Suite à une panne électrique de l’antenne relais située sur les hauteurs de Villé, les usagers de téléphonie mobile Free et Orange de 11 communes rencontrent des difficultés à recevoir et émettre des appels depuis samedi matin.

Dans le Val de Villé, on a de la suite dans les idées. Et c'est un vrai concours entre villages pour avoir le plus beau giratoire fleuri à l'entrée de la commune. Mais le plus original que nous avons découvert, c'est celui qui se trouve à l'entrée ouest de Maisonsgoutte, en venant de Steige. Quelques originaux y entretiennent une culture de cannabis, qui semble prête à fleurir. La récolte d'un certain nombre de plants semble d'ailleurs déjà faite, il en reste une vingtaine à exploiter. Et comme dans cette vallée, personne ne se drogue, on peut supposer que le fruit de cette plantation sera vendu aux touristes à l'un des prochains marchés du terroir. Une démonstration, sous forme d'animation, pourrait même être acceptée par les organisateurs parfois en manque d'idées nouvelles. Car, il s'agirait d'un authentique produit local qui devrait très certainement participer à la relance économique de tout le Val de Villé.

Kogenheim, après la mobilisation de ses élus, a obtenu enfin la fibre optique (voir article des DNA ci-joint). Et maintenant, toute l'Alsace a la fibre optique ? Hé, non il reste le Val de Villé où la fibre optique est installée de façon très partielle dans l'avant-vallée ! Peut-être Steige en bénéficiera bientôt aussi. Pour le reste, laissez ramer votre ordinateur, ou, pour les cas urgents, utilisez la bonne vieille technique du sémaphore. L'Ungersberg, le Climont, le Champ du Feu ont encore des tours qui pourraient servir. Et peut-être pourrait-on même réaménager à cet effet les donjons du  Frankenbourg et de l'Ortenbourg.

A l'heure où toutes les localités (y compris des zones industrielles) devraient être équipées, où l'on parle de très haut débit, la vallée de Villé peut toujours rêver. A moins que nos élus prennent le taureau  par  les cornes et boycottent les prochaines élections sénatoriales qui se pointent à l'horizon, ou même bloquent l'accès aux urnes à Strasbourg.

Sinon attendons l'an 3014 et la fibre à cristaux photoniques qui permettra de relancer la friche FTV de Villé ou la ZAIM de Maisonsgoutte ! D'ici là, la vallée restera classée dans les régions non-émergentes. Alors que, suite à la visite en Côte d'Ivoire (pays en voie d'émergence, paraît-il) du président Hollande, ORANGE a signé de juteux contrats pour installer la fibre optique "jusque dans les coins les plus reculés de la brousse" pour 2020, selon le ministre des télécommunications de ce pays, Bruno Koné. Elus villois (des conseils municipaux et de la comcom), réveillez-vous ! 

L'histoire de la gendarmerie de Marckolsheim n'est certainement pas unique : l'Etat qui baisse le loyer annuel de la location des locaux aux collectivités telles les communautés des communes ou les municipalités, par les temps qui courent il n'y a pas de quoi nous surprendre. Et il est fort à parier que la même déconvenue va poindre du côté de Villé, où une nouvelle gendarmerie a été construite sur les terrains attenant à l'atelier municipal pour lesquels le consei municipal avait prévu une salle des fêtes.

Rappelons cependant l'incohérence de la situation : la gendarmerie représente un service régalien qu'il appartient donc à l'Etat d'assumer ! Il est donc anormal que les collectivités locales subissent les conséquences du désengagement de l'Etat !

A Villé, la situation serait très mal ressentie au vu de l'histoire de la gendarmerie dès l'après-guerre. C'est en 1955 que la gendarmerie de la route de Bassemberg a été construite, sur des terrains où la commune de Villé avait projeté le lotissement Klosterwald 1 qui s'étend aujourd'hui sur la rue Beausite. Les lots avaient déjà été attribués et vendus par devant notaire, et les acheteurs furent littéralement expropriés dès lors que l'Etat eut décidé de l'implantation de cette gendarmerie. On ne vous dit pas le bonheur ressenti par les villois floués dont la plupart a quitté bon gré mal gré le chef-lieu du canton.

