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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

16 mars 2023

En Bulgarie : la hausse des prix

En Bulgarie, l’inflation reste l'une des plus élevées en Europe, plus de 16%. Dans ce pays des Balkans, le plus pauvre de l’Union européenne, la hausse des prix est devupation majeure des ménages.

hongriePllamen, retraité, est un habitué du Pazar Zhenski à Sofia, un marché alimentaire à ciel ouvert. Il se plaint de la hausse du coût de la vie qui rogne son pouvoir d'achat. « On s’en sort difficilement, j’achète moins de produits, je mets moins de chauffage chez moi », explique le retraité. « Rien que le litre de lait a atteint 1,50 euro, c’est énorme. Les œufs aussi ont augmenté, alors que nos salaires, eux, sont à 500-660 euros par mois. Je viens dans ce marché, car les produits sont moins chers que dans les grandes surfaces comme Kaoufland et Billa. »

Une situation dont se plaint également Svetka. Cette retraitée se rend régulièrement à ce marché pour faire ses courses. « Les prix ont augmenté d’une manière spectaculaire. C’est dégoûtant dans un pays comme le nôtre avec des faibles revenus », s'indigne-t-elle.

L’inflation met sous pression tous les secteurs de l’économie dont le tourisme. Lyubomir Popyordanov dirige Odysseia-in, une agence de voyage. Il a été obligé d'augmenter les prix de 20%, ce qui pénalise la compétitivité de son entreprise. « Normalement, la Bulgarie était la destination avec les prix les plus bas en Europe. Je pense que ce n'est plus le cas », croit-il « Nos prix ont rattrapé une certaine moyenne en Europe centrale alors que notre standard n'est pas celui de l'Europe centrale. Cela nous oblige à changer de modèle de travail, enlever des services de voyage par exemple. »

Une inflation à 16,4 % en janvier

Pour Latchezar Bogdanov, économiste à IME, un institut d’études économiques basé à Sofia, la principale raison de cette forte inflation en Bulgarie résulte de la proximité du pays avec la Russie. « Au sein de l’Union européenne, ce sont les pays d'Europe centrale et orientale les plus touchés par la hausse des prix. L'inflation est la plus élevée dans les pays Baltes, suivis par la Bulgarie et la Hongrie bien sûr... », explique l'économiste.

Puis il ajoute : « Ce sont les pays qui, historiquement et géographiquement et aussi commercialement, avaient de relations importantes avec la Russie et, dans une certaine mesure, avec l'Ukraine. La structure de leurs économies est telle qu'elles dépendent des matières premières et de l’énergie russe. »

Selon le gouvernement, l’inflation a atteint 16,4% en janvier, mais les Bulgares sont convaincus qu’elle est plus importante que les chiffres officiels. (selon "RFI")

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15 mars 2023

Vers la fin des voitures à moteur thermique ?

Les ministres de plusieurs pays européens rétifs à la fin de la vente des véhicules à moteur thermique en 2035 et inquiets du projet de norme automobile antipollution Euro 7 - en cours de négociations et très contestée par l'industrie - se réuniront lundi à Strasbourg, a indiqué l'Allemagne dimanche.

strasbourgLes ministres de plusieurs pays européens rétifs à la fin de la vente des véhicules à moteur thermique en 2035 et inquiets du projet de norme automobile antipollution Euro 7 - en cours de négociations et très contestée par l'industrie - se réuniront lundi à Strasbourg, a indiqué l'Allemagne dimanche.

"La République tchèque a convié une réunion ministérielle spécialisée sur (la future norme) Euro 7 et les valeurs limites d'émission (du secteur automobile) lundi à Strasbourg, avec la Commission européenne", a indiqué un porte-parole du ministère allemand des Transports.

Le ministre allemand Volker Wissing (FDP, libéraux) "répondra volontiers à cette invitation", organisée dans la ville de l'est de la France peu avant le coup d'envoi d'une session plénière du Parlement européen, a-t-il ajouté. La Pologne participera également à la discussion, ont indiqué à l'AFP des sources diplomatiques. Selon le site Politico, un représentant de l'Italie est également attendu.

