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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
16 juin 2021

Tunnel Maurice Lemaire

Un dossier complet de la Commission Européenne

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14 juin 2021

Le "Collectif Haute Bruche" communique

Le collectif "Haute Bruche" vient de faire parvenir le courrier qu'il  a adressé aux candidats aux élections de dimanche prochain. Voici l'intégralité du dossier.

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haute_bruche_1Le "collectif Haute Bruche" a également fait parvenir un dossier complet concernant le tunnel Maurice Lemaire, émis par la Commission Européenne. Il sera publié dans un prochain article.

9 juin 2021

Bierry - Sitzenstuhl, même combat

Unis pour l'Alsace, désunis pour le Centre-Alsace !

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Ils sont inscrits au même parti de droite, l'un a participé au lancement de campagne de l'autre, et pourtant, notamment à propos de la RN59 ils ne disent pas la même chose.

Pour Bierry, président du Conseil Départemental candidat du canton de Mutzig où vote le Val de Villé (au nom de l'alliance de la bière et du schnaps ?), c'est clair, la RN59 et le contournement de Châtenois vont se réaliser ! alors que pour son poulain Sitzenstuhl, la RN59 est un combat du passé (voir article de mon blog du 7/6/2021).

Et pas de chance pour Bierry qui annonce 11 millions d'€ pour cette route, alors que le même projet en 1999 était chiffré à 280 millions de Francs, soit plus de 40 millions d'€. A se demander si ce cher Fredo, parachuté de Mutzig-Schirmeck dans notre si belle vallée, parle de la même route ? Et d'ailleurs, contrairement à son frère de parti, il ne parle pas de la RD424. C'est sûr, avec de telles divergences, les contrats de plan de 1999 et autres DUP n'auront encore pas abouti à la fin de leurs mandats... où ils demanderont à leurs électeurs d'être reconduits ?

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Extrait d'un tract du tandem Bierry - Houlne

7 juin 2021

Charles Sitzenstuhl : à tomber de sa chaise

Les transports dans le Centre-Alsace vus par le candidat !

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Décidément, on aura tout vu ! Des candidats qui veulent réguler les transports dans nos vallées, c'est pourtant du déjà vu, même pour l'efficacité. La presse locale a rendu compte récemment du programme du candidat Sitzensuhl, soutenu par Bierry, dans ce domaine !!! Et même sans jeu de mots c'est à tomber à la renverse.

Tout d'abord, nous lisons à propos de ce charmant sélestadien (qui ne sait pas situer nos vallées sur une carte ?) : "Pour celui qui aspire à prendre le relais de Marcel Bauer à la CEA, la RD424 sera « le sujet de la décennie, la RN59 étant celui de la décennie précédente »." Déjà le brave Marcel, dit "Sella" ne savait trop que dire à ce sujet, mais alors celui-là, il affabule : la RN59 sujet de la dernière décennie ! Il rêve : le débat de la RN59 est engagé sans avancée significative, mis à part quelques travaux ayant provoqué un réveil de querelles entre maires de Sélestat et de Châtenois, depuis 1965, puis relancé en 1976, puis encore en 1991, puis en 1998, puis plus rien. Il aurait dû dire "sujet du dernier siècle". Et à ce rythme, peut-être l'aménagement sera-t-il terminé vers 2099, en un temps où l'homme aura déjà marché et construit des routes sur la planète Mars.

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Autre farce avancée par nos vaillants candidats amenant le lecteur des vallées à tomber à la renverse : "D’autre part, Catherine Greigert et Charles Sitzenstuhl militeront – avec Frédéric Bierry, candidat à Mutzig – pour la réouverture de la ligne ferroviaire entre Lièpvre, La Vancelle, Châtenois et Sélestat « utilisée pour le fret jusqu’à il y a 4-5 ans. C’est un projet typique qui concerne communes, intercommunalités, entreprises, où les élus de la CEA doivent être les coordonnateurs », conclut l’élu sélestadien." Mais où ces trains vont-ils s'arrêter pour permettre aux voyageurs de monter ou descendre, ou même d'acheter leur billet, sachant que la SNCF a vendu il y a bien longtemps les anciennes gares ? Va-t-on en construire des nouvelles du côté du Hahnenberg, du Frankenbourg... et peut-être même du Schaentzel ?

Espérons que ces braves candidats viendront s'expliquer à des réunions publiques (malgré le covide ?), car certains citoyens des vallées sont intéressés par connaître leurs arguments. Mais au fait, ces deux routes seront-elles inscrites au contrat de plan qui débute fin 2021 ? Rappelons que la RN59 est inscrite à ce genre de contrat, qui vaut autant que certaines promesses électorales, depuis 1999.

