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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
manifestation
21 novembre 2018

En Bulgarie aussi !

Les manifestants protestent contre la hausse du prix des carburants.

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Des milliers de Bulgares ont bloqué dimanche les principaux axes routiers et les postes frontière entre la Bulgarie et la Turquie et entre la Bulgarie et la Grèce pour protester contre la flambée du prix des carburants dans un contexte de mécontentement dû au faible niveau de vie dans le pays le plus pauvre de l’Union européenne.

Il n’y a pas qu’en France qu’on se mobilise contre la hausse du prix du carburant. En Bulgarie, des milliers de manifestants ont bloqué dimanche les principaux axes routiers et les postes frontière entre la Bulgarie et la Turquie et entre la Bulgarie et la Grèce pour protester contre la flambée du prix des carburants.

Blocage des postes frontière

Les protestataires ont bloqué pendant plusieurs heures la circulation dans différents endroits sur les autoroutes Trakia et Hemus qui traversent le pays avant d’être dispersés par la gendarmerie, a rapporté la radio publique BNR. Des manifestants ont également bloqué l’autoroute Maritsa qui mène vers les postes frontière de Kapitan Andreevo et Lesovo à la frontière avec la Turquie, et l’accès au poste frontière de Kulata (sud-ouest) avec la Grèce. Des moments de tension ont eu lieu lorsque des manifestants ont réussi à rompre le cordon des gendarmes qui tentaient d’empêcher le blocus.

Quelque 2 000 gendarmes et policiers avaient été déployés pour maintenir l’ordre.

Pour le deuxième jour dimanche, des rassemblements ont également eu lieu dans les grandes villes tandis que d’autres ont eu lieu lundi.

« Mafia » et « démission »

À Sofia la capitale, plusieurs dizaines de manifestants ont perturbé la circulation sur les principaux boulevards en scandant « mafia ! » et « démission ! » Les manifestations du week-end contre la hausse du prix des carburants et l’augmentation prévue de la taxe sur les vieux véhicules avaient débuté il y a trois semaines, mais elles ont pris de l’ampleur, les protestataires dénonçant également le faible niveau de vie en Bulgarie, où le pouvoir d’achat atteint à peine la moitié de la moyenne de l’UE.

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20 novembre 2018

Les "gilets jaunes" de Belgique créent un mouvement politique en vue des prochaines élections

Les "gilets jaunes" vont créer un mouvement politique afin de porter la voix des citoyens lors des prochaines élections fédérales, a annoncé dimanche après-midi Claude Gilles, porte-parole de l'action citoyenne menée devant le dépôt de Proxifuel à Wierde (Namur). Après quatre jours d'actions à plusieurs endroits en Wallonie, les manifestants ont décidé d'aller plus loin dans leur démarche. Leurs différents représentants se sont entendus pour créer un mouvement politique qui portera le nom de Mouvement Citoyen Belge. Celui-ci prendra part aux prochaines élections. Et pourquoi pas une liste "gilets jaunes" aux européennes en France ? Succès garanti ...

belgiquePendant ce temps à la Réunion : aéroport bloqué par des manifestants, qui ont mis le feu à des palettes. La nuit de dimanche à lundi a encore été brûlante au Tampon (commerces pillés, voitures incendiées). Et pourtant c'est l'été là-bas...

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13 novembre 2018

Le parti socialiste soutient les manifestations du 17 novembre

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15 octobre 2018

Visite de Bierry à Villé

Opération réussie !

On a su enfin ce que le président du conseil départemental est venu faire au marché de Villé mercredi dernier. Non, il n'a pas acheté de poulet grillé ni d'ailleurs de nouvelles chaussettes. Il est venu présenter son bilan de mi-mandat, ce dont visiblement tout le monde en saisit l'importance, tant l'enveloppe pour Villé semble fournie. Les élus locaux eux-mêmes étaient absents et n'avaient pas saisi l'importance de l'enjeu. Même le maire avait fui au marché de Saint-Cyr-sur-Mer, où les commerçants alsaciens étaient plus nombreux qu'au marché local, sans déléguer aucun de ses adjoints restants. La fanfare municipale n'a pas accueilli notre président. Les enfants des écoles ne se trouvaient pas sur le passage du président en agitant de petits drapeaux tricolores.

