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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

15 août 2013

Arnaque à l'usurpation de profil

arnaqueLe "romance scamming" - en français, "escroquerie sentimentale" ou "escroquerie du cœur" - consiste à insérer un faux profil sur un site de rencontre.

Le scénario est bien huilé :

1) Le prétendant déclare résider à l'étranger pour des motifs professionnels (architecte, avocat…) ;

2) Plusieurs correspondances passionnées vont mettre en confiance la future victime ;

3) Les prétextes ne manqueront pas pour solliciter une aide financière visant à régler un billet d'avion, faire face à des dépenses de santé, aider un membre de la famille…

Ces propositions émanent, essentiellement, de certains pays d'Afrique anglophone 
(Nigéria, Ghana) et d'Afrique francophone (Côte d'Ivoire, Bénin).

La nature de l'arnaque, la domiciliation à l'étranger, la difficile identification de l'escroc et le mode de paiement 
(exclusivement sous forme de mandat Western Union) font que les recours sont inexistants.

C'est pourquoi, l'initiative de cet internaute est à saluer : diffuser une pétition pour réclamer une véritable stratégie judiciaire permettant de lutter contre le phénomène des "arnaques africaines" - dont le "romance scamming" - et sensibiliser les parlementaires à la situation critique vécue par les victimes.

Pour être signataire de la pétition :

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14 août 2013

Elzach : bienvenue aux infirmières italiennes

BENVENUTO !

italieDepuis le début juillet, un groupe d'Italiens et d'Italiennes du sud sont venues en groupe à Elzach. Ils ne se connaissaient pas entre eux. Ce qui les unissait, c'est leur volonté de commencer une nouvelle vie en Allemagne. Ils ont commencé à travailler à la "BDH-Klinik" d'Elzach comme infirmières et aides-soignants. Venus de Sicile, de Sardaigne, de Naples et du sud de Rome, ils sont heureux d'avoir franchi le pas. Désespérés de la situation politique et économique de leur pays, ils n'ont eu d'autre choix que de partir : c'est leur leitmotif. Et c'est ainsi qu'ils sont arrivés dans un pays, une région, une ville qu'ils ne connaissaient pas. Le début fut pénible, il a fallu s'adapter à la langue allemande. Après six semaines de présence, ils se sentent plus à l'aise. A la clinique, on espère qu'ils vont rester longtemps, ou même pour toujours. Après avoir été un temps à l'hôtel, ils ont tous trouvé un logement définitif. Régulièrement, ils ont des contacts par téléphone ou skype avec leurs familles, mais pour eux, dorénavant, l'Italie ce n'est plus que pour les vacances ! En Italie, raconte une infirmière, ils n'ont au plus que des contrats de 2, 3 ou 4 mois. Sur 1000 candidats à un poste en clinique, un seul trouve du travail. On n'est embauché qu'à l'essai, et il faut avoir des soutiens politiques ou connaître le dirigeant d'un hôpital ou d'une clinique pour obtenir un job. De plus en plus de cliniques ferment, dans les autres les patients attendent couchés dans les couloirs. Un aide-soignant affirme : "Sans l'aide d'un politique, pas de salut ! Et tous ceux qui refusent la corruption sont considérés comme des esclaves. Il n'y a pas assez de médecins, pas assez de personnel, mais on n'embauche pas. Il n'y a aucun avenir. La tragédie a commencé il y a dix ans." C'est le système Berlusconi, mais ils n'attendent rien du procès Berlusconi. Ils sont arrivés à Elzach par hasard un dimanche après-midi. Il n'y avait personne dans les rues. Aujourd'hui ils sont connus et salués dans tout le bourg. Une infirmière raconte : "J'ai demandé à une personne d'Elzach de me faire visiter le bourg. Elle m'a conduit dans la rue principale devant une maison verte avec un écrit dans la pierre." Cet écrit dit : "Il faut tenter l'impossible pour arriver au possible." L'infirmière a conclu : "Italia, finito !" Là-bas, l'austérité, la corruption continuent.