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18 mai 2021

Istanbul, le canal contesté

En Turquie, un canal divise la ville d'Istanbul. Au sens propre comme au figuré. Puisqu'il s'agit de construire un bras de mer de 45 km. Approuvé le mois dernier par le gouvernement, ce nouveau canal couperait la ville du nord au sud, parallèlement à l'actuel détroit du Bosphore. Mais en Turquie, ce mégaprojet cher au président Erdogan provoque la colère de l'opposition.

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Pour la photographie, il s'agit de bien visualiser Istanbul. La ville est déjà coupée en deux par un bras de mer, le détroit du Bosphore. Si ce nouveau canal d'Istanbul est creusé, il formera une route parallèle au détroit du Bosphore existant. Mais surtout plus droit et plus direct. Promesse de moins d'attentes pour l'accès à la traversée et moins de virages qui ralentissent la navigation.

Les marins le reconnaissent, sur le Bosphore, les bateaux naviguent au ralenti, mais ils naviguent gratuitement. La règle est valable pour la marine marchande comme pour les bateaux militaires. Ceci, en vertu de la Convention de Montreux de 1936.

Des militaires emprisonnés puis relâchés

Ce nouveau canal d'Istanbul, s’il voit le jour, sera payant. Et ça, pour un président Erdogan en échec économique, c’est la carte à jouer. Et gare à ceux qui s’y opposent. Le mois dernier, dix anciens amiraux en ont fait les frais. Emprisonnés pour avoir dénoncé une entrave à la Convention, ils ont finalement été relâchés. Et selon le professeur et politologue Cengiz Aktar, la colère face à cette nouvelle voie maritime s’entend jusqu’en Russie :

« C’est vrai que pour le président Erdogan, dit-il, ce canal représente la chance de sauver l’économie turque qui est en faillite actuellement. Donc, il va y aller, mais trouvera-t-il les crédits pour les 11 milliards de dollars que coûtent les travaux ? Les Chinois se sont montrés intéressés, mais il faudra encore trouver d’autres fonds. En Turquie, cette affaire de canal est en train d'inquiéter la population qui y voit une dépense indécente vu le contexe économique. Mais en raison des risques de pollution, ces travaux alertent aussi les pays tout autour. » (Le malaise turc. Dernier livre de Cengiz Aktar aux Éditions Empreintes)

La Chine et le Qatar, éventuels financeurs

Outre la Chine, le Qatar pourrait aussi mettre la main à la poche. Mais aucune signature officielle n’a encore été annoncée. Qu’importe, ce mégaprojet intéresse en raison des bénéfices immobiliers. En parallèle au canal, Istanbul se verrait redessiné. De nouveaux commerces et quartiers d’affaires sont prévus tout le long du canal. Le mois dernier, lors de l’annonce du creusement du canal, les plus grandes sociétés turques du bâtiment, ont vu leurs actions augmentées de 4% !

À titre de comparaison, les taxes sur le canal de Suez rapportent 5,5 milliards de dollars à l’Égypte chaque année. Ce futur canal d’Istanbul à péage aurait une capacité de 55 000 passages de navires par an.

Immeubles d'habitations et centres d’affaires reliés à l’aéroport

Émile Bouvier, cartographe expert du Moyen-Orient estime qu’avec une circulation 4 fois plus importantes que celle du canal de Suez, les profits pour la Turquie seraient juteux :

« C’est un vrai projet de grandeur pour le Président Erdogan. Il insiste pour achever les travaux en 2023 en raison du symbole. En effet, en 2023, la Turquie célèbrera le centenaire de la République. Il est prévu tout au long du canal des complexes immobiliers Le Président turc cherche à redorer l’image d’une Turquie puissante, une Turquie qui compte sur la scène internationale. »

Brassage d’eau de mer, toxique pour les poissons

Quant aux opposants, ils continuent d’afficher le désastre écologique. Menace de bétonisation d’Istanbul et brassage des eaux de mer. Deux mers, la mer Noire à l’embouchure nord du canal et la mer de Marmara au sud. Ce mélange lors des travaux ferait de telles différences de températures et de taux de sel que les poissons et les végétaux n’y survivraient pas.