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8 octobre 2018

Côte d'Ivoire : Des planteurs d'hévéas bloquent la route à Dabou

Ils réclament leur argent à un soi-disant «ami» du chef de l'État

ci1De plus en plus souvent, les routes africaines sont bloquées, même en Côte d'Ivoire, l'un des pays soi-disant les plus développés du continent. Cette fois, ce sont les planteurs d'hévéas qui réclament leur argent à Lohouess Vincent Essoh, patron de l'entreprise de transformation de caoutchouc ITCA située dans le village de Boubouri. La route a été bloquée pendant plusieurs heures par ces planteurs qui se définissent comme des apporteurs d'affaire à l'entreprise ITCA.

800 millions de francs CFA (environ 1.219.512 euros), c'est la somme que réclament les grévistes.Selon nos informations, depuis 4 mois, le patron de l'usine devait verser cette somme aux différents apporteurs d'affaire et planteurs d'hévéas. Ces manifestants disent être prêt à aller jusqu'au bout pour que leur argent soit donné par Vincent Essoh Louess par ailleurs responsable du parti politique RHDP unifié à Dabou.

"On a livré du caoutchouc à l'usine. Depuis 4 mois, les gens ne veulent pas nous donner notre argent. On a même saisi le préfet. Jusqu'à aujourd'hui, monsieur Vincent Essoh Louess ne veut pas nous payer notre argent. Il refuse de nous payer. Nous avons des informations de source sûre que notre argent a été remis à ce monsieur. Ce monsieur nous prend pour des animaux. Nous réclamons notre argent à ce monsieur", explique le porte-parole des grévistes, planteur et apporteur d'affaires.

La tentative de négociation entamée par les agents de la police s'est soldée par un échec. Les grévistes ne comptent pas quitter la rue tant que Vincent Essoh Louess ne vient pas donner leur argent. Ils entendent aller faire un sit-in au Plateau (centre administratif d'Abidjan) pour protester vigoureusement afin que leur argent soit payé.

"Ce monsieur nous tue à petit feu. Il se dit être l'ami personnel du président de la République. Et il se base sur ses relations avec Alassane Ouattara pour ne pas payer notre argent. Je ne peux pas comprendre qu'un ancien ministre peut être mauvais à ce point. On ne peut pas scolariser nos enfants parce que ce monsieur a bloqué notre argent", déclare une manifestante 

L'ancien ministre Vincent Essoh Louess, patron de l'entreprise ITCA, affirme qu'il n'a rien à se reprocher, il accuse son partenaire majoritaire. L'ancien ministre voit en cette manifestation des mains obscures de ses adversaires politiques. Et que les salariés soient pris en otages, voilà qui ne le chagrine guère.

- selon Jean Chrésus, journaliste ivoirien

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27 septembre 2018

Vu de Tahiti : la réforme des retraites

Les syndicalistes ne lâcheront rien

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A Papeete, la réforme des retraites fait bouger plus qu'en métropole. Les syndicats se disent déçus, mais la guerre n'est pas terminée. Ils regrettent aussi le comportement de leurs politiciens à l'Assemblée Nationale. "Ils disent qu'il faut regarder la lune, le doigt, ce n'est pas sérieux du tout", dit Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP-FO. "J'ai vu leur attitude dans l'hémicycle et ils se comportent comme des gamins", relance Claude, un gréviste. Tous deux ont pu assister à la séance à Taraho'i, vendredi. 


