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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
13 décembre 2010

Pneus neige

Des_pneus_hiver_ou_pas_0000356821Les automobilistes qui ont l’intention de circuler dans le proche Pays de Bade ou le reste de l’Allemagne, doivent le savoir : une nouvelle réglementation est entrée en vigueur ce 4 décembre et sera appliquée jusqu’à Pâques. Il y a obligation d’équiper son véhicule de pneus neige, portant les lettres « M + S » et éventuellement un flocon sur le flanc. Ceci lorsque les routes sont verglacées ou recouvertes de neige. En cas d’infraction, l’automobiliste risque une amende de 40 €, voire même de 80 € en cas de gêne au niveau de la circulation. Un véhicule en stationnement ne peut pas être verbalisé. Le PV est à régler sur place, sinon un courrier vous sera adressé à domicile. Cette réglementation s’adresse à tous les usagers de la route, allemands et étrangers. Au Pays de Bade, de nombreux automobilistes ont attendu le dernier moment pour équiper leur voiture, si bien que les stocks de pneumatiques ont vite dégonflé chez les garagistes. Il en est de même en Alsace-Lorraine. Les automobilistes peuvent se renseigner sur cette nouvelle réglementation, auprès des garagistes ou de la police. Les quatre roues des véhicules doivent être équipées de pneus neige. Quant aux poids lourds et bus, il suffit que les deux roues motrices soient habillées de pneus neige. Heureusement que cette mesure n'est pas applicable chez nous, les stocks de pneus neige étant déjà largement épuisés. Et puis, inutile d'aller dans les cols, nous avons le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines... et le GPS qui vous permet de contourner les Vosges !

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2 décembre 2010

Chez Lidl, des billets de chemin de fer au rabais

38389974_p_590_450Un million de billets de chemin de fer aller-retour à prix réduit, voilà ce que propose le discounter non seulement en Allemagne, mais aussi en Autriche et en Suisse. Cette action publicitaire débutera lundi, 6 décembre. Il n'y aura aucune limitation kilométrique et les billets seront disponibles dans toutes les filiales des trois pays, de même que sur le site internet de Lidl. D'autre part le billet donne droit à des places réservées facturées en sus au guichet 4,50 €. Les billets seront valables du 3 janvier au 31 mars 2011, pendant les jours ouvrés. Un client ne pourra bénéficier à la fois que de cinq billets. Cette promotion s'arrêtera le 12 décembre. Elle est bien sûr ouverte aux frontaliers d'Alsace qui envisagent de voyager vers Berlin, Vienne ou Zürich dans ces trois pays à bon marché. Acheter un billet de voyage en même temps que vos légumes, original non ? Serait-ce bien légal en France ? 

26 novembre 2010

L'incohérence d'un tunnel privé et cher

EMMI_PQR_SALEUSE_FOSS__ok_copie_6"La neige qui est tombée hier matin sur le massif a également touché le col de Sainte-Marie-aux-Mines. Peu après 5 h, un poids lourd avec remorque chargée a glissé sur le bas côté en montant côté alsacien au niveau du virage du Clésio. Ne réussissant pas à repartir, il a été dépanné. Les gendarmes de Sainte-Marie-aux-Mines, présents sur les lieux, ont régulé la circulation, qui n'a jamais été coupée du côté haut-rhinois. La situation était semble-t-il plus problématique côté vosgien, avec deux autres poids lourds bloqués et plusieurs voitures piégées par la couche de neige." (DNA du 24/11). Combien de fois les cols seront-ils encore enneigés, encombrés et dangereux parce-que le tunnel de Ste-Marie-aux-Mines apparaît comme trop cher pour les usagers, que ce soient les transporteurs ou les automobilistes. Un smicard vosgien venant travailler en Alsace laisse près de 2 heures/jour de son salaire en péage ! Notre politique des transports contribue aussi à l'austérité, et en plus, crée l'insécurité.

21 novembre 2010

Aménagement du territoire : un nouveau pont sur le Rhin

37949643_p_590_450Le nouveau pont ferroviaire sur le Rhin reliant Strasbourg à Kehl est terminé et entrera en fonction le 12 décembre prochain. Après 30 mois de travaux, le pont, mis à deux voies au lieu d'une, est aménagé les trains à grande vitesse. Pour un coût de 63 millions d'€, l'axe est-ouest Paris - Bratislava (Slovaquie) permettra le voyage en 10 heures au lieu de 15 actuellement. L'alimentation électrique pourra se faire à partir de l'Allemagne comme de la France. L'Allemagne a supporté 75% du coût, la France 25%. Il restera à moderniser un tronçon de 14 km entre Kehl et Appenweier, dont le coût est estimé à 140 millions d'€. Et là, les retards risquent de s'accumuler : l'attribution des chantiers n'a même pas encore eu lieu. Sans compter les opposants à la grande gare souterraine de Stuttgart21 (selon l'année de prévision de mise en fonction) qui n'oublieront pas de manifester et de tout mettre en oeuvre pour retarder l'échéance ... surtout que les instituts de sondage prévoient un renversement de majorité aux élections du Landtag de Bade-Würtemberg avec l'arrivée au pouvoir des Grüne, opposés à S21.

