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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
4 juin 2010

L'ADAR Montagne publie son bulletin d'information

marche2Dans le bulletin d'information n° 3 de l'ADAR Montagne, il est beaucoup question du Val de Villé. Ainsi, cet organisme - qui a son siège à Schirmeck - présente cette année le marché du Terroir et Tradition de Villé qui aura lieu tous les jeudis de 17 h à 20 h du 17 juin au 2 septembre. Des animations seront proposées:

  •  24 juin : inauguration et tombola - Extraction de miel et dégustation, par Jean-Pierre Maisset -  Ferme pédagogique de Nicolas Humbert.
  • 1er juillet : réalisation et dégustation de cocktails par Fabienne Klein et André Ott.
  • 8 juillet : fabrication de lessive par Gilles Formet.
  • 15 juillet : animation autour de la pâtisserie.
  • 22 juillet : thème de la vigne par Christian Barthel.
  • 29 juillet : plantes aromatiques médicinales et concours culinaire (ferme La Houssirelle).
  • 5 août : concours culinaire - récompense pour le gagnant.
  • 12 août : thème de la vigne par Gilbert Beck.
  • 19 août : vidéo - distillation et conditionnement - exposition de matériel de distillation.
  • 26 août : animation fruitière avec l'association des arboriculteurs.
  • 2 septembre : développement durable, démonstration de fabrication de torchis par Nicolas Humbert - tombola.
FERMES OUVERTES

Enfin, le 20 juin 2010, les agriculteurs de montagne de la Vallée de la Bruche et du Val de Villé organisent l'opération "portes ouvertes" dans leurs fermes.

Bonne réussite aux participants de ces deux manifestations !

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1 juin 2010

Congrès national de la FNCOFOR

bucheronFNCOFOR = Fédération Nationale des Communes Forestières. Et c'est son congrès national qui vient d'avoir lieu dans le massif vosgien à Plaine. Bonne occasion pour des réunions de travail des élus de l'hexagone présents qui ont mis l'accent sur leurs volontés d'exploitation forestière : action "1000 chaufferies-bois", les constructions en bois, L'accent a aussi été mis sur les conséquences toujours présentes de la tempête de 1999 et le bostryche qui a doublé les dégâts. Les congressistes ont aussi visité entre deux barbecues de nombreuses entreprises de la région : scierie de résineux Siat-Braun à Urmatt (incontournable après le passage du président de la république), scierie de feuillus à Steinbourg, l'entreprise de construction en bois lamellé-collé Mathis à Muttersholtz, un négoce de bois à Sainte-Croix-aux-Mines. Bref, de quoi s'instruire dans tous les domaines du bois.

5 mai 2010

A quand le bio pour tous ?

agriculture_biologique_ogm_font_bise_L_1Le  "bio" est à la  mode : ce matin, dans mon quotidien, en voyant les pages locales, je n'en ai pas trouvé une seule qui ne parlait pas d'une culture ou d'un marché biologique. Il paraît que c'est une nouveauté... Pourtant, dans le Val de Villé, une petite association "Vie et Vallée" s'était créée dès 1975 et organisait un marché bio hebdomadaire dans mon garage pour une vingtaine d'adhérents. Marché considéré comme marginal qui n'a jamais attiré la presse... Déjà à cette époque, se faisait ressentir une difficulté : les "bas salaires" de la vallée ne pouvaient s'offrir le luxe de cette alimentation saine, mais chère, malgré que la vente se faisait sur la base du bénévolat. Puis sont venus les rapaces : ceux qui ont vu une affaire juteuse dans ce marché. Et dès 1980, s'est ouvert à Villé un petit commerce de produits bio qui n'a duré que le temps d'une fleur : avec un salarié, des charges professionnelles, l'affaire était vouée d'avance à l'échec. Du militantisme on avait passé à la consommation et à la disparition du bénévolat. Et ce petit commerce, bien trop cher, a fini par disparaître, pas même  soutenu par tous ceux qui se présentent aujourd'hui comme les responsables politiques de l'écologie de la vallée. Le bio a évolué et est devenu aujourd'hui une attraction souvent locale. C'est à qui y va de son expérience pour le développer : même le château de Thanvillé va ressusciter grâce au bio ! (voir article de presse ci-joint : DNA0405_Du_bio_et_du_social_dans_un_panier). Mais n'oublions pas, le problème de la bonne nourriture pour tous reste posé : en France, toutes les régions ne sont pas égales devant une alimentation bio et une cuisine saine. Quant au monde entier, n'en parlons pas. La problématique d'une nourriture décente pour tous reste : mais régler ça, c'est aller vers une juste répartition des richesses produites. Au-delà du bouclier fiscal que nos gouvernants s'obstinent à maintenir contre vents et marées, il reste d'autres boucliers encore plus solidement ancrés, comme le bouclier alimentaire. C'est la base du socialisme, ou du "trotskisme" comme le disent certains ... écologistes bien de la vallée, que de les abattre tous.

