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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
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1 novembre 2016

A propos d'une réunion "secrète"

A Villé, toujours rien de nouveau ?

silence

J'avais publié en date du  21 octobre un article concernant une réunion (presque) secrète qui aurait lieu, et qui a eu lieu, en date du lundi 24 octobre. L'ordre du jour devait être l'arrivée de réfugiés et leur accueil à l'ancienne gendarmerie de Villé, route de Bassemberg.

Grâce aux  grandes oreilles (un peu mal-entendantes en cette semaine où plusieurs estaminets de la place étaient fermés et où les porte-voix municipaux n'ont pu s'exprimer) et aux micros posés dans les locaux de la mairie, on a quand même appris que l'ordre du jour principal a surtout consisté à faire de la publicité pour mon blog, qui a effectivement pu enregistrer une augmentation significative du nombre de lecteurs, y compris parmi les autorités représentant l'Etat.

Ainsi, j'ai pu apprendre, malgré des fritures et des grésillements sur certaines lignes, que Monsieur le Maire contestait le caractère secret de cette réunion. Il est vrai que même pendant les réunions ouvertes au public, sa voix est inaudible, j'ai pu le constater moi-même lors d'une dernière séance.

Qualifions alors, dans un  souci de conciliation et d'apaisement, cette réunion de "discrète". Toujours est-il qu'une semaine plus tard, aucune information n'a encore filtré du côté de la municipalité, pas même sur cet intéressant site officiel de la commune où tout figure, et où la dernière information remonte au 5 juillet 2016 à 17h49. Où aussi le dernier arrêté municipal (de circulation) remonte au 27 octobre 2014, alors que rien que cette dernière semaine d'octobre 2016, des travaux bloquaient la rue de Breitenau et réduisaient la rue du 26 novembre à une circulation alternée. Serait-il peut-être prévu une publication à ce sujet pour octobre 2018 ?

Les micros ultra-sensibles nous ont quand même révélé sur leur bande enregistreuse la planification d'une réunion publique (telle que je la proposais dans mes posts précédents) pour ... fin novembre ! Quel empressement pour accueillir les réfugiés, autant que pour la réception des libérateurs américains le 26 novembre 1945, dont l'aviation a quand même bombardé et incendié une dizaine de nos maisons ! L'hiver arrivant à grands pas, ces réfugiés pourront toujours dormir quelques nuits sous les ponts du Giessen dont la municipalité vient de faire nettoyer le lit. Après Calais, voilà la "jungle de Villé" ? Ou enfin, les élus vont-ils s'impliquer avec un peu plus de volonté politique afin de mobiliser la population pour un accueil des réfugiés décent ?

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21 octobre 2016

Nouvelle réunion secrète à la mairie de Villé

L'ancienne gendarmerie préoccupe encore nos élus

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Oui, mais avancera-t-on vraiment à coup de réunions ku-klux-klanesques, dans lesquelles une majorité de conseillers reste "bouche cousue" préférant s'exprimer aux bars, devant une bonne bière ? 

Lundi, 24 octobre une nouvelle réunion sans ordre du jour serait programmée sous le titre "commissions réunies" (histoire d'éliminer le public ?). La population attend pourtant une réunion publique pour être au clair, pour savoir dans quelle mesure elle peut contribuer au bon accueil de réfugiés ! Car la seule façon d'intégrer ces arrivants éventuels n'est-ce pas d'aller à leur rencontre en leur fournissant des meubles ? en les aidant dans différents domaines ?

L'hiver approche ! Peut-on laisser ces gens sous les tentes dans le dénuement le plus complet, comme l'ont été certains de nos anciens en 1940 ? (voir article précédent). D'autres communes du Centre-Alsace ont fait l'effort (Mackenheim). Marckolsheim accueille des familles à partir de ce lundi 24/10 ! 

A Villé, le retard à l'allumage est certain ! Question de manque de volonté politique ? Un peu de courage, Mesdames et Messieurs les élus, dites enfin clairement, publiquement, comment vous comptez accueillir ces réfugiés. 

