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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
manifestation
17 juillet 2013

Afrique : quand les pouvoirs se mêlent de journalisme

On se rappelle du dieu-empereur Bokassa 1er qui présentait, assis sur un nuage, les informations télévisées à son peuple prié de croire ses âneries. Les temps ont changé, mais il reste des vestiges de cette époque dans toute l'Afrique (et pas seulement). Voyez comment les journalistes ont été obligés de réagir au Burkina-Faso.

manifestation_journalistes_ouagadougou_15_juillet_2013Ouagadougou, 16 juillet 2013  – Plus de 200 journalistes des médias d’Etat (radiodiffusion, télévision du Burkina, du Multimédia, des Centres d’émission et des Editions Sidwaya), sur appel du Syndicat des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), ont observé un sit-in de trois heures au sein du ministère de la Communication, a constaté sur place Koaci.com. Les journalistes des médias publics entendent ainsi exiger l’arrêt de l’ «immixtion» des autorités du ministère de la Communication dans le traitement de l’information au niveau des médias publics.
En effet, une lettre signée du secrétaire général du Synatic, Justin Coulibaly a dénoncé vendredi dernier "l'immixtion" du ministère de la Communication dans le traitement de l'information par les médias publics, notamment lors de la marche de l’opposition politique organisée le 29 juin contre le Sénat.
Mais selon le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, «nulle part il ne s’est opéré une censure sur aucun élément de reportage, et l’accusation portée par le syndicat contre son ministère est gratuite et sans fondement». 
Pour M. Coulibaly, "l'immixtion du pouvoir dans les médias publics ne date pas d\'aujourd'hui, elle commence maintenant à prendre une certaine ampleur".
Les travailleurs des Médias d’Etat exigent également un «statut particulier, la reconstitution des carrières des agents, le rétablissement des rémunérations injustement coupées».

Depuis 2010, la Plateforme revendicative du SYNATIC, où figurent tous ces points, a été déposée au niveau du ministère de la Communication. «Les points évoqués par le syndicat pour justifier l’arrêt de travail ont fait l’objet de plusieurs concertations qui ont abouti à des propositions concrètes de solutions. Mais certains points sont au niveau du Premier ministre (Luc Adolphe Tiao, lui-même ancien journaliste, ndlr) qui travaille à y apporter des solutions», a indiqué le ministre Traoré au cours d’une conférence de presse. 

Fait historique, c’est la première fois que des journalistes des médias publics de l’Etat observent un mouvement d’humeur suivi d’un arrêt de travail.
Satisfait de la mobilisation des manifestants, le secrétaire général du Synatic, Justin Coulibaly a indiqué que le dialogue n’est cependant pas interrompu avec le ministère de la Communication à qui il a adressé le message du syndicat reçu par le secrétaire général du ministère, Adama Barro. Il a ensuite convié les journalistes à une conférence bilan à la bourse du travail.
Avant les journalistes des médias publics, les Gardes de sécurité pénitentiaire avaient, au cours du weekend dernier, observé un arrêt de travail pour exiger un traitement particulier, voire un statut particulier. Bien avant c’étaient les travailleurs de l’Asecna qui observaient une grève de 48heures immobilisant tous les avions à l’aéroport international de Ouagadougou. Les jours à venir risquent encore de connaitre des mouvements avec la manifestation annoncée de la Coalition contre la vie chère (CCVC) le 20 juillet et celle de l’Opposition politique contre le Sénat le 28 juillet, jour des élections sénatoriales.
L'opposition voit au Sénat, jugé «budgétivore» et «inopportun» un moyen pour le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, de faire réviser la Constitution afin de se représenter au terme de son dernier mandat en 2015. Mais selon le gouvernement, le Sénat votée le 21 juin 2013 et dont le président assurera l’intérim en cas de vacance du pouvoir, vise à «consolider la démocratie» au Burkina Faso. (extrait de Koaci.com)

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30 juin 2013

Bade-Württemberg : manifestation des fonctionnaires contre la politique d'austérité

73198761_w_200_b_0_0_200_150Felicitas, institutrice à Karlsruhe est préoccupée par les conséquences de la réforme de l'enseignement. C'est la raison de sa participation à la manifestation à Stuttgart. Elle est "sanctionnée deux fois", dit-elle car son époux est enseignant aussi. Chacun de nous se voit encore une fois son salaire ponctionné de 100 €. Autant à ne plus pouvoir dépenser pour le ménage, alors que Felicitas est mère de trois enfants.