Le refus allemand

Cette réunion intervient alors que l'Allemagne a bloqué mardi un vote des 27 États membres, censé être une formalité, pour entériner l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique en 2035. Ce vote a été repoussé sine die, l'Allemagne refusant de donner son feu vert.

Comme l'Italie et la Pologne s'opposaient de longue date au texte, et que la Bulgarie souhaitait s'abstenir, la majorité qualifiée nécessaire (au moins 55% des États représentant 65% de la population de l'UE) n'était plus réunie.

Le texte, qui imposerait de fait les motorisations 100% électriques, avait pourtant déjà fait l'objet d'un accord en octobre entre États membres et Parlement européen, avant d'être formellement approuvé mi-février par les eurodéputés. (selon RTBF)

14 mars 2023

L’histoire effroyable d’Amelia Dyer, tueuse en série de 400 nouveau-nés

amelia3Elle fut surnommée l’Ogresse victorienne ou encore l’Ogresse de Reading. Amelia Dyer est sans aucun doute l’une des « fermières de bébés » les plus célèbres dans le monde. Cette femme née à l’époque victorienne aurait étranglé entre 200 et 400 bébés qui lui ont été confiés.

L’Angleterre victorienne : une époque puritaine

L’époque victorienne (1837-1907) britannique marque l’apogée de l’industrialisation, mais aussi de l’émergence de nouvelles classes sociales et de la pauvreté. A cette époque, l’Angleterre est aussi très puritaine. En effet, les femmes ayant des enfants illégitimes sont rejetées par la société et n’avaient que très peu de choix. En effet, les risques lors des avortements étaient non négligeables, l’avortement était un crime et l’abandon illégal. De ce fait, le plus simple était de confier son enfant à une fermière de bébés. Des sages-femmes ou même des infirmières qui, contre rémunération, s’occupaient d’enfants ou les faisaient adopter. Il arrivait aussi qu’elles s’occupent de la mère avant son accouchement, pour cacher sa grossesse. Une profession très lucrative pour la fermière, puisqu’elle était payée par la mère ou sa famille, et par les parents souhaitant adopter.

De fermière de bébés à tueuse en série

Amelia Elizabeth Dyer habitait à Reading, à une soixantaine de kilomètres de Londres. Elle avait reçu une formation d’infirmière auprès d’une sage-femme, et savait donc s’occuper de nouveau-nés. A la mort de son époux, et ayant un enfant à charge, elle eut l’idée de devenir fermière de bébés. Pour cela, elle publia de nombreuses petites annonces dans des journaux, se présentant comme une femme respectable, mariée et mère. Mais Amelia Dyer se rendit vite compte qu’il était plus rentable de se débarrasser des enfants que d’utiliser ce qu’elle gagnait pour les nourrir.

En somme, Amelia Dyer ne s’occupe plus du tout des enfants qui souffrent de malnutrition, et les drogue. Feignant la tristesse lorsque les médecins arrivaient pour constater le décès d’un enfant, Amelia Dyer tua de nombreux enfants. En 1879, un médecin inquiet du nombre de décès la signala aux autorités. Mais Amelia Dyer ne fut condamnée qu’à six mois de travaux forcés pour négligence. A sa libération, celle qui sera surnommée « l’Ogresse de Reading » continua sa profession de fermière de bébés, mais aussi les infanticides.

En effet, elle réalisa que le fait d’appeler un médecin pour constater la mort des enfants était une erreur. De ce fait, elle changea de schéma : elle étranglait les enfants dès qu’ils lui étaient confiés, et elle se débarrassait elle-même des corps en les enveloppant dans du tissu, et les jetait dans la Tamise. D’ailleurs, elle déménageait souvent et changeait de nom pour que la police ne la retrouve pas.