Extrait de "L'Alsace" du 20/10/2016

Il y a plus d’un mois, le 2 septembre précisément, Jean-Claude Spielmann, maire de Mackenheim – une commune de 740 habitants située à 3 km de Marckolsheim –, accueillait enfin une famille syrienne. Enfin, car cela faisait plus d’un an que la commune du Ried avait fait acte de candidature pour accueillir des migrants. « Nous avions répondu positivement à l’appel lancé en septembre 2015 par le ministère de l’Intérieur, qui cherchait 11 000 places d’hébergement pour les réfugiés », souligne le maire.

Le conseil municipal ayant validé la décision d’accueillir des demandeurs d’asile, il avait été décidé de rénover un appartement vacant dans l’ancien presbytère. « Comme nous l’aurions fait pour n’importe quel autre locataire… », précise Jean-Claude Spielmann. Commence alors une longue période d’attente.

« Nous souhaitions accueillir un couple avec des enfants »

Ce n’est qu’en août de cette année qu’une première proposition est faite à Mackenheim : une femme syrienne, avec sa fille et sa nièce. « Nous avons répondu que cela ne nous correspondait pas, car nous avions précisé que nous souhaitions accueillir un couple avec des enfants », explique le maire.

Suite à ce premier « échec », la commune envisage de mettre le logement sur le marché locatif. C’est alors que l’association France Horizon, qui fait l’interface entre les communes et l’État pour l’accueil des migrants, indique avoir « identifié » une famille qui correspond aux critères de la municipalité du Ried : c’est la famille Alhilal (lire ci-dessous).

Un appartement meublé grâce à la solidarité

« Lorsqu’ils sont arrivés, ils n’avaient que deux valises pour sept personnes », confie Jean-Claude Spielmann. Afin qu’ils puissent vivre convenablement dans ce logement, le couple syrien et ses cinq enfants ont bénéficié de « la solidarité très active et spontanée » des habitants de Mackenheim, mais également des environs. Ainsi, la communauté Emmaüs de Scherwiller a livré « un certain nombre de meubles, avec une facture à zéro ». Même plus d’un mois après l’arrivée des Alhilal, « des habits arrivent encore à la mairie ». Pour le quotidien, et notamment la nourriture, la famille syrienne doit compter sur la générosité des Macken-heimois.

Car c’est là où le bât blesse : si, dans les circulaires envoyées par le gouvernement français aux préfectures, l’accueil des migrants dans les communes est bien organisé, la réalité est toute autre. « Une circulaire indique par exemple qu’il est prévu que chaque personne reçoive 4 € par jour , détaille le maire. Mais jusqu’à maintenant, les Alhilal n’ont rien reçu. » Et il a bien fallu qu’ils mangent tous les jours.

L’autre difficulté concerne la scolarisation. Moins d’une semaine après leur arrivée en Alsace, quatre des cinq enfants syriens étaient à l’école primaire. « Il n’y avait aucun intérêt d’attendre , souligne la directrice Chrystelle Erard. L’objectif est qu’ils apprennent vite le français. » Mais comment intégrer ces nouveaux élèves, âgés de 6 à 12 ans, qui ne parlent pas un mot de français ?

L’arrivée des enfants à l’école « riche en émotion »

« La première semaine a été riche en émotion , avance la directrice. Les autres élèves ont fait preuve d’empathie. » Cependant, face à certaines réactions de rejet, l’enseignante a dû rappeler qu’il y avait déjà eu, par le passé, des vagues de réfugiés en Alsace et qu’il y avait, à Mackenheim, des enfants aux origines espagnoles, italiennes ou turques.

Pourtant, rapidement, Chrystelle Erard se dit qu’elle ne va pas y arriver. Elle contacte l’inspection académique de Sélestat, qui a envoyé en renfort un professeur remplaçant à Mackenheim pendant une semaine.