Tête de liste de l’opposition au gouvernement, la mairie d’Istanbul ne fait que publier les contre-rapports pour contrer ceux du pouvoir actuel. Parmi les menaces brandies, il est dit que les pollutions s’étendraient aux eaux des pays voisins, jusque dans les rivières et fleuves russes. Mais en réalité, les Russes s'alerteraient plus pour des raisons politiques et militaires. Un canal supplémentaire exonéré de la Convention de Montreux pourrait faciliter un accès aux puissances ennemies en temps de guerre.  

Suez et Panama ont subi les mêmes critiques

Les associations écologistes crient au scandale. Selon elles, rien ne justifie de vouloir désengorger le détroit du Bosphore puisque le trafic n’y sera pas aussi important ces prochaines années. Notamment en raison d’une construction d’un oléoduc qui réduirait le transport du gaz via le détroit.

Mais en Égypte (canal de Suez) ou au Panama, en Amérique Latine (Canal de Panama) c’est aussi ce qu’on a entendu, lors des annonces des travaux. Et ça n’a jamais empêché leur naissance.

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19 avril 2021

Quatre régions, dont le Grand Est, commandent les premiers trains à hydrogène français

La SNCF a passé commande à Alstom, pour le compte des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie, des 12 premiers trains à hydrogène français, dont les premiers essais sont annoncés fin 2023.

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Ces trains bimodes, capables de rouler sous caténaires en traction électrique et en mode hydrogène, auront une autonomie allant jusqu’à 600 km sur les lignes non-électrifiées, sans polluer, ont indiqué les parties prenantes jeudi dans un communiqué.

Le président d’Alstom France Jean-Baptiste Eyméoud envisage “les premiers essais sur voie fin 2023, et a priori une mise en service commerciale en 2025”.

Le contrat s’élève pour Alstom à 190 millions d’euros pour 12 rames. Il prévoit la fourniture de trois trains à chacune des quatre régions pionnières, auxquels pourraient s’en ajouter deux en option pour le Grand Est.

Alstom va concrètement installer une chaîne de traction à hydrogène sur un modèle éprouvé dans les TER français (appelé Coradia Polyvalent par le constructeur national et Regiolis par la SNCF): longs de 72 mètres, ces trains de quatre voitures offriront 218 places assises “et les mêmes performances dynamiques et de confort que la version bimode électrique-diesel”, selon le communiqué.

Les régions –qui financent les trains– profitent d’un contrat-cadre existant depuis 2011 pour acheter des rames, via la SNCF.

Alstom fait figure de pionnier dans le train à hydrogène, avec une technologie mise au point dans son usine de Tarbes. Il a fait circuler ses premiers prototypes en Allemagne en 2018 et y est maintenant entré dans une phase industrielle, avec 41 commandes à ce jour.

Ces trains mélangent de l’hydrogène embarqué à bord et de l’oxygène présent dans l’air ambiant, grâce à une pile à combustible installée dans la toiture qui produit l’électricité nécessaire à la traction de la rame. Ils ne rejettent que de la vapeur d’eau.

“C’est une étape supplémentaire vers le +zéro émission+ dans le transport public ferroviaire”, a relevé Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs.

Près de 1.100 TER utilisent actuellement du diesel, dont la SNCF veut se débarrasser d’ici à 2035. La compagnie teste également diverses formules utilisant des batteries et des carburants “verts” comme le colza. (selon AFP)

12 avril 2021

Mise en place en urgence d’un pont aérien !

Depuis le Brexit, nous savons que l’Ecosse souhaite rester (ou devenir) membre de l’Union Européenne. Privée d’une liaison directe avec le vieux continent, la ville de Strasbourg a trouvé une solution pour les écossais.

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Une folie ? Non, une nécessité ! Aujourd’hui, comme la rédaction a appris d’une source proche de l’exécutif strasbourgeois, un accord sera signé entre l’Eurométropole et l’Ecosse portant sur la mise en œuvre d’une liaison aérienne entre Glasgow et la capitale européenne, opérée par une filiale d’Air France, « Cigogne Air ». Ainsi, les écossais pro-européens pourront déjouer les frontières et profiter, enfin !, des bienfaits de l’Espace Schengen.

Cet accord aura un double effet. D’une part, il redore le blason de l’aérodrome de Strasbourg-Entzheim qui bat de l’aile depuis l’arrivée du TGV à Strasbourg. Face à la désertification de l’aérodrome Strasbourg-Entzheim, l’afflux d’écossais dans la capitale de Noël redynamisera le tourisme en Alsace et permettra aux écossais de ne pas se sentir trop coupés du reste de l’Europe.

