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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
3 janvier 2016

2016 : le congrès de l'ANEM dans le massif vosgien

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C’est un événement ! Lors de l’automne 2016, les villes de Saint-Dié-des-Vosges et Gérardmer accueilleront le prochain Congrès de l’Association Nationale des Elus de la Montagne – ANEM – le 32ème en date.

Afin d’étudier les modalités d’organisation de ce futur grand Congrès, le maire de Saint-Dié-des-Vosges David Valence a récemment reçu Pierre Bretel et Olivier Lamoureux, respectivement directeur général et directeur de la communication de l’ANEM. Après une matinée passée en terres déodatiennes, la délégation de l’ANEM s’est ensuite rendue à Gérardmer. Les 2 villes vosgiennes travailleront de concert et en étroite collaboration pour l’organisation du Congrès.

Et si, au lieu de rester dans le département des Vosges, les élus de toute la France venaient faire un tour du côté du tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines et des vallées vosgiennes alsaciennes plus que sinistrées ?

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30 décembre 2015

Maison des services dans la vallée de la Bruche

Alors que Villé abandonne sa maison des services publics, la vallée de la Bruche labellise très officiellement la sienne. Deux politiques différentes dans un seul canton. Pour le moins curieux ! Surtout que les deux élus départementaux LR/UDI du canton sont supposés collaborer et avoir la même vision politique sur l'ensemble des vallées vosgiennes ! 

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Le préfet a acté, ce mardi matin, la présence sur le territoire de la vallée de la Bruche de la première « Maison de services au public » en Alsace, par la signature d’une convention entre l’État et les différents acteurs de cette structure.

Déjà une Maison, sans s’en rendre compte…

Comme l’a rappelé le maire de Schirmeck, Laurent Bertrand, cette maison ne date, en fait, pas d’hier : « On s’est rendu compte que cette maison de services, on l’avait déjà ! Elle existe en fait depuis 2003 ». La structure s’est, en effet, montée peu à peu, dans les locaux de la Maison de la vallée (qui comprend, notamment, la communauté de communes et l’office de tourisme) accueillant des services, puis d’autres (emploi, retraites, droit, habitat…), pour former un premier lieu de diffusion d’informations, de rencontre avec des organismes publics, des professionnels, etc. Récemment, les locaux de l’ancienne médiathèque, située au fond de la place du Marché de Schirmeck ont complété ce dispositif, avec un pôle centré sur les aspects social et enfance (relais assistantes maternelles, CAF…).

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Mardi 22 décembre, le préfet de région, Stéphane Fratacci, a apposé son paraphe aux côtés de plusieurs représentants de cette maison de services (conseil départemental du Bas-Rhin, caisse d’allocations familiales du Bas-Rhin, caisse d’assurance retraite et de santé du travail d’Alsace Moselle, caisse primaire d’assurance maladie du Bas-Rhin, Mutualité sociale agricole, Pôle emploi, Bruche emploi et Mission locale des Trois vallées). La convention signée établit les rôles, missions et obligations de chacun.

Le financement du fonctionnement (un peu plus de 50 000 € annuels annoncés pour 2016) de cette Maison des services est assuré, par ordre décroissant, par la communauté de communes et l’État - par l’intermédiaire du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire -, ainsi que par Bruche emploi, la Mission locale des Trois vallées et la CPAM.

Contact avec le numérique

Hier, Stéphane Fratacci a estimé que cette structure faisait partie de la « vitalisation du bourg-centre. Ce qui me séduit, c’est qu’on a vraiment toute la palette de l’offre des services, à très grande proximité géographique ».

Le préfet a évoqué aussi le rapport au numérique, qui va de pair avec l’utilisation de ces services : « C’est vrai que ça peut être une libération, selon le rythme de chacun, mais ça ne résume pas tout, a tempéré le représentant de l’État. Je crois beaucoup à la nécessité d’accompagner les publics les plus fragiles, face à cet outil numérique. Bien sûr, on ne peut pas être physiquement présent tout le temps, mais on peut aussi offrir des rendez-vous à court terme ». La convention signée s’accompagne d’ailleurs, entre autres, d’une « charte nationale de qualité des Maisons de services au public », où sont mentionnés, par exemple, des délais maximums de réponse aux courriers (un mois) et courriels (une semaine) ou appels téléphoniques (cinq sonneries).

