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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
2 décembre 2022

Algérie : un ancien ministre français séduit par le Sahara

Le Sahara algérien vient d’ouvrir ses portes à la saison touristique subsaharienne. En effet, sur la carte du Quai d’Orsay, la région de Djanet est passée de formellement déconseillée en déconseillée, sauf raison impérative, désormais les portes du désert algérien portent la couleur orange.

alg_rieSans attendre de voir la région passer en jaune, les professionnels du tourisme, dont Point Afrique, ont déjà affrété le vol Paris Djanet pour se lancer dans les premières aventures, depuis 14 ans, dans le Sahara algérien. Et ce, pour partir à la découverte de la perle du désert Djanet, des dunes chatoyantes d’oued d’In Djaren.

En bref, une opportunité pour les touristes étrangers de vivre l’aventure d’un festival de peinture et de gravures rupestres qui se mélangent au sable qui change de nuance à chaque moment de la journée.

Un ancien ministre français émerveillé par le Sahara algérien

Depuis cette ouverture du désert algérien, de nombreux touristes étrangers, dont des Français, mais aussi les membres de la diaspora, se sont empressé pour prendre le premier vol pour rejoindre l’Algérie et découvrir le Sahara. Parmi ses touristes, un ancien ministre français.

De parents algériens et premier ministre arabe à faire son entrée au sein du gouvernement français, les années 2000. Il s’agit bel et bien de Azouz Begag. Résident à Lyon, cet homme politique, en visite dans le Sahara algérien, a fait part de ses impressions concernant son voyage, dans une vidéo posté sur TikTok, le samedi 5 novembre dernier.

Fasciné par son voyage, Azouz Begag rappelle à quel point seront émerveillés les touristes français, mais aussi algériens, qui vont rendre visite à Tamanrasset. En effet, l’homme politique précise qu’à partir de 18 h 07, ces voyageurs auront droit à des milliards d’étoiles qui viennent rendre visite à cette ville, décrit Begag, le sourire au visage.

Par ailleurs, Azouz Begag se rappelle, dans la même vidéo, d’une « chose exceptionnelle » qu’il a vu pendant ce voyage. Il s’agit d’une étoile filante orange qui a traversé le ciel. Et ce,  » pour donner indication que nous étions au Paradis », décrit cet ancien ministre français.

D’un autre côté, ce dernier a fait part d’un phénomène qui a aussi capté toute son intension. Et qui fait du Sahara un véritable melting pot. Notamment, la présence des voyageurs africains, venant des pays anglophone, dont le Niger et le Ghana, et francophones, tels que le Mali…  » comme on est, nous aussi, africains, on se sent chez nous » conclut Azouz Begag. (selon le hebdomadaire algérien "K")

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30 novembre 2022

Luxembourg : Salaire 8.688€ par mois pour les fonctionnaires

Un rapport du ministère de la Fonction publique du Luxembourg fait le point sur les revenus des fonctionnaires et agents de l’État, mais aussi sur les disparités et le manque de transparence en matière d’indemnités complémentaires.

luxembourgLes fonctionnaires luxembourgeois gagnent en moyenne 8.688 euros bruts par mois, un montant qui inclut l’allocation de fin d’année, mais auquel s’ajoute une série d’extras. Un rapport détaillé du ministère de la Fonction publique paru ce mercredi passe en revue ces spécificités.

Tout d’abord, chaque fonctionnaire, mais aussi employé de l’État perçoit une allocation de repas de 204 euros net par mois. Ensuite, ceux qui sont parents bénéficient d’une allocation de famille de 599,81 euros brut/mois pour les fonctionnaires et 567,96 euros pour les employés de l’État. Au total, 52,5% des agents étatiques perçoivent ce complément de revenus.