Après le vote, c'est avec le visage fermé et triste que les syndicalistes ont quitté l'hémicycle pour aller à la rencontre de leurs homologues, restés à l'extérieur. Pour Patrick Galenon, la déception est bien présente. "On fait comme si c'était compliqué, alors que ce n'est pas le cas. Il faut aller chercher dans la poche du riche et pas du plus pauvre". 

Dans le parking de Taraho'i, les quelques grévistes encore présents ont bien compris que le texte venait d'être adopté. Assis contre une voiture, Atonia Teriinohorai, de O Oe To Oe Rima, n'a pas caché sa déception. Malgré la colère, le secrétaire général de O Oe To Oe Rima a essayé, tant bien que mal, à garder son sang-froid. "Dans l'hôtellerie, je ferai en sorte que le pays soit bloqué, parce que tous les patrons cautionnent ça". Avant de poursuivre : "On se reverra, il n'y a pas de problèmes.

Les leaders syndicaux continueront à mettre la pression. Au port autonome, Mahinui Temarii et les dockers maintiendront la cessation d’activité pendant un mois. Motivés, les dockers ne laisseront rien sortir des lieux. 

Après une longue rencontre, vendredi en fin de journée, les syndicalistes ont décidé de se retrouver lundi pour définir la suite à donner. Cependant, tous ont été unanimes, à la fin de cette réunion, "on maintient le mouvement.

On rappelle également que dans le préavis de grève qu’ils avaient déposé, il y a plus d’une semaine, trois points de revendication y figuraient, le retrait du projet de loi concernant la réforme des retraites, la revalorisation du pouvoir d’achat par une augmentation de 2 % des salaires, et l’amélioration des conditions de travail et de sécurité des travailleurs. Des points qu’ils ont bien l’intention de défendre auprès des patrons et du Pays. 

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22 septembre 2018

Chute mortelle d'un blogueur à Hambach

Un déploiement policier massif se déroule en forêt de Hambach, entre Aix-la-Chapelle et Cologne, pour évacuer des écologistes qui tentent d’empêcher l’extension d’une mine de charbon géante. Mercredi 19 septembre, Steffen, un jeune blogueur est mortellement tombé d’une cabane.

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Proche des milieux écologistes allemands, il couvrait depuis déjà plusieurs mois la vie des habitants de la Zad de Hambach. Ces militants s’opposent à la destruction de la forêt millénaire de Hambach, dans l’ouest de l’Allemagne, menée par la compagnie électrique RWE pour étendre une mine de charbon géante à ciel ouvert.

Ce mercredi 19 septembre, cela faisait sept jours que le jeune photojournaliste suivait l’évacuation surdimensionnée — 3.500 policiers, canons à eau, chevaux, hélicoptères — des quelque 150 militants de la Zad et de leurs 51 cabanes perchées dans les arbres. Peu avant 16 heures, il a chuté d’un pont suspendu entre deux cabanes, à 14 mètres de hauteur. Gravement blessé, il a été transporté en urgence à l’hôpital de Cologne mais n’a pu être réanimé et est décédé. Dans une conférence de presse organisée dans l’urgence, le porte-parole de la police régionale, Paul Kemen, a assuré qu’« aucune opération n’était alors en cours dans le secteur où a lieu l’accident ». Selon lui, un policier serait venu au pied de l’arbre pour donner à Steffen M. une carte mémoire d’appareil photo. Le journaliste serait tombé en tentant de la remonter via un système de câbles et poulies.

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Mais le collectif de zadistes Hambi Bleibt donne une autre version des faits. « Le SEK [unité d’élite de la police allemande] était en train d’arrêter un militant près du pont suspendu. Notre ami était apparemment en chemin pour filmer l’interpellation lorsqu’il est tombé », écrivent les militants sur leur site internet.