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La France bien inégale devant l'agriculture biologique (seules les régions riches - PACA et Alsace - émergent)

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Combien d'Africains, d'Hindous ou de Chinois veulent encore simplement manger, avant même de se soucier du bio ?

19 mars 2010

Absence (pas très) excusée

26communesLe "syndicat des 26 communes" gère depuis la nuit des temps une forêt proche du Hohwald  en propriété indivise. Tous les ans, au mois de mars, se tient l'assemblée générale des représentants municipaux suivie d'un repas "forestier" d'où se dégage une excellente ambiance. Cela a encore été le cas cette année et les représentants communaux ont tous pointé présents...sauf ceux de Villé, qui brillent par leur absence depuis deux ans! Désintérêt de la forêt de la part d'élus qui se veulent pourtant plus écologistes que les écologistes (voir la future règlementation du lotissement des pommiers n° 2)? Ou retards d'acheminement de la convocation du côté de la poste? Ou  pertes pendant le déménagement de la mairie au sous-sol de l'école?  Toujours est-il que l'absence n'est pas passée inaperçue et l'information se propage même dans toutes les auberges des villages environnants, comme l'écho qui résonne au fond des bois! Une fois de plus, le bourg-centre aurait-il  failli?

26 décembre 2009

Il y a 10 ans : la tempête Lothar

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8 décembre 2009

Aménagement foncier et prescriptions environnementales à Albé

foret2Le Conseil Général du Bas-Rhin vient de  décider de lancer une enquête publique à Albé. On peut lire dans son procès-verbal :
- Vu l'étude d'aménagement qui a pris en considération les informations portées à la connaissance du président du Conseil Général par le Préfet pour l'opération d'aménagement foncier agricole et forestier d'Albé,
- Vu la proposition de la commission communale d'aménagement foncier (CCAF) d'Albé au Département en date du 13 octobre 2009, donnant un avis favorable sur le mode d'aménagement foncier qu'elle a jugé opportun d'appliquer et le périmètre correspondant (...)
-décide de soumettre à enquête publique le projet d'opération d'aménagement agricole et forestier d'Albé (...)
Voilà qui est en bonne voie pour améliorer l'aménagement agricole et forestier, surtout que Albé forme avec Villé l'ensemble des deux communes viticoles ayant le label AOC dans la vallée! Mais c'est là le seul point commun : à Villé, il n'y a plus de règlement forestier de plantation en vigueur depuis 1968! La Commission Consultative d'Aménagement Foncier de Villé existe  depuis le 9 septembre 2003, date où elle a été mise en place par le conseil municipal. Elle s'est bien réunie deux fois (une séance de travail sur le terrain, une autre à la mairie pour cause d'intempéries) en 2004 et 2005, puis... plus rien!  Sur un même sujet, il y a des communes qui s'activent, d'autres qui dorment... Comment tout cela peut-il fonctionner à la comcom sur une politique globale commune?

17 novembre 2009

Massif du Donon : la guerre de 1870/71 n'est pas finie

donon138 ans qu’ils ne désarment pas. 138 ans qu’ils réclament justice. Depuis plus d’un siècle, les maires successifs de Raon-lès-Leau (54) et Raon-sur-Plaine (88), deux minuscules communes lorraines à la frontière avec l’Alsace, se battent pour recouvrer leurs droits sur 2 000 hectares de forêts. Dans la région où le textile a fait naufrage, et les industries se font rares, le bois vaut de l’or. Après la guerre de 1870, la Prusse victorieuse a redécoupé la carte de l’Alsace et de la Lorraine et ces deux communes se sont vues annexées sous l’effet du Traité de Francfort. «Nos aïeux étaient des durs à cuire. C’était un pays de bûcherons. Pas question pour eux de devenir prussiens ! Les Allemands avaient pris nos forêts, nos scieries. Et la nuit, les gens d’ici creusaient des tranchées au milieu de la seule route qui permettait le transport du bois », raconte Etienne Meire, maire de Raon-lès-Leau. Après sept mois de cette guerre d’usure avec les Prussiens, les deux villages ont obtenu de rester français. Le 2 juin 1871, le général Von Moltke lâche du lest sur un point, mais conserve l’essentiel sur instruction d’un Bismarck intraitable : il garde les forêts plantées de sapins noirs. Un état de fait qui, quelques années plus tard, après une autre guerre, celle de 14-18 ne sera jamais corrigé. Le Traité de Versailles les néglige. Les 2 000 hectares de forêts giboyeuses dont ils ont été amputés restent dans le giron de la commune de Grandfontaine (Bas-Rhin). Ainsi, après avoir disposé d’eux, on les a oubliés… Au sentiment d’injustice né de la spoliation, s’ajoute celui de ne pas être entendus. Mais cette fois, Etienne Meire, maire de Raon-lès-Leau, 45 habitants, et Antoine Quirin, maire de Raon-sur-Plaine, 157 âmes, reprennent du poil de la bête. Un avocat a accepté de prendre en charge leur cause, «au nom de l’éthique et de la morale» sans demander le moindre sou aux deux communes désargentées. Me Behr va attaquer, devant le tribunal administratif, l’Etat français. Les communes réclament la restitution des terrains qu’on leur a confisqué, ou à défaut, une indemnité compensatoire.

