Une éolienne en flammes, voilà l'image insolite qu'ont pu voir les habitants de Lahr dans l'Ortenau. Les pompiers étaient sur place, mais n'ont rien pu faire face à cet incendie d'un nouveau genre. Le feu  a donc détruit l'une des trois éoliennes de l'aire Schlossbühl/Kempfenbühl. Le préjudice s'élève à deux millions d'€ selon la société fribourgeoise d'exploitation de ces éoliennes.

Il semble que l'incendie soit dû à une surchauffe du générateur, mais les expertises à venir en diront plus. Les secours n'ont pu que barrer les chemins des alentours pour éviter tout accès à des curieux et éteindre les prises de feu dans un périmètre de 500 mètres à la ronde dans la forêt. De plus, les projections de matières brûlantes étaient si nombreuses qu'elles représentaient un danger même pour les pompiers les mieux équipés.

Ce n'est qu'au bout de 4 heures qu'un hélicoptère a pu survoler l'éolienne sinistrée qui s'était écroulée au sol et irriguer les alentours pour éviter toute extension du feu. Le chef des secours a d'ailleurs donné son avis : "Une chance qu'il n'y ait pas eu un fort vent ! Mais il faudra dorénavant prévoir des citernes d'eau sur ces complexes éoliens." Ces éoliennes de Lahr ont été construites en 2005 et 800 du même type sont en fonction. En Allemagne du nord l'une d'entre elles a déjà subi le même sort. La controverse sur l'implantation des éoliennes est relancée.

Après deux échecs aux élections législatives, Johannes Fechner, 40 ans à peine , juriste de profession, a réussi cette fois son coup et a été élu au Bundestag à Berlin. Cela faisait 8 ans que la circonscription Emmendingen - Lahr n'avait plus d'élu SPD. Fechner, en 19ème position sur la liste complémentaire du Land, n'était pas forcément en position éligible. Ce n'est que lundi matin à 4h45 qu'il a appris la bonne nouvelle par un SMS de son père. Dès lundi matin, Fechner a annoncé qu'il abandonnait ses autres mandats électifs. Il est conseiller municipal à Emmendingen, et siège au Kreistag. Alors qu'il abandonne ses fonctions municipales avec effet immédiat, il restera au Kreistag jusqu'au 1er mars 2014, ceci pour terminer les dossiers qu'il a en charge et qui sont en cours, comme la loi le lui permet. Puis ce sera le mandat unique de député : "Cela me donnera largement assez de travail." affirme-t-il. Pour lui, pas question de cumuler des mandats.

A force de découper les transports de la vallée de Villé en tranches de saucisson, le Conseil Général est enfin arrivé à organiser le désordre et à obliger les parents à payer des transports qui jusqu'à maintenant étaient gratuits ! C'est ce qui se passe pour les élèves qui fréquentent les lycées de Sélestat. 

Que s'est-il passé depuis la rentrée scolaire amenant à cette situation ? C'est tout simple ! Pour une histoire de gros sous, le Conseil Général a séparé les transports scolaires des transports de voyageurs ! C'est une société de Muttersholtz qui transporte les élèves vers Sélestat et les ramène le soir dans la vallée. Les parents veulent bien, mais voilà de nombreux lycéens n'ont pas cours toute la journée et rentrent à des heures différentes ! Et ceux-ci doivent prendre les bus d'une autre société qui assure le transport des voyageurs, et fait en toute logique payer le voyage aux élèves ! On croyait l'école gratuite, y compris dans le Val de Villé ! Hélas, ici on paie deux fois : d'abord par les impôts, ensuite à un deuxième transporteur.

Les deux sociétés de transport font pourtant partie de "Réseau 67" organisé par le Conseil Général ! Alors c'est si difficile que ça de trouver une solution ? Ou les parents vont-ils devoir envoyer leurs élèves de Villé à Sélestat à vélo ! Il paraît que le président Guy-Dominique Kennel et sa conseillère villoise sont des adeptes de ce mode de déplacement, y compris pour faire 30 à 40 km/jour par tous les temps pour aller à l'école ? Et si notre cher Guido, au lieu de se faire payer de bonnes bouffes en Afrique, réglait les problèmes départementaux et locaux ?

