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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
elections
5 décembre 2014

Les campagnes électorales du FN

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Après l'UMP et Sarkozy, le FN risque gros à son tour. L'enquête sur le financement des campagnes électorales de 2011 et 2012, qui concernait les élections cantonales et législatives, a été élargie en septembre à la présidentielle de Marine Le Pen en 2012, a appris jeudi l'AFP de source proche du dossier.

Après une enquête préliminaire, le parquet de Paris avait ouvert en avril 2014 une information judiciaire, confiée aux juges Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi, pour «escroquerie en bande organisée» et «faux et usage de faux». En septembre, le parquet a élargi l'enquête à la présidentielle de 2012 où Marine Le Pen est arrivée 3ème, a indiqué la source proche du dossier. 

La société RIWAL dans le viseur.

Comme l'avait révélé le site d'information Mediapart fin octobre, le parquet avait aussi étendu l'enquête à des faits de «blanchiment en bande organisée». Aucune mise en examen n'a été prononcée dans ce dossier.

A l'origine, l'enquête porte sur le rôle joué auprès des candidats frontistes aux législatives par le parti personnel de Marine Le Pen, Jeanne, et la société Riwal, dirigée par un proche de la présidente du FN, Frédéric Chatillon, un ancien responsable du syndicat étudiant d'extrême droite GUD. Or, Riwal a également facturé ses services pour la présidentielle de Marine Le Pen.

Surfacturation.

Lors des législatives de 2012, c'est la double fonction de Jeanne qui a intéressé les enquêteurs: le micro-parti prêtait de l'argent aux candidats pour faire campagne et dans le même temps leur vendait des kits de campagne (photo, tracts etc). Selon des documents consultés par l'AFP, le taux d'intérêt du prêt pouvait se situer autour de 6-7%, pour des kits coûtant environ 16.000 euros.

Le FN s'est toujours défendu de toute irrégularité, en faisant notamment valoir que «rien ne s'oppose» à ce que Jeanne «prête à des candidats aux élections» et que ses comptes sont régulièrement validés par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP). 

Selon des sources proches du dossier, les enquêteurs se demandent si les prestations fournies par Riwal ont pu être surfacturées, alors que les dépenses de campagne sont remboursées par l'Etat. (source : AFP)

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28 mai 2014

Débats internes parus dans la presse

Membre du Parti Socialiste, ne recevant que peu d'informations de ma fédération, j'ai été étonné de lire un compte-rendu du Conseil Fédéral, en principe interne au parti, dans la presse régionale (DNA - rubrique "la une" sur internet). Alors autant aussi publier sur mon blog avec les compléments qui s'imposent.

 

CUEJCT

« Sévère », le mot est faible. Catherine Trautmann, l’eurodéputée sortante n’a épargné aucun détail aux militants du PS 67, réunis en conseil fédéral lundi soir, pour débriefer et tenter de digérer le « choc » et l’ampleur de la défaite électorale. Sa charge, si elle a été « digne » et « contenue » sur la forme, selon des témoins, n’en a pas moins été forte sur le fond : la « stratégie de la direction nationale » - incarnée alors par deux hommes, l’ex-premier secrétaire Harlem Désir, mais aussi par son conseiller politique, qui n’est autre qu’Alain Fontanel, aujourd’hui premier adjoint au maire de Strasbourg.

Pour ce qui a été, a-t-elle dit aux militants, « la campagne la plus dure de ma carrière ». Et pour cause, cette relégation s’est faite, apprend-on, dans son dos. À La Rochelle, l’ancienne députée européenne a présenté un bilan et tracé des pistes pour la nouvelle campagne. Avec un avertissement : la montée du FN, qui n’a « jamais vraiment été prise en compte ». Puis la composition de la liste : « opaque ». Une réunion des premiers secrétaires fédéraux du Grand Est, « dans une drôle d’ambiance ». Et pour cause : presque tous - hormis le Bas-Rhinois Mathieu Cahn - étaient au courant de sa relégation en n° 2… Tandis que la liste est validée - la mieux élue de France même - par les militants, circule la rumeur d’un atterrissage d’Édouard Martin.

Exigence du président de la République

Dix minutes avant le Bureau national, Harlem Désir et son conseiller politique Alain Fontanel convoquent Catherine Trautmann - pressentie par Martin Schulz pour diriger le groupe socialiste européen - et lui font part de la nouvelle : elle va devoir céder sa place à Édouard Martin. Exigence du… président de la République, lui explique-t-on.