L’Ogresse de Reading, la meurtrière de près de 400 enfants

Seulement, le 10 avril 1896, un marchand flottant repêche le corps de la petite Doris Marmon, 4 mois, et celui d’Harry Simmons, un an, étranglés et enveloppés dans du tissu. Ces deux meurtres faisaient écho à un autre meurtre : celui d’Helena Fry, 15 mois, étranglée, enveloppée et jetée dans la Tamise. Son corps fut retrouvé le 30 mars 1896, sur le tissu se trouvait le nom de Mrs Thomas, et une adresse, celle d’Amelia Dyer.

amelia2La police va alors tendre une embuscade à Amelia Dyer, fouiller son logement et découvrir de nombreuses preuves : des mètres de couturière dont Amelia se servait pour étrangler les enfants, des télégrammes sur les adoptions, des lettres des mères qui cherchaient leur enfant, etc. Puis, la police découvrit six autres cadavres d’enfants qui portaient une marque blanche autour du cou dans la Tamise. De plus, une vingtaine d’enfants, qui étaient à sa charge, ont été déclarés disparus.

Malgré le fait qu’Amelia Dyer avoua de nombreux meurtres, elle ne sera condamnée que pour un seul. Bien qu’Amelia Dyer ait tenté de plaider la folie, il aura fallu au jury moins de cinq minutes pour condamner Amelia Dyer à mort. Peu de temps avant sa mort, elle rédigea cinq cahiers de confessions confiés à un prêtre dans lesquels elle avoue avoir eu du plaisir à tuer. Le nombre de victimes d’Amelia Dyer est estimé entre 200 et 400.Le cas d’Amelia Dyer alerta les autorités sur les fermes de bébés. De plus, de nouvelles lois sur les adoptions ont été mises en place pour protéger les enfants. (traduit de "dailygeekshow.com")

13 mars 2023

Guadeloupe : la gestion des déchets deux à huit fois plus chère qu’en métropole

Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC), le coût de traitement des déchets ménagers en Guadeloupe équivaut à « deux fois le coût moyen national » et jusqu’à « 8 fois pour les autres flux ».

guadeloupeLe rapport, rendu public par la chaîne Guadeloupe la Première, étrille la gestion des déchets par le syndicat de valorisation des déchets de la Guadeloupe (Syvade), qui traite 40 % des déchets de l’île et qui ne couvre plus que 142 450 habitants au lieu de plus de 200 000 en 2014.

En effet, « le syndicat a vu son aire d’intervention se réduire avec les départs d’une partie de ses adhérents », pour des raisons politiques notamment. Mais la conséquence c’est l’éloignement des « perspectives de constitution d’une structure unique » autour de la gestion des déchets, note le rapport.

La chambre s’étonne également des coûts de traitement car la « norme » est l’enfouissement de « 84 % des déchets ». « Seuls 3,3 % d’entre eux font l’objet d’une valorisation matière par le recyclage notamment, écrivent encore les magistrats de la CRC. Ce taux atteint 15,6 % avec la valorisation organique (méthanisation notamment), très loin de l’objectif de 65 % fixé pour 2025 au niveau national et régional ».

Pourtant, les volumes de déchets traités par le syndicat « représentent (en 2020, NDLR) une part déterminante pour atteindre les objectifs du plan régional de prévention et de gestion des déchets », qui a pour objectif de devenir un « territoire zéro déchet d’ici à 2035 ».

Pas de plan de prévention des déchets

Le rapport pointe aussi l’absence de « plan local de prévention des déchets » pourtant obligatoire depuis 2012 et donc une stabilisation de la production annuelle de déchets autour de 330 kg par personne.

Le rapport préconise aux dirigeants du Syvade de mieux maîtriser « l’exécution de ses marchés, afin d’en maîtriser le coût ». Prenant pour exemple le coût du traitement de la tonne pour Marie-Galante qui atteint 500 euros notamment en raison des frais de transport d’une île à l’autre, « la chambre considère que le Syvade doit impérativement le réduire, d’autant qu’il repose essentiellement sur la contribution des autres intercommunalités ».

Le rapport pointe la « centralisation trop forte » de la gestion de l’organisme dans les mains de son président, en poste depuis août 2020.

