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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
4 mai 2011

Albé, village viticole

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Albé vient de se rappeler au bon souvenir des amateurs de bon vin en plaçant à l'entrée du village une magnifique statue de vigneron en grès (bien que le vignoble d'Albé soit réputé par sa culture sur le schiste). Mais tailler dans le schiste ne donne pas de résultat probant. Et nous n'allons surtout pas dire que Albé est le seul village du Val de Villé à bénéficier de l'appellation AOC, car cela finirait de fâcher définitivement avec ce blog un autre maire (celui du chef-lieu) qui revendique lui aussi quelques arpents d'AOC sur son ban communal, et le titre de bourg situé "sur la route du vin" ! Et puis, n'oublions pas que Villé possède une ancienne décharge de vieilles bouteilles "3 étoiles" ayant contenu en leur temps du vin rouge d'Algérie, qui pourrait aussi donner droit à cette qualification. Mais nous reviendrons ultérieurement sur ce sujet et sur la destination de cette ancienne décharge qui n'a pas fini d'alimenter la polémique. Pour le moment, félicitons tous ceux qui produisent du vin d'Albé, village de montagne, et tous ceux qui participent à sa promotion. 

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28 avril 2011

En passant par la Lorraine ... et la Chine

442_detailA l’origine, c’est du bois lorrain. Au final, il est vendu en Lorraine sous forme de parquet ou d’ameublement. Sauf qu’entretemps, ce même bois a été transformé… en Chine. Pas besoin d’être un observateur aguerri du marché pour constater que ce n’est pas vraiment le chemin le plus court. Et pourtant… « L’an dernier, environ 60 % des grumes de chênes d’Alsace et de Lorraine sont partis en Chine », détaille Didier Daclin, acheteur pour le compte des Chênes de l’Est à Hambach. Sachant que 13 % du marché part aussi en Allemagne ou en Italie, friande de nos peupliers. Premier producteur mondial dans l’ameublement, l’Empire du milieu est devenu le plus grand importateur mondial de bois. Les deux tiers sont transformés et re-exportés vers les Etats-Unis, l’Europe et le Japon. La situation inquiète très sérieusement l’économie locale. « Beaucoup de scieries sont menacées. Les fabricants de parquet ont divisé par deux leur production », assène Jean-Michel Bach, patron de la même entreprise. « Un savoir-faire est en passe de disparaître », ajoute son confrère Bert Rutten, PDG de la scierie du Rupt-de-Mad à Bayonville-sur-Mad (54). Tous deux rencontrent aujourd’hui les pires difficultés pour mettre la main sur la matière première devenue beaucoup plus chère depuis que la Chine fait main basse sur les ventes aux enchères descendantes de l’ONF. « Les prix à l’achat ont augmenté de 30 % en 2009, et d’autant en 2010 », soupire Jean-Michel Bach. Une aubaine pour les producteurs. Une catastrophe pour les scieurs. Son confrère meurthe-et-mosellan ne parvient toujours pas à comprendre la stratégie chinoise : « Ce schéma ne répond à aucune réalité économique. Si on prend en compte le prix d’achat élevé de la matière première et le coût du transport, même avec une main-d’œuvre peu coûteuse, ils vendent à perte. À part casser notre outil pour prendre définitivement la main sur le marché lorrain, je ne vois pas quelle peut être leur stratégie. » Jean-Michel Bach a une autre analyse : « Ils viennent en France pour acheter du bois certifié, porteur de la norme PEFC, garantissant qu‘il est issu de forêts qui sont gérées durablement. Un label qu’ils ne peuvent obtenir dans leurs propres forêts ou en Russie. En gros, ils viennent s’acheter une virginité, sans que nous n’ayons la certitude que ce soit le même bois qui nous revienne transformé. »

Un pays sous-développé... 

