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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

21 juillet 2023

Contournement de Châtenois : le tribunal de Nancy se défile

La cour d’appel administrative de Nancy examinait ce jeudi la demande, déposée par la Collectivité européenne d’Alsace, de référé-suspension de la décision d’arrêt des travaux du chantier du contournement de Châtenois. Elle laisse un mois aux parties pour accepter une médiation.

ch_tenois1C’est une décision rare, dans un dossier qui ne finit plus de réserver des surprises. Arrêtés depuis le 12 mai dernier et la décision du tribunal administratif de Strasbourg d'annuler l'autorisation environnementale, les travaux du chantier du contournement de Châtenois ne reprendront pas dans l’immédiat.

Saisie en référé-suspension par la Collectivité européenne d’Alsace, la cour d’appel administrative de Nancy a préféré renvoyer la balle vers les différentes parties intéressées au dossier : CEA et Ministère de l’écologie et du développement durable d’un côté, Alsace Nature de l’autre.

Au lieu de donner une date de décision au terme de l’heure et demie d’audience, le magistrat a proposé une médiation, sur les différents points du dossier : la demande de référé-suspension, les appels sur le fond déposés par la CEA et le Ministère.

Du côté de la CEA, la décision du juge a surpris et la collectivité n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment. Elle sait que le temps ne joue pas en sa faveur. En l’absence d’une décision, le chantier reste arrêté et chaque mois de retard entraîne des dépenses estimées à 250.000 euros. (selon les infos parues sur les sites de la presse locale)

Mais une discussion avec les extrémistes d'Alsace-Nature est-elle seulement possible ? La reculade de la Cour d'Appel risque de provoquer une longue impasse administrative, financière, politique  et judiciaire dans ce dossier. Exigeons la réalisation rapide des travaux tels qu'ils sont prévus à la D.U.P. (Déclaration d'Utilité Publique)

ch_tenois

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20 juillet 2023

Tchad: la ville d'Adré engloutie sous le flux de réfugiés soudanais

Au Tchad, ce sont jusqu’à 2 000 réfugiés soudanais qui arrivent chaque jour dans la ville frontalière d’Adré, à l’extrême Est du pays. Les autorités locales lancent un cri d’alarme car aujourd’hui, la ville est engloutie sous les tentes et les abris de fortune, et les services sociaux sont totalement débordés malgré la réponse des humanitaires.

tchad1Nous sommes à 300 mètres du Soudan. Sous le ciel orageux, quelques détonations se font entendre, parfois le sifflement d’une balle. Et il y a ces colonnes interminables de réfugiés. Anane Kamis Ahmat en fait partie. « J’ai couru 30 kilomètres en portant le corps de mon fils pour l’enterrer ici. On a croisé des véhicules d’hommes en armes qui nous tiraient dessus pendant qu’on fuyait. On ne pouvait plus compter les morts et les blessés », confesse-t-elle.

Ali Mahamat Sebey, préfet d’Asoungah, explique : « Comme vous le voyez derrière moi, de 1 000 à 1 500 personnes traversent la frontière chaque jour, fuyant les atrocités de la guerre de nos voisins du Soudan. Aussi, nous avons offert toutes les structures scolaires à ces réfugiés pour qu'ils restent à l'abri de la pluie et autres. »

Au lycée, il n'y a plus un centimètre d’espace libre. On dort à 10 familles par salle de classe et les conditions d’hygiène sont déplorables. Ville frontalière de 40 000 habitants, Adré est devenue méconnaissable, engloutie sous un flot de plus de 120 000 réfugiés. Et avec la coupure des échanges transfrontaliers, au marché, les prix ont triplé.

Pour Adoum Mahamat Ahmat, coordinateur départemental de la Commission nationale d'accueil de réinsertion des réfugies, la situation est explosive : « Les ressources d'existence telles que la santé, la nourriture, l'eau, les abris pour l'assainissement... Tous ces abris-là n'auront pas une capacité de réponse à cette population qui a doublé. »

De nombreuses surfaces cultivables sont occupées par les réfugiés. Le gouvernement a donc alloué des terres pour l’édification d’au moins trois nouveaux camps. (selon RFI)

19 juillet 2023

À la frontière tchadienne, les témoignages glaçants de rescapés soudanais des massacres au Darfour

À Adré, ville tchadienne située à la frontière avec un Soudan en guerre depuis le 15 avril 2023, des rescapés livrent des témoignages glaçants des massacres commis au Darfour.

soudanAu Soudan, cela fait trois mois que le conflit entre deux généraux rivaux a plongé le pays dans une guerre sanglante qui a déjà fait plus 3 000 morts, un chiffre probablement sous-estimé selon les experts. Les violences ont poussé 3 millions de personnes sur les routes de l’exil, selon l’ONU, qui craint un basculement dans un « conflit ethnique », et la « guerre civile totale ».

