Alors que le prix du fuel et du gaz sont partis à la hausse de manière générale, de nombreux habitants de nos campagnes, mais aussi de nos villes, se remettent au chauffage au bois, ne serait-ce qu'en appoint (cheminée, etc...). Ils redécouvrent ainsi que le bois nécessite plus de contraintes (stockage, manutention) même lorsqu'il est livré à domicile par un fournisseur. Il y a aussi plus de risques, notamment en feux de cheminées, et donc plus de précautions à prendre (utilisation de bois sec, nettoyage plus fréquent de l'appareil de chauffage et du conduit de cheminée). Si le bois est en regain d'utilisation, il y a pourtant des raisons : il est moins cher...mais le reste-t-il vraiment ? Alors qu'il y a très peu de temps le stère de bois se négociait livré à 30 € (parfois même déjà façonné en bûches de 33 ou 50 cm), il est monté cette année à une moyenne de 60 à 70 € ! Et encore la demande est telle que plus aucun fournisseur n'est en mesure de livrer du bois sec ! Certains importent même du bois des pays de l'Est , Lithuanie notamment, dont le prix, transport compris, peut atteinte 100 € la palette de 1 stère ! Le bois est un moyen de chauffage certes plus écologique que d'autres combustibles, mais son prix fluctue aussi avec la demande. Alors, à utiliser, mais en s'y adaptant le plus possible. Ne sont gagnants que ceux qui peuvent exploiter eux-mêmes des parcelles forestières.

En dehors du radar, une autre hantise de l'automobiliste est l'alcootest. Pas besoin d'être un grand alcoolique pour se faire retirer son permis. Alors, forcément, la consommation, notamment des alcools forts comme le schnaps - considéré pourtant comme un produit du terroir (mais l'est-il vraiment chez nos "gros" distilleurs qui importent les fruits des pays de l'est ?) - est en chute libre. Songez...lors de la fête de Noël à Maisonsgoutte, l'administration douanière a même interdit au producteur démonstrant d'offrir le petit verre de l'amitié. Alors, pas étonnant que le gros producteur de la vallée livre 88 % de son eau-de-vie à l'étranger, en Russie surtout et 150 pays où les alcootests et par voie de conséquence les opérations "nez rouge" ne doivent pas encore être connus. Et pendant ce temps, nos petits bouilleurs de crû et nos vergers se meurent. D'ailleurs, les deux disparitions sont-elles liées, j'en doute fort....mais elles ont en commun qu'elles sont regrettables.

A lire : ER2612schnaps

Comme tous les ans, les agriculteurs de montagne du secteur Bruche - Val de Villé organisent leur fête. Celle-ci a lieu cette année à Ranrupt et mérite de connaître le succès. Personnellement, je l'inscris d'ores et déjà dans mon agenda.

Plus proche de nous, à noter l'opération portes ouvertes de la ferme Schwartz à Breitenau, le 17 septembre.

Affiche à lire : ranrupt

A l'initiative de Jean-Claude SCHMIDT, figure de proue de l'élevage dans le Val de Villé, et de l'association "les amis des ânes", aura lieu dimanche 24 septembre à partir de 10h30 à la ferme des lamas à Neuve-Eglise

la 1ère rencontre d'ânes

Les chemins de Neuve-Eglise à la "Bosse" 'lieudit où se situe la ferme, étant des plus tortueux, il vaut mieux s'y rendre en passant par la rue du Luttenbach à Villé.

Au programme :

Présentation de diverses "races d'ânes", promenade à dos d'âne et de poney, carrousel, démonstrations du maréchal-ferrant, petit marché paysan, produits à base de lait d'ânesse, restauration et buvette sur place... renseignements et réservations au 03 88 57 19 89.

Pas de journal aujourdhui en Alsace, lendemain de jour férié. C'est donc en Lorraine qui faut trouver les nouvelles d'Alsace, en l'occurence dans "l'Est Républicain". Il y est question du fleurissement des villages de l'Alsace qui a "le maillot jaune" des communes à "4 fleurs". Et une idée lancée à Ribeauvillé : la création d'une association pour la sensibilisation de tous les habitants à l'embellisement de la ville. Vendredi après-midi, la commission "fleurissement" de notre bourg a noté les particuliers. Un grand bravo à tous ceux qui ont fait un gros effort, malgré une évolution climatique peu propice.

Article à lire : RL1608fleur 

Lors des derniers budgets, j'ai toujours exigé en tant que président de la commission agriculture - forêt que le produit de la chasse, cédé par les propriétaires à la commune, soit affecté prioritairement à la réfection et à l'entretien des chemins ruraux. Ce mois de juillet 2006 voit donc un des plus importants chemins de Villé (qui mène de Villé au Hohwald en passant par la "Sohl" et le col de la Bellevue) redevenu praticable. Cela faisait plus d'un quart de siècle qu'il ne l'était plus (raviné par les intempéries et envahi par les ronces et les friches). Ces travaux permettront aux propriétaires forestiers d'accéder à leur parcelle et de les exploiter. Les promeneurs et randonneurs du chemin des ânes retrouveront aussi une voie de passage digne de ce nom.