En outre, employés et fonctionnaires évoluent dans des groupes d’indemnités différents. Ainsi, un fonctionnaire peut percevoir entre 4.718 euros brut au groupe D3, mais 10.712 euros bruts dans le groupe A1. Chez les employés, la fourchette varie de 3.375 euros à 8.625 euros bruts.
232 indemnités supplémentaires pour l’ensemble des effectifs
Le rapport pointe «une situation très complexe et aucunement transparente en matière d’indemnités allouées». Il existe en fait 232 indemnités différentes qui peuvent s’ajouter à la rémunération. 89 sont versées mensuellement et concernent 53% des effectifs en 2021. 143 sont des indemnités variables ponctuelles, une réalité pour 28% des effectifs.

En moyenne, le montant brut moyen de ces compléments atteint 9.384 euros par an, qui s’ajoutent à la rémunération de base des agents. 62% d’entre eux bénéficient d’au moins une de ces indemnités. Celles-ci représentent toutefois moins de 5% de la masse salariale globale des agents de l’État, souligne le ministère de la Fonction publique, qui évoque une enveloppe de 149 millions d’euros en 2021.

Parmi les prestations les plus fréquentes figurent la prime de régime militaire, la prime d’astreinte liée aux fonctions, la majoration d’échelon, la prime d’astreinte, et les leçons supplémentaires pour les enseignants.

70% du volume de ces accessoires versés concernent les agents d’une dizaine d’administrations. Il s’agit notamment de la Police grand-ducale, de l’enseignement et de l’Administration des ponts et chaussées.

Le rapport pointe des écarts majeurs dans les montants moyens de ces compléments de revenus: ils varient de 7.526 euros par an dans l’éducation à 12.941 euros par an dans la force publique par exemple.

«La disparité des régimes indemnitaires institués au fil du temps est un frein majeur à la mobilité des agents étatiques, peu enclins à changer d’affectation si c’est au prix d’une perte d’une partie non négligeable de leurs avantages indemnitaires», observe le ministère dans ses conclusions.

Et d’ajouter que des investigations complémentaires sont nécessaires pour aboutir à une vue d’ensemble suffisamment précise. La fonction publique luxembourgeoise compte 31.049 agents, répartis entre l’enseignement (44,8%), l’administration générale (39,6%), la force publique (11,1%) et la justice (4,5%). Au total, 24 ministères et plus de 120 administrations composent la Fonction publique au Grand-Duché. (selon "Paperjam, business zu Letzebuerg")

29 novembre 2022

Entre Finlande et Russie : une barrière

Les frontières finlandaises sont actuellement principalement sécurisées par de légères barrières de bois, essentiellement conçues pour empêcher le bétail de se déplacer.

finlandeLes gardes-frontières finlandais ont présenté vendredi un plan détaillé prévoyant la construction d'une barrière pour renforcer la sécurité de leur frontière avec la Russie, sous tension depuis l'invasion de l'Ukraine.

Surmontée de barbelés, cette clôture de trois mètres de haut, doit être construite sur une zone couvrant 200 km le long d'une route, pour une somme totale de 380 millions d'euros.

Les zones particulièrement sensibles seront équipées de caméras à vision nocturnes, d'éclairage et de haut-parleurs, a expliqué lors d'une conférence de presse le chef du projet au sein des gardes-frontières, Ismo Kurki.
Plus de 140 millions d'euros
La construction, divisée en trois phases, débutera en mars 2023 avec la mise en place d'une barrière pilote sur trois kilomètres au passage frontalier d'Imatra. En fonction des résultats de cette phase, la deuxième étape vise la construction fin 2023 de 70 kilomètres supplémentaires de barrière dans les zones autour des passages frontaliers.

 

Le gouvernement a déjà ajouté dans son budget une enveloppe supplémentaire de 6 millions d'euros pour la phase pilote et 139 millions pour la deuxième. La dernière phase doit s'achever en 2025 ou 2026, selon le brigadier-général Jari Tolppanen.