Quant à l'implantation de la nouvelle gendarmerie construite sur l'emplacement de l'ancienne gare, il faut rappeler qu'elle n'a été acquise que par le vote de 7 conseillers (sur 19) le 6 juin 2006 à 22h45, après un débat animé (pour ne pas dire houleux). Belle majorité...

Et maintenant l'ancienne gendarmerie est à l'abandon, juste occupée par de petits mammifères, tombant en ruines, et étant toujours propriété de l'Etat (très exactement du ministère des armées). Un vrai gâchis, surtout que toute la surface des terrains n'a pas été utilisée pour un agrandissement éventuel de la gendarmerie. Il est vrai que ces terrains devaient rester des jardins pour les familles des gendarmes. Ils sont restés très vite en friches : peu de gendarmes y ont pratiqué le jardinage. Bien qu'autrefois la vallée comptait de nombreux pluriactifs (ouvriers-paysans), on n'a jamais vu de gendarmes-fermiers. 

Nous avons tous appris avec ou sans surprise la déconvenue de la conseillère générale lors de sa candidature à la 5ème vice-présidence à la comcom. Et nous venons d'apprendre avec beaucoup de curiosité les raisons à la fois de sa candidature, de son échec ... et de sa petite bouderie. Son explication dans la presse de ce matin est "un modèle du genre".

1) La guerre des cantonales n'est pas finie ! Le maire de Dieffenbach-au-Val avait en son temps chèrement payé le soutien contre nature de la majorité "UMP sans étiquette" et de l'ancien conseiller général René Haag, alors qu'il était apparu de tous temps comme un écologiste convaincu. Les électeurs n'aiment pas le flou. La conseillère générale élue s'est présentée, avec son suppléant ancien UDF, comme "centriste sans étiquette". Elle a, dès son élection, rejoint la grande famille UMP and co du président Kennel. A son tour donc de payer les pots cassés.

2) Sa volonté de s'impliquer : elle se présente à un poste qu'elle ne souhaite pas occuper. Quelle logique !

3) Son bilan de conseillère générale : elle a quitté sa profession pour s'impliquer dans son mandat ! Il faut lui reconnaître une grande volonté politique pour obtenir la navette du Champ du Feu ! Mais qu'en est-il de l'emploi ? des salaires bas de notre vallée ? des transports plus que déficients ? des friches de toutes sortes ? du petit commerce ? des marchés du mercredi et du jeudi soir ? Rien ! Enfin, notons que, devenue première adjointe de Villé, elle est à ce jour la seule, selon le site internet communal, qui un mois après les municipales, n'a toujours pas de délégation.

Quelle conclusion tirer ? sinon que la conseillère générale tente de préparer sa reconversion pour 2015 ?

 Journal "L'Alsace" du 23 avril 2014 

Décidément, à la Comcom on a pris l'habitude de jeter l'argent par les fenêtres avec des recours aussi inutiles, qu'abusifs et comiques ! Si ce n'est qu'une fois de plus le contribuable de la vallée va payer les frais de justice et d'avocats. Et pour quel résultat ? J'ai bien retenu aussi que la ligne bleue des Vosges passait entre le Val de Villé et la vallée de la Bruche, ça c'est nouveau. Quant à la conseillère générale, elle a une guerre de retard en regrettant que le Val de Villé ne soit pas rattaché au Val d'Argent. C'est vrai qu'il y a de vieilles mines d'argent aussi à Urbeis.

La question est de savoir pourquoi, 2 jours avant les élections municipales, le président de la comcom fait voter sur ce sujet. Une façon de mettre le conseil communautaire à venir devant le fait accompli ? ou d'amadouer les nouvelles têtes qui arriveront ?

Nous n'allons pas redévelopper l'argumentation : le nouveau découpage est fait pour obtenir des circonscriptions électives plus justes en terme de nombre d'électeurs, et pour permettre à la montagne d'avoir ses représentants. D'ailleurs, l'AMV qui représente 536 communes du massif vosgien et le congrès de l'ANEM (association nationale des élus de montagne) l'ont compris, et c'est sur leur insistance que le premier ministre a donné des directives aux préfets.

Alors un recours pour quoi faire ? On se le demande bien.

