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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
14 novembre 2022

Sénégal : arrestation d'un journaliste

Un journaliste directeur d'un site d'informations critique du pouvoir au Sénégal a été arrêté dimanche à Dakar par la police, a appris l'AFP auprès d'une association d'organisations de presse et d'une source policière. Pape Alé Niang, qui dirige le site d'informations privé Dakar Matin, est célèbre au Sénégal par ses chroniques régulières sur l'actualité.

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Il a été arrêté mais «le motif demeure pour le moment inconnu», a affirmé dans un communiqué la Coordination des associations de presse (CAP), qui regroupe des organisations de la presse locale. Elle compte «apporter toute l'assistance requise» au journaliste et a commis «un avocat» pour le défendre. L'arrestation «est confirmée», a déclaré à l'AFP une source policière, sans en préciser la raison.

«Violence policière»

Le journaliste se trouvait dimanche dans les locaux du commissariat central de Dakar, selon la source policière et des médias locaux. Par ailleurs, une vidéaste du site d'information Buur News, Fatou Dione, a été victime de «violence policière» samedi lors d'une manifestation interdite à Dakar, a dénoncé la CAP dans un communiqué. La journaliste s'est «évanouie au moment où les forces de l'ordre sont venues l'évacuer avec une brutalité inouïe», a ajouté la CAP.

Une vingtaine de personnes arrêtées samedi après-midi, lors de cette manifestation interdite par le préfet de Dakar, étaient toujours en détention dimanche, selon la presse. La manifestation, à l'initiative d'un collectif formé notamment d'activistes, visait à réclamer la libération de «détenus politiques», des personnes en prison depuis plusieurs semaines et présentées dans la presse comme proches de l'opposition. Le Sénégal occupe la 73e place sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse établi en 2022 par l'ONG Reporters sans frontières (RSF). (selon "Le Figaro")

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13 novembre 2022

Les "Chagos", c'est quoi ?

Île Maurice : la Grande-Bretagne va ouvrir les discussions pour la restitution de l'archipel des Chagos. 

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Après 49 ans d’espoirs déçus, de promesses non-tenues, de décisions juridiques favorables, mais jamais appliquées, les Chagossiens aperçoivent, enfin une lumière. La Grande-Bretagne est ouverte aux négociations avec l’île Maurice pour la restitution des Chagos.

La nouvelle grossissait, mais n’était pas confirmée ! Finalement, est apparu sur Internet l’article de "The Guardian" : "Le Royaume-Uni a accepté d’ouvrir des négociations avec Maurice sur la future rétrocession des îles Chagos."

Ce dossier était devenu l’Arlésienne de l’île sœur.

Pour mémoire, le 27 avril 1973, les habitants de l’archipel des Chagos sont priés de s’exiler à Maurice. Ce confetti dans l’empire des colonies britannique est devenu un point stratégique. La Grande-Bretagne a accordé son indépendance à Maurice en 1968, mais elle a conservé sous sa coupe ce territoire

Les surpuissants Etats Unis, on fait savoir qu’ils souhaitaient installer une base aérienne sur place. Ce désir va se matérialiser par l’expulsion des Chagossiens de leur terre, cette fin avril 1973, rappelle Blick.

Combien de Chagossiens enterrés loin de leur archipel ? 

En cette fin d’année 2022, les descendants des Chagossiens exilés espèrent enfin reprendre possession de leurs îles. Ils ont reçu le soutien inconditionnel du gouvernement chinois, mais aussi de l’Organisation non-gouvernementale Human Rights Watch, nous apprend RadioOne.

Ces entités, l’une clairement politique, l’autre associatives, demandent que des représentants de l’archipel soient invités à la table des discussions.

L’ONG souhaite, également, que les victimes de cette dépossession soient indemnisées.
Olivier Bancoult, leader du Groupe Réfugiés Chagos, ne cachait pas son émotion, en répondant à L"Express de Maurice" : "Finalman Royaume-Uni, pe truver li besoin asim so responsabilité. Zot innfini par anbarasser par la honte zot pe gagner. Sa prouver à kel point nou ti ena raison pou laguer. Mo espérer zot seryer dan sa langazman zot inn pran la."