La directrice a également pu compter sur les bonnes volontés d’une ancienne élève, Charline, de Rachel Jehl, enseignante à mi-temps, et d’Antoinette Fernandez, adjointe au maire, qui donnent de leur temps pour encadrer les enfants Alhilal. « Je suis consciente que l’Éducation nationale n’a pas les moyens humains , dit-elle. Mais j’étais en Suède récemment et, là-bas, dans un village de 150 habitants qui accueille cinq familles de réfugiés, un maître a été détaché à l’année. » À l’inspection de l’Éducation nationale à Sélestat, on indique que « d’habitude, ces enfants sont scolarisés dans des unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants. Il y en a une à Sélestat. Mais toutes ces classes sont actuellement surchargées… »

« Ils assumeront les charges »

Même si leur arrivée a nécessité des adaptations, Jean-Claude Spielmann est catégorique : à Mackenheim, la famille Alhilal est « une famille comme une autre ». « Elle a ses droits et ses obligations , dit-il. Le bail est à leur nom et, dès qu’ils auront un compte bancaire, ils assumeront les charges, comme le gaz et l’électricité. » Depuis le 2 septembre, la commune fait tout pour les intégrer : ils ont été invités à la passation de commandement chez les pompiers – « ils ont entendu pour la première fois la Marseillaise » – et ont participé à la fête du cheval. Qui, par le plus grand des hasards, avait pour thème l’exode des Mackenheimois à Saint-Cyprien, dans le Périgord, durant la Seconde Guerre mondiale… (Thierry Martel - L'Alsace)

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13 octobre 2016

A propos de l'accueil de réfugiés à Villé

Une majorité de lecteurs du blog favorable à recevoir des réfugiés

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Le débat lancé dimanche à propos de l'accueil de réfugiés a été animé. Il s'agit maintenant d'en faire l'analyse. L'article a été lu près de 1800 fois en trois jours, ce qui est déjà exceptionnel en soi. Sur l'ensemble des parutions (blog, facebook, etc...) plus d'une centaine de lecteurs se sont exprimés d'une façon ou d'une autre (commentaires, "j'aime", etc...). A noter que ceux qui se sont prononcés "pour l'accueil", soit environ 75%, sont souvent restés discrets face à l'idéologie tonitruante et virulente des "contre".

A analyser de plus près les "contre" on trouve dans l'ordre : des jeunes de moins de 30 ans, même souvent issus de l'immigration, mais aussi des proches des autonomistes d' "Elsass frei" (ce qui est moins étonnant). Il est vrai que ce sont les jeunes que l'on retrouve le plus souvent à consulter internet. D'autres, parfois moins jeunes, semblent sortir de classes populaires, celles que Marx appelait déjà le "lumpenproletariat", et ne dépareraient pas la ville de Hayange du maire Engelmann. Ce n'est heureusement qu'une toute petite minorité, mais qui pollue l'atmosphère du bourg.

Une réunion secrète du conseil municipal

Dès lundi soir, le maire de Villé a organisé une réunion "commissions réunies" unique en son genre puisque la convocation n'indiquait aucun point d'ordre du jour ! Certes on reconnaît là la méthode dissimulatrice courante à la mairie de Villé. Mais enfin, admettons, il y a eu une réunion, donc il faut l'espérer, aussi une discussion. Selon des proches du maire, le sous-préfet de Sélestat était présent (serait-ce lui qui a poussé à la réunion ?). Il a été question de l'accueil de personnes réfugiées ou demandeurs d'asile. Pour le reste, il faudra attendre une réunion ultérieure publique du Conseil Municipal ou un bulletin municipal, rare ces derniers temps, pour en savoir plus. Je continue à penser qu'une réunion publique serait la bienvenue pour permettre de lever toute ambiguïté et prévoir un accueil chaleureux à tous ceux que la guerre a chassé de leur pays. On n'a pas fini de parler de cette affaire ... L'accueil des réfugiés s'est bien passé dans des communes du Centre-Alsace et d'Alsace, tout comme chez nos jumelés d'Elzach, alors pourquoi pas à Villé où l'Etat possède de magnifiques bâtiments ?

DNAExtrait de presse : DNA de ce jour

9 octobre 2016

Villé peut-il accueillir des réfugiés ?