Qu’à cela ne tienne, elle saisit son portable et fait un SMS à François Hollande ! Celui-ci lui aurait répondu qu’il ne se mêlait pas de cette question des têtes de listes. On attire l’attention du Bureau national sur la parité. Sans résultat. Un journaliste annonce qu’un plateau télévision est loué par le PS pour faire l’annonce officielle. Les DNA joignent Édouard Martin juste avant ; le syndicaliste confirme, il sera le n° 1. Catherine Trautmann décide de rester loyale et de mettre tout son poids politique dans la balance. Rien n’y fera.

« Harlem Désir, un passe-plat...»

Robert Herrmann, Mathieu Cahn, Liliane Tetsi et Philippe Bies se sont succédé lundi soir au micro pour dénoncer des « méthodes inqualifiables » de la direction nationale. En sa qualité de conseiller politique d’Harlem Désir, Alain Fontanel est visé. Sans être nommé. Hormis par Catherine Trautmann qui, dans son récit, n’oublie pas de donner du « notre camarade Alain », « qui était présent » ou « qui menait la réunion ». Et qui, pour le coup, lundi soir, est resté silencieux. C’est Jean-Baptiste Gernet et Paul Meyer qui sont venus à sa rescousse. « La décision ne pouvait venir que du président, l’ancien premier secrétaire [Harlem Désir, aujourd’hui secrétaire d’État des Affaires européennes] n’était qu’un passe-plat au PS (Sic) », a confirmé avoir expliqué durant la soirée Paul Meyer à quelque 70 personnes présentes - parmi lesquelles figuraient aussi les élus municipaux et l’autre parlementaire, Armand Jung.

« Martin n’arrive même pas en tête à Florange »

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« On a bafoué le vote des militants du grand Est qui avaient choisi Catherine Trautmann comme tête de liste, et méprisé les parlementaires locaux qui ont écrit en ce sens », a rappelé pour sa part Mathieu Cahn, qui a dû peu goûter la dissimulation de la candidature d’Édouard Martin jusqu’au dernier moment.

Et le premier secrétaire du PS 67 d’enfoncer le clou de cette stratégie : « Il n’y a pas eu d’effet Martin : il n’arrive même pas en tête à Florange. »

Quant à Roland Ries, il a lui aussi remis en cause la stratégie nationale. Sans accabler son premier adjoint.

Alain Fontanel est sorti de son silence, hier soir : « L’émotion après ce résultat, je la partage. Il faut éviter les mauvaises querelles. Le choix d’Édouard Martin a été collectif et il vient de plus haut. Il n’a pas produit le résultat escompté. J’avais alerté sur le risque d’injustice vécu localement, je n’ai pas été écouté. C’est qu’il y a peut-être un autre objectif derrière… », a-t-il estimé sans en dire plus. Et de conclure : « Ce n’est pas le moment de polémiquer. »

Jointe brièvement en début d’après-midi, avant de discuter du périmètre de ses futures délégations à la Ville et (ou) à la communauté urbaine de Strasbourg, l’ancienne eurodéputée a déclaré ne pas vouloir « régler ses comptes en public ». Mais, a insisté l’élue de la Ville et de la CUS, elle « ne souhaite pas - à ce stade - ajouter une crise municipale » au fiasco retentissant d’une stratégie calamiteuse pour la campagne des européennes."

Je vais brûler des palettes à Bruxelles

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Je rajouterai pour ma part quelques informations  venues de Lorraine : aux municipales de mars 2014, les communes de Hayange et de Florange traditionnellement à gauche, dont Martin serait l'icône, ont passé à la droite (Florange) et au FN (Hayange). Comble, les élus intercommunautaires FN de Hayange refusent même de siéger au CAVF (communauté des communes de la vallée sinistrée de la Fensch, présidée par le député-maire PS Michel Liebgott). Mais avec la communication par sémaphore, la nouvelle n'était pas arrivée à la rue de Solférino. Quant au syndicaliste Martin, il déclare à la presse : "Il n’y a pas de quoi faire la fête, il faut tirer les leçons de cette élection." Il donne des interviews aux médias par téléphone, cigarette et bière à la main. Le cœur et l’envie lui manquent pour répondre aux sollicitations des journalistes. A son attaché de presse, il lance : "Si tu reviens avec un média au téléphone, je le gicle." En finissant de siroter sa bière avec ses copains de Florange, il leur dit : "A Bruxelles, je vais brûler des palettes!" Même député européen, Edouard Martin reste Edouard Martin. Encore un qui va défendre le siège à Strasbourg. 

