Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
manifestation
30 janvier 2011

Alliot-Marie, onzième plaie de l'Egypte ?

Nous avons fait paraître sur ce blog, en date du 16/1/2011, l'intervention devant la représentation nationale de Michèle Alliot-Marie, qui voulait faire bénéficier la police tunisienne de Ben Ali du savoir-faire français. A revoir :

 http://jboehler.canalblog.com/archives/2011/01/16/20132767.html

Mais voilà qu'un document officiel émanant de l'ambassade de France en Egypte atteste qu'en 2010 des policiers égyptiens sont venus s'entraîner en France. Un "savoir-faire" qui à ce jour a un bilan d' "au moins 100 morts et 1200 blessés" dans les grandes villes égyptiennes.  Elle est belle la "formation sur la gestion des foules" à la française. CGT, CFDT, FO, ouvriers, étudiants, lycéens et tous les autres, attention ! vos prochaines manifestations contre la politique de Sarkozy et pour la défense des acquis sociaux risquent de devenir de vrais carnages ! Et ce n'est peut-être rien à côté de ce qui va se passer lorsque les CRS manifesteront contre les fermetures de leurs casernes ?

Image_5_0

Publicité
28 janvier 2011

Révolte à l'égyptienne : Moubarak 1er sera-t-il chassé du pouvoir ?

Histoire sans ... hiéroglyphes

karikaturen_016

3 janvier 2011

Souvenirs avec Claude Nougaro

 

 

28 novembre 2010

Austérité : après le Portugal, l'Irlande

 L'important cortège de 50'000 personnes, selon la police, à 150'000 selon la confédération syndicale ICTU, a défilé au son des cornemuses des quais de la Liffey jusqu'au GPO (General Post Office), lieu symbolique dans le centre de Dublin où avait été lue en 1916 la déclaration d'indépendance. Malgré un froid vif et des chutes intermittentes de neige sur Dublin, la mobilisation a été importante à l'échelle d'un pays de quelque 4 millions d'habitants. Les manifestants ont dénoncé dans le calme mais avec émotion le régime d'austérité prévu par le gouvernement pour sauver son secteur bancaire. «Il s'agit de sauver les gens, mais pas ceux à la tête des banques», a lancé Jack O'Connor, président du Siptu, premier syndicat irlandais. Il a dénoncé le gouvernement du Premier ministre centriste Brian Cowen qui «veut signer un chèque en blanc au nom des générations futures». Pour Mark Finley, un employé de la municipalité de Dublin de 28 ans, «il faut virer le gouvernement et faire la grève». Des bannières proclamaient : «Il y a une voie plus juste et meilleure» ou «l'Eire n'est pas à vendre, pas au FMI».

Attaques de boules de neigetopelement

Quelque 700 policiers et un hélicoptère ont été mobilisés pour la marche alors que plusieurs attaques ont ciblé ces derniers jours des ministres : l'un a été aspergé de peinture rouge, un autre saisi par la cravate par un électeur mécontent et un large «traîtres» a été peint sur la permanence d'un troisième. Les mesures d'austérité annoncées mercredi prévoient 15 milliards d'euros de réductions budgétaires et de hausses d'impôts d'ici à 2014, avec de réels sacrifices pour la population. Les allocations chômage et familiales seront réduites, tout comme les retraites des fonctionnaires et le salaire minimum, et près de 25'000 emplois publics seront supprimés.

Une réunion prévue dimanche

Ce plan vise à ramener à 3% le déficit public irlandais, actuellement de 32% du produit intérieur brut. L'annonce d'un accord d'aide internationale à l'Irlande, qui devrait atteindre 85 milliards d'euros, est en principe attendue avant l'ouverture des marchés, lundi matin. Selon une source proche du dossier à Paris, les ministres des Finances de la zone euro puis des Vingt-Sept se réuniront dimanche à Bruxelles pour débattre de cette aide. Dans un hôtel de Dublin, des négociateurs s'employaient samedi à mettre au point ce plan dont les dirigeants européens espèrent qu'il permettra d'éviter que la crise ne s'étende au Portugal et à l'Espagne. L'attention des contribuables irlandais se concentre sur le taux d'intérêt des prêts en négociation. Eamon Gilmore, dirigeant du Parti travailliste (opposition), a jugé «très inquiétant» une information de la chaîne publique RTE selon laquelle le taux d'intérêt pourrait atteindre 6,7%. «Si c'est vrai, ce serait une capitulation consternante du gouvernement. Et une trahison des principes fondateurs de l'Union européenne», a-t-il dit lors d'une conférence du Labour. (ats)

* Article paru dans 20 minutes.ch

27 novembre 2010

L'Europe de l'austérité

portugal_0524Après la Grèce, l'Espagne, l'Irlande, la France, l'Italie, l'Angleterre et bien des pays européens, le Portugal à son tour subit une politique d'austérité qui entraîne des mouvements dans tout le pays. Jeudi, le pays a connu une première grève générale qui a paralysé toute l'économie du pays : les transports (bus, trains, métros) ont été touchés entre 70 et 100%. Tous les avions ont été cloués au sol.  100 % de grévistes dans le ramassage des ordures ménagères. Mêmes taux de grévistes dans l'enseignement, les organismes de santé, ou de finances. Les syndicats et de nombreux partis  politiques ont appelé à manifester. Tous dénoncent le plan d'austérité du gouvernement qui prévoit une baisse des salaires, des retraites et des allocations familiales de 5% et une TVA qui va augmenter et passer à 23%. Comme partout la crise est caractérisée par les délocalisations et les spéculations financières internationales. Et comme partout, ces millions de manifestants sont peu écoutés par leurs dirigeants et le resteront ... jusqu'au jour où une solidarité et une coordination des salariés européens touchera en même temps massivement tout le continent.