13 août 2013

Qui a crié au loup ?

loupA l’école primaire, la maîtresse nous avait lu l’histoire du garçon qui s’amusait à crier au loup et quand les gens arrivaient pour le sécourir, il n’y avait pas de loup. Le jour où un vrai loup attaquait le garçon qui criait au loup, plus personne ne venait. Il avait menti trop souvent. Actuellement, c’est un peu pareil. Les Etats-Unis ont émis une alerte mondiale indiquant qu’Al-Kaïda préparait des attaques terroristes. Mais comment les croire ?

Il est évident que les Américains ont grandement besoin de prouver au monde l’importance et l’efficacité de leurs systèmes de surveillance. Quoi de mieux que de faire semblant que le monde soit menacé par les malfrats habituels ? Mais aujourd’hui, on se dit qu’il peut autant s’agir d’une fausse alerte servant uniquement à calmer les critiques des USA. Pire encore – on les sentirait même capables d’organiser eux-même une attaque pour que le monde comprenne le bien fondé de l’action de la NSA. Après tout – ce qui est faisable, est réalisé. Comme pour XKeyScore, Prism et le reste.

Bien entendu, aucune précision n’a été communiqué par les Américains, seulement que l’alerte allait rester activée jusqu’à la fin août. Ainsi, espèrent les Américains, la population du monde se remet à craindre le vrai méchant ennemi de l’occident, Al-Kaïda. Et cette fichue population mondiale comprendrait enfin pourquoi la chaise électrique est encore trop clémente pour Edward Snowden. A vrai dire, une nation qui déclenche des guerres en présentant au monde des preuves falisifiées, une nation qui organise des «chasse d’hommes», une nation qui torture et qui viole en permanence les Droits de l’Homme, une nation qui a fragilisé les libertés individuelles de la population mondiale – pourquoi devrait-on lui faire confiance ?

Peut être Al-Kaïda prépare effectivement des attaques. Peut être pas. Peut être Al-Kaïda n’existe même plus. Mais aujourd’hui, nous avons peu de raisons de faire confiance aux Américains. Le tort causé au monde par les Américains les place avec d’autres nations peu dignes de confiance.

Toujours est-il que la communication américaine est presque trop parfaite pour la situation actuelle. «Des informations actuelles indiqueraient qu’Al-Kaïda et des organisations alliées continuent à préparer des attaques terroristes dans la région et au-delà. Les terroristes pourraient viser en particulier des cibles américaines ainsi que les transports publics. Mais les touristes sont également menacés.» Comprendre : les terroristes peuvent frapper n’importe où et n’importe qui et ce, pendant longtemps. Si on voulait intimider la population mondiale pour justifier ses agissements de surveillance globale, on ne pourrait s’y prendre mieux. Vous y croyez ?

Pour croire en ces alertes, il faudrait faire confiance aux services secrets américains. Et franchement, pour faire confiance à la NSA, il faudrait être un petit peu fou. Les Etats-Unis ont trop souvent crié au loup, pour ensuite falisifer grossièrement des photos de loups pour encore mieux nous berner. Qu’ils protègent leurs ambassades et aéroports, qu’ils se contrôlent mutuellement, la paranoïa américaine ne devrait pas nous contaminer en Europe… Eurojournal.net)

10 août 2013

De Berlin à Yopougon-Abidjan !

