C'est le mot qui revient dans toutes les bouches au moment d'évoquer la journée du 22 mars : le CAP 2022, plan d'action engagé par le gouvernement pour la refonte du service public, qui prévoit la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, et d'atteindre une baisse des dépenses publiques de l'ordre de -3 % du PIB. Les syndicats préconisent la suppression de ce plan et la création d'emplois.
Nos voisins vosgiens mécontents
Pour l’ensemble des organisations syndicales des retraités,
« la situation se dégrade »
Les représentants de l’ensemble des organisations syndicales des retraités des Vosges ont fait le point sur les actions menées depuis quelques mois et sont tous d’accord pour constater que la situation des retraités vosgiens se dégrade. Unanimement, au nom de tous les retraités vosgiens, ils s’opposent toujours et encore à cette majoration de la CSG et à l’augmentation de tous les prix et charges qui érodent de plus en plus leur pouvoir d’achat.
Un communiqué
« Les journées de manifestation ont été bien suivies par les retraités vosgiens témoignant du malaise grandissant. Une pétition a été largement signée sur les marchés du département : Epinal, Gérardmer, Contrexéville, Bruyères…..
Très bien accueillie, cette démarche a permis de mesurer le très fort mécontentement des retraités qui voient leur pouvoir d’achat baisser rapidement. De plus, ils vivent très mal le mépris manifesté à leur encontre par nos gouvernants dans cette accumulation de mesures.
Vient s’y ajouter l’idée de perdre la pension de réversion ce qui est insupportable pour toutes et tous !
Pourquoi cette augmentation de prélèvement de CSG au bénéfice des actifs, alors que dans le même temps serait envisagé une deuxième journée de solidarité pour « les anciens » ? Comprenne qui pourra !
Tous ces passages en force sans concertation, le mépris et la non reconnaissance de la place des retraités dans la société sont très mal vécus. La non prise en compte de leur apport économique très important au sein des familles, des associations, de leur engagement au sein des municipalités, leur contribution à la cohésion sociale les blessent profondément. En arriver là après toute une vie de labeur est insupportable pour tous et revient à nier leur contribution à l’évolution économique pendant leur période d’activité.
Plus de 600 signatures, recueillies en peu de temps, sont remises au préfet, ainsi qu’un courrier demandant la prise en compte de ces revendications dans le projet de loi rectificative pour l’abrogation de la hausse de la CSG, et réitérant la demande d’augmentation générale des pensions de retraite.
Nous attirerons aussi son attention sur le fait que les retraités ne baissent pas la garde devant les mesures annoncées et qu’ils restent mobilisés quoique puisse en penser le gouvernement. Les nouvelles actions qui devraient s’engager dès la rentrée témoigneront, s’il en était besoin, de la volonté réaffirmée des retraités de faire entendre leurs voix, reconnaître leur place dans notre société et la justesse de leurs revendications. »
l’UD CGT des Vosges