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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
pays de bade
21 novembre 2010

Aménagement du territoire : un nouveau pont sur le Rhin

37949643_p_590_450Le nouveau pont ferroviaire sur le Rhin reliant Strasbourg à Kehl est terminé et entrera en fonction le 12 décembre prochain. Après 30 mois de travaux, le pont, mis à deux voies au lieu d'une, est aménagé les trains à grande vitesse. Pour un coût de 63 millions d'€, l'axe est-ouest Paris - Bratislava (Slovaquie) permettra le voyage en 10 heures au lieu de 15 actuellement. L'alimentation électrique pourra se faire à partir de l'Allemagne comme de la France. L'Allemagne a supporté 75% du coût, la France 25%. Il restera à moderniser un tronçon de 14 km entre Kehl et Appenweier, dont le coût est estimé à 140 millions d'€. Et là, les retards risquent de s'accumuler : l'attribution des chantiers n'a même pas encore eu lieu. Sans compter les opposants à la grande gare souterraine de Stuttgart21 (selon l'année de prévision de mise en fonction) qui n'oublieront pas de manifester et de tout mettre en oeuvre pour retarder l'échéance ... surtout que les instituts de sondage prévoient un renversement de majorité aux élections du Landtag de Bade-Würtemberg avec l'arrivée au pouvoir des Grüne, opposés à S21.

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10 novembre 2010

Le couple infernal Merkel-Sarkozy s'est-il donné rendez-vous à Fribourg ?

37464899_p_590_450L'annonce a été faite par la chaîne SWF (Südwestrundfunk). Le 10 décembre auront lieu les prochaines négociations bilatérales franco-allemandes. Question : où Merkel et Sarkozy vont-ils se rencontrer ? Il est de plus en plus question de Fribourg-en-Brisgau ou d'une bourgade voisine, Tübingen. Ce serait une nouvelle rencontre au Pays de Bade, après celle de 2001 où Gerhard Schöder a reçu en grande pompe Jacques Chirac à l'hôtel de ville de Fribourg. Le "couple" se doit de "réussir" quelques rencontres internationales pour rehausser, de part et d'autre, l'image ternie par les conflits sociaux et les affaires intérieures.

7 novembre 2010

Un avis sur l'avenir de la raffinerie de Reichstett

A la demande de Francis Hammer, nous publions l'article ci-dessous paru dans les DNA du 4 novembre 2010 :

Francis Alexis Hammer, secrétaire de la section socialiste du canton de Mundolsheim, apporte sa contribution au débat ouvert dans ces colonnes sur le devenir de la raffinerie de Reichstett.

_101025_donges_afpL'annonce de la fermeture de la raffinerie de Reichstett par Petroplus Holding AG son actuel propriétaire, si elle a pu en étonner plus d'un, n'aura guère surpris les salariés de ce site industriel, déjà au fait de la fragilité de leur situation depuis ce jour de janvier 2007 où le groupe anglo-néerlandais Shell, alors propriétaire, annonçait sa volonté de vendre ses trois sites français, dont celui de la raffinerie bas-rhinoise. 

A l'époque, les salariés craignaient que le site ne soit cédé à un fonds d'investissement. « On ne veut pas d'un coup financier », expliquait Jean-Marc Bildstein, délégué central CFDT, ajoutant qu'« il faut un industriel possédant une stratégie à long terme pour garantir notre pérennité ».

Pour autant, si les assurances données par Petroplus, lors de l'acquisition en 2008 du site de Reichstett, pouvaient calmer certaines appréhensions, on est aujourd'hui en droit de s'interroger sur la logique de ce groupe, qui depuis cette date n'en finit pas avec sa politique d'achats/ventes de raffineries en mal de devenir. Une politique dont on se demande si elle est bien dans le droit-fil de son principal actionnaire, la société d'investissement Carlyle, qui en 2007 avait fait la une des médias lors de sa revente à l'État des bâtiments de l'imprimerie nationale pour plus de 376 millions (pour mémoire, ces mêmes bâtiments avaient été vendus en 2003 pour 87 millions par l'État à la société Carlyle !).

A cette interrogation, comment ne pas ajouter celle concernant PBF Energy Company LLC, le véhicule d'investissement de Petroplus HAG finalisant il y a peu le rachat à Valero Energy Corporation de la raffinerie de Delaware City dans l'état du Delaware USA ?

Argument de la « surproduction » difficilement soutenable

Comment ignorer aussi les propos de Jean-Paul Vettier, PDG de Petroplus, quand celui-ci estime « impossible » l'investissement de 220 millions de dollars nécessaires pour « effacer structurellement les handicaps de Reichstett », là où son groupe annonçait au printemps dernier d'importants travaux de rénovation sur le site de sa dernière acquisition, et cela pour une somme équivalente !