Wait and see ! (selon "Franceinfo")

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9 novembre 2022

Lettonie : le Parlement coupe les amarres avec Moscou

C’est un raz-de-marée. Les partis russophones, jusqu’ici confortablement installés au parlement letton, ont été balayés, alors même qu’ils représentent près du tiers de la population du pays. Un message nationaliste puissant, chez un voisin exposé de la Russie.

La Lettonie a désigné ses représentants à la Saeima, son parlement.

lettonieEt dans les urnes, le message s’est révélé radical : le parti Harmonie (Saskana en letton), qui disait parler au nom des quelque 30 % de russophones lettons et qui se sortait régulièrement en tête des législatives, a été balayé. Le prix à payer pour ne pas avoir condamné assez tôt et assez fort le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Harmonie a bien décidé de renoncer à ses relations avec Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, mais trop tard. Avec 4 % des suffrages exprimés, contre 1 voix sur 5 par le passé, le parti est écarté du parlement. Une descente aux enfers, après la perte de la mairie de Riga, où habitent majoritairement des Russophones, perdue en 2020 pour une sombre affaire de corruption.

Le nouveau gouvernement sera constitué autour du parti centriste du Premier ministre Karins, Nouvelle Unité (JV), qui devra composer avec trois mouvements modérés, proches des écologistes. Mais Alliance nationale, le parti nationaliste, qui a été de pratiquement tous les gouvernements depuis 1995, est également à la table.

Un fort sentiment national

Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce ne sont pas les russophones qui sont montrés du doigt. C’est le sentiment national qui l’emporte. Si Alliance nationale symbolise la peur des Lettons face à l’ours russe, le parti nationaliste a les faveurs du Président de la République actuel, Egils Levits, pourtant juif russophone marié à une Germano-Baltique.

C’est que, justement, le chef de l’État incarne l’unité et la diversité de la Lettonie actuelle et passée. Les déportations de Lettons par les Soviétiques, en 1941 et en 1944, en particulier, mais aussi jusqu'à la fin de l’URSS en 1991, sont ancrées dans les mémoires. Dans la sienne, en particulier. En 1972, la famille d’Egils Levits a été déplacée par les Soviétiques en Allemagne de l’Ouest. Leur tort : avoir été « Refuzniks », ces Juifs à qui l’autorisation d’émigrer avait été refusée.

Des russophones très lettons

Au fond, les russophones ne sont pas toujours russes, et ils peuvent venir d’anciennes régions de l’ex-URSS. Des Ukrainiens, par exemple, installés de longue date, ou des Bélarussiens, implantés, autour de Daugavpils, dans le sud-est de la Lettonie.

Mais les véritables Russes de Lettonie, eux, habitent à Riga, depuis les Tsars, depuis des siècles. Depuis tellement longtemps qu’ils parlent letton, qu’ils sont lettons. Au retour de l'indépendance, en 1991, le passeport letton leur a d’ailleurs été attribué automatiquement. Ces ressortissants russes parlent évidemment letton mais aussi allemand, et accueillent volontiers les opposants à Vladimir Poutine : des journalistes de l’opposition, par exemple, issus des rédactions de Dojd TV, Meduza ou de la Novaia Gazeta, des médias désormais en exil.

Lorsqu’on leur demande où va leur allégeance, ils sont clairs : les 4 % d’Harmonie, pas assez critique à l’égard du Kremlin, et les 3 % de l’Union russe de Lettonie (LKS en letton), arrimé à Moscou, en témoignent. Russophones ou pas, les Lettons sont avant tout pro-européens. (selon "Radio-France")

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8 novembre 2022

Les déchets des touristes mettent en colère des villageois en Thaïlande

Les habitants d’un village de la province de Kanchanaburi se plaignent d’être envahis par des ordures provenant, pour la plupart, d’un site touristique de la région.

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Des villageois du district touristique de Sangkhla Buri demandent que des mesures soient prises d’urgence contre les chauffeurs de camions-poubelles paresseux qui déversent leur chargement sur une route locale plutôt que dans la décharge voisine.