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Décidément, on aura tout vu à Villé ! Alors qu'on est en pleine campagne des municipales, et que l'on sent le maire en difficultés, sa co-listière conseillère générale lance l'offensive en contournant les obstacles! Alors elle revient à la charge avec le redécoupage cantonal ! C'est ce qui nous amène à présenter un dossier complet en ce qui concerne ce sujet !

Historique

Les cantons datent de Napoléon 1er (en 1804) et représentaient alors des entités administratives, tout comme les départements (délimités par la distance mise pour se rendre au chef-lieu en un jour à cheval). Le canton était alors un territoire administratif et électoral. On se rendait en son chef-lieu pour payer ses impôts, pour un jugement au tribunal, pour les actes d'état-civil, notariat, etc... Le canton de Villé allait de Saâles à Scherwiller ! Oui, vous avez-bien lu, Scherwiller, "village le plus riche du canton", qui devait assurer un certain équilibre au canton ! Bien sûr, les habitants de ce village viticole détestaient se rendre à Villé pour toutes ces démarches.

Et en 1860, lors d'un réajustement administratif sous Napoléon III, le canton de Villé subit deux modifications :

- Scherwiller, à la demande de son conseil municipal, fut rattaché à Sélestat. Et ceci malgré les protestations et pétitions d'une majorité de villages de la vallée, qui redoutaient de voir augmenter leurs impôts de façon substantielle.

- Le hameau du Hohwald fut détaché de la commune de Breitenbach pour être érigé en commune rattachée au canton de Barr, avec toute sa richesse forestière.

La deuxième modification des limites du canton eut lieu en 1918 avec la création du canton de Saâles. Les 18 communes du Val de Villé formèrent le canton tel qu'on le connaît aujourd'hui.

La disparition du canton administratif

Peu à peu, le canton a perdu toutes ses vocations administratives, la dernière à disparaître étant le tribunal, la mairie de Villé abritant le dernier huissier de justice jusqu'en 1950. Il ne reste aujourd'hui qu'une inscription sculptée à l'entrée de la mairie. Le canton n'est plus qu'une circonscription électorale destinée à désigner les conseillers généraux qui gèrent le département. Alors, faire un canton avec la vallée de la Bruche, pour avoir des élus de montagne au sein de l'assemblée départementale, où est le problème ? Depuis un demi-siècle, le Val de Villé faisait partie pour les législatives de la circonscription Molsheim-Villé et c'est durant cette prériode que pendant 20 ans, notre canton avait un député. Depuis que nous avons changé de circonscription, nous n'avons pas vu l'emploi de la vallée s'améliorer, les friches industrielles des FTV ou les friches agricoles de nos collines disparaître, et même le député de la nouvelle circonscription législative est aux abonnés absents.

Une bataille digne de Don Quichotte

Alors pourquoi cette levée de boucliers? Avant tout, pour sauver quelques élus qui seront en difficulté en 2015 quel que soit le découpage ! Pour cacher aussi les faiblesses des bilans et des programmes de certains élus municipaux, comme ceux du tandem Maire - Conseillère Générale du chef-lieu du canton actuel et à éviter les sujets qui fâchent ! Alors on soulève des problèmes qu'on aurait pu poser il y a deux siècles, mais qui n'ont aucune raison d'être aujourd'hui ! Le seul problème qui vaille c'est pour le commun des mortels de pouvoir travailler dans la vallée, que l'on vote avec Sélestat ou les vallées, c'est une bataille digne de Don Quichotte contre les moulins à vent. Nous préférons, quant à nous, reprendre un vieux slogan syndical toujours d'actualité : "Vivre et travailler au pays." Mais pour faire plaisir à cette dame, la préfecture pourrait, au lieu de parler de "canton de Mutzig", le nommer "canton des vallées". Cela devrait suffire pour satisfaire tout le monde ! 

