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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
15 janvier 2011

2011 : l'année du papillon

L410xH340_jpg_dyn006_original_410_340_jpeg_12527_79112560653ae9c92164067cb7c5a950_2_1213eLors des voeux 2010, nos chers élus justifiaient les retards pris par la réalisation du contournement de Châtenois avec les mots suivants : "La DUP doit être reportée de 2010 à 2011 afin d'étudier la protection des espèces avant l'enquête d'utilité publique." Et on visait notamment les crapauds auxquels il fallait permettre de traverser la route sans risque d'écrasement. Ce sujet ayant été traité, il a fallu trouver un autre thème pour bloquer les travaux. C'est ainsi que lors d'une des dernières réunions du Comité Directeur de la communauté des communes du Val de Villé, le conseiller général UMP du Val de Villé redoutait déjà "des manifestations pour un papillon." Pendant ce temps, un autre conseiller général de la majorité bas-rhinoise, Philippe Meyer (canton de Rosheim), déclarait aux voeux de la commune montagnarde de Grendelbruch : "Il est regrettable que des projets utiles améliorant la sécurité ou générateurs d'emplois soient rendus difficiles ou impossibles pour cause de papillons ou de traces d'habitat présumé de hamster." Quant au député UMP de la circonscription Molsheim - Villé Alain Ferry,  il a repris à propos d'une affaire d'éoliennes : "Quelle est la priorité, le chômage des jeunes, ou les papillons ? ... Il devient usant de se battre contre les moulins à vent !" Hé oui, après 2010, l'année du crapaud, voilà 2011, l'année du papillon ! On se croirait délocalisé en Chine ! Mais une question se pose toujours : "L'écologie n'a-t-elle pas bon dos pour camoufler tout simplement le manque de volonté politique de tous ces élus UMP ?"

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11 janvier 2011

Arnaud Montebourg : "le coup de Budapest" à l'envers

Arnaud_MontebourgLu sur le blog de Arnaud Montebourg, député socialiste : "Imre Nagy était un homme politique hongrois. Il fut exécuté en 1958. Son crime : avoir mis en place un communisme démocratique et s’être opposé aux staliniens. Il fut lâchement balayé par le « coup de Budapest » en octobre 1956, les troupes soviétiques marchant sur la ville et imposant au pouvoir les tenants de leur ligne. La chape de plomb pesa à nouveau sur une société qui respirait à peine. Quand le bloc de l’est s’effondra à son tour, un leader étudiant demanda la réhabilitation d’Imre Nagy (1988), sans doute au nom de la démocratie retrouvée. C’était Viktor Orban. 

Le même Viktor Orban est aujourd’hui premier ministre hongrois et président pour 6 mois du Conseil des chefs d’Etat et de gouvernements européens. Le même Viktor Orban qui vient de faire – ironie grinçante de l’histoire – un « coup de Budapest à l’envers », c’est-à-dire qui vient de porter un sérieux coup à la démocratie, d’abord en supprimant une grande partie des pouvoirs de la Cour Constitutionnelle, institution garante du respect de l’Etat de droit (16 novembre dernier). Ensuite en instaurant une autorité scélérate de contrôle des médias, entièrement sous la botte du pouvoir. En clair, une police politico-médiatique soft qui surveille la bonne parole gouvernementale des médias. Des têtes sont déjà tombées comme celle d’un présentateur vedette de la télévision qui avait observé une minute de silence après le coup de grâce porté à la cour constitutionnelle. Plus rien ne peut désormais s’opposer au Premier ministre hongrois, l’élu de son peuple, ou désormais plutôt le maître.

Viktor_Orban_FideszPour le Parti populaire européen (parti des droites européennes), dont Orban est vice-président, il n’y a là rien de choquant. Les dirigeants du PPE lui souhaitent bonne chance pour présider aux destinées de notre Europe pendant 6 mois, porter aussi sa parole et dire, par exemple, à Laurent Gbagbo que ses pratiques ne sont pas celle d’un démocrate, notamment en matière de main mise sur la presse… Quant au secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, Laurent Wauquiez, il ne souhaite pas donner de leçons à la Hongrie, préférant garder sa langue dans sa poche et son mouchoir sur les valeurs fondatrices instituant l’Europe. La dérive autoritaire de certains pays n’est bien que le rejeton monstrueux d’une Europe sans courage politique.

Et puis, il faut aussi ouvrir les yeux : Vaclav Klaus en République tchèque, Lech Kaczynski jusqu’à il y a peu en Pologne, Viktor Orban en Hongrie : tous ont fait surgir une nouvelle forme de droite, migrant du libéralisme à l’extrêmisme. Jouant la partition de la revanche sur le communisme pour emporter dans leurs valises des revendications bien moins avouables. Après le départ des sinistres communistes, force est de constater que ce ne sont pas de petits anges démocrates qui se sont installés dans leurs fauteuils. Mais tous ont aussi profité de la déliquescence du projet européen, incapable de fournir des perspectives à des sociétés traumatisées, cherchant leur place dans une Europe qui n’a pas fait ce qu’il fallait pour les accueillir, et en demande d’une stratégie dans la mondialisation dont l’Europe n’a pas su (ou voulu) se doter.

Demain, il nous faudra remettre le métier sur l’ouvrage. Il n’y a pas de fatalité à l’absence de courage politique et de dessein européen."

Budapest_Intervention_sovietique_1

Les chars russes envahissent Budapest le 4 novembre 1956 et noient l'insurrection populaire dans le sang. 3000 hongrois sont tués dans une répression féroce qui dure jusqu'au 15 novembre.