Selon eux, les tonnes de déchets en décomposition, non seulement génèrent une odeur nauséabonde et attirent la vermine, mais elles bloquent également l’accès aux plantations de caoutchouc et de palmiers à huile voisines.

La plupart des déchets de la décharge proviennent de la commune de Wang Ka, 20 à 25 tonnes en moyenne chaque jour, car le district de Sangkhla Buri est une destination touristique.

Les touristes sont souvent rendus responsables de l’excès de déchets dans les endroits les plus populaires de Thaïlande.

Leurs plaintes ayant été ignorées par les autorités locales, les habitants ont porté leur affaire devant les médias.

Chan Thavornchatchawan, un résident, a déclaré :

« Les tas d’ordures en décomposition non seulement sentent mauvais mais attirent la vermine et bloquent l’accès aux plantations voisines.

Les journalistes ont vu une centaine de tonnes, voire plus, de déchets industriels et ménagers déversés sur la route de 3 mètres de large, sur une distance de plus de 400 mètres.

Les ordures comprenaient des déchets toxiques, des ampoules électriques et des conteneurs de produits chimiques.

Les trieurs d’ordures qui subsistent grâce à la décharge ont déclaré que les camions ne pouvaient pas se rendre sur le site pendant la saison des pluies.

Nombre d’entre eux s’embourbant dans la boue, les chauffeurs se contentaient de déverser les ordures aussi près de la décharge qu’ils le pouvaient.

Il a été construit en 1953 par les peuples Mon et Karen et a été transféré dans le village en 1985.

Comme Wangka ne dispose pas de sa propre installation de traitement des déchets, elle utilise le site de Phra Chedi Sam Ong depuis plus de 20 ans.

D’autres déchets proviennent des usines de la région.

Mme Chan a déclaré que ses demandes pour que quelque chose soit fait pour résoudre ce problème étaient restées lettre morte. (Source : "toutelathaïlande")

6 novembre 2022

Dans l'Amazonie profonde, les autochtones Ticuna célèbrent la victoire de Lula

Dans l'extrême ouest de l'Amazonie, dans la région où le journaliste britannique Dom Phillips et son accompagnateur brésilien ont été assassinés en juin, les Indiens Ticuna suivent, anxieux, à la télévision la soirée électorale : à l'annonce de la victoire de Lula, c'est l'explosion de joie.

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Dans la réserve d'Umariaçu 2, un village composé principalement de maisons en bois aux toits de tôle, à la frontière du Pérou et de la Colombie, on soutient sans limite le candidat de la gauche.

Dans la municipalité de Tabatinga - qui englobe cette réserve indigène - Lula a recueilli 66,93% des suffrages exprimés, Jair Bolsonaro suscitant le rejet auprès des indigènes pour son refus de délimiter de nouveaux territoires afin de préserver leurs habitats et coutumes. 

"J'étais très nerveuse dans l'attente du résultat, mais quand Lula a gagné, j'étais si heureuse", déclare à l'AFP Nagela Araújo Elizardo, conseillère autochtone à Tabatinga. "Je sais que Lula obtiendra de bonnes choses pour l'Etat (d'Amazonas, nord) parce qu'il est différent de Bolsonaro". 

Elle place beaucoup d'attentes dans l'ancien président (2003-2020), réélu pour un troisième mandat. Elle espère notamment qu'il améliorera le sort des 57 communautés autochtones de la municipalité. 

"Mais la première chose qui doit changer c'est la présidence de la Funai", l'agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes, dont les moyens et champs d'action ont été volontairement réduits, selon les détracteurs du gouvernement actuel.

Sebastião Ramos Nogueira, président du Conseil général du peuple Ticuna de Rio Solimoes, 57 ans, portant une coiffe de plumes jaunes et bleues, se réjouit d'avoir "réussi à élire notre président qui avait déjà oeuvré pour nous lors de son premier et deuxième mandat".  