Les opérations d’évacuation de la Zad ont été immédiatement suspendues. Sur place, le deuil et la stupeur règnent parmi les militants et les policiers, selon le journaliste de la Tageszeitung Malte Kreutzfeldt« Nous sommes profondément bouleversés, a réagi le collectif de militants Hambi Bleibt. Nos pensées vont à ses proches, ses amis et tous ceux qui se sentent concernés. »

Les zadistes demandent l’arrêt définitif de l’évacuation. « Nous demandons à la police et RWE de quitter immédiatement la forêt et de stopper cette opération dangereuse. Aucune autre vie humaine ne doit être mise en danger. » De son côté, la compagnie, premier énergéticien d’Allemagne, a déclaré sur Twitter « regretter un accident tragique ».

La forêt de Hambach est devenue ces dernières années le symbole de la lutte contre le charbon en Allemagne. Occupée depuis six ans par des militants écologistes, elle est promise à la destruction par son propriétaire, la compagnie d’énergie RWE, qui souhaite exploiter son sous-sol riche en lignite. Sur les 4.100 hectares que comptait la forêt à l’origine, il n’en reste plus aujourd’hui que 200. À la suite du feu vert de la justice allemande, RWE entend en raser la moitié à partir du 1er octobre. Le gouvernement régional de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a lancé la semaine dernière l’évacuation de la Zad, officiellement pour « risques élevés d’incendie ».

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6 septembre 2018

À Chemnitz, un concert de punk rock contre l’extrême droite

65000 manifestants au concert contre le racisme et la xénophobie

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Le “Journal de Saxe” est un quotidien régional basé à Dresde. Lancé en 1946, après la guerre, il s’étend sur tout le Land de Saxe avec une vingtaine de rédactions locales. Jusqu’en 1990, le journal était présenté comme l’organe du SED, le parti communiste de RDA, dans la région. En 1991, après la chute du Mur et la réunification, le titre a été racheté et privatisé. Sur son site, il propose des articles en libre accès ainsi que des contenus réservés aux abonnés. En 2014, ces derniers représentaient plus de 92% du lectorat.Plusieurs groupes de rock, dont les vétérans du groupe punk Die Toten Hosen, se sont succédé sur la scène montée à la hâte sur la place Karl-Marx. “Avec ce concert, les musiciens ont voulu envoyer un signal fort contre le racisme et la xénophobie”, écrit le quotidien avant d’ajouter que “deux rassemblements contre la tenue de cet événement ont été interdits par la ville”.

“Des dizaines de milliers de personnes affluent au concert contre l’extrême droite à Chemnitz”, titre le quotidien régional, ce mardi 4 septembre. Selon les estimations, ils étaient entre 50 000 et 70 000 à répondre à l’appel #WirSindMehr (“Nous sommes plus nombreux”) lancé sur les réseaux sociaux en riposte aux manifestations de l’extrême droite, qui se sont multipliées ces derniers jours dans le Land de Saxe.

Bien que gratuit, le “minifestival” a récolté des dons en marge des concerts. Les organisateurs ont fait savoir que la moitié des donations serait reversée à la famille de la victime morte le 26 août à la suite d’une altercation qui a entraîné la mise en détention provisoire de deux suspects, un Irakien et un Syrien. L’autre moitié sera destinée à des initiatives citoyennes et à des associations locales.

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24 août 2018

Afrique : les coupeurs de routes !

A la frontière du Ghana, les populations de 21 villages se soulèvent

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Des populations, très en colère, se sont soulevés dans l’Est de la Côte d’Ivoire pour exiger des conditions de sécurité meilleures en raison du règne des coupeurs de route dont elles sont victimes.