68218_sarko_juppe_uneUne histoire qui commence le 9 novembre 1989, avec la chute du Mur de Berlin. Un jeune reporter franco-ivoirien Phillippe-Alain Lacôte y commence sa carrière pour le compte de Radio-FMR, une radio associative, spécialiste de musique rock, qui a son siège à Toulouse. Et c'est dans ce cadre que ce jeune reporter couvrira, selon ses propres dires, la chute du Mur de Berlin. Il y interviewera plusieurs personnalités françaises du monde politique. Nous avons recherché ces personnalités françaises, qui n'étaient autres que Nicolas Sarkozy, François Fillon, Alain Juppé, Alain Madelin et Jean-Jacques Peretti ! Photos à l'appui ! Seulement voilà, les cinq larrons ne fournissent pas les mêmes versions. François Fillon déclare avoir croisé Nicolas Sarkozy vers 23 h, être parti vers Chek Point Charly pour y rencontrer Ulysse Gosset de TF1... qui était au même moment en poste à Moscou ! Peretti prétend avoir été en compagnie de Juppé et Sarkozy. Quant à Juppé, après avoir livré quatre versions différentes, il déclare finalement qu'il ne se souvient plus très bien. Finalement, on apprendra par "le Monde" que ces gens n'étaient pas à Berlin le 9 novembre, mais le 16 ! Le RPR, devenu aujourd'hui l'UMP, n'était pas présent à la chute du mur ! Quant à François Mitterrand, il restait très méfiant par rapport aux évènements qui secouaient l'Allemagne de l'Est, et le PS n'y avait envoyé personne. Alors notre jeune reporter franco-ivoirien, qui a-t-il rencontré ? Ou a-t-il été convaincu de confirmer les mensonges de tout ce beau monde ?

lacote1On pourrait oublier cette affaire si Philippe-Alain Lacôte, devenu metteur en scène, présent au dernier Festival de Cannes, n'était à nouveau impliqué dans ce qui peut apparaître comme une belle magouille de Côte d'Ivoire. Et comme titre le journal "Oeil d'Afrique" ne s'agirait-il pas de "fabrication de fausses preuves contre Gbagbo au siège du FPI à Yopougon" ? ce Gbagbo, interné sans grandes preuves contre lui à la Cour Pénale Internationale de La Haye, et qui représenterait un danger aux élections de 2015 pour le président-candidat Ouattara. Bien sûr, Lacôte dément, présente ses excuses au FPI (le parti de Gbagbo), et prétend n'avoir voulu tourner qu'un film. Mais les journalistes d' "Oeil d'Afrique" partis enquêter sur place constatent que le siège est occupé par des FRCI (forces républicaines de Côte d'Ivoire) , que les passages des personnes dans le périmètre sont strictement contrôlées par des gendarmes. Il paraît selon le personnel interrogé qu'on tourne un film intitulé "Run". On apprend aussi que le film est financé par la France (oui, mais  par qui en France, puisque la Côte d'Ivoire ne figure plus dans les 17 pays africains bénéficiant de l'aide française ?)

Quant à la réponse de la direction FPI elle est catégorique : surprise et ignorance de cette initiative. La seule question à se poser reste donc : "La CPI de La Haye trouvant les preuves contre Gbagbo insuffisantes, ne serait-on pas en train d'en créer des nouvelles ?" L'histoire de Berlin tend à prouver que l'état-major UMP, qui a tout intérêt à ce que la vérité ivoirienne ne sorte pas (n'est-ce pas Mme Alliot-Marie ?) et Lacôte se connaissaient.

9 août 2013

Soirée folklorique à Dambach-la-Ville

groupe_ht

Lundi, 12 août à 17 h

Soirée Pique-Nique au pied du Grand Crû FRANKSTEIN

18 h 30 Animation du Marché du Terroir

Les escrocs du swing

et

L'ensemble folklorique "Haut-Koenigbourg"

