielle lors de l'attaque, davantage comme un semi-submersible que comme un véritable véhicule sous-marin.

L’expert H I Sutton estime que le corps de cette torpille autonome est en métal. Il est possible qu'il soit assemblé à partir de bouteilles de gaz comprimé utilisées pour de la plongée récréative. Le drone ne semble pas disposer d'un système de flottabilité sophistiqué, de sorte que la profondeur de plongée est probablement contrôlée par les grands ailerons situés à l'arrière de l’engin. La vis arrière (l’hélice) et le carénage pourraient provenir d'un véhicule de propulsion qui aide normalement les plongeurs à aller plus vite sous l’eau.

On ne sait pas si Al-Asef utilise des batteries pour la propulsion ou une forme de moteur à combustion interne. Cependant, un tuyau creux court le long de l'extérieur du véhicule jusqu'à ce qui pourrait être un mât de schnorchel. Il s'agit donc d'un moteur à combustion interne, peut-être à essence. Si c'est le cas, le moteur est à peu près de la même taille que ceux des véhicules aériens autonomes qui sont utilisés dans la guerre en Ukraine. La présence d’un pilote humain pour guider cette torpille permet au Hamas de se passer de capteurs complexes et difficiles à obtenir pour construire ce type de drones. Cependant, cette conception plus simple et bon marché rend Al-Asef plus vulnérable au brouillage électronique. (selon "Capital")

12 novembre 2023

Une conférence pour la Palestine attaquée par des militants d'ultradroite, 3 blessés

Selon l'organisateur de l'événement, des militants d'ultradroite ont tenté de s'introduire dans la salle de conférence en utilisant des « mortiers », des « barres de fer » et des « bouteilles en verre ».

LyonTrois personnes ont été légèrement blessées samedi soir à Lyon lorsque des militants d'ultradroite ont tenté de s'introduire par la force dans une conférence sur la Palestine, selon la préfecture et des témoins.

Une personne a été interpellée dans les rangs de l'ultradroite, a précisé la préfecture en « condamnant fermement les violences commises ».

Autour de 20h, une présence massive des forces de l'ordre et des camions de pompiers se trouvaient autour du local qui a été pris pour cible.

Christophe Oberlin, chirurgien habitué de Gaza qui venait présenter ses deux derniers livres, a décrit des personnes qui « tapaient avec des bâtons » pour enfoncer la porte de la salle dans laquelle se tenait la conférence, sans parvenir à entrer.

« Ils ont attaqué avec des mortiers »

Plusieurs participants décrivent une salle « comble », avec une capacité de « 120 places », dont des enfants et des personnes âgées. Selon eux, une vitre a été brisée.

Jérôme Faÿner, président du Collectif Palestine 69, organisateur de l'évènement, a déclaré vouloir porter plainte. « C'est l'extrême droite, ils ont attaqué avec des mortiers, j'en tiens un dans ma main », a-t-il dit par téléphone, citant aussi des « barres en fer » et des « bouteilles de verre ».

« On s'est retrouvé dans une souricière », a décrit, très angoissée une participante. « On a mis plein de choses pour barricader la porte ».

Environ 1 200 personnes avaient défilé dans l'après-midi à Lyon contre l'extrême droite à l'appel d'un collectif soutenu notamment par le parti La France insoumise (gauche radicale) et des mouvements antifascistes. (selon les "DNA")

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