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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
13 avril 2023

Berlin expulse l’ambassadrice tchadienne, après l’expulsion de son ambassadeur du Tchad

L’ambassadrice du Tchad a été convoquée mardi à Berlin et priée de quitter l’Allemagne d’ici 48 heures, après que le Tchad a expulsé l’ambassadeur allemand du Tchad, a annoncé le ministère allemand des Affaires étrangères sur twitter.

tchad« En réaction à l’expulsion injustifiée de notre ambassadeur au Tchad, nous avons convoqué aujourd’hui l’ambassadrice tchadienne à Berlin, Mariam Ali Moussa, et l’avons priée de quitter l’Allemagne sous les prochaines 48 heures » écrit le ministère allemand dans un tweet.

« Nous regrettons de devoir en arriver là », ajoute-t-il.

Le ministère allemand des Affaires étrangères a estimé que « l’ambassadeur Kricke avait exercé ses fonctions de façon exemplaire et s’était engagé pour les droits de l’Homme et la transition rapide vers un gouvernement civil au Tchad ».

« L’ambassade d’Allemagne au Tchad va poursuivre cet engagement avec nos partenaires sur place », a-t-il écrit.

Berlin assure avoir pris cette décision en « réaction à l’expulsion infondée » de son ambassadeur,Jean Christian Gordon Kricke, le 7 avril dernier.

Le gouvernement tchadien avait annoncé tard dans la soirée de vendredi l’expulsion de l’ambassadeur allemand « pour attitude discourtoise » et « non-respect des usages diplomatiques ». Il n’avait pas donné de détails sur les faits reprochés.

Jan Christian Gordon Kricke était ambassadeur au Tchad depuis juillet 2021, après avoir occupé des fonctions similaires au Niger, en Angola et aux Philippines. Il avait également occupé le poste de représentant spécial de l’Allemagne pour le Sahel. (selon "Le Maroc diplomatique")

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10 avril 2023

Histoire suisse

Un couple de retraités contraint de détruire un train construit il y a 30 ans dans son jardin

suisseUn tribunal suisse a enjoint le couple à détruire un réseau de train miniature qu'ils avaient construit dans leur jardin au début des années 1990. Leur voisin avait interpellé la justice pour dénoncer l'illégalité de l'installation.

Le couple devra détruire son réseau de train miniature. Trente ans après leur construction au début des années 1990, les rails, tunnels et ponts installés dans le jardin de retraités habitant dans la région de Zürich, ont été jugés illégaux par la justice cantonale en décembre dernier. La faute au statut "agricole" du terrain, qui empêche une telle construction, raconte le journal local Landboten, cité par 20 Minutes.

Ils avaient pourtant acheté ce terrain "montagneux" spécifiquement pour y mettre au point leur réseau ferroviaire, conçu à l'échelle 1/45. Le mari, professionnel de l'industrie ferroviaire, avait ensuite quelque peu modelé le terrain pour pouvoir y installer deux voies de 80 mètres et 55 mètres entrelacées entre buissons et rochers. Il entretenait depuis le petit réseau, que des enfants du quartier venaient régulièrement visiter.

"Mon hobby a été détruit", regrette-t-il, alors que le couple a annoncé qu'il n'avait pas l'énergie pour faire appel de la décision.

Les deux retraités ne savaient pas que le reste de leur terrain était inconstructible lorsqu'ils se sont installés dans leur maison. Mais le conseil communal (équivalent du conseil municipal français) s'est rendu compte de l'illégalité du réseau miniature il y a deux ans.

Il a alors ordonné qu'il soit démantelé, une décision que le couple a contesté sur la base de sa bonne foi. Un premier jugement a alors estimé que l'injonction à détruire l'installation était disproportionnée: le petit train semblait sauvé.
C'était sans compter sur le recours d'un voisin devant le tribunal administratif du canton de Zurich. La juridiction a estimé que le couple aurait dû consulter le plan de zone avant de se lancer dans les travaux et même d'acheter le terrain. L'épouse estime ce jugement est "d’une méchanceté sans nom".
En plus de l'obligation de démantelement, les retraités vont devoir verser 4500 francs suisses à leur voisin pour les dépenses qu'il a engagées, ainsi que 8000 francs suisses de frais de justice. (selon BFMTV)
9 avril 2023

Afghanistan : Interdiction pour les femmes de travailler pour l’ONU

Le porte-parole de l’ONU a dénoncé une décision « inacceptable et franchement inconcevable ».

afghanistan

Les droits des femmes ne cessent de reculer en Afghanistan. Les talibans ont étendu aux Afghanes employées par l’ONU, « essentielles » pour la distribution de l’aide humanitaire, l’interdiction de travailler dans tout le pays, a annoncé mardi le porte-parole de l’ONU, dénonçant une décision « inacceptable et franchement inconcevable ».