17 novembre 2010

RN 59 : du côté lorrain, l'ouvrage est terminé

42d8d_autorouteC'est fait côté lorrain ! Le grand axe est-ouest, permettant de relier Paris à l'Alsace centrale est réalisé côté lorrain jusqu'à l'entrée du tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines avec l'ouverture du dernier tronçon de 12 km Saint-Clément - Azerailles. Oui, mais du côté alsacien, rien ! et Châtenois et Lièpvre restent les deux communes à traverser entre Sélestat et Paris. Et ceci, malgré toutes les promesses faites depuis 1976, pui 1998 ! Même l'ancien président du Conseil Général du Bas-Rhin, tout nouveau ministre, Philippe Richert déclarait à la presse le 7 septembre 1999 : "Il faut absolument que ce projet de la RN59 trouve enfin une concrétisation !" ajoutant même : "Je me bats pour que le contournement de Châtenois s'intègre dans une logique globale d'aménagement de la vallée et je souhaite que la RN59 se fasse de manière globale." Oui, mais voilà, le 4 décembre 2003, le même Philippe Richert a transféré "de façon globale" les fonds prévus pour cette route sur le contournement de Mertzwiller ! Et la RN59 en est toujours au même point : de l'insécurité, des bouchons, des nuisances, mais pas de travaux, même pas d'enquête d'utilité publique. Monsieur le nouveau ministre, avant de commencer une carrière nationale, allez-vous enfin solder vos arriérés régionaux, départementaux et locaux ? Ou laisserez-vous, à la fin de votre ministère, les collectivités locales de France, dont vous avez la charge, dans le même état que la RN59 ?

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A Azerailles c'est la fête, pas à Châtenois !

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7 novembre 2010

Un avis sur l'avenir de la raffinerie de Reichstett

A la demande de Francis Hammer, nous publions l'article ci-dessous paru dans les DNA du 4 novembre 2010 :

Francis Alexis Hammer, secrétaire de la section socialiste du canton de Mundolsheim, apporte sa contribution au débat ouvert dans ces colonnes sur le devenir de la raffinerie de Reichstett.

_101025_donges_afpL'annonce de la fermeture de la raffinerie de Reichstett par Petroplus Holding AG son actuel propriétaire, si elle a pu en étonner plus d'un, n'aura guère surpris les salariés de ce site industriel, déjà au fait de la fragilité de leur situation depuis ce jour de janvier 2007 où le groupe anglo-néerlandais Shell, alors propriétaire, annonçait sa volonté de vendre ses trois sites français, dont celui de la raffinerie bas-rhinoise. 

A l'époque, les salariés craignaient que le site ne soit cédé à un fonds d'investissement. « On ne veut pas d'un coup financier », expliquait Jean-Marc Bildstein, délégué central CFDT, ajoutant qu'« il faut un industriel possédant une stratégie à long terme pour garantir notre pérennité ».

Pour autant, si les assurances données par Petroplus, lors de l'acquisition en 2008 du site de Reichstett, pouvaient calmer certaines appréhensions, on est aujourd'hui en droit de s'interroger sur la logique de ce groupe, qui depuis cette date n'en finit pas avec sa politique d'achats/ventes de raffineries en mal de devenir. Une politique dont on se demande si elle est bien dans le droit-fil de son principal actionnaire, la société d'investissement Carlyle, qui en 2007 avait fait la une des médias lors de sa revente à l'État des bâtiments de l'imprimerie nationale pour plus de 376 millions (pour mémoire, ces mêmes bâtiments avaient été vendus en 2003 pour 87 millions par l'État à la société Carlyle !).

A cette interrogation, comment ne pas ajouter celle concernant PBF Energy Company LLC, le véhicule d'investissement de Petroplus HAG finalisant il y a peu le rachat à Valero Energy Corporation de la raffinerie de Delaware City dans l'état du Delaware USA ?