27 mai 2014

Elections à Elzach

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A Elzach, nos jumelés du Pays de Bade, les élections européennes ont passé aussi. Voilà les résultats : 58,44% de participation (recul de 1% par rapport à 2009). Ont obtenu : la CDU : 55%, le SPD : 23%, die Grüne : 13%, le nouveau parti d'extrême-droite AfD : 3,5%, Freie Wähler : 3%, FDP : 2,5, Die Linke : 1,8%. A noter que Elzach reste, comme en 2009, la commune du pays de Bade où on a voté le plus.

19 mai 2014

Pas d'élections européennes à Aubure

000000aubureC'est le maire d'Aubure lui-même qui l'annoncé ! La municipalité n'ouvrira pas de bureau de vote le 25 mai. Une façon de protester contre la fermeture d'une classe, alors que le village n'a qu'une classe élémentaire et une classe maternelle. La préfecture a été prévenue, mais on attend encore toujours la réaction de ce côté.

Aubure, la  plus haute commune du massif vosgien, ne bénéficie pas de la loi-montagne ?

L’académie a d’abord annoncé la disparition de la maternelle. Finalement, c’est la classe éléméntaire qui sera concernée. Quand ils ont su la nouvelle, les parents et tout le village à leur suite se sont massivement mobilisés. Les élus ont écrit au ministre de l’Education nationale ainsi qu’à la préfecture. Ils ont exposé les conséquences de la fermeture d’une classe pour le village. « Le déplacement des élèves vers Ribeauvillé aura un coût pour les parents aussi bien au niveau du transport que du repas de midi. Les enfants vont-ils bénéficier du périscolaire de Ribeauvillé ? Dans ce cas, celui d’Aubure ne devra-t-il pas fermer faute d’enfants ? » s’interroge le maire Marie-Paule Gay. Autre problème : le droit de retrait susceptible d’être invoqué par les autocaristes. En cas de mauvaises conditions météo en hiver, le transporteur a le droit de ne pas circuler. « Que feront alors les enfants en-bas ? » La commune souhaite également qu’Aubure, qui est située à 800 m d'altitude, soit reconnue par la loi Montagne afin de bénéficier d’un statut particulier. En effet, le plus haut village d'Alsace ne bénéficierait pas de la loi Montagne, un comble !

Selon l’article L2122-34 du code général des collectivités territoriales, si le maire n’organise pas les élections, c’est le représentant de l’Etat qui se substitue à lui. Le sous-préfet sera chargé d’assurer la bonne tenue du bureau de vote.

Pique-nique festif au lieu d'élections !

Quant aux Auburiens, ils continuent de manifester pour la défense de l’école. Le dimanche des élections qui est aussi le jour de la fête des Mères, ils invitent tous ceux qui souhaitent les soutenir à un pique-nique festif, proposé entre 10 h et 18 h sur une portion de la route de Ribeauvillé. Pas sûr qu'ils iront voter en cortège.

26 mars 2014

Sélestat : pas de fusion dans la confusion

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A Sélestat, il n'y aura pas de fusion entre les listes REYS (PS et EELV) et KLEIN (sans étiquette). La liste Reys publie le communiqué :

Les électrices et les électeurs de Sélestat doivent le savoir : le principe de la fusion qu’ils étaient en droit d’attendre de la part des listes Sélestat 2014 – Changeons d’allure et De l’énergie pour Sélestat avait été accepté par Caroline REYS et ses équipiers. Une proposition a été formulée lundi matin 24 mars par Stéphane Klein, mais elle s’est révélée d’emblée comme inacceptable.

Comment aurions-nous pu avaliser l’injustice de n’avoir que 7 de nos représentants sur une liste commune de 33 personnes, alors que l’écart entre les deux candidatures opposées à Marcel Bauer ne dépassait guère les 200 voix ? En plus de ça, Les 7 personnes pressenties par Stéphane Klein auraient été sélectionnées et imposées par lui seul, sans aucune concertation. Le fait du prince ! Cette méthode autoritaire et anachronique trahit évidemment sa propension à une gouvernance très comparable à celle que nous condamnons chez notre adversaire commun, le maire de Sélestat. Elle révèle la vraie nature de l’engagement de cet intermittent de la politique, actif un ou deux mois avant chacune des campagnes électorales qu’il entreprend, inaudible et invisible le reste du temps.