"C'est l'un des plus grands projets jamais entrepris par les gardes-frontières", a-t-il déclaré aux journalistes.
Craignant que Moscou n'utilise les migrants poour exercer une pression politique, la Finlande, candidate à l'Otan, a amendé en juillet sa loi sur les gardes-frontières pour faciliter la construction de barrières plus solides.
Bien que la frontière entre la Finlande et la Russie ait "bien fonctionné" dans le passé, la guerre en Ukraine a "fondamentalement" changé la situation sécuritaire
"Dans cette situation, nous avons toutes les raisons de reconsidérer notre dispositif", a déclaré Jari Tolppanen à l'AFP.
De simples barrières de bois

Les frontières finlandaises sont actuellement principalement sécurisées par de légères barrières de bois, essentiellement conçues pour empêcher le bétail de se déplacer. Les nouveaux amendements permettent de fermer les passages aux frontières et de réunir les demandeurs d'asile à des points spécifiques en cas de tentative d'entrée à grande échelle en Finlande.

Pour Jari Tolppanen, cela signifie que "dans une situation extrême", les gardes-frontières "seront chargés d'empêcher l'entrée en Finlande", une tâche "nouvelle". Selon lui, les barrières aux frontières sont "indispensables" pour arrêter des entrées illégales à grande échelle depuis le territoire russe.

L'Estonie, la Lettonie et la Pologne ont également accru ou prévoient d'accroître la sécurité à leurs frontières avec la Russie.

En septembre, des Russes ont afflué en Finlande après l'annonce du président Vladimir Poutine sur la mobilisation de réservistes pour combattre en Ukraine. Helsinki a ensuite considérablement restreint l'entrée de citoyens russes sur son territoire. (selon AFP)
24 novembre 2022

Les pays d’Asie-Pacifique condamnent la guerre en Ukraine

Dans leur déclaration finale, les dirigeants de l’Apec ont critiqué la guerre en Ukraine et les bouleversements économiques mondiaux qui en résultent.

chineRéunis à Bangkok, en Thaïlande, dans le cadre du forum de coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec), les dirigeants de la région ont affirmé qu'ils condamnaient « pour la plupart » la guerre en Ukraine. Dans leur déclaration finale, écrite communément, les 21 pays d'Asie-Pacifique critiquent ainsi le conflit et les bouleversements économiques mondiaux déclenchés par l'invasion russe de l'Ukraine.

« La plupart des membres ont fermement condamné la guerre en Ukraine et ont souligné qu'elle causait d'immenses souffrances humaines et exacerbait les fragilités existantes dans l'économie mondiale », indique le communiqué.

Cette déclaration finale a été approuvée par tous les membres, y compris la Russie et la Chine qui s'est abstenue de critiquer publiquement Moscou pour l'invasion. « Il y avait d'autres points de vue et des évaluations différentes de la situation et des sanctions », précise toutefois le communiqué, qui reprend mot pour mot la même formulation que celle du G20 publiée plus tôt dans la semaine à l'issue d'un sommet en Indonésie.

Une plus grande coalition contre l'invasion russe

La déclaration de l'Apec déplore l'impact du conflit ukrainien sur la croissance économique, l'inflation, les chaînes d'approvisionnement et la sécurité énergétique et alimentaire.

Les États-Unis et leurs alliés ont profité du sommet du G20 pour élargir la coalition contre l'invasion russe. Faisant face à des difficultés sur le terrain en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a refusé d'assister aux sommets du G20 et de l'Apec, envoyant son ministre des Affaires étrangères à Bali et un vice-premier ministre à Bangkok.

 Moscou a lancé une salve de missiles sur l'Ukraine cette semaine après avoir perdu la ville clé de Kherson dans le sud du pays, l'un des plus grands revers subis par les forces russes depuis leur invasion en février. En raison de cette offensive, des millions d'Ukrainiens souffrent de pénuries d'électricité alors que l'hiver s'installe et que les températures chutent. (selon AFP)

21 novembre 2022

Le Venezuela envahi par des escargots géants

L'ouest du Venezuela fait face à une invasion d'escargots géants africains pouvant transmettre la méningite et plaie des récoltes, dont la propagation serait due aux intenses pluies tombées récemment dans la région, ont alerté autorités locales et l'ONG Fundacion Azul Ambientalista.

venezuelaUne espèce importée un peu trop bien acclimatée

Les premières "colonies" de cet escargot géant subsaharien, Achatina fulica, ont été détectées début novembre sur les rives du lac Maracaibo, dans la ville du même nom et capitale de l'Etat de Zulia. D'autres foyers sont apparus ensuite dans d'autres régions de cet Etat de l'ouest du pays, ainsi que dans celui voisin de Tachira.