La situation inquiète aussi les collectivités territoriales. « On se comporte comme un pays sous-développé, qui exporte sa matière première », résume Christian Franqueville, vice-président du conseil régional en charge de la forêt. Pour sauver les meubles, la collectivité aide un dispositif visant à favoriser l’exportation en Chine de bois déjà scié ou avivé. « Cela a au moins le mérite de rapatrier sur la région de la valeur ajoutée », explique l’élu. Les entreprises qui y souscrivent bénéficient de contrats d’approvisionnement. Mais s’engagent en contrepartie à ne vendre aucune grume à la Chine : « En 2010, les trois entreprises partenaires ont ainsi exporté 3 000 m³. Pour 2011, nous espérons doubler ce chiffre, avec huit entreprises partenaires », détaille Didier Daclin. Pour information, selon les propriétaires forestiers, les 445 000 m³ de bois lorrain exportés pourraient générer d’un bout à l’autre de la chaîne 2 200 emplois s’ils restaient à domicile. Philippe MARQUE. ("Est Républicain" du 25/04/2011)

26 avril 2011

Les forestiers délaissent leurs tronçonneuses

les_ouvriers_forestiers_se_presentent_comme_les_oublies_de_l_onf_photo_anthony_picoreLes ouvriers forestiers, travailleurs privés de l'ONF dans le Grand Est, se sont regroupés à Nancy pour rencontrer leurs responsables et les représentants de l'Etat. 200 sur un total de 500 ont fait le déplacement mercredi dernier. "Nous sommes dans la production, bûcherons et sylviculteurs, travaillant pour l'ONF. Nous avons tous les inconvénients de la fonction publique sans en avoir aucun avantage." Au coeur de leurs revendications, la dénonciation par l'ONF des conventions collectives et les renégociations des accords. "En trois ans, nos salaires ont augmenté de 1,6%. Une misère ! Nos RTT sont imposés à 50%. De nombreuses promesses n'ont jamais été tenues, telle les primes annuelles de 500 € non versées depuis 2008." Enfin, ils exigent l'aménagement de leur fin de carrière, la pénibilité du travail entraînant de nombreux problèmes de santé. Encore un beau résultat du système de plus en plus libéral !

16 avril 2011

Bourse aux plantes dans la Haute Vallée de la Bruche

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5 janvier 2011

A Elzach, dégustation du vin du val de Villé

verre10okDans le Val de Villé, tout le monde le sait : il y a deux communes qui possèdent des terres viticoles classées A.O.C. (Albé et Villé). Et comme le dit souvent monsieur le maire du chef-lieu, Villé est un point incontournable sur la route du vin. Et tant pis pour ceux qui croyaient en "la route du kirsch". Aussi, rien de plus normal que de faire déguster les meilleurs crûs à nos jumelés d'Elzach en Forêt Noire. C'est ce qui va se réaliser vendredi, 14 janvier prochain au "Bürgersaal des Rathauses". C'est Christian Barthel, viticulteur à Albé, qui présentera les travaux de la vigne, spécifiques au Val de Villé, et fera déguster  huit crûs différents. L'animation musicale sera laissée à une autre figure bien connue de la vallée, à savoir Fernand Schultz. La salle prévue ne pouvant accueillir que 50 invités, les Elzachois intéressés ont été priés de s'inscrire à la mairie avant le 4 janvier et de règler des droits d'entrée de 9 €. A l'heure actuelle, le "complet" semble déjà réalisé.

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21 décembre 2010

Le chauffage au bois

Par ces temps d'hiver rigoureux et précoce, il est intéressant de savoir comment chauffer au bois. Pour cela, consultez le site très intéressant de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) à ce sujet (le lien se trouve aussi dans la colonne de gauche, rubrique "Divers" : 

http://www.ademe.fr/particuliers/Fiches/chauffage_bois/index.htm

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De la forêt au foyer, le bois "chauffe" plusieurs fois.

21 octobre 2010

Et maintenant, les producteurs laitiers

W300px_1407_mat_EUmilkcrisisLe mouvement a été lancé du Bade-Wurttemberg, mais a vite entraîné plusieurs pays de l'Union Européenne (Allemagne, France, Italie, Belgique, Hollande, Luxembourg, Autriche). Les producteurs laitiers, rassemblés pour la plupart à Kehl, ont formé une colonne de près de 300 tracteurs pour traverser le Rhin, rejoint tous leurs collègues place de Haguenau et défilé jusqu'au Wacken. Devant le Parlement Européen, ce sont plus de 1000 manifestants qui se sont retrouvés à exiger un prix unique et équitable à la vente du lait. Si la manifestation a provoqué de nombreux bouchons, surtout dans le Kreis de l'Ortenau, il n'y a pas eu d'incident notoire. Mais les politiques d'austérité de tous les gouvernements entraînent des mouvements sociaux dans toute l'Europe et de plus en plus, l'opinion publique se sent solidaire. Seuls nos dirigeants restent sourds, aveugles et bornés.

