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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
19 avril 2021

Quatre régions, dont le Grand Est, commandent les premiers trains à hydrogène français

La SNCF a passé commande à Alstom, pour le compte des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie, des 12 premiers trains à hydrogène français, dont les premiers essais sont annoncés fin 2023.

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Ces trains bimodes, capables de rouler sous caténaires en traction électrique et en mode hydrogène, auront une autonomie allant jusqu’à 600 km sur les lignes non-électrifiées, sans polluer, ont indiqué les parties prenantes jeudi dans un communiqué.

Le président d’Alstom France Jean-Baptiste Eyméoud envisage “les premiers essais sur voie fin 2023, et a priori une mise en service commerciale en 2025”.

Le contrat s’élève pour Alstom à 190 millions d’euros pour 12 rames. Il prévoit la fourniture de trois trains à chacune des quatre régions pionnières, auxquels pourraient s’en ajouter deux en option pour le Grand Est.

Alstom va concrètement installer une chaîne de traction à hydrogène sur un modèle éprouvé dans les TER français (appelé Coradia Polyvalent par le constructeur national et Regiolis par la SNCF): longs de 72 mètres, ces trains de quatre voitures offriront 218 places assises “et les mêmes performances dynamiques et de confort que la version bimode électrique-diesel”, selon le communiqué.

Les régions –qui financent les trains– profitent d’un contrat-cadre existant depuis 2011 pour acheter des rames, via la SNCF.

Alstom fait figure de pionnier dans le train à hydrogène, avec une technologie mise au point dans son usine de Tarbes. Il a fait circuler ses premiers prototypes en Allemagne en 2018 et y est maintenant entré dans une phase industrielle, avec 41 commandes à ce jour.

Ces trains mélangent de l’hydrogène embarqué à bord et de l’oxygène présent dans l’air ambiant, grâce à une pile à combustible installée dans la toiture qui produit l’électricité nécessaire à la traction de la rame. Ils ne rejettent que de la vapeur d’eau.

“C’est une étape supplémentaire vers le +zéro émission+ dans le transport public ferroviaire”, a relevé Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs.

Près de 1.100 TER utilisent actuellement du diesel, dont la SNCF veut se débarrasser d’ici à 2035. La compagnie teste également diverses formules utilisant des batteries et des carburants “verts” comme le colza. (selon AFP)

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