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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
manifestation
30 mai 2010

Après la Grèce, le Portugal

CGTPFoule2La CGTP, la plus grande centrale syndicale portugaise a organisé hier à Lisbonne une grande manifestation de protestation contre la politique d'austérité du gouvernement. Plus de 200.000 manifestants y ont participé. Le syndicat n'exclut pas, par ailleurs, de lancer un mot d'ordre de grève générale dans les semaines qui viennent. Les réductions financières imposées, dans la foulée de la crise grecque, aux salariés pour tenter de maîtriser les déficits publics n'ont jusqu'ici pas suscité de grandes manifestations au Portugal, considéré comme l'un des maillons faibles de la zone euro en raison de son endettement. Ce qui ne signifie pas que la colère ne monte pas. "Nous allons intensifier la lutte et toutes les options sont ouvertes à nos yeux, y compris l'appel à la grève générale", a déclaré l'un des dirigeants de la centrale, Armenio Carlos. Le 13 mai, le gouvernement avait annoncé des hausses d'impôts et des réductions de dépenses qui sont venues s'ajouter à de précédentes mesures d'austérité comme le gel des traitements des fonctionnaires. Les gouttes commencent à déborder du vase, l'ampleur de la manifestation le prouve. De moins en moins, les peuples d'Europe acceptent les politiques d'austérité imposées par les gouvernants.

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18 février 2010

Retraites : premières mobilisations

negociationNicolas Sarkozy ne veut pas plomber définitivement l'UMP, mal en point pour les élections régionales, avec le dossier des retraites. Il a donc décidé de se donner un peu de temps ... pour mieux sauter et mettre à mal les retraites des Français. Il n'est pas question de laisser faire. Une première mobilisation aura lieu à Strasbourg (place de la République) mercredi, 24 février à 14 heures! Avant ou après les élections, pas question de brader nos retraites!

15 février 2010

Dresde : les néo-nazis bloqués

dresde4Ce que la justice (Oberverwaltungsgericht de Bautzen) avait autorisé, le peuple l'a bloqué! Des milliers de manifestants ont empêché hier, pour la première fois, la marche traditionnelle de néo-nazis à Dresde, qui marque l'anniversaire du bombardement de la ville par les alliés en 1945. Quelque 12.000 manifestants antifascistes ont participé au blocage de la "marche funèbre" des 6.400 néo-nazis rassemblés cette année, selon un nouveau bilan de la police, qui dénombrait hier soir une trentaine de blessés à la suite d'incidents violents. "Nous avons réussi pour la première fois à empêcher la plus grande marche de néo-nazis d'Europe", s'est réjouie Lena Roth, porte-parole du mouvement "Dresde sans nazis", qui regroupe des personnalités des milieux politique, artistique et syndicaliste. L'anniversaire de ce terrible bombardement aux bombes incendiaires, qui détruisit en deux jours une grande partie de cette ville de l'est de l'Allemagne, faisant quelque 25.000 morts, est célébré tous les ans par les groupes néo-nazis qui défilent dans la "Florence de l'Elbe". Mais cette année, "le défilé prévu n'a pas pu avoir lieu" en raison des "nombreuses actions de blocage" entreprises par les militants antifascistes, qui ont bloqué rues, carrefours et voies ferrées, selon la police. Les néo-nazis se sont dispersés en début de soirée après être restés tout l'après-midi, par un froid sibérien, devant la gare Neustadt  là même où les juifs de la ville étaient regroupés par des températures encore plus basses avant d'être déportés par les nazis. Dresde ne peut pas et ne restera pas le lieu de pèlerinage souhaité par l'extrême-droite allemande et européenne.