Après la signature de cette convention, le préfet prendra prochainement un arrêté qui labellisera officiellement l’entité « d’espace mutualisé de services au public ». (selon les DNA du 23/12/2015)

C'est quand même mieux qu'une petite table et un ordinateur à la poste

"L'Etat fait des efforts pour être plus proche des gens", reconnaît Pierre Grandadam, président LR de la communauté de communes de la vallée de la Bruche. "On accompagne les gens dans la proximité. On va pouvoir avoir en permanence quelqu’un qui nous aide dans nos démarches de tous les jours et dans la confiance".  

Pas le même discours que le maire LR André Frantz de Villé qui reproche à l'Etat son manque d'implication et d'aide. Comprenne qui pourra !

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14 décembre 2015

Diffamation : retour à l'envoyeur

Un ancien maire pris à son propre jeu 

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Le 29 novembre 2012, je publiais un article sur ce blog intitulé Vous avez dit "diffamation". L'affaire se passait à Lièpvre, où l'ancien maire annonçait à son conseil municipal qu'il portait plainte contre un blogueur de sa commune. Mais pendant qu'il faisait cette déclaration fracassante, le blogueur, après plusieurs convocations à la gendarmerie, recevait un courrier du procureur de la république qui lui annonçait que la plainte était classée "sans suites". Autrement dit, la belle requête du maire de Lièpvre atterrissait dans un panier à papier du côté du tribunal.

Patatras, pour le maire qui avait réussi à faire de la publicité pour son opposant, au point qu'en 2014, le maire, battu aux élections municipales, se retrouve conseiller d'opposition, et le blogueur premier adjoint du nouveau maire.

Au  dernier conseil, ce dernier présente un projet de règlement intérieur. L'ancien premier magistrat s'y oppose pour un soupçon de "diffamation". Juste retour de manivelle pour cet ancien maire si prompt à aller en justice ? 

De façon générale, beaucoup de blogueurs ont eu affaire aux petits potentats locaux qui ont peur de perdre un peu de pouvoir face à l'expression libre des blogs et qui espèrent assécher financièrement leurs auteurs. Et en même temps, ils font payer leurs propres frais de justice par la commune, donc le contribuable. Il n'en reste pas moins vrai que la plainte en diffamation reste très souvent l'arme du petit politicien faible, qui ne fait peur à personne. (ci-dessus extrait des DNA du 12/12/2015 concernant le CR du conseil municipal de Lièpvre).

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14 novembre 2015

Arnaque au chèque de banque certifié

Une jeune femme originaire de Fontoy et son frère sont poursuivis pour une affaire d’escroquerie d’envergure nationale. Les préjudices sont aussi variés que le procédé utilisé auprès d’une centaine de victimes recensées. 

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Ils n’ont pas été assez méfiants. Voilà ce que se reprochent Guillaume et Jessica, jeune couple origine d’Altkirch dans le Haut-Rhin. Janvier 2011, ils ont mis en vente leur voiture sur le site internet star dédié à ce type de transaction. Jessica vient d’accoucher de jumeaux. Les parents ont besoin de place, et vite.

Comme d’usage, les échanges avec l’acheteuse potentielle se font par mail et par téléphone jusqu’au jour de la vente. « On est allé la chercher à la gare. Elle était accompagnée d’un homme. J’ai vérifié les papiers d’identité », raconte Guillaume. Sauf que tout était faux. Le chèque de banque aussi. Il ne leur a pas fallu attendre longtemps pour l’apprendre.

Et, clou de l’arnaque : « 15 jours après le départ de notre voiture, on a reçu un PV pour un excès de vitesse enregistré à Valence. » Le véhicule qui s’est envolé était censé leur rapporter 17 000 € et rembourser le crédit. « Aujourd’hui, on continue de le payer pour une voiture que l’on n’a plus. »

Leur malheur n’est toutefois pas isolé. Romain peut en témoigner. L’histoire de cet habitant de Saint-Dizier est sensiblement la même. Mai 2011, il poste une annonce sur le site pour vendre sa Golf à 13 600 €. Même acheteuse qu’à Altkirch, même faux chèque de banque. Et un crédit à honorer. « Maintenant je suis fiché Banque de France », certifie Romain. Difficile à avaler. « On ne voit ça qu’à la télé ! »

Ce mauvais film, ils sont une centaine à se le repasser en tête. Même si tous n’ont pas perdu autant.