Argument de la « surproduction » difficilement soutenable

Comment ignorer aussi les propos de Jean-Paul Vettier, PDG de Petroplus, quand celui-ci estime « impossible » l'investissement de 220 millions de dollars nécessaires pour « effacer structurellement les handicaps de Reichstett », là où son groupe annonçait au printemps dernier d'importants travaux de rénovation sur le site de sa dernière acquisition, et cela pour une somme équivalente !

De fait, la complexité du secteur du raffinage, sa faible médiatisation, les positions exprimées à chaque fermeture de site, ont de quoi rendre perplexe quant à la réalité de la situation.  Pour les pétroliers, les faibles marges réalisées, mais aussi le manque de visibilité du secteur doivent expliquer le sous-investissement et leur volonté d'adapter la production hexagonale à la baisse de la demande. 

Pour certains syndicats et experts, l'argument avancé d'une surproduction est difficilement soutenable, sauf à vouloir entretenir un écran de fumée au service d'une politique de désengagement au profit d'horizons plus prometteurs. La surcapacité de raffinage annoncée par les pétroliers ne devrait en effet pas occulter cette autre réalité d'un pays, qui, depuis les années 1990, a vu sa consommation de diesel plus que doubler là où celle de l'essence chutait de 16 à 9 millions de tonnes.

Parallèlement, la production n'a pas suivi ce retournement de la demande, ce qui aujourd'hui amène notre pays à importer à grands frais le diesel qu'elle ne produit pas suffisamment sur son sol. Sans vouloir prendre les effets pour la cause, ces syndicats pointent également l'attitude des pouvoirs publics qui ont grandement contribué à cet état de fait par leur politique fiscale en faveur du diesel. 
Autant dire que ce contentieux a été au cœur du sujet lors de la table ronde organisée avril dernier par le ministre d'État Jean-Louis Borloo et Christian Estrosi, ministre de l'industrie, avec les syndicats et les pétroliers.

Témoins d'une tradition pétrolière

A l'issue de cette rencontre, il avait été décidé de constituer 3 groupes de travail chargés respectivement : de la compétitivité nationale du raffinage, des enjeux de l'équilibre entre production et consommation et de la conclusion à apporter face aux exigences de l'économie verte telle qu'elle s'énonce dans les attendus du Grenelle de l'environnement. Il se trouve que ces groupes de travail devaient rendre leur copie au plus tard à la fin de ce mois.

Il est donc à souhaiter pour l'avenir du raffinage en France que les discussions amorcées au printemps puissent avoir également des retombées favorables au niveau du site de Reichstett, qui aujourd'hui, après la disparition de la raffinerie de Herrlisheim et de l'Ecole nationale des pétroles de Strasbourg, demeure l'unique témoin (avec le port aux pétroles de Strasbourg) d'une tradition pétrolière, celle d'une époque où en 1740 débutait dans la campagne de Pechelbronn, l'une des premières exploitations de pétrole du monde.

Dans l'immédiat, la section cantonale de Mundolsheim soutient sans réserve la nécessité d'englober l'avenir du site de la raffinerie de Reichstett dans des perspectives globales qui assurent sa pérennité industrielle. Il ne faudrait pas, en effet, reproduire ce à quoi nous venons d'assister avec une réforme des retraites bouclée en un temps record, plus pour des considérations politiques de court terme que pour des ambitions faisant état d'un financement programmé au long cours !

Il y a dans notre pays de la place pour une véritable industrie pétrolière, à la fois vitale pour notre économie et stratégiquement incontournable pour les besoins de la défense nationale.

La négociation a toujours été la mère des initiatives bien comprises. Faisons en sorte qu'elle puisse se dérouler, à Reichstett comme ailleurs, sans contrainte, et avec en point de mire l'intérêt de garder une politique industrielle pourvoyeuse d'emplois et de salaires et donc de redistributions sociales.

Francis Alexis HAMMER

19 octobre 2010

Villé : Rupture de stock au Super-U

36701887_p_590_450Le gouvernement l'a promis : les usagers ne seront pas gênés par le blocage des raffineries. Mais il minimise le mouvement social pour le maintien de la retraite à 60 ans, qui ne faiblit pas, en essayant de passer en force là où il serait nécessaire et urgent de négocier. La presse a annoncé que même à Villé la station Super-U est en rupture de stock de SP 95 et 98. Aucune date de réapprovisionnement n'est connue.

16 septembre 2010

RN59 : après 1998, 2000, 2003, 2006, 2007, 2009, 2010, 2011...