De fait, la complexité du secteur du raffinage, sa faible médiatisation, les positions exprimées à chaque fermeture de site, ont de quoi rendre perplexe quant à la réalité de la situation.  Pour les pétroliers, les faibles marges réalisées, mais aussi le manque de visibilité du secteur doivent expliquer le sous-investissement et leur volonté d'adapter la production hexagonale à la baisse de la demande. 

Pour certains syndicats et experts, l'argument avancé d'une surproduction est difficilement soutenable, sauf à vouloir entretenir un écran de fumée au service d'une politique de désengagement au profit d'horizons plus prometteurs. La surcapacité de raffinage annoncée par les pétroliers ne devrait en effet pas occulter cette autre réalité d'un pays, qui, depuis les années 1990, a vu sa consommation de diesel plus que doubler là où celle de l'essence chutait de 16 à 9 millions de tonnes.

Parallèlement, la production n'a pas suivi ce retournement de la demande, ce qui aujourd'hui amène notre pays à importer à grands frais le diesel qu'elle ne produit pas suffisamment sur son sol. Sans vouloir prendre les effets pour la cause, ces syndicats pointent également l'attitude des pouvoirs publics qui ont grandement contribué à cet état de fait par leur politique fiscale en faveur du diesel. 
Autant dire que ce contentieux a été au cœur du sujet lors de la table ronde organisée avril dernier par le ministre d'État Jean-Louis Borloo et Christian Estrosi, ministre de l'industrie, avec les syndicats et les pétroliers.

Témoins d'une tradition pétrolière

A l'issue de cette rencontre, il avait été décidé de constituer 3 groupes de travail chargés respectivement : de la compétitivité nationale du raffinage, des enjeux de l'équilibre entre production et consommation et de la conclusion à apporter face aux exigences de l'économie verte telle qu'elle s'énonce dans les attendus du Grenelle de l'environnement. Il se trouve que ces groupes de travail devaient rendre leur copie au plus tard à la fin de ce mois.

Il est donc à souhaiter pour l'avenir du raffinage en France que les discussions amorcées au printemps puissent avoir également des retombées favorables au niveau du site de Reichstett, qui aujourd'hui, après la disparition de la raffinerie de Herrlisheim et de l'Ecole nationale des pétroles de Strasbourg, demeure l'unique témoin (avec le port aux pétroles de Strasbourg) d'une tradition pétrolière, celle d'une époque où en 1740 débutait dans la campagne de Pechelbronn, l'une des premières exploitations de pétrole du monde.

Dans l'immédiat, la section cantonale de Mundolsheim soutient sans réserve la nécessité d'englober l'avenir du site de la raffinerie de Reichstett dans des perspectives globales qui assurent sa pérennité industrielle. Il ne faudrait pas, en effet, reproduire ce à quoi nous venons d'assister avec une réforme des retraites bouclée en un temps record, plus pour des considérations politiques de court terme que pour des ambitions faisant état d'un financement programmé au long cours !

Il y a dans notre pays de la place pour une véritable industrie pétrolière, à la fois vitale pour notre économie et stratégiquement incontournable pour les besoins de la défense nationale.

La négociation a toujours été la mère des initiatives bien comprises. Faisons en sorte qu'elle puisse se dérouler, à Reichstett comme ailleurs, sans contrainte, et avec en point de mire l'intérêt de garder une politique industrielle pourvoyeuse d'emplois et de salaires et donc de redistributions sociales.

Francis Alexis HAMMER

23 octobre 2010

Chrysanthema

36838377_p_590_450Comme tous les ans, le week-end avant la Toussaint, la ville de Lahr fête "Chrysanthema". Voici le programme pour les nombreux alsaciens qui se rendent tous les ans au Pays de Bade pour s'approvisionner en chrysanthèmes. Et n'oubliez pas : en Allemagne votre essence n'est pas rationnée !

Samedi, 23 octobre

- De 11 h à 12 h à l'Europa-Park de Rust : spectacle pour enfants avec le clown Peppino.

- De 14 h à 17 h : Concert avec le groupe de la région de Lahr "Mono:Ton" qui interprétera des morceaux choisis de Bryan Adams, Eric Clapton, Elton John, Melissa Etheridge, etc...

Dimanche, 24 octobre

- De 13 h à 18 h : Ouverture des magasins.

- De 14 h à 17 h : Concert avec "Die Swinger" composé du couple Andrea et Werner Möschle pour les chants, Georg Eichhorn au pano électrique, Max Triess à la guitare, Jochen Ress à la basse, Benjamin Bechthold à la batterie. Ils interpréteront des oeuvres de Roger Cicero, Cole Porter, Marlene Dietrich, Lionel Richie, Elvis Presley, Van Morrison.