13 février 2010

Grèce : aide européenne ou diktat ?

grie_f11Alors que nos quotidiens titrent : "L'Europe se déclare prête à voler au secours de la Grèce", la fonction publique grecque entre en grève. Ces salariés ont compris le message : "Le couple diabolique Sarkozy-Merkel veut leur imposer un plan d'austérité dont ils seront les seules victimes". En effet, le secours promis, bien que n'étant pas encore défini, n'aura lieu qu'en imposant au gouvernement Papandreou d'exécuter une politique de rigueur impopulaire, qui doit ramener le déficit budgétaire de 12,7% à moins de 3% en moins de 3 ans. Sarkozy vient d'ailleurs de déclarer : "Le consensus existe entre les 27!" Oui, mais pas avec les salariés qui en feront les frais. Dès la première journée de grève, à l'annonce des premières mesures (augmentation du prix de l'essence de 10%, blocage des salaires, ...), de nombreux secteurs ont été paralysés (écoles, universités, administrations, aéroport d'Athènes fermés, hôpitaux en service minimum, bus circulant sporadiquement), tandis que les agriculteurs bloquaient les grandes routes. A l'appel des partis de gauche, PASOK (parti socialiste) et KKK (parti communiste), et de tous les syndicats, plus de 20.000 manifestants, enseignants, agents hospitaliers, pompiers professionnels, ouvriers des ordures ménagères, techniciens, archéologues, élèves et étudiants ont manifesté à Athènes, alors qu'une autre manifestation d'importance se déroulait aussi à Thessalonique. Leurs slogans : "Non au diktat européen!" Un diktat que le couple franco-allemand et les banques veulent imposer à un pays où les salariés sont menacés par un chômage croissant à une vitesse vertigineuse, et où les lois sociales ne laissent aucune chance de s'en sortir, tel Nicos, cet ouvrier licencié en novembre, qui avec sa famille (le couple a en charge un enfant et la mère sans retraite) doit vivre avec 540 €/mois, alors que le loyer de son appartement est de 515 €! "Tous les salariés de la Communauté Européenne doivent s'unir pour lutter contre cette politique imposée par des dirigeants qui n'ont aucune notion de nos conditions de vie!", conclut Nicos. 

13 décembre 2009

Que devient Alcatel après sa délocalisation en Roumanie ?

Extrait du "Courrier des Balkans"

Un tiers des effectifs du site d’Alcatel-Lucent à Timişoara devra quitter l’équipementier télécom début 2010 pour rejoindre un sous-traitant indien. Longtemps choyés, les salariés ont décidé de créer leur premier syndicat et de se mettre en grève pour défendre leurs droits. Une mobilisation inédite depuis que la multinationale s’est implantée en Roumanie il y a 18 ans.

alcateltimisoaraSécurité de l’emploi, bons salaires, primes substantielles, prêts bancaires préférentiels... Quand Alcatel devient la première société étrangère à s’implanter à Timişoara en 1991, ses salariés bénéficient d’avantages bien supérieurs à ceux offerts par les autres entreprises de la ville. Aujourd’hui pourtant, c’est la tension et le désamour qui règnent sur le site de la plus grosse multinationale du Sud-Ouest de la Roumanie. Sous le coup d’un vaste plan de restructuration qui prévoit le transfert de 30% des effectifs vers le sous-traitant indien Wipro, les salariés menacent de cesser le travail mardi et mercredi prochains, après « l’échec » de leur grève d’avertissement du 27 novembre. « Avec près de 500 postes menacés sur 1600, nous sommes les plus touchés en Europe par le plan global d’économies lancé par le groupe », déplore Manuel Martin, 35 ans, président du premier syndicat de la société fondé en juillet dernier. « Les négociations avec le patronat ne débouchent sur rien de satisfaisant, il n’y a que par la grève qu’on pourra faire pression. » Le Syndicat libre d’Alcatel-Lucent Timişoara réclame notamment plus de garanties pour les employés du Centre technique roumain et du service financier qui seront transférés début 2010.