Tout en refusant d’être soutenu par les partis politiques de gauche, il tente de dissimuler un positionnement libéral très éloigné des valeurs qu’il a fait semblant d’incarner par le passé. Son projet municipal tient en quelques bulles de bandes dessinées, sa communication écrite s’apparente à des prospectus publicitaires et ses préoccupations sont très éloignées de notre volonté de transition énergétique, dont nous avons voulu faire l’axe majeur de notre programme.

Le total des deux listes qui veulent une alternance n’est pas suffisant pour garantir la victoire et donc le départ d’un maire UMP dont le bilan est médiocre et qui n’a pas de vision à long terme pour sa ville. Même avec une fusion équilibrée, les chances de l’emporter sur ce politicien aux multiples casquettes auraient été très faibles, voire illusoires. Outre l’intransigeance évoquée plus haut, ce paramètre nous a renforcés dans notre refus de prendre le risque politique d’une telle alliance, car elle nous aurait fait perdre en crédibilité. Enfin les ambitions disparates et limitées de la liste Klein ne sont que marginalement compatibles avec les exigences plus fortes, mais néanmoins raisonnables, de notre programme de 20 pages, fruit d’un travail collectif de longue haleine.

Ces considérations nous amènent à jeter toutes nos forces dans la remobilisation de notre électorat naturel, dont une trop large partie a cru voir dans la candidature Klein un espoir de changement, alors que, mis à part son rejet paradoxal du projet de restructuration de la Bibliothèque Humaniste, peu de choses le différencient vraiment de la méthode Bauer.

Electrices et électeurs sélestadiens, le véritable vote de gauche est celui que vous ferez en faveur de la liste conduite avec un courage et une probité exemplaires par la conseillère municipale sortante Caroline REYS.

VOTER REYS , signataire de la charte Anticor (anticorruption), c’est opter pour une gauche sincère et inventive, c’est rejeter une droite dure et autoritaire, c’est disqualifier une espèce de libéralisme incohérent et paresseux.

Il vaut mieux perdre une élection que ses valeurs !

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24 mars 2014

Villé : vainqueur, le maire pète un câble

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Résultats de Villé :

inscrits : 1382, votants : 890, exprimés : 825.

Liste "Vill'énergie 2020" : 16 sièges, 3 sièges à la comcom.

Liste "Villé, un avenir à partager" : 3 sièges, 1 siège à la comcom.

On aurait pensé qu'à la fin de l'élection, les résultats connus, il y aurait une explosion de joie dans le camp des vainqueurs. A lire la presse, à écouter les gens dans la rue en ce lundi matin, rien de tout cela ! Le maire, fâché, s'en prend à la tête de liste perdante. Alors que ses propres barbouzes avaient distribué un tract de dernière minute, dont nous ne jugerons pas la légalité ici, il reproche le comportement de la partie adverse. Et même ce blog aurait été mis en cause ! Le ton monte, à Villé ! Pour l'élection du maire de vendredi prochain, Hollande va encore devoir rapatrier des forces armées du Mali, de RDC, de Côte d'Ivoire, pour les envoyer sur Villé ! A moins qu'on délocalise l'élection à Bamako ?

22 mars 2014

Les barbouzes sont de retour

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Réveillés cette nuit, à 3 heures du matin, par le démarrage en côte d'un puissant 4x4 ! Mais de quoi s'agit-il ? D'un tract de dernière minute, selon l'ancestrale pratique de l'OAS et du SAC, transmise aux nervis du RPR et de l'UMP ! Il ne manquait que la technique de rouler tous feux éteints, mais avec l'éclairage de rue "spécial Villé", l'accident était garanti ! Surtout que le contenu du tract est déjà bien obscur aussi. Le maire est d'autant moins excusable que, vu l'impression sur papier glacé par une entreprise professionnelle de Rosheim, il ne s'agit pas d'un coup de sang ou de fatigue de fin de campagne, mais bien d'un acte prémédité. Nous avons décidé de publier sur ce blog tous les tracts que nous recevons ... sauf s'ils contiennent des insultes et des propos diffamatoires. Et celui-ci, dans son contenu est un modèle du genre : il s'attaque aux personnes, leur reproche des faits non avérés. Nous regrettons donc de ne pouvoir le diffuser, mais regrettons aussi que des méthodes si peu démocratiques soient remises au goût du jour par l'équipe des sortants.