Certains Soudanais trouvent refuge dans les pays voisins comme au Tchad où jusqu’à 2 000 d’entre eux franchissent la frontière chaque jour. Dans la ville frontalière d’Adré, des rescapés des massacres au Darfour livrent ainsi des récits glaçants.

« Ils ont massacré sans pitié, les femmes, les enfants, les vieillards, même le bétail »

Dans le lycée d’Adré, devenu camp de fortune accueillant plus de 120 000 soudanais. Nadia Ahmat Abdramane raconte : « Leur but, c’est de nous exterminer. Ils ont massacré sans pitié, les femmes, les enfants, les vieillards, même le bétail, personne n’a été épargné. Ils ont même égorgé un bébé. Ils nous ont poursuivis pendant notre fuite avec leurs véhicules. Ils ont mitraillé les civils sans défense qui voulaient se sauver. D’el-Geneina [capitale du Darfour occidental, NDLR] jusqu’ici j’ai vu des corps partout sur la route. Ce sont les hommes de Hemedti qui ont fait ça, et aussi les milices arabes qui sont leurs alliés. »

 Leurs témoignages confirment les pires craintes formulées par l’ONU. Pour Adoum Mahamat Ahamt, de la Commission nationale d'accueil, de réinsertion des réfugiés et des rapatriées, un nettoyage ethnique est en cours : « La situation est dramatique. C’est devenu une chasse à l'homme. On entre chez les gens, on te chasse, on te tue, ou on te dépouille, ou on te revoit de ta maison. C’est ce que les réfugiés nous ont racontés. Il suffit que tu n’aies pas un teint assez clair comme les Arabes. Ils passent maison par maison, surtout la nuit. On sait où tu es, on te cherche, on te tue la nuit. »

 Les premiers humanitaires arrivés à el-Geneina racontent une ville dévastée où règne un silence de mort, mais pas de cadavres dans les rues. La ville aurait été « nettoyée » dans une volonté de dissimulation, affirment plusieurs sources. Mais l’ONU a d’ores et déjà confirmé l’existence d’une première fosse commune, contenant une centaine de corps.

 La Cour pénale internationale (CPI) a par ailleurs lancé une enquête pour crimes de guerre dans la région soudanaise du Darfour, où au moins 87 personnes appartenant à la communauté massalit, dont des femmes et des enfants, ont été enterrées dans une fosse commune. Elle appelle à ne pas permettre à « l'histoire de se répéter », en référence à la guerre civile qui a débuté en 2003 au Darfour, qualifiée de génocide par les États-Unis et qui a fait plus de 300 000 morts. (selon "RFI")

18 juillet 2023

Chili : une cité engloutie au large de l’île de Chiloé ?

La découverte d’étranges colonnes immergées au large de l’île de Chiloé a mis sur le pied de guerre les scientifiques, qui cherchent à comprendre leurs origines.

chiliUne découverte qui met les scientifiques en ébullition. Les habitants de l'île de Chiloé, au Chili, connaissent depuis longtemps l'existence sous-marine de certains piliers. Pour eux, ce sont des vestiges d'une ancienne civilisation. Lucía Villar, postdoctorante à la faculté de géophysique à l'université du Chili, en a entendu parler il y a cinq ans. Mais c'est en février de cette année que les choses se sont bousculées. Le géographe Álvaro Montaña, membre de l'association Defendamos Chiloé (Défendons Chiloé en espagnol, NDLR), dont la scientifique est également membre, lui fait part de photos qu'on lui a montrées. Celles-ci intriguent : on dirait une vraie petite ville sous-marine, comme le raconte Le Courrier International, d'après une publication du quotidien chilien La Tercera.

« Pas mal de temps avait passé, et voir alors ces photos était vraiment étonnant. Il fallait y aller et faire quelque chose pour ramener des échantillons », raconte Lucía Villar. Elle décide alors d'organiser une expédition. Embarquent sur un bateau scientifiques locaux et plongeurs. Ces derniers ont pu ramener des échantillons et quelques photos. « Les plongeurs connaissent ces formations depuis une quarantaine d'années. Ils disent qu'avant, elles étaient deux fois plus hautes et qu'elles se sont érodées naturellement. Elles sont fragiles, c'est pourquoi elles se détériorent facilement », précise la scientifique.

Des analyses en cours

Les échantillons sont actuellement analysés. « C'est une découverte unique, ce sont des formations très étranges, c'est pourquoi elles interpellent tout le monde. Ici, au département de géologie, ils sont surexcités », affirme Lucía Villar. Une fois les résultats entre les mains, les chercheurs pourront déterminer l'origine de ces formations, situées à une dizaine de mètres sous l'eau.