- "On fait la fête" -

Luz Marina Honorato, enseignante Ticuna de 53 ans, dit qu'elle se sent doublement concernée par les aspirations de Lula "pour les peuples autochtones et pour les droits des femmes". 

Dans son premier discours en tant que président élu, Lula a promis de lutter contre la "déforestation", qui a augmenté de plus de 70% pendant les quatre années de mandat Bolsonaro, selon les statistiques officielles. 

C'est non loin des villages d'Umariaçu qu'ont été retrouvés les corps du journaliste britannique Dom Phillips et du militant autochtone Bruno Pereira, assassinés par des pêcheurs clandestins sur ces terres autochtones.

En 2019, c'était le responsable antibraconnage de la Funai dans la région qui avait été tué à Tabatinga. 

Dans les villages d'Umariaçu 1 et 2, où vivent quelque 12.000 Indiens Ticuna, les voisins se sont rassemblés pour suivre ensemble le décompte des voix face au petit écran. 

Concert de klaxons, drapeaux du Parti des Travailleurs (PT) de l'ancien leader syndical, musique ticuna, la fête était totale.

"On a souffert pendant quatre ans et il n'y avait pas d'issue possible. Maintenant, ma communauté fait la fête", savoure le président du Conseil général du peuple Ticuna de Rio Solimoes. (selon "orange.actualités")

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5 novembre 2022

"Attaque massive" russe en Ukraine

Un Français habitant à Kiev témoigne sur BFMTV

kievLa Russie a une nouvelle fois bombardé Kiev ce lundi mati , coupant l'eau pour 80% des habitants et l'électricité dans 350.000 foyers. Une attaque qui a notamment paralysé les transports en commun de la capitale ukrainienne. Jérémy habite la ville et témoigne pour BFMTV de ce qu'il a vu et de son ressenti.

Après plusieurs lundis de suite marqués par les bombardements, l'intensité des frappes ne semble pas faiblir. "Je dirais que c'est de la même ampleur malheureusement, parce que c'est quand même une frappe massive, c'est pas seulement un ou deux missiles ou quelques drones, c'est vraiment une grosse attaque sur les infrastructures", explique le Français.

"C'est peut-être le quatrième lundi de suite, alors je ne vais pas dire qu'on s'y habitue parce qu'on s'y habitue vraiment jamais, mais on vit avec les conséquences que ça a. Moi par exemple, je n'ai plus d'eau. Bon ce n'est que de l'eau, mais oui je n'ai plus d'eau depuis une heure", ajoute-t-il.

Face aux attaques répétées et aux coupures, Jérémy a fait des stocks: "J'ai trois bidons de 20 litres chez moi, j'ai de la nourriture pour 15 jours et puis même des bougies si besoin. Et puis après des pulls, parce qu'il commence quand même à faire froid et comme il n'y a pas de chauffage, s'il faut mettre deux pulls on mettra deux pulls, tout simplement".

"Mon sac est toujours prêt"

Pour suivre l'intensité des attaques, Jérémy peut compter sur les réseaux sociaux. "Je suis avec Telegram les différentes informations concernant les missiles qui sont envoyés et là je sais que sur Kiev ça s'est calmé. Mon sac est toujours prêt pour aller me mettre à l'abri dans le métro. Dans ces cas-là, il y a toujours une préparation mentale qui se met en place naturellement", explique-t-il.

"Mais moi, même pendant la frappe, je voyais des gens qui jouaient au foot en bas de chez moi. C'est pour dire qu'on a l'habitude mais on se prépare quand même à aller se mettre à l'abri", raconte le Français.

Jérémy communique aussi avec d'autres habitants de la ville pour savoir comment chacun gère les frappes: "Il y en a qui se mettent à l'abri, d'autres qui ont peur, d'autres pas. C'est une routine malheureusement".

"Ça ne fera pas reculer l'armée ukrainienne"

Face à la volonté de Vladimir Poutine de viser des infrastructures énergétiques et aux coupures d'eau engendrée par les bombardements, le Français relativise les difficultés que ces frappes ont sur sa vie quotidienne: "Si on va par exemple dans des restaurants ou dans des centres commerciaux faire nos courses, dès qu'il y a une alerte, il faut sortir, donc on va dire que c'est ça l'impact que ça a quand on va dehors. À la maison, s'il n'y a pas d'électricité - moi je ne suis pas touché par les pannes d'électricité jusqu'à présent - ou d'eau, on s'adapte".