Le mécontentement des fonctionnaires se lit sur les banderoles : "Les fonctionnaires ne sont pas les tire-lires de l'Etat." ou "Le travail doit être payé à sa valeur." Sont aussi en point de mire le ministre des finances Nils Schmid (SPD) et le président du Landtag Winfried Kretschmann (die Grüne). Le conflit entre le Landtag et les fonctionnaires ne fait que s'aggraver.

"L'argent est là !" affirme Volker Stich, responsable du syndicat des fonctionnaires. "Ceux qui veulent faire des économies sur le dos de leurs propres employés font mal le ménage." Face à cette fronde, Winfried Kretschmann a dû renoncer à son voyage en Israel. Car il a du souci à se faire. Les salariés de  la Justice, des douanes, de la police, des impôts, de la forêt, les enseignants ont prévenu : "Ceux qui veulent nous ponctionner ne seront pas réélus, ni au Bundestag, ni au Landtag." Les élections, c'est dans trois mois et l'austérité continue à s'étendre.

27 mai 2013

L'extrême-droite identitaire investit le siège du PS à Paris

identitairesUne dizaine de personnes se revendiquant du mouvement Génération identitaire ont escaladé une terrasse du siège du Parti socialiste, dimanche à Paris pour déployer une banderole, une intrusion qualifiée d'«attaque» par Harlem Désir qui entend lui donner «toutes les suites judiciaires». Sur le réseau social Twitter, Damien Rieu, un porte-parole de Génération identitaire, a posté plusieurs photos montrant une dizaine de personnes sur la terrasse du siège du Parti socialiste, situé rue de Solférino (VIIe arrondissement). Une banderole a été déployée depuis cette terrasse, sur laquelle était inscrit: «Hollande démission». Selon M. Désir «les débordements d'extrémistes que l'on pouvait craindre à l'occasion de la manifestation de tous les dangers (la manifestation contre la loi sur le mariage homosexuel, ndlr) se sont malheureusement produits». Le PS «ne cèdera à aucune tentative d'intimidation des ennemis de la République», a encore estimé M. Désir. Peu avant, son directeur de cabinet Mehdi Ouraoui avait confirmé à l'AFP l'intrusion, vers 16H00, «de plusieurs individus appartenant à un groupe extrémiste sur une terrasse située sur l'enceinte extérieure du siège du parti. Ils ont escaladé cette terrasse». Le PS a fait appel aux forces de l'ordre. A 16H30, la banderole n'y était plus, a constaté un journaliste de l'AFP.

Génération identitaire, qui était à l'origine de l'occupation du chantier de la Mosquée de Poitiers en octobre, est le mouvement de jeunesse du Bloc identitaire, un parti d'extrême droite spécialisé dans l'activisme sur internet, qui rejette l'immigration et l'islam avec virulence. Le PS et le PCF avaient demandé en octobre «la dissolution» de ce groupe. Dans un tweet dimanche, Eduardo Rihan-Cypel, l'un des porte-parole du PS, a demandé à nouveau la dissolution de «ces groupes extrémistes qui portent atteinte à la démocratie».

PSCommuniqué de Harlem Désir, premier secrétaire du PS

Je condamne fermement l’attaque du siège du Parti socialiste par un groupe d’extrême droite identitaire et leur tentative d’intrusion dans nos locaux. Cette agression est inacceptable et ne saurait être tolérée dans notre pays. Les débordements d'extrémistes que l'on pouvait craindre à l'occasion de la manifestation de tous les dangers se sont malheureusement produits. Attaquer un parti politique, c’est s’attaquer à la démocratie. Le Parti socialiste donnera toutes les suites judiciaires pour faire condamner ces comportements insupportables. Le Parti socialiste ne cèdera à aucune tentative d'intimidation des ennemis de la République.


Echauffourées 

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2 mai 2013

1er mai : les nazis refoulés à Francfort !

01Alors qu'en France, les syndicats ont défilé en ordre dispersé, avec peu de mobilisation, laissant la place au Front National et à Marine Le Pen. A Francfort, pendant ce temps, les "antifas"  allemands s'opposent unitairement au NPD et aux nazis allemands qui voulaient s'accaparer le 1er mai ! Les militants d'extrême-droite n'ont même pas pu entrer en ville !

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7 février 2013

Manifestation des ArcelorMittal à Strasbourg

Un jour après la venue du Président de la République, changement de décor avec la manifestation des métallurgistes d'Arcelor-Mittal devant le parlement européen. Manifestation qui a viré à l'affrontement avec les forces de l'ordre.