22 septembre 2010

Les dégâts des sangliers et le droit local

t_20100223_H2AKY9_0L'automne est la période où l'on parle le plus des dégâts des sangliers qui sont en surnombre dans nos forêts. Mais avant tout, pour se faire une idée il faut connaître les habitudes de cet omnivore : la vie du sanglier . Autre question à se poser : "Qui paie les dégâts ?". Dans le cadre du droit local d'Alsace-Moselle, la chasse est louée tous les 9 ans à un adjudicataire, qui est le plus souvent une association de chasseurs. Le locataire de la chasse est tenu d'assurer son lot de chasse contre les dégâts de gibier. Malheureusement, trop souvent ce ne sont que les professionnels (agriculteurs, etc...) qui bénéficient d'un remboursement. Les privés voyant par exemple leurs pelouses détruites en seront pour leurs frais, les assurances ne prenant généralement pas en compte ces dégâts. Quant aux chemins forestiers retournés (notamment lors de la chute des glands et des châtaignes, particulièrement appréciés par cette faune), il faut rappeler que dans les communes où les propriétaires abandonnent très souvent le produit financier de la chasse (qui leur revient en principe) à la municipalité, celles-ci ont en contrepartie l'obligation d'entretien des chemins. Malheureusement, ce n'est souvent pas la préoccupation première de nos édiles. 

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Des dégâts qui ne seront pas remboursés...

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Et que vont faire les élus ?

26 juillet 2010

Marchés paysans : quel avenir ?

saalesLes marchés du terroir ou marchés-paysans prolifèrent. Certains se développent, d'autres se maintiennent, d'autres disparaissent aussi vite qu'ils n'apparaissent. Certains sont devenus traditionnels tel celui de Saâles existant de longue date, dirigé par une association constituée et profitant d'une structure couverte qui lui assure un minimum de fonctionnement en cas de mauvais temps. D'autres se développent en associant des animations importantes (groupes musicaux, ou autres) à l'activité marchande. C'est le cas de celui de Dambach-la-Ville ou, un peu plus loin de chez nous, celui de Kaysersberg. Puis il y a ceux qui, sans se développer, se maintiennent d'année en année, comme celui de Villé. Il est vrai que celui-ci reste organisé par la municipalité, ce qui limite son envergure bien qu'assurant une certaine pérennité. Mais attention, combien de ces marchés, organisés sur ce principe, ont disparu comme ils sont venus : Châtenois, Marckolsheim, ... Là aussi la liste est longue, car il est évident que ces marchés ne doivent pas être un gadget de propagande électorale, mais un vrai moyen économique de développement du monde des producteurs agricoles. 

A lire : DNA2807terroir et Lalsace2807terroir

8 juillet 2010

Ruralité : des projets, mais encore peu de résultats

vosgesLe Comité Interministériel d'Aménagement et de Développement du Territoire s'était réuni le 11 mai dernier et a "validé" un ensemble de mesures pour le monde rural regroupées sous quatre thèmes phare :

  • l'accessibilité aux territoires
  • le développement économique
  • la vie quotidienne des populations
  • l'organisation et la gouvernance

Les sous-préfets de Molsheim et Sélestat ont donc convié les élus et la population à une réunion d'information et de concertation qui s'est tenue à Obernai dans une salle devant accueillir près de 300 personnes, mais qui n'en a réuni qu'une vingtaine. A se demander si tous les élus ont été invités ou s'ils portent un intérêt à l'aménagement de leur territoire et s'ils ont fait la publicité utile pour cette réunion publique. De débat, il n'y en eut guère, si ce n'est entre les deux représentants du même Etat dont les discours n'étaient pas au diapason. Alors que la sous-préfète de Molsheim, Emmanuelle Bocheneck-Puren a mis l'accent sur le "développement durable", celle de Sélestat, Marie-Gabrielle Philippe est revenue sur l'efficacité des options prises : "Ces mesures ne sont pas adaptées aux besoins de notre territoire, n'empêche qu'elles ont été prises en compte." Et tous de constater que sur les desseins, dont on parle depuis longtemps et qui devraient valoriser l'agriculture de montagne, le tourisme, l'artisanat et le développement durable, les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. Et finalement il n'y a qu'un sujet qui a fait débat : le périscolaire ! Mais ne faudrait-il pas pour y voir plus clair commencer à débattre de ces sujets dans nos communes entre citoyens ?

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