Toutefois, tout n’est pas encore parfait et comme souvent, le financement de cette liaison aérienne pose problème. C’est pour cela que la ville de Strasbourg fait appel aux pilotes bénévoles pour assurer les vols Strasbourg – Glasgow – Strasbourg. Le but de cet « escadron héroïque » : permettre aux écossais pro-européens de prendre la fuite du royaume de Boris et de venir se réfugier en Alsace suite au Brexit.

La décision suscite déjà la stupéfaction chez les Strasbourgeois. Robert Stück, riverain du Jardin des Deux Rives, grommelle : « En espérant que ça ne vide pas les caisses parce que leurs vaches rousses, ce n’est pas vraiment de la cigogne à embarquer ! ». «Je trouve cela scandaleux, on aurait dû le faire bien plus tôt. Toutes ces occasions manquées de voir des kilts devant la cathédrale ! », peste Anne Richter.

En Ecosse, l’enthousiasme est palpable. John McCain, habitant d’Inverness, prépare déjà ses bagages. « Rester sujet britannique, hors de question », dit-il, « la Reine, on aime bien, mais Boris Johnson, ce n’est pas ma tasse de thé… ».

Il y a de fortes chances que les écossais n’aient pas besoin d’un nouveau référendum pour rester européens. Désormais, il leur suffit d’embarquer sur le pont aérien avec « Cigogne Air » et l’Europe les accueillera les bras ouverts.

19 février 2021

RN 59 : Alsace-Nature veut encore protéger trois papillons, deux limaces et une orchidée...

... aux dépens de centaines de vies humaines ?

Le contournement de Châtenois, sur la RN 59, est en projet depuis 1976, soit au moins 46 ans ! Et toujours rien... sauf des batailles juridiques fumeuses. Et on ne sait toujours pas quelle route sera réalisée (une 2x2 voies comme prévu dans la D.U.P., ou  une simple 2x1 voies concédée à des pseudo-écolos qui ne s'en satisfont pas ?)

Et l'affaire est toujours en cours  au tribunal administratif, avant de retourner en appel, puis en cours de cassation ! On n'a pas fini d'en parler et de compter les morts ! (à lire ci-dessous le compte-rendu paru le 15 février dans Rue 89).

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5 février 2021

Grand Est : l’A31 première victime de la nouvelle collectivité d’Alsace ?

Ce pourrait être pour la Lorraine l’un des dommages collatéraux de la création de la Collectivité européenne d’Alsace. En obtenant de l’État le transfert de la gestion des autoroutes alsacienne, la CEA va pouvoir mettre en place une écotaxe qui pourrait entraîner un report de trafic vers… l’A31.

lorraineCe n’est pas la première conséquence qu’on imagine en pensant à la création de la toute nouvelle Collectivité européenne d’Alsace (CEA). Et pourtant… Ses dommages collatéraux pourraient se faire ressentir jusque sur le trafic d’une A31 qui n’en avait vraiment pas besoin. Plusieurs élus lorrains le craignent depuis près d’un an et demi. Car parmi les compétences récupérées par la nouvelle collectivité, l’État lui a transféré la gestion de 300 kilomètres de routes et autoroutes, dont l’A35 qui traverse l’Alsace du nord au sud. Les élus alsaciens y voient l’occasion d’y mettre en place une écotaxe, cette fameuse redevance poids lourds. Elle pourrait être au mieux source d’importants revenus pour leur collectivité. Et au pire dissuader certains routiers, ce qui permettrait aux Alsaciens d’alléger leurs autoroutes souvent saturées.

«Itinéraire bis de l’Alsace»

Problème : les transporteurs qui voudront se soustraire à cette taxe devraient se reporter sur les axes voisins. À commencer par l’A31, qui leur permettra d’effectuer au passage un plein d’essence à moindres frais. Deux sénateurs de Moselle et de Meurthe-et-Moselle, Jean-Marc Todeschini et Olivier Jacquin, rejoints par Jean-Marie Mizzon et même l’Alsacien Jacques Bigot, avaient été les premiers à mener la fronde. François Grosdidier l’avait aussi fait de son côté. Refusant que  la Lorraine et l’A31 ne deviennent l’itinéraire bis de l’Alsace», ils avaient réussi à faire passer au Sénat un sous-amendement étendant à la Moselle, la Meurthe-et-Moselle et les Vosges la possibilité de mettre en place cette taxe poids lourds sur le trafic marchandises étranger. Mais l’Assemblée nationale avait voté sa suppression deux mois plus tard.