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La manifestation des sidérurgistes belges, français et luxembourgeois devant le Parlement européen, hier à Strasbourg, est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire mouvementée des conflits sociaux. En effet, tous les participants – ils étaient environ 1 500 – ont subi une fouille au corps. « En quarante ans de syndicalisme, je n’ai jamais vu cela, même lors des grandes manifestations de 80 et 82 », proteste Bernard, cégétiste venu de Florange. Cet excès de précaution des autorités, vécu comme un outrage, a eu le don d’exaspérer un peu plus les métallos, qui au mieux craignent pour leur emploi ou au pire savent qu’ils l’ont d’ores et déjà perdu. Vingt-cinq bus partis de Liège, un du Luxembourg et deux de Florange, agglomérations qui partagent un désengagement massif de Mittal, ont été déviés et immobilisés sur une aire de repos à l’entrée de Strasbourg. Des gendarmes ont fouillé minutieusement les véhicules puis les personnes. Les projectiles, fusées, bouteilles et autres objets contondants ont été jetés dans des containers prévus à cet effet. Parfois, la fouille a été une formalité, désagréable mais vite expédiée. D’autres fois, comme pour l’un des deux bus affrétés par les syndicats de Florange, elle a tourné au vinaigre. « J’ai été mis à terre et menotté », grimace Frédéric, venu manifester dans une combinaison en amiante. Quelques heures plus tard, il sera touché à l’abdomen par une balle en caoutchouc tirée par les forces de l’ordre. Un manifestant belge sera blessé à l’œil par un projectile semblable.

Stratégie de l’encerclement

Les bus sont arrivés au compte-gouttes à Strasbourg. Certains ont été retardés de plusieurs heures, d’autres, exclusivement venus de Liège, sur la route depuis plus de cinq heures, ne sont jamais arrivés à destination. A peine débarqués, les sidérurgistes ont été pris dans un étau policier et maintenus à plusieurs centaines de mètres du Parlement européen, où une délégation était reçue. Les autorités, mises en alerte par les récents rassemblements houleux à Bruxelles et surtout à Namur, ont opté pour la stratégie de l’encerclement créant un périmètre qui, pendant plusieurs heures, a fait office d’exutoire aux sidérurgistes. « On est sur la route depuis l’aube, on nous fouille comme des criminels et ensuite on nous tient à l’écart comme des pestiférés », s’offusque Eric, métallo de la filière liquide belge sacrifiée.

D’emblée, sans un slogan, sans une banderole, le scénario de l’affrontement s’est imposé sans partage. Jets de pierre, provocations, cris, insultes, bousculades… Les manifestants ne sont pas parvenus à desserrer l’étreinte policière maintenue par des moyens considérables. Après sommations, des gaz lacrymogènes ont, à plusieurs reprises, dispersé le noyau dur de la colère, qui se reformait aussitôt les vapeurs dissipées. Aucun des panneaux en verre des arrêts de bus à la portée des métallos n’a été épargné. Tous ont volé en éclat. Peu à peu, la nuit est tombée. Les sidérurgistes, assommés par le froid, la fatigue et l’avenir qui s’assombrit ont regagné les bus. Abattus.

P. R. (le "Républicain Lorrain")
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10 août 2012

Les responsables des massacres ivoiriens dévoilés

comm7_300x198Ce mercredi au palais présidentiel d’Abidjan, la présidente de la commission nationale d’enquête, Madame Paulette Badjo sur la crise post électorale à rendu les conclusions de l’enquête menée par ses services au président Alassane Ouattara. Pour la première fois une enquête révèle la culpabilité des partisans du président. Longtemps point de discorde entre les deux protagonistes de la crise ivoirienne les responsabilités dans les massacres qui ont précédé la proclamation des résultats de l’élection présidentielle  de 2010 ont toujours été discuté entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara. A partir des conclusions livrées par la commission nationale indépendante d’enquête il est maintenant un peu plus claire sur les auteurs de ces massacres qui restent gravés à jamais dans l’histoire de ce pays. Les investigations menées sur la période du 30 octobre 2010 au 15 mai 2011 inclus révèlent que 3248 personnes ont péris dans les violences inter Ivoirienne dont 1452 meurtres attribués aux forces pro-Gbagbo dont 1009 exécutions sommaires. Les forces pro-Ouattara composé en partie de FRCI et de Dozo totalisent 727 meurtres avec 545 exécutions sommaires pour les premiers et 200 par les dozo. Le rapport d’enquête met aussi en cause les groupes d’autodéfense ou miliciens pro-Gbagbo qui ont été très activent durant cette période. Enfin un dernier groupe de mort au nombre de 57 a été désigné de « diverses personnes » par la commission d’enquête qui les adjoint notamment à 3248 cas de « violation du droit à la vie ». Le rapport note 8141 « atteintes à l’intégrité physique » ainsi que 345 de « tortures », 194 cas de viols, 265 « disparition forcées » enfin 260 « détentions arbitraires ».Les conclusions à peine reçues que le chef de l’Etat les a remis à son premier ministre Jeanneau Haoussou pour que la justice ivoirienne se saisisse du dossier afin d’ouvrir les procédures pour que justice soit rendu. A ce nouveau dossier sur la crise qui a secoué le pays phare de la CEDEAO l’opinion publique s’interroge sur la suite des évènements quant à voir le président Ouattara lâcher à la justice ses partisans qui ont commis des exactions ou crimes pendant cette période de crise.