A Villé, où pour une fois on va faire comme dans le reste de la France, les élections municipales approchent et des rumeurs se propagent ! Il est vrai que Monsieur le Maire avait déclaré dans la presse qu'il déciderait de se représenter ou non à l'automne. Et l'automne, c'est aujourd'hui ! Verrons-nous à la une de la presse, dans le bulletin municipal et le sur le site communal, ou dans des rubriques plus ou moins humoristiques : "Il se présente !" ou "Il ne se présente plus !" Toujours est-il que dans la rue, dans les commerces, les estaminets, les salles d'attente médicales, les discussions vont bon train ! Certains voient déjà la majorité actuelle estampillée "UMP sans étiquette" comme le maire (sans étiquette aux municipales, mais UMP aux Régionales) s'éclater. Il est vrai que nous avons là une spécificité du Val de Villé. A en croire les discussions et les pronostics de certains, les ambitions dans la majorité du conseil apparaissent multiples. Et surtout que l'ambiance n'y paraît pas au beau fixe. S'acheminerait-on vers "la guerre des dames" entre la conseillère générale qui est sans étiquette à Villé mais qui soutient l'UMP à Strasbourg, et la suppléante aux cantonales du candidat soutenu par l'UMP ? Les paris sont ouverts ! Et que fera le premier adjoint, responsable des finances qu'il gère à la manière de l'Oncle Picsou, que certains voient faire du porte à porte à toutes heures de la journée ? pour vendre des places sur "sa liste" ou pour aller au cinéma ? Et là, il semblerait que ce ne soit pas qu'un simple mirage. Mais attendons, l'automne ne se termine que le 21 décembre. Peut-être y verrons-nous plus clair.
Et le Père Noël nous apportera alors peut-être un candidat maire qui à terme tombera à nouveau dans l'escarcelle UMP ? à condition toutefois d'être élu ! Car il est à souhaiter pour les villois qu'il y ait une liste autre que celles des éventuelles batailles d'egos sans programme autre que de prendre un petit pouvoir.

1976 : La Région Alsace et les autorités du Land Bade-Würtemberg s'entendaient sur la réalisation d'un grand axe économique Fribourg - Centre-Alsace - Saint-Dié - Nancy - Paris. La Région Alsace inscrivait même le projet dans un grand Schéma Régional d'Aménagement du Territoire. On sait ce qu'il en est advenu côté alsacien : le choix entre les itinéraires Fribourg - Neuf-Brisach - Colmar - Sélestat - Saint-Dié ou Fribourg - Marckolsheim - Sélestat - Saint-Dié n'a jamais été clairement arrêté, si ce n'est le passage par le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines (qui a d'ailleurs aussi été bâclé avec sa mise en sécurité) et la non-réalisation à ce jour du contournement de Châtenois.

Il n'en est pas mieux du côté allemand, où de nombreux contournements entre Fribourg et Brisach ne sont pas réalisés. Ainsi, mercredi le Landtag du Bade-Würtemberg, qui siège à Stuttgart, a repoussé une fois de plus le prolongement de la B-31 et le contournement de Gottenheim. Aussitôt réunis au Rathaus de Breisach, 9 Bürgermeister ont donné une conférence de presse pour protester contre la suspension des travaux et pour annoncer un dépôt de plainte devant le tribunal administratif de Mannheim.

Le ministre des transports du Land Winfried Hermann est accusé par ces élus de n'avoir engagé aucune concertation avec les responsables locaux. Le seul motif qu'il a avancé c'est le manque de financement. Les 9 maires sont soutenus par les "Bürgerinitiativen" de Gottenheim, Bötzingen et Ihringen. Le ministère du Land, tout comme les élus, reconnaissent les nuisances pour les riverains et le manque de sécurité pour les usagers. La B-31 étant une route relevant du "Bund" (gouvernement fédéral de Berlin), les élus comptent soulever l'incompétence de décision du Landtag. Quant au tribunal de Mannheim, il aura un an pour se prononcer. Pendant ce temps, les élections au Bundestag auront passé, les chausse-trappes des uns envers les autres se seront arrêtées et on aura peut-être trouvé le financement à la construction de la B-31 dans son intégralité. 