"On se dit qu'il y en a qui se battent au front, alors s'il n'y a plus d'eau et d'électricité, c'est rien. Les frappes qui visent les infrastructures ukrainiennes, est-ce que ça fait reculer les troupes ukrainiennes au front? Non", lance-t-il encore.

Il explique qu'un sentiment de résistance l'anime lui et les habitants de Kiev avec qui il échange. "On se dit, ils peuvent nous toucher nous, mais ça ne fera pas reculer l'armée ukrainienne, donc ça fera pas gagner la Russie. C'est un moyen de voir les choses mais c'est un moyen de se dire que la Russie est en train de perdre la guerre aussi", analyse-t-il.

"C'est un esprit de combat, à notre niveau, mais qui montre que le peuple ukrainien est prêt à subir ce genre de frappes pour la victoire", affirme Jérémy.

2 novembre 2022

Venezuela, Nicaragua et Cuba condamnent les blocus imposés par les Etats-Unis

- Des responsables des trois pays dénoncent également les mesures "coercitives" imposées pendant la pandémie de COVID-19, qui ont entravé les efforts visant à "sauver des vies"

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Le Venezuela, le Nicaragua et Cuba ont dénoncé, mercredi, les blocus "arbitraires", les sanctions et les mesures "illégales" que leur imposent les États-Unis.

C'est ce qui ressort des interventions des représentants des trois pays lors de la 39e session de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), tenue à Buenos Aires, en Argentine.

Ils ont également dénoncé le durcissement des sanctions dans le contexte de la pandémie de COVID-19, ce qui a entravé les efforts visant à "sauver des vies."

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Carlos Farias, a condamné ce qu'il a appelé les "terribles conséquences générées par les mesures coercitives unilatérales contre nos pays."

Il a critiqué les "mesures coercitives unilatérales désastreuses" prises à l'encontre de son pays pendant la pandémie, lesquelles ont empêché l'achat du matériel médical nécessaire.

Le ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Denis Moncada, a déclaré dans son intervention que son pays "a historiquement résisté aux agressions impériales qui se manifestent dans les prétendues sanctions qui sont illégales, arbitraires, unilatérales et qui, comme cela se produit avec d'autres pays frères, ont pour objectif de nous étouffer économiquement."

Le ministre cubain du Commerce extérieur, Rodrigo Malmierca Diaz, a également dénoncé les "mesures coercitives unilatérales prises par certains États et qui violent la souveraineté d'autres pays."

"Nous exigeons spécifiquement la cessation du blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des États-Unis contre notre pays depuis plus de 60 ans, en violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies", a déclaré Malmierca lors de l'événement, auquel participaient des ministres de la région.

Il a également condamné l'"inclusion arbitraire" de Cuba sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme.

L'embargo imposé à Cuba a été initialement décrété en 1960, mais les sanctions ont été renforcées en 1962, puis durcies par le président américain Donald Trump. L'administration du président Joe Biden n'a pas encore allégé les sanctions contre l'île.

Washington a imposé pour la première fois des sanctions à des individus vénézuéliens il y a 15 ans, bien que des membres de l'administration du président Biden se soient rendus à Caracas en mars, pour négocier avec le gouvernement du président Nicolas Maduro la possibilité de lever certaines d'entre elles.

Les États-Unis ont imposé des sanctions à des individus nicaraguayens en 2018, en réponse à la répression du gouvernement contre les manifestants, dont beaucoup restent emprisonnés pour s'être élevés contre le pouvoir du président Daniel Ortega. (traduit du journal anglais "Colombia")

1 novembre 2022

Thaïlande : L’hiver commencera avec 2 semaines de retard

L’hiver devrait arriver en Thaïlande le samedi (29 octobre), soit 2 semaines plus tard que la normale, a déclaré le département météorologique thaïlandais.