Mobilisation à l’échelle européenne

alcatel10noi2« Nous bataillons pour que chacun obtienne des compensations financières décentes », explique Laura Oprea, 25 ans, qui travaille au service financier. « Mais jusqu’ici, la direction a mis des offres de moins en moins intéressantes sur la table. Nos collègues allemands ont réussi à obtenir pas mal d’indemnités. Pourquoi n’aurions-nous pas les mêmes droits ? ». Le 10 novembre dernier, les Alcatel-Lucent avaient déjà manifesté à Timişoara pour mettre la pression sur le patronat ( découvrez le blog des salariés ). Ce rassemblement, inédit dans l’histoire de l’entreprise, faisait écho à ceux organisés simultanément en France, en Allemagne et en Italie contre la suppression attendue de plus de 4000 emplois dans toute l’Europe. Comptant aujourd’hui près de 400 adhérents, le Syndicat libre de Timişoara s’inquiète, en particulier, de l’intégrité et de la santé financière de Wipro. En France, le géant indien de l’électronique a fermé son unité de Sophia-Antipolis en septembre après avoir encaissé des millions de crédit d’impôt recherche et rapatrié les brevets en Inde. « Nous faisons tout notre possible pour limiter l’impact social de ces externalisations », assure Cătălina Ocheşilă, directrice de la communication d’Alcatel-Lucent pour l’Europe du Sud-Est. « Les employés transférés à Wipro continueront de travailler en Roumanie et auront les mêmes droits qu’à Alcatel. Ils sont aussi à l’abri d’être licenciés pendant 18 mois. Mais les exigences du syndicat en matière de compensations financières sont, pour le moment, trop importantes. »

« Les employés découvrent qu’ils ont des droits »

Refroidis par le sort réservé à leurs collègues « vendus aux Indiens », les membres du Syndicat libre ont insisté, dans la foulée, pour négocier un contrat collectif de travail. Une négociation rendue obligatoire par la loi mais qui n’avait jamais eu lieu jusqu’ici, en l’absence de représentant des salariés. « Ce contrat va nous permettre de nous protéger en cas de licenciements massifs », estime Manuel Martin. « Nous ne sommes à l’abri de rien avec la crise... Et puis, c’est l’occasion de mettre les choses à plat en matière de congés payés, de primes d’ancienneté ou d’augmentation. C’était absolument nécessaire ! » En moins de six mois, les salariés du site ont donc pris conscience de leurs droits et se sont mobilisés pour les défendre. Mais, au départ, le scepticisme était important dans l’entreprise. Non seulement parce que, pour beaucoup de Roumains, syndicalisme rime encore avec communisme mais aussi parce que les employés d’Alcatel-Lucent ont longtemps bénéficié de conditions avantageuses qui ne les encourageaient pas à se syndiquer. « La crise a renforcé la solidarité entre les travailleurs et relancé le mouvement syndical », se réjouit Ştefan Gogoşanu, secrétaire départemental de la confédération syndicale Cartel Alfa à laquelle le Syndicat libre est affilié. « Depuis quelques mois, les salariés découvrent qu’ils ont des droits et qu’ils vaut mieux se rassembler pour les défendre. »

NB : n'hésitez pas à envoyer des messages de soutien sur le blog des salariés de Timisoara.

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19 novembre 2009

Nouvelles occupations d'universités et manifestations en Allemagne

streik_an_der_hu_014Dès lundi soir, de nombreux étudiants ont occupé les amphithéâtres pour préparer les manifestations de mardi. Un mouvement qui risque d'embraser l'Europe entière. Si Fribourg-en-Brisgau (900 occupants, 5000 manifestants mardi), Berlin, Potsdam, Cologne, Tübingen et Stuttgart sont particulièrement touchés, plus de 50 villes allemandes auront vu les étudiants battre le pavé. Sans compter les universités occupées dans les pays voisins, comme Bâle, Zürich et Berne (Suisse) ou Vienne (Autriche). Des mouvements sont d'ailleurs aussi en train de s'organiser en France et le mécontentement risque encore de s'étendre à toute l'Europe. Leurs revendications, qui n'ont pas bougé depuis juin 2009 où d'importantes manifestations avaient déjà eu lieu :

  • De meilleures conditions pour leurs études.
  • La démocratisation des universités.
  • La disparition du "numerus clausus".
  • La suppression des frais d'inscription.
  • La revalorisation des bourses.

A noter que les parents et les enseignants se sont à nouveau joints aux manifestations.

31 octobre 2009

Vallée de la Bruche : le collectif "SEPT" marche trois jours

DSC06640Alors que dans les écoles du Val de Villé "tout baigne", qu'elles n'ont "aucun problème", pas même de "périscolaire", il n'en va pas de même dans la vallée voisine de la Bruche où enseignants et parents vont "se bouger" à partir d'aujourd'hui avec des marches organisées de village en village pour arriver lundi à Strasbourg, au Rectorat (pour y déposer leurs doléances) et à l'Hôtel de Ville (pour y être reçus par le sénateur-maire Roland Ries), en compagnie de deux autres collectifs, l'un partant de Niederbronn, l'autre de Mulhouse. L'organisation dans la haute-vallée de la Bruche en revient au collectif SEPT (Sauvons l'Ecole Pour Tous). Voir le blog :

  http://le-hussard.over-blog.com/

Les principales doléances du collectif :

  • suppression des Rased (à Villé, il n'est pas "supprimé" mais "gelé" - nuance !)