Plusieurs dizaines de milliers de syndicalistes sont arrivés samedi matin à Varsovie pour une manifestation contre le gouvernement libéral de Donald Tusk, en baisse dans les sondages et ne disposant plus que d'une majorité fragile au Parlement, alors que l'économie polonaise marque le pas.

"Nous voulons le départ de Donald Tusk. C'est le seul moyen de changer la politique sociale en Pologne", a déclaré Marek Lewandowski, porte-parole de Solidarité, l'une des trois centrales syndicales qui organisent la manifestation. "Nous voulons des retraites à l'âge de 65 ans et non à l'âge de 67 ans comme le prévoit la réforme introduite par ce gouvernement. Nous voulons une meilleure politique sociale et des garanties pour les salariés", a-t-il ajouté.

Des centaines de cars transportant des manifestants affluaient à Varsovie depuis l'aube de toutes les régions de Pologne, notamment de Silésie (sud) avec des mineurs et des sidérurgistes ainsi que de Gdansk (nord), bastion de Solidarité, avec des ouvriers des chantiers navals.

"Nous devrions être quelque 100.000 manifestants", a précisé Lewandowski.

La manifestation de samedi est le point culminant de quatre jours de protestations organisées dans Varsovie. Une première manifestation mercredi avait réuni entre 15.000 et 23.000 personnes, selon les estimations des observateurs et des organisateurs. Les syndicats réclament notamment l'abaissement de l'âge de la retraite, reculé à 67 ans par le gouvernement Tusk, et une hausse du salaire minimum. Ils dénoncent la précarité de l'emploi et une récente loi qui autorise un temps de travail extensible et accusent le chef du gouvernement au pouvoir depuis 2007 de faire la sourde oreille à leurs revendications.

L'an dernier, en septembre 2012, quelque 40.000 personnes avaient manifesté à Varsovie également pour dénoncer la politique du gouvernement. Toute l'Europe souffre des mêmes maux, tous les peuples et tous les salariés se révoltent, tous les dirigeants restent sourds.

Elle ne l’a jamais vu mais s’était prise d’affection pour lui. Une Lunévilloise a rencontré un monsieur sur un célèbre réseau social en février dernier. Il disait habiter Toulouse et être père d’une fille. Un mois plus tard, il lui annonce qu’il part travailler en Afrique. Puis les messages se succèdent : de la drogue a été trouvée dans ses bagages, sa fille a eu un accident, il a des soucis avec la police pour une pièce archéologique, l’homme dit avoir été victime d’une agression… A chaque nouvelle mésaventure, il demande à son amie lorraine de lui envoyer de l’argent pour l’aider. La sexagénaire s’exécute. Elle enverra au total plus de 85.000 euros à destination du Mali et de la Côte d’Ivoire à des personnes différentes.

Cette dame recevra même 15.000 euros d’une autre Française, sollicitée toujours par le même escroc, somme qu’elle lui transférera comme prévu. La Lunévilloise qui a emprunté de l’argent à ses enfants et à une amie pour faire face à ces demandes, a déposé plainte auprès de l’hôtel de police de Lunéville. Les hommes et femmes du commissariat reçoivent trois à quatre plaintes de ce type par an. Avec toujours le même scénario : un escroc rencontré sur un site spécialisé ou de plus en plus sur les réseaux sociaux généraux qui demande des virements en direction de la Côte d’Ivoire, le plus souvent.  ("L'Est Républicain" du 22/9/2013)

A l’occasion des Journées du Patrimoine, le Struthof ouvre exceptionnellement au public la partie de la baraque crématoire qui n’était pas visitable jusqu’à présent. « Réservée à l’arrivée des nouveaux déportés, elle comporte les vestiaires où ils devaient se dévêtir, l’étuve où étaient désinfectés leurs habits et les douches où ils devaient se laver », indique le CRDP. Cette baraque doit faire l’objet d’une campagne de restauration à partir de l’année prochaine. Visite gratuite samedi et dimanche de 9 h à 18 h 30 (dernières entrées à 17 h 30).