Fleuron de la forêt de Villé des années 70 / 80, le parcours de santé fait le tour des "Grütter" en partant du cimetière militaire, "grimpant" jusqu'au kiosque de la "Bellevue" et en revenant par le versant sud à l'entrée de la forêt. Très prisé des sportifs à cette époque (beaucoup d'équipes de la vallée l'utilisaient pour leur footing d'entraînement collectif), des sportifs isolés ou des familles simplement en quête d'air pur, ce parcours est aujourd'hui à l'abandon. Le vélo de chambre semble avoir remplacé le footing dans la nature et l'air pur.

Ce sentier d'ailleurs depuis quelque temps n'est plus entretenu... Les ateliers en bois ont pourri. Même le sentier, à certains endroits, devient difficile à trouver. Pourtant beaucoup de monde, par ailleurs, se promène dans cette forêt de périphérie urbaine... mais sur d'autres chemins.

Au conseil municipal, le point a été évoqué il y a quelques années. Il y a un an le conseil municipal des jeunes l'a visité. Quelques conclusions avaient été élaborées :

• Faut-il le rénover ? n'est-il plus pratiqué parce-qu'il est dans un état lamentable ?

• Ou est-il trop "dur", avec sa montée vers la Bellevue d'où l'on a pourtant une magnifique vue sur la vallée ?

• Faut-il définir un autre parcours ?

A ce jour, pas de réponses définitives...peut-être la lumière viendra-t-elle des internautes de ce blog.

Un des rares ateliers encore intact, parce-qu'en métal inoxydable.

Vestige d'un sautoir

Autre vestige, mais pas d'une voie gallo-romaine...

Ici, le panneau reste, mais c'est la banque "sponsor" qui n'existe plus à Villé.

Atelier naturel imprévu et non indiqué

Depuis 2002, tous les jeudi de l'été (mi-juin, juillet, août) a lieu le marché du terroir de Villé. Un réel succès pour une manifestation connue bien au-delà des limites du canton.

A lire toutes les informations concernant ce marché en cliquant sur terroir2006.pdf

A lire aussi dna1806terroir.pdf

Ce 29 mai a eu lieu à Barr, à l'initiative de l'Office National des Forêts une rencontre entre les gestionnaires O.N.F., les élus, les propriétaires privés et publics et les chasseurs. Le but est de faire de façon partenariale l'inventaire des dégâts de gibier et d'analyser l'indice d'évolution nocturne (comptage réalisé depuis 2003 à tous les printemps) de la faune. Cet indice permet de connaître l'évolution en nombre du gibier sur l'ensemble du massif du Hohwald. Villé est concerné par sa forêt communale et par la forêt indivise gérée par le syndicat des 26 communes.  L'ONF a présenté les résultats de 2003 à 2006 : au niveau du nombre de cervidés vus sur le massif : 340 en 2003, 380 en 2004, 330 en 2005, 350 en 2006. Il n'y a donc ni augmentation ni baisse sensible du gibier dans le massif. Au niveau des dégâts, une augmentation sérieuse des dégâts d'écorçage des hêtres et des sapins a été constatée. Deux solutions sont proposées par l'ONF : la réduction de la population de gibier ou l'augmentation de la capacité d'accueil (aménagements cynégétiques, tels des prairies à gibier, des prés-bois, des points d'eau et des zones de non-reboisement). Intéressante soirée, bien qu'on ait ressenti une fois de plus que l'O.N.F. et les chasseurs formaient deux mondes qui se côtoient, mais qui ont du mal à se comprendre. Quant aux élus, peu nombreux, leur taux de présence serait-il l'indicateur de leur intérêt pour leur forêt ?

En marge des débats du dernier conseil municipal, où l'étude d'un chauffage collectif au bois a été décidée, il est peut-être intéressant de lancer une page de présentation et de discussion sur ce sujet. D'autant plus que le prix du baril de pétrole atteint des sommets jamais atteints et hypothèque donc lourdement le budget des familles, mais aussi des collectivités. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai voté pour la réalisation d'une étude ! Bien que chauffant mon domicile au bois depuis de nombreuses années, avec des économies pour l'instant conséquentes, je n'ai pas la prétention d'en faire la panacée universelle. Il est d'ailleurs probable que le prix du bois va aussi augmenter, mais peut-être pas au point de rattraper celui des autres combustibles (pétrole, gaz, électricité).

A lire : dna2704bois.pdf

A lire aussi les documents suivants : http://www.site-en-bois.net/fr/dec/energie-3.phtml

http://www.itebe.org/portail/affiche.asp?arbo=1&num=292