Audience devant le tribunal le 1er mars 2016

Une jeune femme, originaire de Fontoy, âgée de 25 ans, est poursuivie devant le tribunal correctionnel de Thionville pour une très longue série d’escroqueries dont la plupart, et les plus anciennes, remontent à 2010. Son petit frère est également inquiété pour complicité notamment. « Le mode opératoire tout comme le montant des préjudices est varié », observe Françoise Rosenau, vice-procureur de Thionville.

La preuve : été 2011, la jeune prévenue fournit fausses fiches de paie et faux contrats de travail pour louer un appartement à Hayange avec son ami. Lionel, le propriétaire, s’en est aperçu trop tard. Les chèques de loyers, fournis sous le nom d’un tiers, lui sont revenus impayés. Deux mois plus tard, il a réussi à faire partir les locataires indélicats de cet appartement « dévasté après leur départ », décrit-il.

Les escroqueries successivement relevées concernent des biens dont la valeur oscille entre 20 et 23 000 €. Quentin, 33 ans, installé dans la Meuse, fait partie des nombreuses victimes, particuliers et banques, qui se sont constitué parties civiles dans cette affaire vertigineuse. Il a perdu 250 € en voulant acheter un robot ménager, toujours sur le même site de commerce en ligne en janvier 2014. Quentin a payé la prétendue vendeuse par virement, sans que l’objet convoité ne lui soit jamais livré. Il a mené sa petite enquête et attendu un mois avant de déposer plainte, une fois tous ses espoirs déçus.

À l’instar des autres personnes flouées, il était convoqué au tribunal le 20 octobre dernier. Comme le couple alsacien, comme Romain le Haut-Marnais, il avait fait le déplacement à Thionville pour assister à l’audience. Mais celle-ci, prévue le 23 juin 2015 au départ, a une nouvelle fois été renvoyée suite au mouvement de grève des avocats. De quoi faire gronder la salle et des victimes à bout de nerfs. L’affaire sera finalement évoquée le 1er mars prochain.

Une procédure à tiroirs

La jeune femme identifiée dans le cadre de cette arnaque colossale est en réalité poursuivie pour la commission de plusieurs infractions : escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux en écriture, usurpation d’identité. Les faits les plus anciens remontent à 2010.

Les plus récents, minoritaires toutefois, datent de 2014 alors que la prévenue était déjà placée sous contrôle judiciaire, dans le cadre d’une information ouverte par le juge d’instruction fin 2012 pour les dossiers les plus délicats : à savoir les voitures mal acquises et revendues par la suite sous le nom d’une autre. Un volet qui concerne une dizaine de victimes et dans lequel son petit frère a également été placé sous contrôle judiciaire, poursuivi pour escroquerie, complicité d’escroquerie, recel de biens provenant d’un vol.

« La difficulté a été de centraliser toutes les victimes », relève le vice-procureur de Thionville, Françoise Rosenau. Elles se sont manifestées à Carpentras, Roubaix, Launaguet, Strasbourg, Metz, Toulouse, Toul, Amnéville, Thionville… Mais ce sont finalement les enquêteurs thionvillois qui ont réuni ces plaintes, au plus près du lieu de résidence de l’escroc présumée, toujours installée dans le secteur.

Lors de l’enquête, face aux policiers, elle aurait révélé avoir tout appris seule en regardant les nombreuses émissions de télé spécialisées dans les faits divers, les arnaques en tout genre… (lu sur "Le quotidien de Luxembourg")

30 septembre 2015

Bénaville, le scandale de la vallée de la Bruche

Mis en vente au début des années 2000 par la Mutuelle propriétaire, l'ancien centre de convalescence de la police nationale de Bénaville (commune de Saulxures), où l'ancien Secrétaire d'Etat à l'Intérieur André Bord, a fait venir en cure les policiers blessés par les pavés de mai 68, est convoité à l'époque, après de multiples péripéties politico-immobilières, par une association turque qui souhaite le reconvertir en colonie de vacances (compromis de vente). A noter qu'un peu plus tard, cette association qui s'était rabattue sur la Villa Mathis au Kreutzweg, s'est vue refouler par la comcom du Val de Villé avec les péripéties restées ancrées dans les mémoires, sous prétexte qu'elle cachait une dangereuse secte.