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Le département météorologique de Thaïlande a déclaré que la Thaïlande peut s’attendre à un temps froid jusqu’à fin février, ajoutant que la température tomberait au plus bas entre décembre de cette année et janvier de l’année prochaine.

« La température sur les sommets des montagnes et des collines peut descendre jusqu’à 8 degrés Celsius », a déclaré le département. Le Grand Bangkok, quant à lui, peut s’attendre à des températures basses de 17 à 19 degrés Celsius. »

Le département a ajouté que le temps dans certaines régions de l’extrême sud serait froid certains jours.

L’hiver devrait commencer à partir du 29 octobre et durer jusqu’à la fin février. Mais le 29 octobre est passé, et les thaïlandais ne voient toujours pas d'hiver à l'horizon. Encore une erreur de météorologue ! (selon "Toute la Thaïlande")

31 octobre 2022

Conflit entre Varsovie et la Cour de Justice de l’Union européenne

Le Tribunal constitutionnel polonais a repris l’examen de la constitutionnalité des amendes imposées par la plus haute juridiction de l’UE pour non-respect d’arrêts précédents. En début de semaine, l’exécutif européen avait menacé, dans un geste inattendu, de retenir les fonds de rattrapage de Varsovie pour des raisons d’indépendance judiciaire.

varsovieLa Commission européenne a provoqué un tollé à Varsovie en annonçant lundi (17 octobre) son intention de retenir les paiements de la Politique de cohésion, destinée à aider les pays économiquement à la traîne à rattraper leur retard. Cette décision est motivée par le fait que la Pologne ne s’est pas conformée aux exigences essentielles de l’UE en matière d’Etat de droit.

La Pologne doit recevoir 75 milliards d’euros du Fonds de cohésion dans le cadre du budget à long terme de l’Union européenne, appelé « cadre financier pluriannuel 2021-2027 ».

Le Tribunal constitutionnel polonais, décrié par ses détracteurs pour son manque d’indépendance et son instrumentalisation à des fins politiques, a repris mercredi (19 octobre) l’examen d’une affaire datant de février concernant la constitutionnalité des amendes imposées par la plus haute juridiction de l’Union européenne pour non-respect de décisions antérieures des juges européens.

L’année dernière, lorsque la Pologne a refusé d’appliquer des arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) lui ordonnant de démanteler la chambre disciplinaire de la Cour Suprême et de mettre fin à l’activité de la mine de lignite de Turow, la CJUE a condamné le pays à deux jours-amendes, à savoir 1 000 000 € pour la chambre disciplinaire et 500 000 € pour Turów.

« Les amendes sont illégales. La Pologne ne devrait pas payer un seul złoty, c’est ce à quoi je vais m’atteler », a déclaré le ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro, qui a déposé la plainte relative aux amendes de l’UE auprès de la Cour constitutionnelle, ouvrant ainsi la voie au procès.

M. Ziobro a remis en question l’article 279 du traité sur le fonctionnement de l’UE, qui confère à la CJUE le droit de « prescrire les mesures provisoires nécessaires » pour garantir l’efficacité de ses décisions.

Il a déclaré que la Pologne n’avait pas accepté les dispositions permettant à la CJUE d’imposer des amendes en cas de non-respect des mesures provisoires lorsqu’elle a ratifié les traités de l’UE avant de rejoindre l’Union en 2004. Les traités internationaux qui régissent le fonctionnement de l’UE ont été réorganisés en 2009 avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, également connu sous le nom de « traité modificatif ».

M. Ziobro estime qu’en pénalisant financièrement la Pologne, la CJUE enfreint l’article 90 de la constitution polonaise, selon lequel toute décision de la Pologne de transférer ses compétences à des organisations internationales doit être ratifiée par le parlement.

Le Tribunal constitutionnel traite l’affaire des amendes de l’UE depuis février mais n’a pris aucune décision jusqu’à présent. L’audience de mercredi a été ajournée après seulement une heure, selon le quotidien Gazeta Wyborcza, et la nouvelle date de l’audience est fixée au 14 décembre.