En Guadeloupe, où de nombreuses décharges sauvages existent, la gestion des déchets reste un vrai défi pour les autorités locales. Ces dernières mettent leur espoir dans des usines de combustible solide de récupération qui doivent brûler les déchets les plus calorifiques en vue de produire de l’électricité et enrichir le mix énergétique local. (selon "TV7")

12 mars 2023

Pakistan: la marche pour la journée des femmes interdite

Les autorités de Lahore, ville de l'est du Pakistan, ont interdit la manifestation prévue pour la Journée internationale des femmes le 8 mars, régulièrement objet de vives réactions dans ce pays conservateur et patriarcal.

pakistanDans un message adressé le vendredi 3 mars au soir aux organisateurs, les autorités de Lahore ont justifié leur décision par les «panneaux et bannières controversés » couramment affichés par les participants à la marche -appelée Aurat- et les problèmes de sécurité.

«Une violation de nos droits»

Depuis 2018, des marches sont organisées dans les grandes villes du Pakistan pour attirer l'attention sur les droits des femmes. Les groupes religieux organisent souvent des contre-manifestations appelées «Haya (modestie)», demandant la préservation des valeurs islamiques. Elles ont été maintenues cette année.

«C'est une violation de nos droits. Cela soulève des questions sur la capacité de l'État à gérer le droit à la liberté de réunion pour les deux groupes», a déclaré à l'AFP Hiba Akbar, une organisatrice de la marche Aurat de Lahore. Accusés par leurs détracteurs de promouvoir les valeurs occidentales et libérales et de ne pas respecter les sensibilités religieuses et culturelles, les organisateurs de la marche Aurat au Pakistan ont souvent dû recourir à des actions en justice pour contrer les tentatives d'interdiction.

Des jets de pierre

Lors de ces rassemblements, les pancartes brandies par les participants abordent des sujets tels que le divorce, le harcèlement sexuel ou encore les menstruations. Une grande partie de la société pakistanaise fonctionne selon un code d'«honneur» strict régissant la vie des femmes que ce soit dans le droit de choisir leur époux, d'avoir des enfants ou encore d'étudier. Chaque année, des centaines de femmes sont tuées par des hommes pour des questions d'«honneur».

Pour Amnesty International, la décision des autorités de Lahore «constitue une restriction illégale et inutile du droit de réunion». Invoquant des problèmes de sécurité, les autorités de la capitale Islamabad ont relégué la marche des femmes dans un parc de la ville où une femme a été victime d'un viol collectif en février.

«Nous sommes un mouvement féministe, nous ne serons pas dans les parcs mais plutôt dans les rues», ont prévenu les organisateurs dans un communiqué. En 2020, des groupes d'hommes islamistes avaient jeté des pierres aux femmes participant à la marche. (selon "Le Figaro")

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11 mars 2023

Pékin surveille les étudiants chinois en Allemagne

Une enquête allemande révèle l’emprise exercée par le gouvernement chinois sur les jeunes faisant leurs études outre-Rhin. Le système des bourses publiques, notamment, est pointé du doigt.

espion2Pour de nombreux jeunes Chinois, “année à l’étranger” ne rime pas avec “liberté”. Une enquête menée par la Deutsche Welleet la plateforme de fact-checking Correctiv démontre que nombre d’entre eux sont étroitement surveillés pendant leurs études en Allemagne par le régime de Xi Jinping. Et ce malgré ce que prescrit la Constitution allemande, censée protéger les milieux académiques de toute influence politique.

“C’est particulièrement le cas des jeunes scientifiques et universitaires qui viennent en Allemagne grâce à des bourses décernées par la Commission chinoise de financement des études à l’étranger (China Scholarship Council, CSC)”, explique la Deutsche Welle. Pour recevoir une aide financière, ces jeunes Chinois doivent s’engager à ne pas prendre part à des activités qui pourraient “nuire à la sécurité de la Chine”. Mais ce n’est pas tout.