Des alertes concernant le gastéropode ont été publiées sur les réseaux sociaux et la mairie de Maracaibo a coordonné des actions avec le gouvernement national et celui de Zulia pour réduire leur présence. Cependant, aucune estimation de leur nombre n'a été fournie jusqu'à présent.

600 œufs tous les 15 jours !

Prisé par l'industrie cosmétique pour sa bave, l'escargot Achatina est présent au Venezuela depuis 1997. Il avait déjà envahi certaines régions du pays en 2017 mais dans une proportion moindre, selon José Sandoval, de l'ONG Fundacion Azul Ambientalista.

"Nous sommes confrontés à une invasion, un fléau et en tant que tel, il est très difficile de l'éradiquer (...) mais il est possible de contrôler" sa présence, a assuré M. Sandoval.

En raison de leur capacité de reproduction (jusqu'à 600 œufs tous les 15 jours) et de leur durée de vie moyenne de six ans, ils sont considérés comme l'une des espèces envahissantes les plus dommageables pour les cultures et même pour la santé humaine car ils peuvent transmettre des maladies comme la méningite.

En juillet, les autorités de l'Etat américain de Floride avaient également sonné l'alarme face à une invasion de ces escargots pouvant mesurer jusqu'à 20 centimètres. (selon RTBF.be)

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19 novembre 2022

Manifestations au Mexique

Ce dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre le projet de réforme électorale du président Lopez Obrador. « Réveiller les citoyens », c’est le titre en Une de Diario de Yucatan, dont le sous-titre est : « Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de tout le pays pour défendre la démocratie mexicaine », entre autres à Monterrey, Guadalajara, Cuernavaca. Les photos sont à voir en Une de Reforma.

mexiqueSintesis rappelle qu’en juin, le président Manuel Lopez Obrador a présenté une réforme du système électoral, plus précisément de l’INE (Institut national électoral) en charge de l’organisation des élections. Or, avant la création de l’IFE (Institut fédéral électoral) – le prédécesseur de l’INE créé en 2014, « les élections n’étaient pas organisées par une institution indépendante », rappelle La Razon, « et ce n’est qu’après qu’il y a eu une alternance – après 71 ans de PRI (Parti révolutionnaire institutionnel) au pouvoir […]. C’est la peur de perdre ces droits qui a jeté ce dimanche dans la rue des milliers de citoyens de tout niveau socio-économique, de différents partis et organisations civiles ». Dans son discours lors de la marche, rapporte Excelsior, le premier président de l’INE, José Woldenberg, a rejeté « la prétention d’aligner les organes électoraux sur la volonté du gouvernement ». Bref, « on ne touche pas à l’INE », c’est le titre de l’éditorial de La Razon. 

Mais la presse mexicaine est loin d’être unanime sur cette manifestation. Excelsior affirme qu’à Mexico ce dimanche beaucoup de manifestants ne savaient pas ce que proposait la réforme et que la marche était structurée par des discours de haine et de racisme « auxquelles on avait mis des habits de démocratie – une habitude de la droite mexicaine ». Et surtout, « la réforme électorale ne prétend pas faire disparaitre l’INE, au contraire », estime Excelsior : il s’agit, complète El Universal, « de diminuer la bureaucratie électorale et ses salaires ». (selon RFI)

18 novembre 2022

Après Kherson, les forces de Kiev lorgnent la péninsule de Kinbourn

Des forces ukrainiennes auraient capturé la presqu’île au confluent de la mer Noire et du Dniepr, préparant ainsi des opérations terrestres sur la rive sud du fleuve.

kherson2L’armée ukrainienne est-elle en train de se lancer à la reconquête du territoire situé entre le fleuve Dniepr et la Crimée ? C’est ce qu’a confirmé, le 12 novembre, Nataliya Humenyuk, la porte-parole du commandement sud de l’armée ukrainienne : La péninsule de Kinbourn, qui reste la seule fraction non libérée de la région de Mokolaïv, est désormais un des objectifs des forces armées ukrainiennes. Et d’ajouter : Des combats sont en cours pour la libérer.