20 octobre 2010

La petite Eva dans l'enfer de Gurs

36717198_p_200_171Eva Cohn est une ancienne déportée au camp de concentration de Gurs. Elle a échappé à la mort avec sa soeur en s'évadant avec l'aide d'une organisation d'aide aux déportés et en rejoignant la Suisse. Elle a raconté l'enfer qu'elle a vécu à Offenbourg dans le "Schillersaal", cette ancienne salle de sports où 70 ans plus tôt, elle avait été amenée pour être déportée à Gurs avec les Juifs d'Offenbourg. 101 personnes, parmi lesquelles des enfants, furent rassemblées là. 24 personnes moururent pendant le voyage du convoi à travers la France. 36596861_p_590_450A la fin de la guerre, il ne revint à Offenbourg que 27 survivants sur les 300 personnes de religion juive que comptait Offenbourg en 1939. Elle raconte aussi l'ambiance qui régnait  dans la "Turnhalle" : un silence pesant, ou comme elle l'appelle "la solidarité du désespoir". C'est de nuit que le sinistre convoi se mit en route. De la famille Cohn, Sylvia, la mère de Eva, et Esther, une de ses soeurs, périrent plus tard à Auschwitz. Eva, quant à elle, la fille cadette, vit aujourd'hui à Londres. Elle est venue spécialement à Offenbourg raconter son histoire et présenter des photos sur les conditions de vie horribles à Gurs. Elle participera à la manifestation anti-nazie de samedi aux côtés des élus Volker Schebesta et Peter Weiss, députés CDU, Elvira Drobinski-Weiss (SPD), Edith Schreiner, Oberbürgermeister de Offenbourg, et des artistes Roger Siffer et  Manfred Pohlmann.

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14 octobre 2010

23 octobre à Offenbourg : Roger Siffer manifestera contre la marche nazie

36513338_p_590_450L'extrême-droite néo-nazie allemande, et notamment le NPD (Nationaldemokratische Partei Deutschland), ont l'habitude d'organiser des "marches nationalistes" dans certaines villes, Cologne, Dresde, notamment. Cette année leur démonstration de force aura lieu le 23 octobre prochain à Offenbourg, dans le proche Ortenau. En Allemagne, la loi interdit d'interdire de telles manifestations (sous réserve de ne pas arborer d'insigne nazi telle la croix gammée) tout comme ont échoué toutes les tentatives de dissoudre ce parti d'extrême-droite. Le conseil municipal d'Offenbourg  a cependant trouvé une parade : il a interdit aux participants de porter leur discret uniforme fait de "blousons aviateur" et de "bottes de combat". Par ailleurs, une contre-manifestation est organisée à la même date dans la capitale de l'Ortenau, animée musicalement par les artistes Roger Siffer et le chanteur mosellan Manfred Pohlmann. Ils veulent protester contre cette insulte faite le jour du 70ème anniversaire de la déportation par les nazis de nombreux Juifs du Pays de Bade vers le camp de concentration de Gurs (Pyrénées-Atlantiques). En effet le 25 octobre 1940, le Gauleiter Wagner décida de déporter les Juifs de Baden (entre 6 500 et 7 500 suivant les sources) à Gurs durant une opération appelée « opération Burckel », les maintenant sous l’administration française. Les conditions de vie étaient très difficiles et durant l’année où ils demeurèrent au camp, plus d’un millier d’entre eux décéda, victimes de maladies, plus particulièrement du typhus et de la dysenterie. Les néo-nazis n'ont donc pas choisi la date et le lieu au hasard. A noter que la fédération du Bas-Rhin du PS a appelé ses militants à participer à la contre-manifestation. Aux dernières nouvelles, le conseil municipal de Offenbourg soutient aussi cette contre-manifestation pour laquelle près de 15.000 participants sont annoncés !

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La troupe de Roger Siffer et Manfred Pohlmann dans leur spectacle "Papa Rhein".

14 juillet 2010

Sarkozy et l'exemple allemand

33206278_p_590_450Lors de son entretien avec David Pujadas sur France-2 lundi soir, le Président de la République, comme s'il était à court d'idées personnelles, n'a cessé de citer le modèle allemand. Pourtant, il n'a pas dû tout voir dans ce domaine. Car, alors qu'il veut réduire le train de vie de l'Etat,  le Landtag du Bade-Würtemberg (qui ne veut que s'aligner sur les autres parlements des Länder) a décidé d'augmenter de 30% le salaire des députés, les faisant passer de 5.047 € à 6.650 € par mois, et doublant même très largement la rémunération des "Fraktionschefs" (porte-parole des partis représentés) leur octroyant 14.500 € mensuels. Il est vrai qu'en échange le mandat devra être assuré à temps complet, ce qui éliminera définitivement le cumul, un sujet d'ailleurs que notre cher président n'a même pas daigné aborder, ni même relevé dans la longue liste des problèmes qu'il veut régler. Le cumul des mandats des élus, voilà un éternel problème dont la règlementation moraliserait aussi notre vie politique !