“En vertu des conditions très contraignantes de leur contrat de bourse d’études, ils doivent aussi rendre régulièrement des comptes à l’ambassade de Chine, sous peine de sanctions disciplinaires.”
“Un climat de peur”
Pour la chaîne, “le flou est délibérément gardé sur ce qui constitue des activités préjudiciables aux intérêts de la Chine”, afin de créer “un climat de peur” dans la diaspora chinoise. Un étudiant concerné explique qu’il se refuse à manifester en Allemagne, par crainte d’un retour de bâton. Il assure aussi faire des cauchemars récurrents, dans lesquels les autorités le questionnent à son retour en Chine sur ses relations en Europe. “Ce genre de craintes a été évoqué par cinq autres étudiants chinois interviewés, alors qu’ils ne bénéficiaient pourtant pas de bourses du gouvernement chinois.” L’ambassade de Chine à Berlin, elle, n’a pas répondu aux questions de la Deutsche Welle et de Correctiv.
10 mars 2023

Costa Rica : état d'urgence dans le Nord

Le Costa Rica a déclaré jeudi 2 mars l'état d'urgence dans plusieurs districts du Nord du pays à la suite d'une contamination de l'eau potable par du mercure provenant d'une exploitation minière illégale dans une zone proche.

costa_rica"J'ai signé aujourd'hui une déclaration d'urgence pour la population de Crucitas qui nous permettra d'utiliser les ressources du fonds d'urgence de la Commission nationale d'urgence (CNE) et les procédures administratives nécessaires pour régler la situation de ces personnes", a annoncé le président Rodrigo Chaves lors d'une conférence de presse. La pollution des eaux dans la région avait été signalée par des maires et des riverains, qui ont été provisoirement dotés de camions-citernes pour s'approvisionner en eau potable pendant que des enquêtes étaient menées. "Nous allons agir à fond sur cette question, il y a des drones en route", a déclaré M. Chaves. Depuis novembre 2022, une "augmentation du niveau de contamination des systèmes et des sources d'eau potable en raison de la présence de mercure supérieure aux niveaux acceptables" a été détectée dans plusieurs villes de la région, indique le décret d'urgence. Les localités concernées par la déclaration d'urgence sont Crucitas, El Roble, Chamorro, Chorreras, Llano Verde et El Jocote, ainsi que toutes les petites villes situées à l'intérieur des terres du nord du Costa Rica, près de la frontière nicaraguayenne.

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9 mars 2023

Climat tendu à la Collectivité Européenne d'Alsace

"Tout le monde a la trouille à tous les étages"

CEAUn climat de défiance est dénoncé par certains agents au sein de la Collectivité européenne d'Alsace. Un audit va être confié à un cabinet externe pour poser un diagnostic. Il est reproché au cabinet du président Frédéric Bierry de prendre trop de pouvoir.

L'ambiance n'est pas des plus sereines à la CEA, la Collectivité européenne d'Alsace, en ce mois de février. Elle serait même plutôt franchement mauvaise depuis qu'un courrier anonyme adressé à son président, Frédéric Bierry, y dénonce un certain nombre de dysfonctionnements.

Dans ce courrier, daté de la fin du mois de janvier, un agent évoque une désorganisation des pratiques, des règlements de compte interpersonnels, le tout dans un climat de défiance. Le rôle et la place des collaborateurs les plus proches du président sont remis en cause par l'agent. C'est le cabinet même du président, le saint des saints, qui est visé. 

Cette situation est apparemment mal vécue au sein de l'institution. L'élu écologiste de l'opposition, Florian Kobryn, la dénonce au micro de l'équipe de France 3 Alsace: "L'ensemble des décisions a l'air d'être très concentré, très verticale autour de ce cabinet. Il y a des élus qui sont privés de leur capacité d'intervenir, de peser dans le projet politique. À l'autre bout, il y a également les agents qui sont victimes de pressions".