Publicité
16 novembre 2010

Manifestations en Allemagne pour l'emploi, la solidarité, la justice

264049Plus de 100 000 personnes, selon les organisateurs du syndicat DGB (Deutschen Gewerkschaftsbundes), ont manifesté samedi à Nuremberg, Stuttgart, Erfurt et Dortmundcontre la politique d'austérité du gouvernement Merkel. 30 000 manifestants à Nuremberg, on n'avait pas vu une telle mobilisation depuis trente ans. 10 000 à Stuttgart ! "Nous voulons une société avec des emplois, de la solidarité, de la justice ! Nous voulons une autre politique, même en Bavière !", déclarait le responsable bavarois présent à Nuremberg, Matthias Jena. "Renvoyons le colis des mesures d'austérité au gouvernement !". Pendant ce temps, à Stuttgart, Berthold Huber, pour la DGB, renchérissait : "Les salariés payent seuls les frais de la crise financière, avec des hausses d'impôts, des licenciements, et des restrictions sociales. Ces mesures n'ont rien à voir avec la justice. Nous ne voulons pas de cette politique imposée par les grands groupes financiers avec leur argent, leur pouvoir et leur influence." A Dortmund, le responsable du syndicat Ver.di, Frank Bsirske se montra intraitable envers la "Bundesregierung" : "L'Allemagne est l'oasis de l'Europe pour la hausse des impôts du peuple, alors que les dirigeants financiers, les actionnaires, et les grosses familles héritières  sont proportionnellement sous-imposés. L'âge de la retraite  élevé et les bas salaires installent durablement dans tout le pays la pauvreté." et de terminer son allocution par : "Les riches sont toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres." Des refrains entendus aussi depuis des mois à travers toute la France à propos des retraites ! Dans les deux cas la réponse des gouvernants est la même : Angela Merkel durcit ses positions au sein même de son parti, la CDU, Sarkozy remanie son gouvernement pour encore mieux imposer un tour de vis aux salariés ... son ambition en 2012, étant de reprendre le pouvoir et continuer la même politique. 

12 novembre 2010

A propos des estimations des manifestants

manif__2_

11 novembre 2010

La lettre d'un lycéen ayant manifesté à Sélestat

Je me permets de vous écrire, car je consulte régulièrement votre blog, et je vous serais reconnaissant de publier mes impressions sur la manifestation de mardi. 

h_4_1354523_1231145692Tout d'abord sur le contenu de la manifestation : faut-il espérer que Sarkozy ne promulgue pas (*) sa loi honteuse sur les retraites? Je ne le crois pas, mais ce mouvement mérite d'être continué, car il va encore se passer des choses ! Si nous laissons faire, la retraite sera bientôt à 70 ou 75 ans, ou même supprimée. Nous travaillerons jusqu'à notre mort ou jusqu'à ce qu'un  médecin nous déclare assez malade pour obtenir une petite pension d'invalidité. Il faut donc continuer la lutte ! Rien n'est jamais définitif ! Dès 2012, Sarkozy doit sauter et ses successeurs remettrons la retraite à 60 ans ... si nous continuons à nous battre !

Mes impressions sur la manifestation elle-même : elle s'est bien passée, sans violence, bien encadrée qu'elle était par l'appareil CGT ! Peut-être même un peu trop. Mais c'est en nous serrant tous les coudes que nous réussirons. Quant aux réceptions dans les lycées, elles sont à l'image de nos hommes politiques :

- Lycée Schwilgué : pas de proviseur, juste un proviseur-adjoint pour nous recevoir. Un peu f...-c..., avec son sourire jusque derrière les oreilles en discutant surtout avec les responsables CGT-istes et très peu avec les lycéens. Mais lui, on le sait : ses arrière-pensées, qui sont sa pensée principale, c'est les prochaines élections, cantonales, municipales, et d'autres à venir... Mais d'autorisation à entrer au lycée, tu peux toujours aller voir ! Merci, Monsieur Klein, nous sommes majeurs et nous penserons à vous aux élections, surtout que le Val de Villé où j'habite va - paraît-il - voter avec Sélestat.

- Lycée Koeberlé : Un accueil chaleureux ! Des pions, d'habitude si sympas avec nous, sont là comme des gardiens de prison, ou plutôt des infirmiers d'hôpital psychiatrique (il ne leur manque que la blouse blanche, la matraque et la camisole). Et la proviseur nous livre un autre style de f...- c... : elle nous lit un courrier du rectorat. Le parapluie est ouvert et pourtant il ne pleuvait pas.