La mission des Nations unies dans le pays (Manua) avait indiqué plus tôt dans la journée que les employées afghanes de l’ONU, jusqu’ici épargnées par ce type de mesures restrictives, avaient été empêchées de travailler dans la province de Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan.

« Inconcevable »

« La Manua a entendu parler d’un ordre des autorités de facto qui interdisent aux employées nationales de l’ONU de travailler » et « on nous a dit par différents canaux que l’interdiction s’applique à tout le pays », a déclaré à la presse le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Stéphane Dujarric. Notant qu’aucun ordre écrit n’avait été reçu à ce stade, il a précisé que des responsables de l’ONU devaient rencontrer les autorités mercredi à Kaboul pour tenter d’obtenir de la « clarté ».

« Pour le secrétaire général [Antonio Guterres] une telle interdiction serait inacceptable et franchement inconcevable », a-t-il ajouté, dénonçant la volonté de « saper les capacités des organisations humanitaires d’aider ceux qui en ont le plus besoin ».

Des craintes exprimées en amont

Le 24 décembre 2022, le ministère afghan de l’Economie avait annoncé que les 1.260 ONG exerçant dans le pays avaient désormais interdiction de travailler avec des femmes afghanes, en raison de « graves plaintes » quant au non-respect du port du hijab, qui doit couvrir entièrement le corps et le visage. L’ONU n’était toutefois pas concernée.

Dans un discours prononcé devant le Conseil de sécurité des Nations unies le 8 mars, Journée internationale des femmes, la cheffe de la Manua, Roza Otounbaïeva, avait néanmoins fait part de ses inquiétudes. « Nous craignons également que le personnel féminin national travaillant pour les Nations unies soit également interdit », avait-elle déclaré. (selon "20 minutes")

7 avril 2023

Au Maroc, indignation après la condamnation des violeurs d’une fillette de 11 ans à deux ans de prison

La clémence du verdict relance le débat sur le sexisme et les droits des femmes dans le pays. Le ministère public avait fait appel du jugement.

marocDeux ans de prison pour avoir violé à répétition une fillette de 11 ans, devenue mère à 12 ans des suites des agressions sexuelles qu’elle a subies pendant des mois. Comment accepter un verdict si peu sévère ? Au Maroc, la condamnation, le 20 mars, de trois personnes accusées d’avoir commis des viols sur la jeune Sanaa, dans un village près de Rabat, n’en finit pas de susciter l’indignation.

Face à un jugement qualifié de « scandaleux », nombre d’associations, d’intellectuels, d’internautes sont montés au créneau pour exiger sa révision et tirer la sonnette d’alarme quant à la « légèreté » des sanctions qui tend à caractériser les affaires de violences sexuelles contre les mineurs et les femmes. Un sit-in est organisé mercredi 5 avrildevant la cour d’appel de Rabat à l’initiative du Printemps de la dignité, une coalition d’associations marocaines de défense des droits humains,tandis que le procès en appeldoit s’ouvrir le lendemain.

« Deux ans de prison quand la loi prévoit jusqu’à trente ans de réclusion pour ce genre de crime ! Quelles circonstances atténuantes les juges ont-ils trouvées ? Dans cette affaire, il n’y a que des circonstances aggravantes. Ce n’est pas une justice que nous avons ! », s’indigne Fouzia Yassine, coordinatrice de la coalition.

Une « injustice inadmissible »

« Est-ce à dire que la vie d’une petite fille ne vaut pas grand-chose ? Son intégrité physique et psychique encore moins ? Ou que la culture du viol fait partie des représentations des juges ? Ou que le corps féminin ne mérite pas protection et respect dans notre société ? », a dénoncé, dans un texte publié sur Facebook, l’anthropologue et écrivaine Yasmine Chami, également à l’origine d’une pétition ayant recueilli plus de 30 000 signatures à ce jour.

La consternation collective a conduit le ministre de la justice à réagir. Dans une déclaration faite samedi à la presse, Abdellatif Ouahbi s’est dit « choqué »par ce verdict, faisant savoir que le ministère public avait fait appel du jugement.