«Charité publique»

Dans la mairie de Raon-lès-L’eau, petit PC de bataille avec vue sur la montagne, les dossiers sur l’affaire s’empilent. Sans désemparer depuis toutes ces années, les conseils municipaux ont voté des délibérations restées lettre morte. «Nous n’avons eu que des réponses polies dans le meilleur des cas. Ils bottent en touche, nous disent que ce serait trop compliqué de redécouper les frontières de trois départements et deux régions. Vous pensez bien que de l’autre coté, ils ne veulent pas entendre parler de restitution », note Antoine Quirin. Dans ces villages de la vallée de la Plaine, exsangues, les habitants se sentent concernés et sont solidaires dans la lutte. «La perte de nos forêts a marqué le début du déclin car tout le monde vivait du bois. Ça a été l’exode rural. Raon-sur-Plaine a perdu 1 200 ha, les deux tiers de son territoire et Raon-lès-Leau a été amputée des neuf-dixièmes. On n’a plus de ressources, on vit de la charité publique », soupire Etienne Meire. Autant dire que les revenus fonciers estimés d’une forêt communale retrouvée, 70.000 €, seraient une sacrée bouffée d’oxygène pour les deux communes sacrifiées.

(extrait du "Républicain Lorrain")

5 novembre 2009

L'usine à gaz du Conseil National de la Montagne

fillonComme prévu, le premier ministre François Fillon a réuni les élus de montagne au CNM (Conseil National de la Montagne), institution créée en 1985 et réunie une première fois en 2006, et une deuxième fois ce 3 novembre. Il a écouté certes les doléances de tous ces élus, mais les a-t-il entendus ? Son communiqué de presse semble bien indiquer que non ! Il n'a en tous cas répondu à aucune des questions urgentes posées ! Ci-dessous in extenso :

Communiqué de presse de Matignon du 3/11/2009 :

"Le Premier ministre, François Fillon, a installé ce jour au siège de la DIACT, le nouveau Conseil National de la Montagne (CNM) et ainsi que sa Commission Permanente, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Les échanges, nombreux et approfondis, ont porté sur trois sujets principaux.

CNMLa loi Montagne. Cette loi s’est imposée comme un texte de référence. Elle a posé le principe d’une évolution progressive de la société montagnarde, dans le respect de sa culture et de son identité. Elle a élevé le développement équitable et durable des territoires de montagne au rang d’objectif d’intérêt national. Enfin, elle encourage la diversification de leur économie et l’amélioration des services à la population. 25 ans après sa publication, François Fillon propose d’engager avec le CNM un bilan de cette loi, afin de porter un diagnostic sur sa mise en œuvre et la réussite de ses objectifs. Le Premier ministre a confié à la DIACT la coordination opérationnelle de ce bilan, dont les conclusions seront portées par la commission permanente lors du prochain Conseil National de la Montagne, à l’automne 2010.

La réforme des collectivités locales. Dans le prolongement du récent congrès de l’Association nationale des élus de Montagne, ceux-ci ont souhaité que les réformes proposées au Parlement maintiennent la représentativité des territoires de montagne au sein des assemblées locales et que les futurs textes prennent en compte les particularités des massifs. Le Premier ministre a demandé qu’un groupe de travail du CNM soit créé sur ce sujet et définisse les axes d’une bonne adaptation de la réforme aux territoires de montagne.