Parole prophétique de notre "Jeanne d'Arc cantonale"

Décidément, le canton de Villé est bien défendu au Conseil Général du Bas-Rhin, puisque dans la même réunion du 7 octobre, sur proposition du président Kennel, il est décidé d'attribuer le montant de 20.581,80 € (subvention plafonnée) à la comcom du Val de Villé (délibération n° CP/2013/682 - 2124) pour la reconversion de la friche de l'ancien Super-U ! Sans vouloir revenir sur les polémiques entre la municipalité de Villé et la comcom, rappelons quand même que Super-U s'était engagé à maintenir une unité alimentaire dans ces locaux ! Et que penser de tout cela, si l'on apprend que la Comcom cherche toujours un local pour l'ouverture d'une épicerie solidaire,et envisageait même une installation dans l'ancien Signal-Lux ! Mais il reste les FTV que notre vaillant défricheur Jacques Simon-Bigart est certainement prêt à mettre à disposition gratuitement. Et puis, les histoires de gros sous, ce n'est pas fait pour les pauvres ! Et notre très sociale et dévouée conseillère générale connaît forcément bien le dossier ! Mais pourquoi, une fois de plus, pourquoi a-t-on réalisé ces travaux avant même d'avoir ficelé le budget ?

Par délibération du 7 octobre (annexe n° CP/2013/729), le Conseil Général du Bas-Rhin vient d'octroyer à la commune de Maisonsgoutte, pour la réalisation d'un giratoire  sur la RD 424 à l'entrée ouest venant de Steige, la modique somme de 57.492 € pour un projet dont le coût total est de 418.980,33 €. Le but indiqué de cette opération : sécurisation de l'entrée du village ! Nous on veut bien, mais de quelle sécurité parle-t-on ? car ce giratoire se trouve à l'intersection de la RD 424, d'un chemin forestier peu fréquenté (sauf par les biches et chevreuils allant se désaltérer au ruisseau voisin) et d'une entrée de pré rempli de grumes ! A Maisonsgoutte, c'est connu, on n'est pas dépensier, mais on aime les grands projets ! L'exemple nous avait déjà été donné par la ZAIM, toujours aussi désertique !

Accès sécurisé vers un chemin forestier !

Accès sécurisé... vers un tas de grumes !

Nos élus de montagne ont voulu participer au redécoupage territorial et obtenir la garantie d'avoir des élus, car dans beaucoup de circonscriptions électorales, les cantons ruraux étaient rattachés à la ville voisine. Par la loi du nombre, la ruralité n'avait que peu d'élus. Nos élus, au niveau de l'ANEM (Association Nationale  des Elus de Montagne) et au niveau de l'AMV (Association des élus du Massif Vosgien), ont donc été entendus ! Nos maires, nos conseillers généraux, régionaux, nos élus nationaux, tous bords confondus ont exigé de l'Etat le regroupement électoral de leurs zones de montagne, y compris les conseillères générales de la vallée de la Bruche (Alice Morel siège au niveau national !) et du Val de Villé, puisque Frédérique Mozziconacci est membre de l'AMV ! Alors venir contester le redécoupage cantonal, c'est faire preuve de beaucoup d'incohérence, ou alors c'est un beau "cache-misère" des problèmes du Val de Villé ! Et voilà que Notre célèbre Guido Kennel vient crier haut et fort que "Villé est un canton martyr !", en venant imposer son contrat de territoire. C'est tout juste risible. 

C'est effectivement une "misère" octroyée par le prince Guido

(extrait des DNA du 25/10/2013)

Trois beaux projets ? Le premier, la restructuration de la bibliothèque départementale du Conseil Général : 40% pour le conseil général et 60% que la comcom est priée de payer, suite à une convention déjà signée ! En réalité le Conseil Général se débarrasse de son bien et laisse les réparations (appelées très politiquement des restructurations) aux autres ! Qu'est devenue la politique d'aide à la ruralité ?

25% de subventions pour la requalification déjà terminée ? Il se moque de nous notre cher Guido. Villé bénéficie déjà de 20% de taux modulé sur ce dossier ! Il s'agit donc d'une obole de 5% payée par les contribuables ! Et les 32% pour un nouvel "office du tourisme et des services publics de Villé" alors qu'il existe de nombreuses friches pouvant être aménagées ! Alors que la municipalité de Villé ne trouve toujours pas de local convenant pour l'épicerie solidaire !

Enfin, ne nous énervons pas ! Guido Kennel a pris exemple pour le développement du Val de Villé sur les pays africains qu'il a visités et qui devraient peut-être voir leur émergence vers 2020 grâce à son aide. Dans le canton de Villé, on attendra l'an 3000 !

La "bonne affaire" du Val de Villé !