Première à avoir révélé l’affaire, la sociologue Soumaya Naamane Guessousavait dénoncé, dans une lettre ouverte au ministre de la justice publiée le 28 mars sur le site d’information Le360, une « injustice inadmissible ». L’universitaire y relatait l’histoire de Sanaa, originaire d’un village près de Tiflet, fille d’un berger et d’une ouvrière agricole, et déscolarisée.

« Un jour de souk où Sanaa est seule à la maison, elle est violée par un homme de 22 ans. Le viol se perpétue à plusieurs reprises par ce dernier, mais aussi par son oncle, âgé de 37 ans, et par un voisin de 32 ans,raconte au Monde Mme Guessous.L’oncle a une nièce qu’il implique dans leur crime : il lui demande de faire le guet ; l’adolescente assiste aux viols à plusieurs reprises. » Menacée de mort si elle parle, Sanaa garde le silence, toujours selon le témoignage rapporté par Mme Guessous.

Circonstances atténuantes accordées par les juges

« Un jour, poursuit-elle, les trois hommes se rendent compte que Sanaa a le ventre gonflé. Ils font courir la rumeur que la fillette est une dévergondée. C’est là que tout a commencé. » Le père est alerté de ces rumeurs par un voisin et conduit sa fille chez le médecin. Sanaa est enceinte de huit mois. Les trois hommes sont arrêtés. Quelques jours plus tard, Sanaa accouche d’un petit garçon : un test ADN prouve que l’un des violeurs est son père. « Pourtant, aucune loi ne l’oblige à reconnaître l’enfant, encore moins à l’entretenir », déplore Mme Guessous.

Le 20 mars, les trois hommes sont reconnus coupables de « détournement de mineure » et d’« attentat à la pudeur sur mineure avec violence », selon le jugement rendu par la chambre criminelle de la cour d’appel de Rabat révélé par le site Medias24. L’un d’eux est condamné à deux ans de prison ferme et les deux autres à dix-huit mois ferme et six mois avec sursis.Les trois accusés sont également condamnés à payer des dommages pour un montant total de 4 500 euros.Pourtant, le viol sur mineur peut être puni d’une réclusion de dix à vingt ans selon le code pénal marocain. Une peine alourdie de vingt à trente ans s’il y a eu « défloration ». (selon "Le Monde Afrique")

6 avril 2023

Norvège : quatre morts dans des avalanches, une maison emportée jusque dans la mer par la neige

Un groupe de touristes provenant d’Italie a vu l’un d’entre eux périr sous la coulée de neige. Dans une autre localité, toujours ce vendredi après-midi, deux personnes sont mortes lorsque leur habitation et leur grange ont été emportées par la neige. Une quatrième victime dans une autre avalanche a été recensée dans la soirée.

norv_geLa situation était particulièrement inquiétante ce vendredi soir en Norvège. Quatre personnes, dont au moins un touriste étranger, ont été tuées par trois avalanches survenues vendredi dans l’extrême nord de la Norvège, a annoncé la police locale.

Cinq membres d’un groupe de touristes étrangers ont été happés par une avalanche près du Kavringtinden, un sommet de l’extrême nord du pays, et « l’un est mort », a déclaré pendant une conférence de presse Morten Pettersen, de la police de Troms.

Selon nos confrères du quotidien norvégien Dagbladet, ce sont d’autres membres de ce groupe, peut-être venu voir les aurores boréales selon le média local, qui auraient sorti la victime ensevelie. En vain. Un hélicoptère de sauvetage et d’autres équipes de sauvetage étaient en route pour récupérer les personnes dans la zone.

Le groupe venait d’Italie

« Cinq personnes d’origine étrangère effectuaient une sortie dans la zone. Nous pouvons confirmer qu’une personne est décédée », a déclaré Pettersen. Deux autres membres du groupe ont été blessés, selon lui. La police travaille à l’identification du touriste étranger, a-t-il ajouté. Dan-Havard Johnsen, maire de Lyngen, a déclaré à l’AFP que le groupe venait d’Italie mais que la nationalité du touriste décédé était inconnue.