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Mais revenons à Bénaville (Hasardeusement préempté en 2002, sans projet précis et surtout sans fonds disponibles, par la commune de Saulxures, il est finalement racheté dans la foulée par la Com'com de la Haute-Bruche qui s'endette en conséquence (1,1 M€) sans objectif strictement cadré. Le tout, question ambiance, sur fond d'un contexte national électoralement sulfureux (le FN cartonne à l'élection présidentielle) et de ses répliques potentielles dans le terreau local... Besoin d'un dessin ?
Il s'en suit la bataille judiciaire que l'on imagine (recours successifs par l'association précitée), dix années durant, et l'abandon progressif du centre déserté à son triste sort, au fil des procédures, jusqu'au récent déblocage de la situation par la cour d'appel de Colmar qui renvoie (définitivement ?) la balle dans le giron de la Com'com.
Une Com'com légitimée, certes, mais encombrée désormais d'un vaste bâtiment "exténué", hors-normes, réduit à l'état de quasi-ruine et sans doute bientôt rasé.
Encombrée également de l'héritage coûteux de sa mauvaise gestion, dans tous les sens du terme, dont elle aura plus de mal à faire table-rase et qu'il lui faudra bien assumer jusqu'à la lie, aux dépens principalement des contribuables de la vallée abusés, et fatalement "invités" à éponger une ardoise qui s'annonce salée. 

En résumé, une inquiétante gouvernance à la boussole, un vrai sac de noeuds et au final une scandaleuse dilapidation des deniers publics.
Bref une pitoyable épopée qui ne semble guère troubler des élus malgré tout "sereins" et forts de leur bon droit : « Cette décision est une bonne nouvelle (!) » se réjouit Pierre Grandadam, président de la Com'com, qui en rajoute une couche :  « Cela prouve que notre démarche n’était pas illégale […]. Mais si c’est bien la fin de ce parcours judiciaire, nous allons pouvoir nous remettre au travail. […] Je reste persuadé que des besoins importants demeurent en matière de handicap dans la vallée » (source DNA).
Encore un repreneur écarté !

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Mais alors que la villa Mathis était sauvée miraculeusement par une banque régionale, puis par une famille d'industriels qui l'a transformé en hôtel (où l'on vient de loin pour célébrer des mariages en grandes pompes), Bénaville allait tomber en ruine intercommunale. Pourtant, un repreneur souhaitait s'y installer ! Il s'agit de l'association "Klampesclape", association régulièrement constituée selon le droit local Alsace-Moselle, ayant son  siège au 3 rue des tilleuls à 67800 Bischheim, n° SIRET 813 239 589 00019. Cette association, créée le 21/8/2014, a un actif/passif de 15.914.000 €, et le compte d'exploitation est à 8.964.000 € ! Largement crédible... Mais encore une fois, du côté de la comcom "on" rejette la proposition comme l'indiquent les  DNA du 20/9/2015 (lire ci-dessous).

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Qui a décidé ?

Le conseiller communautaire de Rothau Régis Simoni répond à cette décision apprise par la presse : " Moi aussi j'ai eu des larmes aux yeux en lisant l'article des DNA. J'ai surtout été surpris par une décision unilatérale, car le rejet de la cession de Bénaville n'a jamais été abordé en conseil communautaire. Pour un sujet aussi important, il est regrettable que le président se permette de décider seul (ou avec quelques amis proches ?)" Encore un secteur où la démocratie marche à merveille.

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25 septembre 2015

Clinique Saint-Luc à Schirmeck : c'est dans notre canton

On le sait, la clinique Saint-Luc, malgré tous les efforts fournis par le groupe Saint-Vincent et la communauté de communes, reste déficitaire. C’est le prix du maintien d’une médecine de proximité et d’une médecine d’urgence. Voici quelques mois, le groupe Saint-Vincent avait essuyé un revers en se voyant refuser le statut d’établissement isolé pour Saint-Luc à la suite d’une évaluation nationale aux principes discutables.

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Les élus locaux et la direction de Saint-Vincent ont saisi les députés Laurent Furst (LR) et Philippe Bies (PS) qui se sont fait les porte-parole auprès du gouvernement de ce qui apparaissait ici comme pour le moins une erreur d’appréciation.

