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Bonne Année Bonne Santé 2016
Les Guignols sont revenus sur Canal+ pour une semaine. Et les voilà déjà repartis en vacances jusqu'en janvier 2016 !
Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats du 13 novembre, ferait partie des terroristes tués ce mercredi 18 novembre lors d'un assaut du RAID et de la BRI à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), selon Claude Moniquet. L'ancien membre de la DGSE et expert en contre-terrorisme était l'invité de RTL Soir. Il s'appuie sur trois sources différentes, deux en France, une en Belgique, dans les milieux sécuritaires.
Alors que les enquêteurs pensaient dans un premier temps qu'il se trouvait en Syrie, Abdelhamid Abaaoud était la cible de l'opération policière démarrée à 4h30 ce matin. Des vérifications sont en cours pour savoir si le jihadiste belge, surnommé Abou Omar al-Baljiki, se trouvait dans l'appartement ciblé. Sept personnes ont été interpellées ce matin. Cinq d'entre eux sont suspectés d'être des terroristes ou des potentiels terroristes. Les deux autres sont suspectés d'être leurs complices.
En plus d'Abdelhamid Abaaoud, les enquêteurs traquent toujours Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d'être l'un des tireurs qui ont mitraillé vendredi les terrasses de cafés et restaurants parisiens, avec son frère Brahim Abdeslam, qui s'est fait exploser. L'homme est activement recherché, notamment en Belgique, où les attaques ont été organisées selon les autorités françaises. (selon RTL)
Il est difficile de décrire tous les attentats de ce vendredi soir. Voici les événements au 92, rue de Charonne, qui a fait 19 morts.
Des traces de sang au sol et des impacts sur la devanture des restaurants La Belle équipe et Sushi maki, le périmètre de sécurité vient à peine d’être levé en ce début de samedi après midi devant le 90 rue de Charonne (11e arrondissement de Paris), que des centaines de personnes affluent sur les lieux de l'un des attentats de ce vendredi soir, où 19 personnes ont perdu la vie. Le front appuyé sur le rideau de fer baissé de La Belle équipe, un homme sèche ses larmes. C’est Mohammed Idir Taouil, le propriétaire des murs. « Avant-hier, j’étais avec la patronne du restaurant, mais aujourd’hui elle est morte, comme plusieurs personnes qui travaillaient là. C’étaient des gens bien. Pourquoi les terroristes sont venus faire un carnage ici ? Parce que c’était une brasserie bien placée entre Bastille et Nation ? », interroge-t-il désespéré.
Tout aussi bouleversé André, qui habite rue de Charonne, était dans cette même rue quand les terroristes sont arrivés : « Au début, j’ai cru à des pétards et puis j’ai bien compris qu’il s’agissait de rafales de kalachnikov. Je me suis plaqué le long du mur et j’ai attendu qu’ils s’en aillent pour aller porter secours aux victimes. Quand je suis arrivé devant La belle équipe, ce que j’ai vu était atroce. Toutes les personnes qui dînaient en terrasse étaient à terre et le trottoir était couvert de sang. Un garçon tenait une fille entre ses bras pour tenter de la maintenir consciente. Les pompiers sont arrivés 10 minutes plus tard ». Pour lui, « les terroristes avaient certainement préparé l’attentat. Car ils ont agi très vite et méthodiquement ». Jean-Luc a lui aussi assisté au carnage : « Je sortais de la rue d’en face quand j’ai vu deux hommes tirer. Les clients en terrasse se sont tous effondrés par terre et les gens criaient. Ça n’a pas duré plus que trois minutes. J’ai vu ensuite les terroristes reprendre leur voiture et redescendre la rue de Charonne ».
Catherine, une habitante du quartier, a aussi besoin de raconter ce qu’elle a vécu la veille : « Quelques minutes après la tuerie, je me suis rendue sur place car je connaissais deux serveurs de La belle équipe et je craignais qu’il fasse partie des victimes. Mais heureusement, ils ne travaillaient pas ce jour-là. La plupart des victimes au sol, principalement des jeunes, ne bougeaient plus. Seules quelques personnes étaient encore conscientes », déclare-t-elle. Quand au choix de ce lieu par les terroristes, Catherine estime qu’il n’a pas été visé en raison d’une quelconque connotation : « Le restaurant "La Belle Equipe" est fréquenté par des jeunes de toutes origines et de tous les styles. Ce lieu a été repéré parce que ça terrasse était souvent bondé. Et parce qu’il est situé à un carrefour, qui permettait aux terroristes de partir rapidement », estime-t-elle.
Une heure plus tard, la foule autour des deux restaurants a doublé, ainsi que les cierges et les bouquets. Marie, des roses à la main est venue aussi rendre aux victimes : « Ces gens étaient venus pour partager un moment de convivialité, finalement ils sont morts ensemble ». (selon "20 minutes").
