A propos d'une réunion "secrète"
A Villé, toujours rien de nouveau ?
J'avais publié en date du 21 octobre un article concernant une réunion (presque) secrète qui aurait lieu, et qui a eu lieu, en date du lundi 24 octobre. L'ordre du jour devait être l'arrivée de réfugiés et leur accueil à l'ancienne gendarmerie de Villé, route de Bassemberg.
Grâce aux grandes oreilles (un peu mal-entendantes en cette semaine où plusieurs estaminets de la place étaient fermés et où les porte-voix municipaux n'ont pu s'exprimer) et aux micros posés dans les locaux de la mairie, on a quand même appris que l'ordre du jour principal a surtout consisté à faire de la publicité pour mon blog, qui a effectivement pu enregistrer une augmentation significative du nombre de lecteurs, y compris parmi les autorités représentant l'Etat.
Ainsi, j'ai pu apprendre, malgré des fritures et des grésillements sur certaines lignes, que Monsieur le Maire contestait le caractère secret de cette réunion. Il est vrai que même pendant les réunions ouvertes au public, sa voix est inaudible, j'ai pu le constater moi-même lors d'une dernière séance.
Qualifions alors, dans un souci de conciliation et d'apaisement, cette réunion de "discrète". Toujours est-il qu'une semaine plus tard, aucune information n'a encore filtré du côté de la municipalité, pas même sur cet intéressant site officiel de la commune où tout figure, et où la dernière information remonte au 5 juillet 2016 à 17h49. Où aussi le dernier arrêté municipal (de circulation) remonte au 27 octobre 2014, alors que rien que cette dernière semaine d'octobre 2016, des travaux bloquaient la rue de Breitenau et réduisaient la rue du 26 novembre à une circulation alternée. Serait-il peut-être prévu une publication à ce sujet pour octobre 2018 ?
Les micros ultra-sensibles nous ont quand même révélé sur leur bande enregistreuse la planification d'une réunion publique (telle que je la proposais dans mes posts précédents) pour ... fin novembre ! Quel empressement pour accueillir les réfugiés, autant que pour la réception des libérateurs américains le 26 novembre 1945, dont l'aviation a quand même bombardé et incendié une dizaine de nos maisons ! L'hiver arrivant à grands pas, ces réfugiés pourront toujours dormir quelques nuits sous les ponts du Giessen dont la municipalité vient de faire nettoyer le lit. Après Calais, voilà la "jungle de Villé" ? Ou enfin, les élus vont-ils s'impliquer avec un peu plus de volonté politique afin de mobiliser la population pour un accueil des réfugiés décent ?