Une question qui devrait se poser bientôt

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Avec le démantèlement programmé de la "jungle de Calais", où les réfugiés sont entassés dans des conditions inhumaines, il est sûr que la question va être d'actualité très vite. Non seulement par rapport à ceux qui tentent de passer en Angleterre, mais par rapport à tous ceux qui fuient la guerre (Afghans, Pakistanais, Syriens, Erythréens, Irakiens, et j'en passe). Il s'agirait donc très rapidement, avec les responsables de l'Etat, les élus et la population, d'examiner les possibilités d'accueil.

L'hiver arrive à nos portes, l'hébergement doit être prioritaire

Y a-t-il à Villé de quoi héberger des réfugiés ? La réponse est oui, sans l'ombre d'un doute. Des bâtiments ont été désaffectés récemment : l'ancienne gendarmerie, la maison de retraite intercommunale. Rien que là, il y a de quoi aménager des chambres et des appartements d'accueil. L'occupation permettrait même de garder dans un état correct des bâtiments qui, dans la situation actuelle d'abandon, vont aboutir à être des ruines indignes d'un bourg-centre qui se veut touristique.

L'ancienne gendarmerie

Il n'est pas question ici de polémiquer sur les raisons ayant amené à l'abandon de cet immeuble construit en 1954 et qui appartient toujours à l'Etat, la municipalité ayant décliné l'offre de l'acquérir à l'Euro symbolique. Il doit donc être possible d'y loger des réfugiés après quelques travaux de remise en état. 

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Un bâtiment habité aurait quand même un meilleur aspect qu'avec des volets clos !

migrants_003Des habitants qui, en collaboration avec la municipalité, entretiendraient les abords, voilà qui permettrait très certainement au maire de Villé d'obtenir enfin la troisième fleur qu'il appelle de tous ses voeux !

Enfin, faut-il rappeler qu'en annexe du bâtiment, d'anciens terrains laissés en friches ont servi comme jardins potagers. Pourquoi ne pas trouver parmi les réfugiés des volontaires pour les réhabiliter et pour profiter de légumes frais ?

Située non loin du bourg-centre, cette occupation permettrait peut-être aussi de relancer le commerce de proximité.

L'ancienne maison de retraite

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migrants_009Voilà un bâtiment, appartenant à la Communauté des Communes de la vallée de Villé, encore plus récent que la gendarmerie, et même agrandi il y a à peine deux décennies. Le mobilier s'y trouve encore (même la vaisselle, paraît-il). Quelques travaux de nettoyage et de rangement suffiraient. Qu'attend-on pour lancer une demande d'accueil immédiatement. Le président de la comcom et le maire de Villé, vice-président de la même collectivité, devraient pouvoir s'entendre !

Enfin, sachons qu'à Villé plus de 40 logements sont inoccupés. Pourquoi le maire ne lancerait-il pas un appel aux propriétaires ? Avec l'arrivée de réfugiés, peut-être la 3ème classe d'école maternelle n'aurait-elle pas été fermée pour manque d'effectif ?

Voilà un sujet qui mériterait au moins une réunion publique entre toutes les bonnes volontés favorables à l'accueil de réfugiés.

Par le passé, le Val de Villé s'est souvent montré généreux dans l'accueil de réfugiés (Italiens, Polonais, etc... après la 2ème guerre mondiale, Hongrois en 1956 lors de l'invasion de leur pays par les chars russes, etc...). Alors pourquoi pas cette fois-ci ? où nos "Rafale" participent aux bombardements en Irak et en Syrie ? 

Vivement, uneunion et Monsieur le Maire, affichez un peu de courage politique (pas de réunion ku-klux-klanesque pour une fois, svp) ! Ce ne sont que ceux qui n'ont jamais vu de réfugiés qui votent à l'extrême-droite dans nos campagnes !

4 octobre 2016

Une juste récompense

 Sarkozy offrira-t-il une casserole au maire de Villé ?