Nous sommes sous pression permanente. Nos faits et gestes sont scrutés. Et si l'un de nous sort du rang, il se fait réprimander de manière brutale, infantilisante. (Un élu de la majorité)

 Agents et élus de la majorité se sont aussi exprimés, de manière anonyme : "Tout le monde a la trouille, à tous les étages", "On m'a placardisé du jour au lendemain, mes affaires ont été jetées à la poubelle", nous confient des agents. "Nous sommes sous pression permanente. Nos faits et gestes sont scrutés. Et si l'un de nous sort du rang, il se fait réprimander de manière brutale, infantilisante", "Le cabinet du président a instauré un mur entre Frédéric Bierry et les élus", n'hésitent pas à dire certains élus de la majorité.

Du temps pour s'adapter

Du côté de la présidence, on se justifie. La fusion des conseils départementaux Haut-Rhin et Bas-Rhin, qui a donné naissance à la CEA le 1er janvier 2021, nécessiterait un temps d'adaptation et de réorganisation. "Quand vous avez 6.500 personnes, la taille d'une ville, c'est une grande famille. Dans les familles, parfois, il peut y avoir des différends et quand on change les habitudes, cela peut être compliqué pour certaines personnes. On m'a fait un signalement de mal-être à propos de ces personnes. Il me semble important de veiller à ce que ce ne soit pas le cas", fait remarquer Frédéric Bierry, président de la CEA .

Un audit, confié à un cabinet extérieur, va être mené au sein de la collectivité. L'objectif est d'identifier l'origine des dysfonctionnements et d'apaiser les tensions. "Les directeurs de l'ensemble des directions vont être audités s'ils le souhaitent sous couvert de l'anonymat pour éviter toutes représailles éventuelles à leur égard. Ils doivent pouvoir s'exprimer sans crainte", explique Christophe Odermatt, délégué FO.  

Un appel d'offres va être lancé après discussion avec les organisations syndicales. L'audit devrait pouvoir démarrer d'ici à quelques semaines. (selon Franceinfo)

8 mars 2023

Décibulles 2023

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7 mars 2023

Un papyrus révèle le salaire d'un soldat romain il y a 2000 ans

Des historiens ont retrouvé un papyrus détaillant le salaire d’un légionnaire romain en Israël. Un document qui révèle les faibles revenus des soldats de l'époque.

papyrusUne découverte rarissime faite à la forteresse de Massada, site légendaire de l’Empire romain situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Jérusalem a permis à des scientifiques d'en savoir plus sur le salaire d'un soldat romain.

Dans un communiqué, les archéologues de l'AIA - Autorité israélienne des antiquités - détaillent la mise au jour d'un papyrus datant du premier siècle après Jésus-Christ. L'artefact n’est autre qu’une fiche de paie de l’année 72 ayant appartenu à un soldat posté dans la garnison pendant la première guerre judéo-romaine.

Deux tiers de la solde prélevée à la source

Ce document fragmentaire révèle qu’une grande partie de la solde des légionnaires était prélevée à la source pour payer différents frais. Ainsi, les deux tiers partaient dans des bottes, une tunique, ou du fourrage pour le cheval. La somme restante pouvait être destinée à ses dépenses personnelles. Les chercheurs n’ont pas révélé le montant exact touché par le soldat.

Fort heureusement, les études de documents historiques laissent entendre que les légionnaires romains avaient bien d’autres sources de revenus qui n'apparaissent pas forcément sur leur fiche de paie.

Les soldats avaient d’autres solutions pour s’enrichir

Ils bénéficiaient notamment de gratifications pour une action exceptionnelle, ou d’actes de prêts passés auprès de résidents à qui ils faisaient payer des taux d’intérêt. Sans oublier le butin des pillages.

Seules trois fiches de paie attribuées à des légionnaires ont été retrouvées. Il semblerait que leur salaire était compris entre 225 et 730 deniers par an selon le grade. Une somme relativement faible, souvent compensée par les moyens d’enrichissement parallèles qui n’étaient pas prévus dans leur activité à l’armée, mais qui semblaient tolérés et très fréquents. (selon "Géo")

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