« Pour permettre un accès de nos concitoyens à des soins de proximité »

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a répondu favorablement à la requête qui lui a été adressée. Tout en rappelant que l’Agence régionale de santé apportait déjà une aide à la clinique Saint-Luc (800 000 euros pour la polyclinique), la ministre a « décidé, pour consolider cette situation, qu’un montant complémentaire de 400 000 euros serait versé à l’établissement, de façon pérenne, via le Fonds d’intervention régionale (FIR) », écrit-elle dans sa réponse aux députés lue, lundi soir par le président Pierre Grandadam aux délégués communautaires.

Et la ministre d’expliquer qu’elle porte « une politique résolue d’amélioration du maillage territorial de notre système de santé, pour permettre un accès de nos concitoyens à des soins de proximité. La clinique Saint-Luc s’inscrit pleinement dans cet objectif, permettant la desserte d’un bassin de population de 30 000 habitants situé à près de 45 minutes de l’agglomération strasbourgeoise ». L’aide de l’ARS combinée à celle du FIR et à la reprise de la dette par le groupe Saint-Vincent (DNA du 3 juillet) devrait permettre de rapprocher l’établissement de santé bruchois de l’équilibre financier. « C’est en tout cas une très bonne nouvelle pour la clinique Saint-Luc », commentait hier Frédéric Leyret, directeur du groupe Saint-Vincent qui entend aussi poursuivre le développement du site en « réinstallant de l’activité » tout en réduisant les coûts. « Je pense notamment à la téléradiologie (*) qui va permettre d’alléger nos charges », soulignait-il. (DNA du 23/09/2015)

(*) La téléradiologie qui se met en place à Saint-Luc permet de consulter à distance des radios ou des échographies.

7 septembre 2015

L'Ortenau, terre d'accueil

Sasbachwalden, petite commune de 2500 âmes, a accueilli ce 5 septembre pas moins de 500 réfugiés arrivés de Syrie. La population et les élus leur ont réservé un accueil chaleureux.

sasbachSuite à la situation  dramatique des réfugiés en Hongrie, les délégués de la région de Fribourg ont dû faire un effort supplémentaire pour l'accueil de réfugiés. Et c'est ainsi que Sasbachwalden, qui avait accepté 300 réfugiés, a dû se résoudre à en recevoir 500. 300 autres ont été dirigés vers les anciennes casernes militaires françaises à Donaueschingen. De son côté, Offenbourg avait déjà logé 460 arrivants. A Sasbachwalden, les réfugiés seront hébergés dans un premier temps dans l'ancien hôtel Bel Air.

"Hello" et "Thank you"

 

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Homs, Alep, Hama : autant de villes entièrement détruites par la guerre en Syrie, d'où sont originaires ces réfugiés. Ces femmes, hommes, enfants sont descendus des bus fatigués, mais pleins d'espoir. C'est souvent en silence, qu'ils ont gravi les derniers mètres vers l'hôtel. Les pères portaient  les quelques effets de la famille, les enfants ouvraient de grands yeux et souriaient. Les habitants ont reçu ce flot de réfugiés avec sympathie. Et ceux-ci répondaient avec les seuls mots qu'il connaissaient en anglais "Hello" (Bonjour) et "Thank you" (merci). Le comité d'assistance avait tout réglé des 8 h du matin et l'accueil a eu lieu dans les meilleures conditions.

Des Balkans à l'Ortenau

Un Syrien, installé à Sasbach près de Marckolsheim depuis quelques années, a servi d'interprète. Les jeunes gens venus en Allemagne ont ainsi pu communiquer sur leur exode par ce qu'ils appellent "la route des Balkans". Et c'est grâce à lui que les responsables locaux ont pu souhaiter la bienvenue dans la salle à manger de l'hôtel. Tous ont ainsi pu obtenir leurs documents administratifs qui régularisent  leur situation de demandeur d'asile. Certains ont même déjà obtenu un travail. L'un d'eux a raconté qu'il a nagé six heures dans la mer, un autre qu'il n'a pas vu sa famille depuis trois ans. Lors de ces échanges, tous expriment le désir de rester ici.

31 août 2015

Images du festival d'Elzach

Ce samedi, grande fête d'Elzach avec la participation de stands et d'élus de Villé.

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elzach5Défilé

elzach4Tartes flambées "au bois du Val de Villé"

elzachAmusez-vous bien, Monsieur le Maire de Villé. Le prochain "Stadtfest" c'est uniquement dans 3 ans ! pourvu que vous soyez rentré avant l'extinction des feux.