En attendant, trois hypothèses ont été émises : la piste de cheminées hydrothermales, de la lave solidifiée qui aurait jailli exactement à cet endroit, ce qui serait « une immense découverte, car dans ce secteur, aucun type de lave et de roche volcanique n'est recensé », ou du magma formé sous la terre et refroidi qui aurait pu remonter à la surface avec le temps. Les scientifiques devront dans tous les cas plonger, prendre de nouvelles photos voire de nouvelles vidéos, pour mieux connaître les formations rocheuses et la faune qui y vit.

Lucía Villar tient à remercier les insulaires, qui ont été d'une grande aide : « ils nous ont dit : "Là-bas, il a dû y avoir une antique civilisation, préhistorique ou précolombienne, qui est en ruine." Pour eux, c'est fascinant, personne plus qu'eux ne veut comprendre ce qui se passe là-dessous. » (selon "Le point")
17 juillet 2023

Consultations médicales : non aux augmentations unilatérales

Du n'importe quoi ! Inacceptable !

ordonnanceEt voilà que les médecins s'y mettent aussi ! dans l'augmentation de leurs tarifs de consultation de 25 à 30 €, soit 20%, pour les adultes et de 25 à 35 €, soit 30 % pour les enfants ! Ceci dès aujourd'hui pour des raisons "stratégiques" : les mauvaises décisions passent mieux lorsqu'elles sont prises pendant les vacances.

Et ces montants resteront à la charge du patient, aucun accord n'étant négocié et conclu avec la CPAM ! De plus, ces augmentations ne sont pas nationales, ni même régionales ou départementales, mais décidées par une vingtaine de médecins locaux regroupés en collectif d'un vingtaine de professionnels! Bref, une nouvelle atteinte aux conquêtes sociales de la part d'une corporation unique !

Quant à laisser croire que l'augmentation sera remboursée par une éventuelle "mutuelle", faites-moi rire : les mutuelles ne sont pas obligatoires et donc tout le monde n'en a pas ! Et pour celles qui accepteront de rembourser, inexorablement elles augmenteront aussi leurs tarifs de cotisation !

Et ne nous étonnons pas si les salles d'attente du service d'urgence de l'hôpital vont se remplir au-delà du supportable.

Alors stop ! arrêtons le carnage en refusant de payer ces augmentations imposées par un "coup d'Etat" local !

La vingtaine de médecins du Centre-Alsace ayant décidé de l'augmentation :

CPTSLe texte intégral diffusé par les mêmes médecins :

CPTS1

CPTS2

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16 juillet 2023

Un Belge gagne un incroyable voyage en Argentine avant de déchanter

«On m’a proposé quatre dates de voyage mais ensuite, j’ai soudainement reçu un message...»

argentineS’il a gagné un concours avec un lot exceptionnel, le jeune homme ne pourra cependant pas partir.

Rutger Steukers est un fidèle auditeur de Koolcast, un podcast très populaire au nord du pays. En novembre 2022, il remporte un concours organisé à l’occasion de la Coupe du Monde. «Le gagnant repartait avec deux billets d’avion pour le pays vainqueur de la compétition», explique l’homme au Belang van Limburg.

Si Rutger a échappé au voyage en France de justesse, il a été heureux de pouvoir planifier des vacances en Argentine avec sa petite-amie. C’est Buenos Aires qui a été choisi par le couple. «On m’a proposé quatre dates de voyage possibles au début de l’année 2023 mais en mars, j’ai soudainement reçu un message de Koolcast», raconte le jeune homme.

Dans ce message, on l’informe que des soucis empêchent la bonne organisation du voyage. On lui promet cependant que cela devrait être réglé très rapidement. Aujourd’hui, en juillet 2023, Rutger n’est toujours pas parti. Pire, il est sans nouvelle de son voyage. «Ils ont refusé de donner des informations concrètes. Récemment, ils ont complètement ignoré mes messages. Ce n’est pas juste!»

Contacté par le journal flamand, le cofondateur du podcast a assuré que Rutger allait être recontacté. Chose faite quelques jours plus tard... mais avec une terrible nouvelle. «Le voyage en Argentine est annulé. Apparemment, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu en raison de problèmes de sponsoring. Au lieu du voyage, c’est un geste commercial qui me sera proposé. Il n’a pas la valeur d’un voyage en Argentine, mais c’est mieux que rien. On attend maintenant une proposition concrète». (selon "Sudinfo")
15 juillet 2023

Le Ghana, poubelle de la « fast fashion » mondiale

Le pays d’Afrique de l’Ouest est submergé par le débarquement massif de textiles usagés en provenance des pays occidentaux et d’Asie, dont la qualité de plus en plus médiocre empêche la commercialisation. Des activistes dénoncent un « colonialisme des déchets ».

ghanaSur la plage de Jamestown, le parcours matinal de l’équipe de Joey Ayesu n’a rien d’une promenade de santé. A l’extrémité de ce quartier populaire d’Accra, la capitale du Ghana, il faut slalomer entre les embarcations des pêcheurs, les barquettes de polystyrène, les bouteilles en plastique et, plus encore, entre les amas de chaussures, les pantalons et les lambeaux de tee-shirt qui forment par endroits de véritables dunes où s’attardent les cochons.