Dans la soirée, la police a annoncé dans un communiqué qu’une quatrième personne avait été tuée par une autre avalanche, dans la région de Nordreisa. « Cette personne appartenait à un groupe de voyageurs étrangers. Un autre membre du groupe a repéré (la victime) et a alerté les services de secours », a indiqué la police sans spécifier de nationalité. Toujours selon le média local, de nombreuses avalanches ont été constatées ce vendredi. (selon "Le Parisien")

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2 avril 2023

Le décès d'un bébé sans-abri émeut toute l'Argentine

La petite fille de trois mois vivait dans la rue avec sa famille. Ce fait divers tragique provoque d’autant plus d’émoi qu’il s’est produit au lendemain de la publication des chiffres officiels de la pauvreté.

argentineUne petite fille de trois mois est morte vendredi matin en plein centre-ville de Buenos Aires, à quelques dizaines de mètres à peine de la Casa Rosada, le palais présidentiel. Elle avait passé la nuit dans la rue avec ses parents, un couple de jeunes sans-abri connus des services sociaux.

L’histoire a rapidement fait le tour des chaines de télévision et des médias argentins, avant de se propager sur les réseaux sociaux, provoquant l’émoi et l’indignation des internautes.

L’émotion suscitée par ce fait divers et sa résonance médiatique ont été d’autant plus importantes que l’Institut statistique national avait révélé la veille que près de deux Argentins sur cinq et plus de la moitié des enfants vivent sous le seuil de pauvreté.

31 mars 2023

Au Liban, même le passage à l’heure d’été est chaotique

Le premier ministre intérimaire Najib Mikati avait annoncé la semaine dernière que le changement d’heure se ferait un mois plus tard que prévu. Face au tollé suscité par cette décision, en particulier dans le camp chrétien, le gouvernement a fait marche arrière et fixé le changement horaire à ce jeudi.

libanLes Libanais se sont surpassés dans ce qu’ils savent faire le mieux : ne jamais s’accorder sur rien. Depuis dimanche, le pays vit au rythme de deux fuseaux horaires distincts, la conséquence de la décision du premier ministre intérimaire, Najib Mikati, de retarder le passage à l’heure d’été et du rejet de cette initiative par une partie de la société.

L’ambiance était ubuesque lundi 27 mars au matin : les élèves des écoles chrétiennes, pilier du secteur éducatif, sont allés en classe calés sur l’heure d’été, que suivent aussi certains médias ou entreprises privés. Mais les employés de l’Etat et ceux des banques sont restés à l’heure d’hiver. Une cascade de couacs et de dysfonctionnements semblait guetter le pays en faillite.

Mais la schizophrénie ne devrait pas s’éterniser : M. Mikati a fait marche arrière lundi en début d’après-midi, à l’issue d’un conseil des ministres, en annonçant que le Liban passerait finalement à l’heure d’été dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a précisé que son choix initial de reporter le changement d’heure « avait pour but d’alléger [la journée] de jeûne du mois de ramadan », avant de déplorer « des réactions communautaires odieuses. » (selon "Le Monde")

29 mars 2023

Pakistan : nouveau record d'inflation

L'inflation au Pakistan, pays sclérosé par une sévère crise économique, a battu en février un nouveau record jamais vu en plusieurs décennies à 31,5% sur un an, selon des données officielles publiées mercredi, tandis que le Fonds monétaire international (FMI) retient encore à ce stade son crucial plan d'aide. Les prix dans le secteur des transports et des produits alimentaires périssables ont progressé de près de moitié.

pakistan1«Le seuil des 30% est celui où les familles doivent faire des choix et des sacrifices», a noté un analyste, Torek Farhadi, auprès de l'AFP. Des années de mauvaise gestion financière et d'instabilité politique ont fait plonger l'économie pakistanaise au bord de la faillite. La situation a été exacerbée par la crise énergétique mondiale et des inondations ayant dévasté un tiers du pays en 2022.

Les réserves en devises étrangères du Pakistan, qui détient l'arme nucléaire, n'atteignent plus que 3,25 milliards de dollars (l'équivalent de seulement environ trois semaines de financement des importations), ce qui paralyse ses chaînes d'approvisionnement et entraîne la fermeture de nombreuses usines. Pour faire sortir son pays de cette spirale, le Premier ministre Shehbaz Sharif se débat pour ré-activer la prochaine tranche d'un programme de prêt de 6,5 milliards de dollars conçu avec le FMI en 2019.

Une inflation au plus haut depuis 48 ans

Mais l'institution internationale exige avant de le verser des réformes drastiques incluant des hausses d'impôts et une baisse importante des subventions, ayant toutes les chances de déplaire à des électeurs qui vont être sollicités pour des élections générales au plus tard en octobre. Une délégation du FMI a passé dix jours au Pakistan début février. Elle en est repartie sans être parvenue à un accord avec les autorités pakistanaises.