Le Tribunal a fait la une des journaux européens l’année dernière lorsqu’il a jugé que certaines parties des traités étaient incompatibles avec la constitution polonaise, remettant en cause la suprématie du droit européen sur les règles nationales, un principe fondamental de l’intégration européenne.

La Commission européenne est en conflit avec Varsovie au sujet des réformes judiciaires adoptées par le gouvernement Droit et Justice (PiS) depuis son arrivée au pouvoir en 2015 et qui ont considérablement renforcé le contrôle du gouvernement sur le système judiciaire.

La Commission a approuvé en juin le plan de relance de 35,4 milliards d’euros, une tranche distincte de financement de l’UE, pour la Pologne après un long retard dû à l’opposition de Varsovie à revenir sur les réformes judiciaires. La Pologne doit cependant remplir plusieurs conditions afin de bénéficier des fonds du plan, notamment le démantèlement de la chambre disciplinaire et la révision des décisions des juges suspendus.

Varsovie n’a toutefois pas encore respecté tous ses engagements et n’a pas encore perçu la moindre part des fonds alloués à la suite de la pandémie. (selon "Euractiv")

30 octobre 2022

Djibouti : une très secrète base militaire chinoise

Selon des images satellites, la première base militaire chinoise à l’étranger monte rapidement en puissance, avec la visite de porte-hélicoptères et de navires logistiques. Le symbole des ambitions chinoises dans la région.

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A l'occasion du 20e congrès du Parti communiste chinois qui a débuté le 16 octobre, Challenges publie sept articles symboles de l'évolution et de la montée en puissance de la Chine depuis l'accession au pouvoir de Xi Jinping en 2012. Voici le sixième.

Plus de 210 mètres de long et 25.000 tonnes. C’est un sacré bébé qui a fait escale du 6 au 13 août à la base militaire chinoise de Doraleh, à Djibouti, la première de Pékin à l'étranger. Son nom? Changbai Chan. Un porte-hélicoptères amphibie de type 071 de la marine chinoise, capable d’embarquer 800 marins, des engins de débarquement et des hélicoptères Z-8, copies des Super Frelon français. Immortalisé par les images du spécialiste américain de l’imagerie satellite Maxar, décryptées pour Challenges par le champion français de l’analyse d’images par IA Preligens, le passage du Changbai Chan symbolise l’impressionnante montée en puissance de cette base inaugurée il y a cinq ans.

Le Changbai Chan, porte-hélicoptère amphibie de type 071 de la marine chinoise, spotté par un satellite Maxar le 12 août Crédit : Satellite image ©2022 Maxar Technologies / détections Preligens 

Gros plan sur le Changbai Chan, porte-hélicoptère amphibie de type 071 de la marine chinoise, pris en photo par un satellite Maxar le 12 août 2022 Crédit : Satellite image ©2022 Maxar Technologies

Gros plan sur le Changbai Chan, porte-hélicoptères amphibie de type 071 de la marine chinoise, pris en photo par un satellite Maxar le 12 août 2022 (Satellite image ©2022 Maxar Technologies/détections Preligens/Challenges)

Depuis le début de l’année, les rotations de navires chinois se sont multipliées. "Nos détections automatiques montrent des visites de plus en plus récurrentes de navires de fort tonnage ces derniers mois", indique Aurélien Debièvre, responsable marketing produit de Preligens. Achevée fin 2021, la nouvelle jetée, qui donne sur le Golfe de Tadjoura, avait déjà accueilli en mars et en mai dernier un bâtiment de ravitaillement de type 903, le Luomahu (numéro 907), un navire logistique de plus de 23.000 tonnes de déplacement. "La prochaine étape pourrait être le passage d’un des porte-avions chinois, peut-être leur troisième, le Fujian, qui est en coursq de tests en mer, estime une source militaire. Ce serait un message fort sur la montée en puissance de la Chine." En 2021, le patron du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, le général Stephen Townsend, assurait que la jetée est assez longue pour accueillir un des porte-avions chinois. (selon "Challenges")

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