30 août 2015

Yoni et ses enfants Aïssatou et Mohamed doivent rester en France

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Née à Dakar (Sénégal) le 3.11.1978, Mme Yoni N’DOYE vit à Saint-Dié depuis 2012, seule avec ses deux enfants, Aïssatou née le 6.08.2011 à Bergame (Italie) et Mohamed né le 24.03.2014 à Saint-Dié, son mari ayant quitté la famille fin 2013 sans donner signe de vie depuis tout ce temps.

En janvier 2014, Yoni a fait une demande en préfecture pour un titre de séjour en France, sans succès.

Soutenue par le Collectif 88 de soutien aux Sans-papiers, elle vient de renouveler sa démarche auprès du préfet des Vosges, assortie d’une demande d’hébergement en urgence. En effet, les amis qui hébergeaient la famille quittent la région à partir du 31 qui vient : ce qui veut dire que Yoni et ses deux enfants vont se retrouver à la rue à cette date. Or ni le 115, ni l’administration, ni le CCAS, ni les services sociaux ne veulent s’engager, chacun se renvoyant la balle.

Jusqu’à ce jour, ces personnes ont montré une réelle volonté d’adaptation socio-culturelle, par la fréquentation de lieux de vie collective : école, centre social, crèche, Maison de la petite enfance. Cette maman a à coeur que ses enfants maîtrisent la langue française, comme c’est le cas pour elle-même; elle a aussi en tête, l’image de son père né français en 1924 qui a combattu dans les rangs de l’armée française pour libérer la France et l’Europe, en 1944/45.

Un rassemblement de soutien est prévu lundi 31 août 2015 à 16h devant la sous-préfecture de Saint-Dié-des-Vosges. (Saint-Dié-info)

24 août 2015

Team Afrika, une expérience inédite au Pays de Bade

Alors qu'il s'avère de plus en plus que la France n'est plus la terre d'accueil qu'elle était (récupération électoraliste des voix du FN ?), le Pays de Bade voisin s'efforce d'accueillir dans les meilleures conditions les réfugiés arrivant en Allemagne et de leur proposer un travail, notamment dans les secteurs de l'agriculture, du bâtiment et des travaux publics. Mais l'intégration ne s'arrête pas là, malgré les manifestations et vociférations de l'extrême-droite néo-nazie à Dresde, Berlin ou Cologne.

teamafrikaAinsi, a eu lieu ce week-end le premier match d'une équipe de réfugiés (chez nous, on dirait "migrants") dans le cadre des championnats allemands. Il opposait au "Eichwaldstadion de Müllheim" l'équipe "Team Afrika" à l'équipe II du SC Freiburg-Tiengen. Les caméras de télévision de toute l'Allemagne étaient venues pour relater l'initiative. Tous les politiques du secteur étaient venus, l'aubergiste de l'Alemania-Gaststätte s'était même proposé pour un barbecue et a fourni gratuitement les grillades.

L'équipe a pu être formée grâce à l'entraîneur Samaram Nije, un gambien venu il y a quelques années, devenu chauffeur-routier, et jouant en 2ème division à Oldenbourg. Dans l'équipe, figurent d'ailleurs plusieurs jeunes gambiens qui ont fui la dictature militaire du petit pays où 40% des habitants sont au chômage. Mais il y a aussi des érythréens et des albanais, comme l'avant--centre que ses camarades appellent Messi.

La municipalité de Müllheim a donné les moyens de réhabiliter un ancien stade dans le quartier de Britzingen, et les réfugiés se sont eux-mêmes mis à la tâche pour le rendre jouable. Des clubs voisins, qui ont vu la page Facebook, ont fourni les équipements (maillots, shorts, bas, chaussures, ballons, pharmacie, etc...).

Ce n'est encore que la deuxième expérience de ce type en Allemagne, l'une à Berlin, l'autre ici en Pays de  Bade, mais d'autres suivront. Quant au score (6-2 en faveur de Afrika team) il est anecdotique. L'essentiel est dans l'insertion des réfugiés. 

Britzingen_M_llheimLe stade de Britzingen-Müllheim a été aménagé par les réfugiés eux-mêmes. 

team2L'équipe "Team Afrika" de Müllheim

  • Voir la page facebook : https://www.facebook.com/TeamAfricaMuellheim?pnref=lhc
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