  • acheminement progressif d'une école de la République vers une école libérale, notamment à travers la suppression de la carte scolaire.

  • effectifs des classes de plus en plus lourds.

  • programmes des classes de plus en plus chargés pour un temps d'enseignement plus court.

  • L'arrivée des "jardins d'éveil" pour un désengagement de l'Etat.

  • les suppressions de postes massives d'enseignants.

  • la loi Carle, permettant aux communes de financer des écoles privées.

Mais avant tout,

le collectif veut faire prendre conscience au public

de la privatisation de l'école primaire.

Un motion sera élaborée et signée par les participants, pendant que dans les écoles du Val de Villé, après le souhait émis par le ministre Eric Besson, on chantera une fois par jour "la Marseillaise"... et tout sera règlé !

A lire : DNA3010brucheecole et  Tract_20marche_1_

24 octobre 2009

Les guerres de paysans continuent

1454598_1_milchy_22760388_original_large_4_3_800_26_0_4257_3177Après les manifestations des producteurs de lait, puis de toute la profession agricole, en France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, les paysans sont loin de se calmer, car ils estiment n'avoir  pas obtenu satisfaction, loin de là ! Dans tout le massif de la Forêt Noire, les producteurs laitiers se sont à nouveau mobilisés dans la nuit de mercredi à jeudi  pour bloquer avec leurs tracteurs les centrales laitières des discounters Aldi, Lidl et Netto de Donaueschingen, Gerstetten-Dettingen, Waldenburg et Aichtal. La raison : les discounters ont encore baissé unilatéralement le prix des produits laitiers.

Des bottes pour la ministre !

Hier, dans le Jura suisse, lors des olympiades du fromage de Saignelégier, les paysans sont venus huer la ministre fédérale de l'agriculture Doris Leuthard, qui a aussi essuyé des tirs de bottes, déviés par les forces de l'ordre à l'aide de parapluies. La manifestation était organisée par le syndicat Uniterre. 77618355Le Conseil fédéral avait décidé quelques jours auparavant d'affecter 28 millions de francs suisses à la stabilisation des marchés agricoles, notamment celui du lait. Le syndicat Uniterre, qui avait demandé en vain de rencontrer la ministre, a donc décidé de passer à l'action. "Les familles paysannes ne toucheront quasiment rien de cet argent. L'industrie, en revanche, pourra liquider ses stocks de poudre et de beurre sur les marchés étrangers (-) et de faire de gros bénéfices avec ces produits "made in Switzerland", affirme le syndicat dans son communiqué. "Les paysans demandent avant tout un prix du lait de 1 franc le litre au paysan, avec des mesures de régulation et de stabilisation (-)." Dans toute l'Europe, les problèmes de l'agriculture sont les mêmes, il n'y a visiblement que les politiques à ne pas s'en apercevoir.

12 octobre 2009

Quand ceux de "là derrière" montent à Paris !

tunnelLe 14 octobre, nos élus de la montagne (AMV *) manifesteront devant le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines pour protester ... contre le passage des poids-lourds dans les cols vosgiens, tout en exigeant que tout le trafic passe dans le tunnel, sauf le "transit" (à peine 10 à 12 % de ce même trafic) qui  doit en rester interdit ! Comprenne qui pourra, mais il est difficile à découvrir une pensée là où il n'y a que quelques arrière-pensées, quant à elles bien lisibles :

  • faire plaisir à quelques pseudo-écologistes qui voient des "couloirs à camions" partout, au moindre passage d'une estafette dans la rue.