Un spectacle de désolation que traversent Joey et ses acolytes pour aller prélever un peu d’eau de la mer. Ces échantillons, collectés chaque semaine depuis août 2022 dans l’océan (le golfe de Guinée) et la lagune, visent à évaluer la pollution causée par le débarquement massif de textiles usagés en provenance des pays occidentaux et d’Asie.

« Nous mesurons la quantité de microfibres dans l’eau, issues de tous ces vêtements en nylon ou en polyamide qui échouent sur nos plages », explique Joey en rebouchant un tube à essai. « Il y a un vrai danger pour nos métabolismes, ne serait-ce que parce que les poissons avalent ces substances et que nous mangeons les poissons », poursuit le technicien de laboratoire, responsable de la recherche écologique à la Or Foundation, l’ONG qui coordonne cette enquête, dont les premiers résultats devraient être publiés d’ici à la fin de l’année. (selon "Le Monde")

14 juillet 2023

Feux d’artifice du 14 juillet

Pas de feu d'artifice hier à Villé ! Et pourtant vous aimez ce genre de spectacle ! Alors courez vite ce soir à Saint-Dié-des-Vosges ! (34 km, mais col d'Urbeis ouvert)

artificeDes doutes planaient sur la tenue des feux d’artifice du 14 juillet à Saint-Dié-des-Vosges. Le maire Bruno Toussaint l’a confirmé ces dernières heures : le spectacle pyrotechnique organisé à l’occasion de la Fête Nationale aura bien lieu. Les feux d’artifice seront tirés par Aquarêve ce vendredi 14 juillet à 22h30 au niveau de la Tour de la Liberté.

Moins de danger chez nos voisins vosgiens ? ou maires moins peureux que leurs égaux alsaciens ?

13 juillet 2023

Cela se passera à Breitenbach

breitenbach

12 juillet 2023

Irak : les trottoirs inaccessibles aux piétons

À Bagdad, comme dans toutes les grandes agglomérations irakiennes, circuler à pied sur les trottoirs est quasiment impossible, car ils sont envahis par toutes sortes de choses qui ne facilitent pas le passage des piétons. Et pourtant, ces villes auraient tout intérêt à changer de politique d’urbanisation, explique le site irakien “Jummar”.

irakSur le pont de la République, à l’entrée de la zone verte, au centre de Bagdad, une voiture roulant sur le trottoir oblige un piéton à marcher sur la chaussée, à côté des véhicules. Une scène “absurde” mais ordinaire, raconte le site irakien Jummar.

“En Irak, le trottoir est colonisé.”

Et pas seulement par les voitures. “Quiconque marche dans nos rues doit essayer de trouver le parcours approprié pour circuler sur le trottoir, colonisé par des centaines de vendeurs, de générateurs électriques et de restaurants”, décrit Jummar. Sans parler des “blocs de béton, des tas d’ordures et de la poussière”.

“Au milieu de tout cela, il reste un étroit espace laissé aux piétons”, ironise le site irakien.

Comme l’explique Jummar, le problème du trottoir pour les Irakiens commence dès l’enfance. Dans les quartiers, il n’y a ni aire ni de terrain de jeu. Alors l’Irakien se familiarise avec la rue dès qu’il commence à marcher “car il n’a pas d’espace pour se mouvoir entre les places de stationnement asphaltées”.

Politique inadaptée

Puis l’enfant grandit, jusqu’à ce qu’il se rende compte de “l’amère vérité” : “La voiture est sa seule option pour se déplacer dans les rues.”

Et pourtant, Bagdad n’est pas plus adaptée aux véhicules. La capitale irakienne compte 892 kilomètres de routes et trois millions de véhicules, ce qui fait environ 3 363 voitures par kilomètre. Un terrible ratio.

Avec la menace du réchauffement climatique et de la pollution urbaine, de nombreux pays imaginent des villes sans voitures, faisant place aux piétons, aux vélos et aux transports en commun.

Or, en Irak, on fait le contraire : “La politique suivie en Irak pour résoudre le problème de la forte densité de trafic consiste à réduire la surface des trottoirs […]. De ce fait, la possibilité de se promener dans les rues d’Irak devient une tâche ardue.”  (selon "Courrier international")

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