 Fulbert KOFFI Oeil D’Afrique Abidjan

4 juillet 2012

Francfort : Neckermann en grève

290034_4181118176342_1916290310_oSolidarität mit den streikenden Beschäftigten bei Neckermann! Über 1.000 Stellen sollen in Frankfurt wegfallen. Mit 98,5 Prozent haben sich die Beschäftigten in der Urabstimmung für Streik ausgesprochen. Ihre Forderungen: Eine Transfergesellschaft und ein Sozialplan mit Abfindungen. Heute haben die Beschäftigten die vielbefahrene Hanauer Landtraße mit einer Sitzblockade zeitweise stillgelegt.

Traduction

Solidarité avec les travailleurs en grève à Neckermann ! Plus de 1 000 emplois supprimés à Francfort. A 98,5 % des bulletins de vote, les travailleurs ont opté pour la grève. Leurs revendications : une société de transfert et d'un plan social avec compensation. Aujourd'hui, les travailleurs ont fermé temporairement le Landtraße Hanauer occupé avec une séance de sitting.
26 juin 2012

Vestige de la sarkozie : une suppression de classe dans la vallée

ecole_009Décidément, 5 ans de sarkozie, et plus généralement de politique de droite, ont marqué notre vallée avec des pans entiers démantelés, tels le service public. Et jusqu'au dernier moment du transfert des pouvoirs, le gouvernement Fillon a appliqué ces mesures. Et les répercussions s'en font encore sentir. Une classe risque d'être supprimée au RPI de Saint-Maurice et Triembach-au-Val. Et il va falloir faire vite pour sauver la classe menacée. Les parents d'élèves des deux communes se sont donc mobilisées. Espérons que les élus se mobilisent aussi, notamment le maire Riebel - président de comcom - conseiller régional de Saint-Maurice !

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Banderolle à Saint-Maurice ...

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à Triembach-au-Val ...

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... et le long de la route.

2 mai 2012

1er mai : marches néo-nazies en Allemagne

58965660_w_479Alors que Nicolas Sarkozy tentait une O.P.A. électoraliste sur la fête du travail en France, l'Allemagne a vu un peu partout des marches aux flambeaux de néo-nazis masqués, organisées par le NPD. Les plus importantes eurent lieu à Bonn et à Neumünster (Schleswig-Holstein). Plus près de nous, c'est Donaueschingen qui a été le théâtre d'une telle marche et de quelques incidents. Poursuivis par la police, certains de la centaine de nazillons ont tenté d'utiliser leurs torches pour incendier un kebab. Du coup, l'Allemagne a aussi vu fleurir de nombreuses manifestations antifaschistes, comme à Mannheim, Bonn, Neubrandenburg, Bautzen-in-Sachsen et Hof. Pendant ce temps, en Alsace une réunion de nazillons avait lieu à Sainte-Croix-aux-Mines.

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1 mai 2012

Première "fête du travail"

Le 1er mai 1886, aux États-Unis, une très forte pression des syndicats sur le patronat et le gouvernement permet à environ 200.000 travailleurs d'obtenir la journée de huit heures.

En souvenir de ce succès, les syndicats européens, quelques années plus tard, instituent une «journée internationale des travailleurs» ou «Fête des travailleurs» destinée à se renouveler tous les 1er mai. Cette journée est aujourd'hui plus volontiers appelée "fête du travail", bien que l'expression prête à confusion...

 

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