Un terroriste recherché
Seul l'un des terroristes de la rue de Charonne est à l'heure actuelle en fuite. Les autres ont actionné leur ceinture d'explosifs. Français habitant à Bruxelles, il est a réussi à partir avec une Seat noire retrouvée un peu plus tard. Il est très activement recherché.
J'ai rencontré par hasard lundi matin à Villé une jeune femme aux bords des larmes, et pour cause. Distribuant des prospectus pour une société de distribution de Sélestat, elle circulait en voiture de boîte aux lettres en boîte aux lettres, y fourrant un paquet de publicités dont 95% atterrissent dans les poubelles. Quand surviennent les représentants de la gendarmerie qui lui octroient un PV pour circulation sur trottoir, pour un montant de 95 € et quelques points en moins au permis de conduire. Ce qui désole cette jeune femme c'est que cette amende représente une plus grosse somme que son salaire hebdomadaire.
Elle fait remarquer à la maréchaussée que les facteurs en voiture distribuent le courrier de la même façon en circulant sur le trottoir et ils ne sont jamais verbalisés. Un gendarme lui répond que les facteurs bénéficient de "dérogations". Ah bon ? Etonnant non ? Il y en a qui ont le droit de gêner les piétons, voire de les renverser, alors que d'autres le paient chèrement ? En tous cas, c'est nouveau, ça. Il va falloir en référer au Ministre de l'Intérieur...
Le périple de trois migrants syriens à travers la forêt amazonienne
En pleine guerre syrienne, les premiers réfugiés arrivent en Guyane. A Cayenne, trois syriens victimes d’un naufrage à l’embouchure du Maroni, ont été pris en charge par les autorités. Ils ont traversé l’Atlantique, puis le Brésil en direction de l’Oyapock. De là, ils ont pris une embarcation pour se rendre à Saint-Laurent-du-Maroni où s’achève brutalement leur périple, puisqu’ils chavirent au niveau de l’embouchure du Maroni. Ils réussissent malgré tout à regagner la côte à la nage et sont rapidement pris en charge par les autorités.
Ehssan Ibrahim (médecin à l’hôpital Andrée Rosemon de Cayenne) d’origine syrienne apporte son aide pour les premières démarches. Il avoue avoir appelé des connaissances afin d’aider ses compatriotes à obtenir des logements. Pour lui, il ne serait pas étonnant d’en voir d’autres arriver, sachant que peu de pays aident les réfugiés syriens. Ahmed (réfugié syrien) explique les raisons pour lesquelles il s’est enfui : « j’ai fui la Syrie car j’avais peur pour ma vie. Je n’ai pas voulu faire la guerre, alors j’aurai pu aller en prison. Plusieurs membres de ma familles sont morts, mes deux frères sont en prison et nous n’avons plus de nouvelles d’eux ».
D’après leur témoignage, ces trois hommes ont bien été traités par les autorités depuis leur arrivé à Saint-Laurent-du-Maroni. Leur plus grand espoir aujourd’hui est d’obtenir le sésame : un statut de réfugié politique.
En Europe, rien qu'au Luxembourg, terre d'accueil de dirigeants industriels, politiques et autres, seize banquiers sont millionnaires sur un an, selon le dernier rapport de l’Autorité bancaire européenne (EBA), publié hier. Leur nombre a grimpé de dix unités, entre 2010 et 2013, peut-on observer dans le document. Ces banquiers ayant gagné plus d’un million d’euros au Grand-Duché représentent 0,06 % des effectifs totaux du secteur, selon les calculs de l’EBA.
Sur l’ensemble des pays membres de l’Union européenne, l’institution a comptabilisé 3 178 banquiers millionnaires en 2013, un chiffre en recul de 10 % sur un an. Le plus gros contingent se trouve au Royaume-Uni (2 086), puis en Allemagne (397) et en France (162). Ils sont neuf en Belgique.
En termes de pratiques de rémunération, la part des bonus (le variable) s’est réduite. Elle est passée en moyenne de 2,20 à 1,27 fois la part fixe entre 2012 et 2013 pour leurs collaborateurs gagnant plus d’un million d’euros dans les banques luxembourgeoises.
Cela entre dans le cadre du plafond européen sur les bonus mis en œuvre à partir de 2014, qui impose un rapport maximal entre parts variable et fixe à 200 % au maximum. Le ratio moyen du bonus par rapport au fixe en Europe étant de 1,8 fois, selon l’EBA. À noter également que la quasi-totalité de ces «suprabanquiers» (94 %) sont considérés comme du personnel ayant une incidence significative sur le profil de risque de leur institution.