3 juin 2010

Coupe d'Europe de paracyclisme à Elzach

La Coupe d'Europe des épreuves de paracyclisme aura lieu les 19 (en soirée) et 20 juin (toute la journée) chez nos jumelés d'Elzach. Les participants à l'organisation sont la fédération des sports pour handicapés d'Allemagne, la ville d'Elzach, et la société "Concordia". 20 pays européens présenteront des concurrents dans les différentes disciplines.

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30 avril 2010

Déjà du rififi au "Rathaus" de Fribourg

kirchbach1A Fribourg, les élections sont terminées, mais la guerre de tranchées ne fait que commencer. Et les rancoeurs d'une campagne dure n'ont pas fini de remonter. Il faut savoir que les lois électorales en Allemagne pour les municipales sont différentes de chez nous :

- L'élection des conseillers municipaux n'a pas lieu en même temps que celle du maire.
- Si dimanche dernier, les électeurs ont élu le maire (Oberbürgermeister), ce sont les conseillers municipaux qui désignent les maires-adjoints (Bürgermeister).

Or, Ulrich von Kirchbach, candidat battu, est maire-adjoint, chargé des affaires sociales, et compte bien le rester. Surtout, qu'il garde la majorité au sein du conseil. On va donc vers une sorte de cohabitation. Si elle sera apaisée ou conflictuelle, l'avenir le dira. Pour l'heure, la CDU fait feu de tout bois contre la politique sociale de von Kirchbach, embarrassant du même coup Dieter Salomon qui avait cautionné en son temps les orientations de son adjoint et qui reste bien silencieux. La CDU, faute de pouvoir obtenir la démission, exige des excuses de la part de von Kirchbach pour des propos tenus lors de la campagne. Ce à quoi ce dernier répond : "Je ne vois pas de quoi je m'excuserais. J'ai repris mon poste d'adjoint et ces reproches ne m'empêchent pas de dormir." Des cas semblables s'étaient déjà présentés à Rheinfelden et à Weil-am-Rhein. A chaque fois, les battus avaient gardé leur poste.

26 avril 2010

Fribourg-en-Brisgau : victoire de Salomon à la Pyrrhus

fribourgL'élection de l'Oberbürgermeister de Fribourg-en-Brisgau s'est terminée comme prévu dès le premier tour  par la victoire de Dieter Salomon (die Grüne). Ne nous leurrons pas cependant sur l'importance du score réalisé (50,5 %), la CDU et le FDP n'ayant pas présenté de candidats et ayant appelé à voter pour le candidat vert. Il est clair donc que Salomon a été élu avec 35 à 40 % de voix chrétiennes-démocrates et libérales, et 10 à 15% de voix habituellement écologistes. Là n'est donc pas la surprise, même s'il faut admettre que les 50% auraient pu être dépassés plus  largement. Le candidat SPD Ulrich von Kirchbach a tenu lui aussi son rang avec 29,3 % des voix. La surprise en fin de compte est venue du candidat indépendant, soutenu par "Die Linke", Günter Rausch, qui a réuni sur son nom 20,7 % des suffrages. Plus surprenant encore est le score de Günther Rausch dans les bastions habituels des "Grüne" tels l'écoquartier populaire Vauban (anciennes casernes de l'armée française) cité en exemple dans toute l'Allemagne en matière d'aménagement environnemental et écologique. Le candidat des Linke y fait 40 % des voix, Salomon 35% et von Kirchbach 25%. De nombreux électeurs écologistes et SPD n'ont plus peur de voter pour un parti encore souvent présenté comme un vestige de l'Allemagne de l'Est soviétique. Ce parti a su attirer une bonne partie de l'électorat populaire, autrefois réservée au SPD et aux Grüne. Et ces derniers devraient se rendre compte que l'écologie ne sert à rien si on ne résoud en même temps les problèmes sociaux. Dieter Salomon a joué sa carte personnelle grâce à des manoeuvres politiques contre nature. Prisonnier de la CDU, quelle politique va-t-il bien pouvoir mener? Son exemple risque cependant de donner des idées à d'autres : Jacques Fernique et Daniel Cohn-Bendit, aux dernières Régionales, ont appelé à une grande coalition des Verts dans tout le Bassin Rhénan ! Attention à ne pas retrouver en Alsace comme en Allemagne une écologie de droite, c'est-à-dire réservée aux plus nantis!   

L'écoquartier Vauban a voté pour "die Linke"

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