Entre Finlande et Russie : une barrière
Les frontières finlandaises sont actuellement principalement sécurisées par de légères barrières de bois, essentiellement conçues pour empêcher le bétail de se déplacer.
Les gardes-frontières finlandais ont présenté vendredi un plan détaillé prévoyant la construction d'une barrière pour renforcer la sécurité de leur frontière avec la Russie, sous tension depuis l'invasion de l'Ukraine.
Surmontée de barbelés, cette clôture de trois mètres de haut, doit être construite sur une zone couvrant 200 km le long d'une route, pour une somme totale de 380 millions d'euros.
Le gouvernement a déjà ajouté dans son budget une enveloppe supplémentaire de 6 millions d'euros pour la phase pilote et 139 millions pour la deuxième. La dernière phase doit s'achever en 2025 ou 2026, selon le brigadier-général Jari Tolppanen.
Les frontières finlandaises sont actuellement principalement sécurisées par de légères barrières de bois, essentiellement conçues pour empêcher le bétail de se déplacer. Les nouveaux amendements permettent de fermer les passages aux frontières et de réunir les demandeurs d'asile à des points spécifiques en cas de tentative d'entrée à grande échelle en Finlande.
Pour Jari Tolppanen, cela signifie que "dans une situation extrême", les gardes-frontières "seront chargés d'empêcher l'entrée en Finlande", une tâche "nouvelle". Selon lui, les barrières aux frontières sont "indispensables" pour arrêter des entrées illégales à grande échelle depuis le territoire russe.
L'Estonie, la Lettonie et la Pologne ont également accru ou prévoient d'accroître la sécurité à leurs frontières avec la Russie.