La péninsule de Kinbourn (ou Kinburn Spit), qui sépare la mer Noire de l’estuaire du Dniepr, était aux mains des forces russes qui avaient évacué la rive nord du Dniepr jeudi. Ce qui faisait qu’une infime partie de l’oblast de Mikolaïv n’était toujours pas sous contrôle des Ukrainiens.

Cette péninsule est effectivement divisée entre deux oblasts : au nord celui de Mikolaïv (avec la communauté de Pokrovske/Pokrvoka) et au sud celui de Kherson (avec la communauté de Heroiske).

Dimanche, des rumeurs faisaient état du débarquement d’unités des forces spéciales ukrainiennes venant d’Ochakiv et d’un retrait des Russes, sans que l’on dise jusqu’où ils s’étaient repliés. Une telle opération a certainement été rendue possible grâce à la livraison par les Américains d’embarcations de combat adaptées aux zones fluviales et capables de transporter de petits groupes de combattants.

ukraine

Dans la soirée, des sources russes annonçaient même la libération par les Ukrainiens du nord de Kinbourn. Dans ce cas, tout l’oblast de Mikolaïv serait aux mains des Ukrainiens. D’autres sources faisaient état de combat encore plus au sud, du côté de Heroiske, à l’entrée de la péninsule.

Tête de pont

Si la péninsule de Kinbourn repasse dans les mains ukrainiennes, les conséquences seraient doublement avantageuses.

D’une part, la navigation sera plus facile dans le bras de mer qui remonte vers Kherson et Mikolaïv.

D’autre part, la péninsule, où les troupes ukrainiennes disposeront du parapluie de leur artillerie déployée au plus près de Kherson, pourrait devenir une tête de pont sur la rive sud du Dniepr. Tête de pont qui menacerait le flanc ouest les nouvelles positions des troupes russes repliées de la rive nord. (selon "Ouest-France")

17 novembre 2022

Union Européenne : partenariat militaire au Niger

L’union européenne se prépare à mettre en place une « mission de partenariat militaire » en 2023 pour renforcer ses forces au Niger qui combattent les groupes islamistes armés, selon l’AFP, citant un responsable européen.

niger1L’union européenne reconsidère sa présence dans la région du Sahel, après avoir retiré une partie de sa mission de formation militaire au Mali, réagissant à l’entrée d’un groupe de forces russes de Wagner dans ce pays, à la demande du Conseil militaire au pouvoir à Bamako.

Ce responsable européen qui a souhaité garder l’anonymat a ajouté que l’union européenne a tiré les leçons de son expérience au Mali et ne souhaite plus désormais entreprendre une formation à grande échelle de l’union européenne au Niger.

nigerLa mission va se limiter à la création d’un centre d’assistance pour la formation des forces nigériennes sur les questions de maintenance et de logistique.

La mission comprendra par ailleurs une formation spécialisée dans les domaines des mines artisanales et un appui aux opérations de communications et de commandement à l’armée nigérienne.

La même source ajoute que l’union européenne envisage la mise en place de cette mission dans les premiers mois de l’année prochaine.

Actuellement 3000 soldats français sont déployés dans la région du Sahel dont 177 se trouvent au Niger.

L’union européenne dispose déjà depuis une décennie d’une mission civile de formation pour la police et les éléments de la sécurité au Niger.