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Deux fois candidat malheureux aux élections régionales sur la liste UMP, puis "Les Républicains", notre premier magistrat mériterait bien soit la médaille du candidat sacrifié, soit la médaille du bon et docile militant LR. Mais celles-ci n'existant pas encore, peut-être notre brave élu recevra-t-il en juste récompense des mains de l'ex-président Sarkozy une belle casserole sortant de sa quincaillerie personnelle ?

Celle-ci serait méritée d'autant plus depuis que ce premier magistrat tente de rattraper son "chef de file" en présences devant les tribunaux, comme ce 23 juin où il attendait au petit matin l'ouverture du tribunal de Colmar sur un banc public que des SDF venaient de quitter, après y avoir passé la nuit. La place était encore chaude.

Hélas pour lui, malgré la plainte pour diffamation et tous ses efforts pour obtenir la condamnation de tous ceux qui, dans le bourg, l'agacent et, malgré le passage par un juge d'instruction, il n'a pu obtenir un quelconque verdict en sa faveur. Aux dernières nouvelles, il aurait changé son fusil d'épaule : au lieu de passer par les tribunaux, réfléchirait-il à contraindre les opposants à sa politique au Villéxit ?

Voir ci-dessous le résultat du jugement en question :

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Au vu du résultat, une casserole ne suffira pas, Sarkozy devra céder une marmite.

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29 septembre 2016

Lotissement "Pommiers 2"

Des poissons-pilotes dans le Giessen ?

poisson_pilote

Lors du dernier conseil municipal, une élue à la vue très perspicace a découvert un magnifique poisson-pilote bien zébré à propos de l'affaire du lotissement des "pommiers 2". Il est vrai que le lotissement en question donne une très belle vue sur le Giessen. Le ruisseau étant presque à sec en ce moment, il est normal que la présence des poissons soit visible de loin. Etonnant cependant que la conseillère ait vu le petit poisson-pilote, mais pas le gros requin qu'il est censé guider. Il est vrai que dans un conseil municipal, on ne peut avoir l'oeil sur tout. On aimerait quand même bien savoir quelle espèce de squale d'eau douce se laisse conduire jusque dans les eaux pures de ce beau Val de Villé.

Et quand le maire annonce que, dans l'affaire qui le préoccupe, aucun recours n'est possible, n'est-il pas en train d'anticiper des décisions de justice ? On sait pourtant depuis une certaine affaire de diffamation (où il a poursuivi l'auteur de ce blog et quelques conseillers) qu'il n'est pas un grand spécialiste en matière d'analyses juridiques. Lui aussi, aurait-il besoin  à cette occasion d'un "poisson-pilote" pour lui indiquer le chemin vers le tribunal administratif ?

recoursDNA du 28/9

24 septembre 2016

Point 9 : dissolution d'association foncière

Historique des chemins du "Rédel"

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Le Rédel c'est le nom du lieu-dit entre Villé, Bassemberg et Breitenau. Les chemins qui y mènent sont entretenus par l'association foncière de Breitenau - Bassemberg - Villé, à laquelle tous les  propriétaires fonciers riverains paient une cotisation annuelle.

L'accès à ce lieu-dit a une histoire : 

1) Jusque dans les années 60, l'accès à ces prés et vergers se faisait par un chemin partant du pont "Napoléon" près du Giessen (sur la rue de Breitenau) et longeant l'ancienne Filature et Tissages de Villé.

2) Pour permettre à cette usine de construire un nouveau transformateur, la commune a vendu ce chemin. Un accès de remplacement a été aménagé à partir de l'ancien réservoir d'eau de la route de Breitenau, en descendant la colline, et en desservant Villé et Bassemberg. L'entretien des chemins du lieu-dit est revenu à partir de ce moment à l'association foncière citée.

3) La piste cycliste et piétonnière aménagée récemment coupe les chemins du Rédel. Ceux-ci sont de moins en moins entretenus alors même que de nombreux terrains sont encore entretenus, et que d'autres tombent inexorablement en friches. Du côté rue de Breitenau, la municipalité de Villé ferme carrément le chemin par une barrière !