Le devenir des territoires de Montagne. Les territoires de montagne sont confrontés à diverses évolutions environnementales, économiques et sociales que les politiques publiques doivent prendre en compte. Des groupes de travail portant sur le devenir des stations de moyenne montagne, de l’agriculture de montagne, les interventions européennes en faveur de la montagne, la gestion des espaces de montagne et les services aux populations de montagne ont été mis en place.

Le Premier ministre a donc proposé un programme ambitieux au nouveau Conseil National de la Montagne :

  • dresser le bilan de la loi Montagne, 25 ans après sa publication,

  • avancer des propositions sur la gouvernance des territoires de montagne,

  • articuler les impératifs de l’agriculture, du tourisme et des services au public.

usine_gazFrançois Fillon a fixé la prochaine réunion du CNM en formation plénière à l’automne 2010, pour échanger sur les conclusions de ces différents travaux et envisager les suites à donner."

Nos élus se sont déplacés pour rien ! Où est le "programme ambitieux" évoqué par François Fillon ? Bye, bye, à l'année prochaine ... peut-être pour une nouvelle "réunion Théodule" (*) !

* Réunion Théodule : expression utilisée par le général De Gaulle en parlant d'une réunion inutile et sans résultat.

  • Décret concernant le CNM : CNMloi

24 octobre 2009

Les guerres de paysans continuent

1454598_1_milchy_22760388_original_large_4_3_800_26_0_4257_3177Après les manifestations des producteurs de lait, puis de toute la profession agricole, en France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, les paysans sont loin de se calmer, car ils estiment n'avoir  pas obtenu satisfaction, loin de là ! Dans tout le massif de la Forêt Noire, les producteurs laitiers se sont à nouveau mobilisés dans la nuit de mercredi à jeudi  pour bloquer avec leurs tracteurs les centrales laitières des discounters Aldi, Lidl et Netto de Donaueschingen, Gerstetten-Dettingen, Waldenburg et Aichtal. La raison : les discounters ont encore baissé unilatéralement le prix des produits laitiers.

Des bottes pour la ministre !

Hier, dans le Jura suisse, lors des olympiades du fromage de Saignelégier, les paysans sont venus huer la ministre fédérale de l'agriculture Doris Leuthard, qui a aussi essuyé des tirs de bottes, déviés par les forces de l'ordre à l'aide de parapluies. La manifestation était organisée par le syndicat Uniterre. 77618355Le Conseil fédéral avait décidé quelques jours auparavant d'affecter 28 millions de francs suisses à la stabilisation des marchés agricoles, notamment celui du lait. Le syndicat Uniterre, qui avait demandé en vain de rencontrer la ministre, a donc décidé de passer à l'action. "Les familles paysannes ne toucheront quasiment rien de cet argent. L'industrie, en revanche, pourra liquider ses stocks de poudre et de beurre sur les marchés étrangers (-) et de faire de gros bénéfices avec ces produits "made in Switzerland", affirme le syndicat dans son communiqué. "Les paysans demandent avant tout un prix du lait de 1 franc le litre au paysan, avec des mesures de régulation et de stabilisation (-)." Dans toute l'Europe, les problèmes de l'agriculture sont les mêmes, il n'y a visiblement que les politiques à ne pas s'en apercevoir.

2 octobre 2009

Quand le quad pollue ... la politique

quad_enfantsLa fête de l'agriculture de montagne du 27 septembre à Steige devait obtenir une subvention de 2848,50 € de la comcom du Val de Villé, sous réserve qu'elle annulle les promenades en quad pour les enfants, engin très polluant, responsable entre autres du réchauffement planétaire ou même ... des trous dans la couche d'ozone ? Le quad est pourtant le moyen moderne de nombreux agriculteurs, éleveurs et bûcherons pour un déplacement rapide à travers champs ou forêts. Et si le maire de Steige n'en voulait pas, un arrêté municipal aurait certainement suffi. Ne s'agissait-il pas en réalité pour tous ces élus de faire allégeance au nouveau président de la comcom, futur candidat ? (aux Régionales et/ou aux Cantonales) et tout nouvel adhérent à Europe-Ecologie-Alsace, après avoir été très longtemps un disciple de Corine Lepage, ancienne ministre de Alain Juppé (candidate pour laquelle il a signé à plusieurs reprises aux présidentielles et qui vient d'atterrir au Modem) ! Après l'ère des "UMP sans étiquette" verrons-nous dans le Val de Villé naître une nouvelle espèce, celle des "UMP variables" ? Ne faudrait-il pas apprendre aux hommes politiques de la vallée à rouler en quad pour leur apporter un tant soit peu de stabilité ?

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