22 mars 2014

Villé : de 2001 à 2014, le changement dans la continuité

ville2001

ville2008

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2001 : Villé demain ! 2008 : Energies plurielles ! 2014 : Vill'énergie 2020 ! Notre maire a de l'imagination pour trouver des titres à ses listes ! là il y a de vrais changements ! de même pour les auteurs cités (Georges Bernanos, Henri Lacordaire, Albert Einstein) : monsieur le maire est un grand littéraire ! mais pour le reste, on trouve beaucoup de répétitions ! rien ne change. Exemple : "Son action est guidée par l'écoute de la population, l'esprit de solidarité, la gestion réaliste !" Ben voyons !

- L'écoute de la population : on ne l'a guère vu. il vaudrait mieux dire : l'écoute de ses amis. Sans oublier, tous ceux qui, pour se rendre à la mairie, ont trouvé porte close.

- L'esprit de solidarité : Il s'agit d'être solidaire avec ses volontés, sinon rien.

- une gestion réaliste : l'étendue de la dette la prouve.

Et dans tous les cas la conclusion est :

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Certains projets reviennent dans les trois professions de foi (ce qui prouve qu'ils n'ont toujours pas été réalisés). Exemple : la sécurité routière qui est le serpent de mer des trois projets ! Et Monsieur le Maire a surtout transformé ce point en lutte anti-camions, ce qui est l'une des raisons qui fait que la ZAIM de Maisonsgoutte reste désespérément vide. Actions qui risquent aussi d'amener les boulangers à charger la farine dans des brouettes à l'entrée de Villé.

D'autres ont été abandonnés, le plus bel exemple étant la salle des fêtes, dont l'absence a largement contribué au naufrage du comité des fêtes. D'abord prévu aux Ochsenmatten (là où se construit maintenant l'EHPAD), puis à côté de l'atelier municipal (là où se dresse maintenant la Gendarmerie), ce projet est resté fantomatique ! Autre projet : la réfection des chemins ruraux : mis à part le chemin des ânes, rien n'a été fait !

Alors, Monsieur le Maire, remplacez vos belles citations par celle de Charles Pasqua : "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient !"

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Jeudi, 20 mars à 14h45 : une voiture arrache un hydrant à la montée de la croix ! L'eau s'écoule à flots. Plusieurs riverains tentent en vain de téléphoner à la mairie. Peine perdue, ils ne tombent que sur un répondeur. En plein après-midi. Finalement, ils font le 18 et les pompiers arrivent. Le SDEAU aussi. Puis les gendarmes. Mais pas les responsables de la mairie aux abonnés absents. Espérons qu'ils verront (après les élections ?) le travail de réfection de la chaussée qui les attend (ou qu'ils laissent à leurs successeurs). Mais il aurait été nécessaire tant que dure le chantier que les lampadaires restent allumés la nuit par mesure de sécurité (pour éviter qu'un piéton nocturne ne tombe dans un trou plein d'eau sale et se noie).

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Et pendant ce temps, à Fouchy :

un tract anonyme explique comment voter

dans un village de moins de 1000 habitants !

Fouchy

21 mars 2014

Funerarium : première valse-hésitation

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Elu à Villé en 2001 jusqu'en 2008, j'ai tenu, au jour le jour, un journal personnel de toutes les activités, de toutes les réunions auxquelles il m'a été donné de participer, en donnant à la fois le résumé, mes impressions, mes interventions. En cette avant-veille d'élection je souhaite revenir sur l'un des événements les plus marquants du mandat : l'affaire du funerarium.

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En cette chaude soirée de juillet 2002, dernière réunion du conseil municipal avant les vacances. A l'ordre du jour, le projet de funerarium à côté du cimetière sur un terrain communal. Un débat a lieu et le vote est le suivant : 16 pour, 3 contre. L'affaire semblait pliée. Il y a bien une pétition qui circule à travers le quartier (où l'on confond semble-t-il funerarium et crematorium), signée même par des habitants de Schirmeck ! Un conseiller municipal, aujourd'hui premier adjoint, l'avait d'ailleurs signée aussi. Une banderole fut même posée par les auteurs de la pétition à côté de l'entrée du cimetière et resta même en place lors du passage d'un cortège funéraire. J'avais vivement réagi dans la presse à cette indécence flagrante, une insulte aux morts, et rappelé le positionnement majoritaire du conseil qui se devait d'être respecté.

Surprise et première crise !