Islamabad a pourtant affirmé que les deux parties étaient proches d'une entente sur les termes mais le déblocage de cette tranche se fait toujours attendre. Les analystes s'attendent à ce que l'inflation continue de grimper même si un accord finissait par être trouvé. L'inflation avait déjà atteint en janvier son plus haut niveau depuis 48 ans au Pakistan (depuis mai 1975) à 27,55%. (selon "Le Figaro")

27 mars 2023

Le Laos voit des améliorations spectaculaires de la santé des mères

Le nombre de décès de mères lors de l'accouchement a atteint son point le plus bas de l'histoire du Laos, selon un nouveau rapport des Nations-Unies.

laosLe rapport estime qu'entre 2000 et 2020, le nombre de femmes enceintes décédées pour 100.000 naissances vivantes est passé de 579 en 2000 à 126 en 2020 - une réduction de 78,7% - l'un des taux de chute les plus rapides au monde.

En revanche, dans presque toutes les régions du monde, la baisse des taux de mortalité maternelle a ralenti ou stagné, selon le rapport "Tendances de la mortalité maternelle" produit par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le compte d'un groupe d'entités des Nations unies, dont l'UNICEF, UNFPA et le Groupe de la Banque mondiale.

Le représentant de l'OMS, le Dr Ying-Ru Lo, a déclaré que les progrès louables et salvateurs reflètent des années d'engagement et d'investissement du gouvernement laotien et de ses partenaires.

Il combine de meilleurs services de santé, des installations et un personnel de santé plus qualifié, augmentant ainsi le nombre de mères ayant accès aux services.

Il est tout aussi important de diriger ces efforts, coordonnés par un comité national efficace de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente (RMNCAH), que l'OMS est fière de soutenir, a-t-elle déclaré.

Selon le rapport, l'augmentation du nombre et de la qualité des sages-femmes, des infirmières et d'autres accoucheuses qualifiées est essentielle aux progrès du pays.

L'enquête sur les indicateurs sociaux au Laos montre une augmentation de 23% des accouchements assistés par une accoucheuse qualifiée entre 2011 et 2017. Tout aussi importante a été la mise en place de services gratuits de santé maternelle et infantile dans tout le pays en 2013, intégrés plus tard dans l'expansion continue de l'assurance maladie nationale. (selon "Le courrier du Vietnam")

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26 mars 2023

Bolivie : perdu 30 jours dans la jungle

Il survit en mangeant des insectes et buvant son urine

boliviePorté disparu par sa famille fin janvier après une partie de chasse avec quatre amis dans la forêt amazonienne, l'homme de 30 ans a été retrouvé vivant dans la jungle amazonienne.

Un Bolivien a raconté mardi avoir survécu un mois dans la jungle amazonienne, se nourrissant d'insectes et de vers et buvant de l'eau récupérée dans ses bottes - quand ce n'était pas sa propre urine lors du manque de précipitations.

Jhonatan Acosta, 30 ans, porté disparu par sa famille fin janvier après une partie de chasse avec quatre amis dans la forêt amazonienne, dit avoir pu s'en sortir car il connaissait "les techniques de survie".

"J'ai dû consommer des insectes, boire mon urine, manger des vers. J'ai été attaqué par des animaux", a-t-il déclaré mardi à Unitel TV.

Il a été retrouvé samedi par des équipes de recherches, 30 jours exactement après s'être malencontreusement éloigné de son groupe dans le département de Beni (nord-est de la Bolivie).

Sauvé par la pluie

"J'ai demandé à Dieu qu'il pleuve", a-t-il raconté. "S'il n'avait pas plu" la moitié du temps, précise-t-il, "je n'aurais pas survécu".

Désorienté, il a marché environ 40 kilomètres mais a vite découvert qu'il tournait en rond.

Cette histoire rappelle en Bolivie celle du baroudeur irakien Yossi Ghinsberg, qui avait survécu trois semaines en 1981. Son histoire avait inspiré le film "Jungle", en 2017, avec l'acteur britannique Daniel Radcliffe.

Début 2021, Antonio Sena a lui survécu 38 jours dans l'Amazonie brésilienne après le crash de son avion de tourisme.

Et en mars 2022, deux frères de 7 et 9 ans ont passé 25 jours perdus dans la jungle amazonienne au Brésil. Membres de l'ethnie Mura, ils se sont nourris uniquement de fruits sauvages avant d'être retrouvés, par hasard, souffrant de malnutrition et de déshydratation sévères. (selon BFMTV)

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