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8 août 2013

Les municipales commencent à la boulangerie

les_voisins_106_la_bataille_d_angletAlors que ce samedi matin, tout Villé s'apprêtait à voir passer cette belle course cycliste appelée "Tour Alsace", et que tout ce petit monde achetait son pain frais et croustillant, sortant du four, un restaurateur de la place, trouvant le pain livré trop chaud pour ses clients du matin (certains se sont même brûlé la langue pour nous raconter l'histoire) vient jeter ses baguettes par-dessus le comptoir ! Une belle scène de ménage en présence du maire de Villé, qui en tant que premier magistrat et officier de police à ce titre, aurait pu tomber à point pour calmer les esprits, surtout que le restaurateur énervé n'était autre qu'un de ses adjoints ! Finalement, c'est le boulanger qui a rétabli l'ordre, en exigeant de l'énergumène de débarrasser le plancher et ne plus jamais y mettre les pieds. Voilà encore une histoire qui ne relève pas l'image de marque que Villé devrait donner de son commerce de proximité. A moins qu'il ne s'agisse d'une première péripétie qui alimentera bientôt le feuilleton à venir des municipales du chef-lieu. Car il n'est pas sûr que cette histoire encourage le maire à reprendre sur sa liste un adjoint hors normes qui risque de lui faire perdre plus de voix qu'en gagner. 

7 août 2013

Albé en habit de lumière

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6 août 2013

Grève à la Société Générale en Côte d'Ivoire

sogenalA Abidjan les agents de la SGBCI (Société Générale de Banque en Côte d'Ivoire) ont engagé depuis hier matin un mouvement de grève symbolique pour protester contre leur traitement salarial inéquitable et en déphasage avec le chiffre d’affaires de cette banque qui a réalisé un bénéfice net de plus de 23 Milliards de F.CFA lors de son dernier bilan comptable.
Indignés, les agents de la SGBCI (du siège aux agences) arborent un bandeau rouge (au bras, sur la tête et même certains avec des foulards rouge) en signe de protestation silencieuse tout en restant à leur poste de travail.
Cette attitude s’explique par le fait que les agents ne peuvent pas se permettre un grève normale qui serait illégale sans préavis de grève en bonne et due forme ; comment déposer un préavis de grève lorsqu’on est sans délégué depuis 2 ans ?
Cette situation intenable a fait grimper le taux de démissions de cette banque. Avant d’être tous contraints à jeter l’éponge, le mouvement des agents grévistes de la SGBCI (succursale de la Société Générale est une des principales banques françaises) demande le soutien de tous pour dénoncer plus vigoureusement ce traitement infâme.
La Société Générale serait-elle au bord de la faillite ? A lire l'article suivant du "Monde", nous en doutons : SOCIETE_GENERALE_LE_MONDE
5 août 2013

Images d'African Music Festival à Emmendingen

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4 août 2013

Les jolies colonies de vacances

160944645La dernière séance de l'Assemblée Nationale a débuté, jeudi 25 juillet, sans aucun député dans l'Hémicycle. A l'ouverture des travaux prévus pour 9h30, seuls le président de séance, l'écologiste Denis Baupin et le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve étaient présents sur les bancs de l'Assemblée, indique "le Canard Enchaîné", mercredi 31 juillet.

Un président de séance (le député (EELV) de la 10e circonscription de Paris, Denis Baupin) un ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, et aucun député. C'est ainsi qu'a débuté la dernière séance de la session extraordinaire à l'Assemblée nationale, programmée jeudi 25 juillet à 9h30. 

Les fonctionnaires du Palais-Bourbon réussissent à rameuter deux parlementaires

«Plutôt gênant, alors que l'Assemblée devait entendre un hommage aux victimes de la catastrophe ferroviaire de Saint-Jacques-de-Compostelle», précise "Le Canard Enchaîné". Et l'hebdomadaire satirique de poursuivre : «les fonctionnaires de l'Assemblée ont finalement réussi à rameuter deux malheureuses parlementaires». Les travaux ont donc pu débuter avec une affluence record de quatre personnes dans l'Hémicycle du Palais-Bourbon.

Outre l'hommage rendu aux victimes de la catastrophe ferroviaire espagnole. Et après avoir attendu que des courageux arrivent en renfort, les parlementaires ont dû approuver diverses conventions internationales, le règlement du budget et les comptes de l'année 2012 avant de se pencher sur la thématique des «soins sans consentement en psychiatrie».

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