Dans ce cadre, l’armée nigérienne a annoncé vendredi avoir tué 15 hommes armés, probablement des djihadistes, en représailles, en collaboration avec les soldats français, près du Mali, dans la zone du triangle frontalier à la fin de la semaine dernière. (selon "Sahara-Media")

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16 novembre 2022

Joe Biden et Xi Jinping ont trouvé au moins un point d’entente

Rencontre au sommet. Joe Biden a eu une discussion « sincère » ce lundi 14 novembre avec son homologue chinois Xi Jinping sur les principaux sujets de dissensions entre les deux puissances rivales, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

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Lors de cet entretien de trois heures sur l’île indonésienne de Bali, le président américain a averti que les États-Unis « continueront d’opposer une concurrence vigoureuse » à la Chine mais estimé qu’il fallait « laisser ouverts les canaux de communication », a précisé la même source. Il a été convenu que le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendrait prochainement en Chine.

Xi et Biden contre une « guerre nucléaire »

Les deux présidents, que tout oppose, se sont toutefois mis d’accord sur un point, et pas des moindres : « leur opposition » à tout recours à l’arme nucléaire, dans le contexte de la guerre en Ukraine.« Le président Biden et le président Xi ont réitéré leur accord sur le fait qu’une guerre nucléaire ne devrait jamais être menée et ne peut jamais être gagnée, et ont souligné leur opposition à un recours ou une menace de recours aux armes nucléaires en Ukraine », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué, alors que Pékin refuse de condamner l’invasion russe.

Par ailleurs, la Chine s’est dite « très préoccupée » par la situation en Ukraine.

« Attitude provocatrice »

Outre le sujet ukrainien, Joe Biden a dénoncé lors de cet entretien les actions « agressives » de la Chine envers Taïwan, qui minent selon lui « la paix et la sécurité » dans la région, selon la Maison Blanche.

Le président américain a également évoqué, lors de la rencontre sur l’île indonésienne de Bali, ses « préoccupations concernant l’attitude provocatrice » de la Corée du Nord, estimant que « tous les membres de la communauté internationale » devaient « encourager » Pyongyang à « agir de manière responsable ».

Après cette discussion qui a duré trois heures, le président américain a quitté à 13h (heure de Paris) l’hôtel de l’île indonésienne de Bali où a eu lieu son premier face-à-face depuis son entrée à la Maison Blanche avec le dirigeant chinois, dans un contexte de rivalité et de dissensions croissantes.

À voir également sur Le HuffPost :

14 novembre 2022

Sénégal : arrestation d'un journaliste

Un journaliste directeur d'un site d'informations critique du pouvoir au Sénégal a été arrêté dimanche à Dakar par la police, a appris l'AFP auprès d'une association d'organisations de presse et d'une source policière. Pape Alé Niang, qui dirige le site d'informations privé Dakar Matin, est célèbre au Sénégal par ses chroniques régulières sur l'actualité.

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Il a été arrêté mais «le motif demeure pour le moment inconnu», a affirmé dans un communiqué la Coordination des associations de presse (CAP), qui regroupe des organisations de la presse locale. Elle compte «apporter toute l'assistance requise» au journaliste et a commis «un avocat» pour le défendre. L'arrestation «est confirmée», a déclaré à l'AFP une source policière, sans en préciser la raison.

«Violence policière»

Le journaliste se trouvait dimanche dans les locaux du commissariat central de Dakar, selon la source policière et des médias locaux. Par ailleurs, une vidéaste du site d'information Buur News, Fatou Dione, a été victime de «violence policière» samedi lors d'une manifestation interdite à Dakar, a dénoncé la CAP dans un communiqué. La journaliste s'est «évanouie au moment où les forces de l'ordre sont venues l'évacuer avec une brutalité inouïe», a ajouté la CAP.

Une vingtaine de personnes arrêtées samedi après-midi, lors de cette manifestation interdite par le préfet de Dakar, étaient toujours en détention dimanche, selon la presse. La manifestation, à l'initiative d'un collectif formé notamment d'activistes, visait à réclamer la libération de «détenus politiques», des personnes en prison depuis plusieurs semaines et présentées dans la presse comme proches de l'opposition. Le Sénégal occupe la 73e place sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse établi en 2022 par l'ONG Reporters sans frontières (RSF). (selon "Le Figaro")

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