  • occuper le terrain avant les autres associations du massif, de façon à apparaître comme représentatif des Vosges aux prochaines échéances.

montagneEn effet, le dernier week-end d'octobre, l'ANEM (**) tiendra son 25ème congrès, à L'Argentière-La Bessée dans les Hautes-Alpes. Selon Vincent Descoeur, député du Cantal et Secrétaire Général de l'ANEM, "la vitalité de nos territoires et leur avenir sont en jeu". Et il annonce dans le bulletin trimestriel de l'ANEM les deux grands points à débattre : le dossier de la réforme des collectivités locales et la préparation du CNM (***). Car le 3 novembre, nos "montagnards" seront convoqués à Paris par le premier ministre François Fillon qui présidera la réunion annuelle du Conseil National de la Montagne.

Une loi guère appliquée !

la_loi_montagne_1985_copy1Réunion annuelle si importante pour la montagne que la dernière s'est tenue à Sallanches (Haute-Savoie) en 2006 ! et depuis 3 ans, aucun des élus ne s'est senti en manque, alors qu'elle est pourtant règlementée et prévue tous les ans par la loi-montagne qui date de 1985, seule loi de cette époque qui avait été votée à l'unanimité ! A l'ordre du jour du CNM les points prévus sont nombreux :

  • le Grenelle de l'Environnement

  • la suppression de la taxe professionnelle

  • programmation d'une loi de modernisation agricole

  • réorganisation des collectivités locales

A lire ces points, on peut prévoir que François Fillon va utiliser l'instance pour faire le lobbying de sa politique, et y récupérer si possible quelques montagnards avec un discours qui s'adressera plus à l'ensemble de la ruralité. Finie la politique spécifique de la montagne que tous avaient approuvée ! L'Etat n'a pas les moyens ! Singulier d'ailleurs que le premier ministre convoque ces braves montagnards à Paris, et n'aille pas à eux dans l'un des massifs ! Preuve de l'importance qu'il leur attache ! Et dans cette "montagne de dossiers" à traiter, que pèsera notre délégation des Vosges alsaciennes ? évoquera-t-on seulement les transports dans les cols et les tunnels ? A quoi aura servi cette petite manifestation du 14 octobre au tunnel de Ste-Marie-aux-Mines sinon à faire comprendre un peu plus que nos élus n'ont aucune vitalité et nos vallées peu d'avenir !

* AMV = Association des élus du Massif Vosgien

** ANEM = Association Nationale des Elus de Montagne

*** CNM = Conseil National de la Montagne

Les élus alsaciens à l'ANEM

  • Marie-Reine FISCHER, conseillère régionale d'Alsace (Bas-Rhin), suppléante : Mariette-Sieffert.

  • Alice MOREL, conseillère générale du Bas-Rhin, maire de Bellefosse.

  • François TACQUARD, conseiller général du Haut-Rhin, suppléant : Pierre GSELL.

  • Jean VOGEL, maire de Saâles.

Dernière minute, à lire : DNA1409maniftunnel

21 septembre 2009

Epandage de lait dans l'Elztal

19691511_p_349_261Alors qu'en France, les manifestations des producteurs de lait se multiplient, notamment du côté du Mont-Saint-Michel, accompagnées d'épandages laitiers, avec le soutien de la Confédération Paysanne, quelques 500 manifestants producteurs laitiers allemands et français, ont bloqué le Pont de l'Europe, entre Strasbourg et Kehl, avec leurs tracteurs, malgré le déploiement de forces important du côté français. Les producteurs ont versé le contenu de deux bidons remplis de lait dans le Rhin avant de se rendre dans un champ à proximité pour déverser le contenu de leurs citernes. Même la vallée d'Elzach a été touchée et 8500 litres de lait ont été déversés dans un champ de maïs à Bleibach, près d'Elzach. Ces actions spectaculaires doivent permettre de toucher l'opinion publique et les politiques. Partout le même constat : la baisse du prix du lait payé aux producteurs accule ces derniers à la faillite. Et partout, c'est la politique européenne en matière agricole qui est remise en cause ! Lors de la manifestation, les producteurs ont répété : "Nous ne voulons pas des subventions payées par les contribuables, mais d'un salaire honnête pour notre travail !" Les élections législatives étant proches, les élus sont venus nombreux à la rencontre des manifestants, parmi lesquels Peter Weiss, député au Bundestag (CDU), Holger Krezer, maire SPD de Elzach, Marianne Wonnay, députée au Landtag (SPD) et de nombreux élus locaux.

 

Video de la manifestation sur le Pont du Rhin 

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