- Lycée Schweisguth : Porte fermée ! Personne n'en échappe ! C'est la prison ! Au moins là, pas de f...-c... ! Mon père me rappelait que le Schweisguth est une ancienne caserne. C'est toujours ça !

J'ajouterai une réflexion personnelle : on nous serine ces temps-ci les "vertus" du "gaullisme", De Gaulle est mort il y a 40 ans - ça donne des obligations -, mais, à nous les jeunes, on nous applique les méthodes de Pétain. 

Nous terminons la manif, mais nous reviendrons. Et nous aurons raison ! Le CPE a sauté, le "système entier" y passera aussi, tôt ou tard !

Jérémy, Neubois

* Ce courrier m'est parvenu avant la promulgation de la loi par le président de la république.

8 novembre 2010

Appel des lycéens de Sélestat

Depuis plusieurs semaines, les lycéens se mobilisent contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement. Et comme souvent, on nous répète la petite chanson selon laquelle les lycéens seraient trop bêtes pour comprendre ce qui leur est imposé et que nous serions « manipulés par des adultes irresponsables de faire sortir les jeunes dans la rue » ! La vérité est différente !

inflextionIls ont peur de nous ! Les jeunes ont la force et la conviction de défendre leurs idées !

Nous ne serons pas la génération sacrifiée !

Alors que le chômage des 15-24 ans est aujourd'hui de 25%, le report de l’âge de départ à la retraite à 62 ans va encore un peu plus fermer les portes de l’emploi aux jeunes ! La reforme du gouvernement va encore un peu plus à aggraver notre situation ! Nous, lycéens d’aujourd’hui et travailleurs de demain, devons réagir face à cette vie de galère et de précarité que l’on nous prépare !Face à l’autisme du gouvernement, une mobilisation massive est indispensable. Sortons dans la rue contre cette réforme injuste et inégale qui n’a fait l’objet d’aucunes discutions avec les jeunes !

Nous exigeons le retrait de cette REFORME !

Nous exigeons la discussion d’un vrai projet juste et équitable.

Manif à Sélestat

Mardi 9 novembre à 14h

Rue de la brigade Alsace-Lorraine

 

(à proximité du Schwilgué)

 

Aux dernières nouvelles, l'union locale CGT appelle les salariés à la grève et à rejoindre les lycéens à leur manifestation. 

6 novembre 2010

Retraites : un appel à manifester

58693569_pLe Syndicat de la Médecine Générale (1) s’inscrit dans le mouvement social contre la loi Woerth-Sarkozy de réforme des retraites. Il appelle ses sympathisants et adhérents à manifester dans toute la France

Samedi, 6 novembre 2010

Il rappelle les raisons de son opposition à la réforme programmée par le gouvernement. Ce projet voté par l’Assemblée nationale porte en lui uneaggravation de la violence sociale et économique contre l’individu, une barbarie quotidienne qui ne dit pas son nom : celle de l’aliénation de l’individu au travail par l’usure prématurée de son corps et de son psychisme se manifestant entre autres par les maladies dites « professionnelles » et les accidents de travail, dont le nombre explose depuis 20 ans.

Ce projet est une régression sociale, car il reporte les âges légaux de départ à la retraite et de retraite à taux plein, renvoie les individus à une autonomie illusoire, à leur propre culpabilité vis-à-vis de leur santé. Ce projet nie les déterminants collectifs de santé et, notamment, l’organisation du travail aujourd’hui en France comme cause de nombreuses atteintes à la santé : suicides, dépressions, cancers, troubles musculo-squelettiques, maladies cardio-vasculaires.

En outre dans son titre V, entièrement consacré à la retraite parcapitalisation, la loi démantèle le système solidaire de financement des retraites par répartition. L’exemple de la gabegie des fonds de pension américains soumis au marché a prouvé la violence, l’injustice et l’inefficacité de ce système, sobrement nommé en France, d’épargne individuelle.

Dans notre champ professionnel, la loi instrumentalise la médecine et ses praticiens. Dans le texte actuel, ce n’est pas la pénibilité du métier qui donne droit à la retraite à 60 ans, c’est l’infirmité du salarié (2).

La pénibilité au travail n’est plus une question sociale et collective devant être traitée à sa source (organisation et conditions de travail) et produire des réponses collectives par l’ensemble des acteurs sociaux, mais devient une incapacité individuelle au travail qui doit être prouvée par le travailleur puisqu’une expertise médicale devient obligatoire. Il faut que le corps soit fortement marqué pour pouvoir bénéficier de sa retraite.

Ce projet de loi cynique est un déni de la réalité. Il altérera la santé de nos patients, il aggravera la précarité et le chômage, les inégalités sociales, les inégalités hommes-femmes, les inégalités de santé, d’espérance de vie et de handicap. C’est pourquoi le SMG demande, avec les autres organisations syndicales, son retrait pur et simple.

(1) www.smg-pratiques.info

(2) Denis Sieffert, Politis, n°1118

Publicité
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 > >>
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 250 765
Publicité