69500_prefetbisch1_jd671Depuis 2000, la réalisation du contournement de Châtenois et le financement du tronçon Val-de-Villé sont inscrits au Contrat de Plan Etat/Région. Les travaux devaient commencer en 2003, puis en 2006, puis en 2007, puis en 2008, puis en 2009, puis en 2010, et maintenant le préfet de Région Pierre-Etienne Bisch nous annonce l'enquête publique "pour le deuxième semestre 2011". Autrement dit, pas de travaux avant 2013 ou 2014 ! D'ici là, Pierre-Etienne Bisch aura quitté l'Alsace, un nouveau préfet reprendra le dossier au début, pour nous annoncer ce fameux contournement qui devrait améliorer la sécurité des usagers, faire disparaître les nuisances des riverains et débloquer la zone industrielle du Danielsrain et donc le développement économique du Centre-Alsace... Qui croit encore en ces discours usés par leur répétition ? Tout le monde sait que l'Etat n'a pas le sou (en Lorraine le chantier du simple tronçon Azerailles - St-Clément commencé en 2005 avance au ralenti) et que les élus régionaux et locaux manquent de volonté pour en faire même une simple priorité. Au moins auront-ils des promesses à réitérer à leur prochaine campagne électorale en mars prochain, sans trop se creuser les méninges ! Et si par souci d'écologie et d'économie de papier, ils ne feraient que reprendre leurs derniers tracts électoraux non distribués, mais qui sont toujours d'actualité, puisque la situation n'a pas évolué...?

5 août 2010

Un préfet "hors la loi"

"Hors la loi" se dit d'une personne qui ne respecte pas la loi. Ce terme ne s'applique donc pas qu'aux bandits de grands chemins, mais peut aussi qualifier celui qui pratique de petits larcins, ou comme dans l'histoire ci-dessous celui qui s'assied sur son recueil de code de la route.

feurougeInformation Ouest-France : Un témoin l’affirme. Percuté par une voiture, Richard Samuel, préfet du Maine-et-Loire, a été hospitalisé lundi à Angers. « Il y avait du soleil en face, je n’ai pas conscience d’être passé au rouge », relativisait, hier, Richard Samuel. Le préfet du Maine-et Loire est sorti de l’hôpital, mardi soir, après avoir été percuté par une voiture, rue Jean-Jaurès à Angers. Il circulait à vélo et n’aurait pas respecté le feu rouge. Les faits ? Une voiture se trouve à l’arrêt, au feu. Le préfet, lui, circule sur la piste cyclable, sans casque - « Je n’en porte jamais car je fais du vélo depuis longtemps » - et dépasse la voiture par la droite. Jointe par téléphone, la conductrice confirme l’avoir vu passer au « rouge fixe ».

Les policiers ironisent

Une voiture arrive au même moment et percute Richard Samuel de plein fouet. Il va perdre connaissance pendant trois minutes. Admis au CHU, il souffre d’une fracture de la clavicule ainsi que d’égratignures au genou. La conductrice a été entendue par les policiers. La version du feu rouge est confirmée par leur rapport et une note adressée au Procureur. « J’attends d’en savoir plus », se défend toutefois le préfet. Embêtée par cette « affaire », la préfecture rappelait, hier soir, que « le port du casque n’est pas obligatoire en ville ». Sans dire toutefois qu’il est recommandé ! Le préfet, lui, préfère « saluer l’efficacité des secours » pendant l’intervention… Le syndicat Unité police FO 49 ironise : « Le préfet a la preuve que les radars et le tout répressif ne font pas tout : même les gens très bien peuvent commettre des fautes ! » Et le syndicaliste Philippe Boussion d’ajouter : « Le parquet d’Angers a été informé. On sera attentif aux poursuites… ». Hasard du calendrier : la préfecture a calé, cette semaine, une opération… de sécurité routière.

19 juillet 2010

RN 59 : quand le conseil général s'en préoccupe

rn59Le conseil général du Bas-Rhin vient de délibérer sur la mise en place de l'éco-redevance nationale poids-lourds sur les routes départementales et se propose notamment de l'instaurer sur la RD 1083 entre Ebersheim et Fegersheim. Par contre, il "demande avec insistance à l'Etat de ne pas taxer la route nationale RN59, afin de ne pas ajouter une contrainte économique supplémentaire à un itinéraire déjà lourdement pénalisé par le coût du péage du tunnel Maurice Lemaire à Sainte-Marie-aux-Mines (57 € par poids lourd) et conduisant d'ores et déjà à des reports importants de trafic poids lourds sur les axes transvosgiens locaux." Evidemment, le CG67 ne pipe mot du contournement de Châtenois et du tronçon Val-de-Villé - Lièpvre puisqu'il est co-responsable de sa non-réalisation au contrat de plan 2000-2007.

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