Elles sont excédées. Les populations des 21 villages des sous-préfectures de Tienkoikro et de Kokomian (département de Koun-Fao) ont bruyamment manifesté dans la matinée du 20 août dernier, érigeant des barrages sur l’axe Agnibilékrou-Takikro-Frontière du Ghana. Portant des bandeaux rouges et brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans de protestation, les insurgés à bord de véhicules de transport, ont ensuite convergé vers la localité de Tienkoikro (20 km à l’Est d’Agnibilékrou) où ils ont pris d’assaut les locaux de la sous-préfecture. Sur place, au rythme des chansons guerrières, les émeutiers ont tout de suite exigé une rencontre immédiate avec le sous-préfet.

ciSur les raisons de leur ire du moment, les chefs de villages et les représentants des communautés ont expliqué à l’autorité administrative que depuis plusieurs mois, l’axe routier reliant Agnibilékrou-Takikro-Frontière est pris en otage par une horde de coupeurs de route lourdement armés qui sévissent impunément et sans retenue. Dans leur funeste opération, ont-ils précisé, ces malfrats armés de kalachnikovs, libèrent constamment des tirs nourris qui ont fini par plonger les populations locales dans une ambiance de terreur. A en croire Roger Kouakou, le représentant des jeunes de la zone, ce sont 22 attaques à main armée qui ont été perpétrées par ces sinistres individus sur la période couvrant les deux derniers mois. Lesquels individus qui, n’épargnant ni même les handicapés et autres malades en état d’évacuation, ont abattu de nombreuses victimes (dont un officier des douanes) et empoché plusieurs millions de Fcfa. La dernière en date est celle d’un instituteur à la retraite qui a été dépouillé d’une somme de 800 000 Fcfa avant d’être traumatisé par des tirs à l’arme automatique.

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Sur cette voie que les usagers empruntent désormais avec la peur au ventre, ceux ne disposant pas d’argent sont sauvagement tabassés par ces bandits qui règnent désormais en maîtres absolus. Pour les populations de cette zone qui, quoique située non loin d’Agnibilékrou, relève du département de Koun-Fao, la situation n’a que trop duré. Aussi exigent-elles du gouvernement des mesures vigoureuses pour les libérer de leurs ‘’bourreaux’’.

Assindi Kouassi, le sous-préfet de Tienkoikro, qui a promis transmettre les préoccupations de ses administrés aux autorités compétentes, a exhorté ces derniers à collaborer avec les forces de sécurité en leur fournissant les informations sur d’éventuels suspects. Les manifestants ont levé leurs barricades aux environs de 14 heures.(selon "L'infodrome")

15 août 2018

Roumanie : manifestation anti-corruption

Mobilisation de la diaspora

roumanie2Gaz lacrymogènes, canons à eau et contusions… Le Président roumain a condamné «l’intervention brutale» de la police dans le but de disperser une manifestation antigouvernementale qui a dégénéré vendredi soir à Bucarest. Selon le Président, des explications du ministère de l'Intérieur sont attendues.

Plus de 450 personnes ont été blessées et une trentaine interpellée lors d'une manifestation contre le gouvernement qui a dégénéré vendredi soir à Bucarest, a annoncé samedi la gendarmerie.

Nombre de blessés ont dû être soignés après avoir inhalé des gaz poivre et lacrymogènes utilisés en abondance par les policiers et gendarmes anti-émeutes, tandis que d'autres souffrent de contusions, selon des sources hospitalières. La gendarmerie a assuré avoir agi «de manière graduelle et proportionnelle» en réponse aux actions violentes de plusieurs dizaines d'agités qui ont tenté de traverser les cordons de sécurité installés autour du bâtiment du gouvernement, lançant des bouteilles et des pavés sur la police.

Les manifestations étaient organisées partout dans le pays par des groupes d'expatriés roumains qui entendaient dénoncer la corruption et les bas salaires. Selon les estimations de la Banque mondiale, trois à cinq millions de Roumains travaillent et vivent hors de leur pays, soit un quart de la population. Les expatriés sont aussi bien des travailleurs journaliers que des médecins. L'année dernière, ils ont envoyé à leurs familles l'équivalent de 4,5  milliards d'euros, soit près de 2,5 % du produit intérieur brut de ce pays, l'un des plus pauvres de l'Union européenne.

Et samedi et dimanche, les manifestations ont repris ... avec moins de présence policière.

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