4) L'association foncière (sous l'impulsion de qui ?) fait circuler un questionnaire sans autre forme de procès : oui ou non, faut-il dissoudre l'association ?

003Verger du Rédel

008Ruchers au même lieu-dit

Et malgré l'exploitation existante, les chemins sont restés de moins en moins entretenus, à l'image de nombreux chemins ruraux du ban de Villé (Wirbelspach, Schrann, Gänzlach).

010Chemin menant de Breitenau à Villé ! Magnifique !

005Chemin menant de Villé à Bassemberg ! Très valable pour l'exploitation agricole !

011Côté Villé : le chemin est de toutes façons fermé par une barrière !

Des questions restent posées :

1) Quels travaux ont été réalisés avec les cotisations des propriétaires ? On peut se le demander. Avant toute décision prise par  des conseils municipaux, les propriétaires cotisants ont le droit de savoir !

2) Qui remplacera l'association foncière pour l'entretien des chemins ? Si c'est la commune de Villé, en observant l'état des voies rurales, on peut douter de l'efficacité.

3) Une dissolution est logiquement précédée d'une assemblée générale récente, où ces points sont abordés. Qu'en est-il ?

4) Les Commissions Communales d'Aménagement Foncier des trois communes auraient dû être saisies. L'ont-elles été ? En tous cas pas à Villé, où cette commission n'est plus convoquée depuis 9 ans !

23 septembre 2016

Réunion du conseil municipal de Villé lundi, 26 septembre à 20 h

Ouf ! 3 mois à un jour près ! Monsieur le Maire n'est pas hors délai ! 

Ordre du jour 

CM

1) Désignation du secrétaire de séance et approbation du procès-verbal du CM du 27 juin 2016

2) décision budgétaire modificative

3) cession de terrains

4) convention de mise à disposition de personnel avec Tremplins

5) attribution de l'indemnité de régisseur à un agent

6) transfert des compétences "gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations" à la communauté des communes

7) transfert des compétences "aménagement numérique - établissement et exploitation d'infrastructures et de réseaux de communications électroniques"

8) projet de sensibilisation aux droits de l'homme

9) dissolution de l'association foncière de Breitenau

10) convention pour la mise à disposition d'un bâtiment intercommunal

11) réalisation d'un livre sur l'histoire de Villé

12) communications du Maire

13) divers

Comme d'habitude, la réunion est publique !

17 septembre 2016

Du nouveau à Villé

Inauguration en fanfare (laquelle ?) d'une nouvelle aire de pétanque au parking du terrain de football, côté montée de la croix. Richert le président du Grand-Est, Bierry le président du conseil départemental, Herth le député et l'artiste Roger Siffer seront-ils invités et présents ? La mairie pourrait en profiter pour inaugurer aussi quelques chemins ruraux supplémentaires nettoyés et bitumés !

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3 septembre 2016

1er septembre : la fin de l'été à Villé

Et la lumière fut !

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La municipalité de Villé, responsable à la fois de l'extinction des feux publics et du marché du terroir, prend une fois de plus des mesures contradictoires.

La première : le marché du terroir estival est, en dernière minute, prolongé jusqu'au 1er septembre, jour de la rentrée scolaire. Et effectivement, quelques stands étaient en  place. Les clients, quant à eux, étaient évidemment moins nombreux, de nombreux touristes ayant déjà quitté la plus belle des vallées pour rentrer dans leurs pénates.

La deuxième : l''extinction des lampadaires est avancée d'une heure. Nuit noire à partir de minuit. C'est la fin officielle de l'été à Villé, par une nuit même sans lune. 

A la mairie, on ne savait pas, semble-t-il, que les habitués du marché (certains marchands et autant de clients) fêtaient gaiement la fin de la saison. Et ces derniers n'ont pas été prévenus du risque encouru en cas de retour après minuit. Certains ont dû rentrer à tâtons, avançant d'un lampadaire éteint à l'autre.

Mais c'est vrai, on ne peut penser à tout à la mairie où le point fort est pourtant la coordination des actions.

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