Deux semaines après cette réunion et cette pétition, les conseillers municipaux apprennent par la presse que la construction du funerarium n'aura pas lieu ! Interrogé, le maire confirme ! Une grande partie du conseil est en colère. A quoi a servi le vote ? Nous exigeons une réunion d'explication avec notamment comme points à débattre : "la méthode de travail" et "le passage de l'information". Proposée au maire le 6 août, il l'organisa contraint et forcé le 8 septembre. A cette occasion j'avais rédigé et présenté une contribution.

Extraits :

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extrait2

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Une nouvelle prise de position ambiguë du maire ayant paru dans la presse, malgré un nouveau vote du conseil municipal favorable au funerarium, c'est ensuite la société de pompes funèbres qui a répondu que, vu la confusion des discussions, elle renonçait à son projet à Villé. Aujourd'hui, au lieu d'être près d'un lieu de paix, de tranquillité et de recueillement, le funerarium se situe à côté d'une entreprise d'installations sanitaires, à l'entrée de la zone artisanale. Et Villé n'a même pas dans son cimetière un colombarium.

C'était la première "valse-hésitation" du maire (selon le titre des DNA de l'époque) !

Hélas pas la dernière !  

20 mars 2014

Main basse sur Villé ?

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A Villé, on collectionne les friches : industrielles (FTV), agricoles (Sonnenbach, Gänzlach, Gisshübel), administratives (ancienne gendarmerie). Au point que Monsieur le Maire aurait pu imaginer d'appeler sa liste : "Friche-Villé". Mais passons ! Il reste la friche de la route d'Albé. Si, si ! Monsieur le conseiller municipal qui a susurré lors de la réunion publique de lundi soir (avec la même voix qui n'a jamais parlé pendant six ans de mandat) que ce n'est pas une friche ! C'est quoi alors ? Un terrain à l'abandon appartenant à la comcom ! Si dans ces conditions ce n'est pas une friche, nous on veut bien.

Rappelons les faits ! Ce terrain, qui supportait il y a quelques années un hangar de la comcom, devait servir à construire des logements sociaux, ceci en 2007 ! L'un ou l'autre voisin lança une pétition contre ce projet ! Il est vrai que la DOMIAL, responsable de l'ouvrage, avait fait fort en imaginant des "tours" du style Meinau ou Neuhof ! Mais, pour un pas qui consiste à modifier l'architecture du bâtiment, et le refus de toute construction, il y avait un pas à ne pas franchir et qui ne l'a pas été. D'ailleurs, une demande de permis de construire a bien été déposée auprès du maire de Villé, dans le respect de certaines remarques émises.

Alors pourquoi ce projet ne se réalise-t-il pas ? Peut-être parce-que l'un des voisins animateurs de la pétition, qui considérait que la rue d'Albé est un quartier "résidentiel" et non un quartier "populaire", est entré au Conseil Municipal sur la liste du maire, a été nommé président de la commission communale d'urbanisme, est entré à la comcom et y a siégé en tant que membre de la commission intercommunale d'urbanisme en compagnie du maire de Villé. Faut-il chercher là, le développement de cette friche ... qui fait l'affaire aussi des agences immobilières ?

Et ceux qui voudraient approfondir le sujet, devraient se référer au célèbre film de Francesco Rossi (1963) "Main basse sur la ville", lion d'or au festival de Venise. Et pour ceux qui ne le connaissent pas, qui ne l'on jamais même vu dans un ciné-club, voici le résumé :

Le promoteur Nottola brigue un poste au conseil municipal de Naples dans le but de se voir adjuger un juteux contrat immobilier. Nous sommes au coeur des combinazioni qui ont régi la vie politique italienne pendant des années. Inspiré d'une histoire réelle - ou plutôt confirmé par une histoire vraie, puisque Rossi et ses scénaristes constatèrent en cours d'écriture que la magouille immobilière qu'ils avaient choisi de dénoncer était bel et bien survenue -, le film est une charge méthodique contre Nottola et le parti (la démocratie chrétienne) qui le soutient. Main basse sur la ville s'ouvre d'ailleurs sur une explication du principe des pots-de-vin et du mécanisme des scandales financiers. Mais, dominant une matière complexe, et bénéficiant de dialogues incisifs, Rossi parvient à éviter que son film ne soit trop abstrait ou ennuyeux. L'affrontement entre les personnages principaux ménage le suspense et, derrière eux, les comédiens non professionnels garantissent le réalisme. Le film de Rossi, fondé sur une enquête minutieuse, rythmé et intelligemment partisan, est un modèle du genre.

Evidemment, rien à voir avec Villé ! pas même avec le lotissement Pommiers II !

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