«On continue à alerter»

En juillet 2019, Patrick Weiten, président du Département de Moselle et Mathieu Klein, alors président du Département de Meurthe-et-Moselle s’en étaient déjà émus, appelant Jean Rottner à se mobiliser pour que cette écotaxe soit régionale. «Elle n’a de sens qu’à cette échelle. La mobilité ne se joue pas à la seule dimension alsacienne. Le transit doit être examiné de manière globale et seul le Grand Est peut le faire», disait à l’époque le premier. «On nous avait promis que tout ceci serait examiné dans le cadre d’une grande loi Transports qu’on attend toujours», souffle Jean-Marc Todeschini, qui ne désarme pas pour autant : «Nous allons continuer à alerter sur ce point et nous saisirons la première occasion législative pour revenir dessus.» (selon Le Républicain lorrain)

23 décembre 2020

Elzach : Les bus à l'arrêt

Les compagnies de bus de la vallée de l'Elz et de Simonswald ne fonctionnent pas.

busL'année 2020 a frappé de plein fouet les compagnies d'autocars de la vallée de l'Elz et de Simonswälder. La "Badische Zeitung" s'est renseignée auprès des entreprises concernées. Beaucoup d'entre elles ont pu garder la tête hors de l'eau en transportant des écoliers.

L'opérateur de bus Jan Rother de Waldkirch, dont la flotte se compose de neuf autocars et de 50 autres véhicules, a jusqu'à présent traversé la crise avec un "œil au beurre noir". Il a pu se constituer un deuxième pilier grâce au transport scolaire et aux services réguliers. Néanmoins, 55 véhicules ont dû être radiés lors de la première fermeture au printemps. Tout le service de location a été annulé, les excursions d'une journée, les excursions de groupe et de club n'étaient pas possibles. De juin jusqu'aux vacances scolaires, le transport scolaire était toujours en service.

En raison du remplacement des trains dans l'Elztal, les bus pourraient être utilisés plus souvent. En raison du deuxième verrouillage, tous les événements, les tournées de concerts et les marchés de Noël sont désormais également annulés, de sorte que les autocars restent immobiles. Rother a trouvé un bon soutien de l'État, de sorte qu'il n'y a pas eu de chômage partiel ou de licenciements dans son entreprise et que la crise n'a pas menacé l'existence de sa compagnie de bus.

Jeudi, Alexander Schoch, membre du parlement national pour les Verts, a également pu annoncer que les signes pour les transports publics locaux ont été fixés sur un soutien financier supplémentaire dans l'année à venir. Pour les compagnies de bus touchées par la pandémie de Corona, un projet de loi du cabinet correspondant signifie une aide transitoire de 65 millions d'euros pour les premiers mois de 2021, a-t-on dit de son bureau.

La planification pour l'année à venir est incertaine

Bernward Lindinger, de Waldkirch, a été durement touché par ses tournées individuelles. Son bus est à l'arrêt, toutes les visites ont été annulées. Lindinger garde la tête hors de l'eau en tant que chauffeur de bus et de taxi. Normalement, on peut déjà voir l'offre pour l'année à venir sur son site web à ce moment-là. Cependant, tout est encore ouvert.

À Biederbach, Schätzle - Bus souffre également des deux fermetures. Il est particulièrement difficile qu'un nouvel autocar ne puisse pas être utilisé. Dans le trafic régulier et le transport des élèves, deux bus étaient en route jusqu'avant les vacances. M. Schätzle est également incertain quant à la planification d'un nouveau programme de voyage.

Chez Obert-Reisen à Simonswald, qui annonce ses circuits en bus avec un catalogue coloré, les roues se sont également arrêtées. Thomas Obert est rassuré par le fait qu'il n'est pas accablé par de nouveaux investissements. Il utilise deux bus en service régulier, mais cela est loin de pouvoir couvrir les frais de fonctionnement. Obert, qui peut compter sur une clientèle fidèle et régulière, regrette beaucoup que tous les voyages de la période de l'Avent, ainsi que les populaires voyages de Noël et du Nouvel An, aient dû être annulés.

Le catalogue de voyage pour 2021 est sorti, il reste l'espoir que les autobus puissent rouler à nouveau. L'annulation des circuits en bus affecte également les hôtels et les auberges du Zweitälerland, dont certains travaillent en collaboration avec des compagnies de bus. Pendant la panne de printemps, de nombreux lits sont restés vides, ce que les quelques arrivées de bus en automne ne pouvaient de loin pas compenser.

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