24 décembre 2010

Les petits tours de André Reichardt

ANDR2_REICHARDT_PHOTO_copie_1Décidément la nomination de André Reichardt au poste de sénateur est loin d’être un lit de roses pour celui qui était il y a encore quelques mois président du conseil régional d’Alsace. Cette promotion à temps compté qui doit tout au hasard du calendrier politique risque fort  d’illustrer cet axiome de Pierre NORA pour qui il y a des futurs qui ne sont par forcément un avenir... La presse locale ne s’en était pas faite l'écho, mais déjà en 2009, son installation dans le fauteuil du défunt président ZELLER avait occasionné quelques grincements de dents. Atteint par le cumul des mandats, André REICHARDT avait du céder son fauteuil de maire de la commune de Souffelweyersheim lors d’une élection qui avait vu lui succéder Patrick KURTZ, son premier adjoint. Quelques mois après, l’arrivée de Philippe RICHERT à la présidence du conseil régional ayant mis fin à son CDD de président par intérim, et c’est à l'issue d'une élection sans encombres que André REICHARDT avait retrouvé son fauteuil de maire en octobre 2009. Dans la foulée André PERRIN devenait 1er adjoint en lieu et place du maire sortant Patrick KURTZ, très connu dans le monde du sport en tant que président de la FFVB (Fédération Française de Volley-ball). A l’époque les habitants de cette commune s’étaient interrogés sur le sens de cette rétrogradation.  Etait-ce « pour préparer l’avenir » (oui mais lequel ?) comme le soulignait André Reichardt de façon énigmatique ? Ou pour mieux enterrer celui de Patrick Kurtz ? Avec l'élection qui s'annonce, cette question ne manquera pas de ressurgir au moment de mettre le bulletin dans l'urne.

Aujourd’hui, la démission de André REICHARDT de son poste de maire de Souffelweyersheim si elle satisfait aux règles du cumul, elle n’en indispose pas moins les habitants de cette commune. En laissant dans l’ombre bon nombre de questions, elle visibilise d'autant et par effet de miroir, ce qui jusqu’ici semblait devoir se  contenir  derrière la scène : Qui demain, de Pierre PERRIN, Patrick KURTZ ou d’autres encore, sera le prochain maire de Souffelweyersheim ? Celui qui a déjà occupé ce poste ?  Ou bien alors ??? Au-delà de ce contexte municipal d'un maire qui joue les arlésiennes, le choix de André Reichardt doit avant tout se comprendre aux exigences de sa fonction de président de l’UMP du Bas-Rhin. Abandonner sa 1ere vice-présidence au Conseil Régional d’Alsace (et surtout les compétences qui vont avec) cela aurait eu comme conséquence de redonner un peu de mou à un centrisme Alsacien tenu à la laisse courte.I I n'était donc pas question pour André REICHARDT de laisser filer une succession forcément médiatisée et qui aurait vu s'affronter pour le meilleur et surtout le pire, la RPR Arlette GROSSKOST et son homologue centriste René DANESI.

Autant le dire, avec ce choix André REICHARDT signifie implicitement la poursuite des batailles feutrées qui opposent partisants du centre et tenants d'une droite pure et dure, batailles qui, le temps d'une élection, risquent fort de se déplacer sur les bords de la Souffel et ce quand bien même l'on tenterait d'en nier l'existence. Nul doute que  les électeurs de Souffelweyersheim apprécieront comme il se doit ce « 3ème tour de scrutin municipal » en un peu plus de deux ans ! En 2008, la liste André REICHARDT avait été élue sans opposition avec 50% d’abstentions et près de 15% de bulletins blancs, une sorte de record pour cette commune qui depuis 1995 voit le béton s’afficher sans complexes sans que pour autant la volonté qui y préside soit pleinement consciente des conséquences qui en résultent. Au final,  au delà des postures affichées par les uns et les autres face aux médias, assisterons nous à Souffelweyersheim à la reconduction d'une  politique qui tient l'électeur en si peu de considérations ? Dans l'immédiat cela parait fort probable. Mais en sera-t-il de même aux municipales de 2014 ? Et avant cela, aux  cantonales de mars 2011 ? Du côté de la Souffel la question reste posée. 

Texte fourni par Francis-Alexis HAMMER - Mundolsheim

23 décembre 2010

Un oignon tout frais

oignonLors des prochaines élections législatives, notre "plus belle vallée du monde" sera rattachée à la circonscription électorale de Sélestat. Notre "petite politique politicienne" se fera alors non plus dans le lointain Molsheim, mais bien dans la capitale humaniste (enfin, il paraît) du Centre-Alsace. Et l'UMP a déjà pris les devants, et c'est ainsi que c'est le "mandarin du Ried", tout à la fois député, vice-président du Conseil Régional, président de l'ADAC, qui a "boosté" le maire de Villé, 5ème vice-président  et "roue de secours" de la "charrette comcom", pour se présenter aux Régionales en position bouche-trou non-éligible sur la liste UMP en vue des cantonales 2011. Mais l'UMP, s'étant pris les pieds dans le tapis, a désigné un autre candidat, qui lui, s'est pris les pieds dans le tapis UMP indépendant-apolitique-sans-étiquette. Toujours est-il que, si le rattachement du Val de Villé est logique, attendu depuis un demi-siècle, il en découle que nous devons forcément nous intéresser aux affaires sélestadiennes. Aussi nous vous présentons ici en avant-première (avec un grand merci au sympathique et généreux donateur) "L'oignon libre n° 7", bulletin de l'opposition municipale sélestadienne que tous les habitants de Sélestat vont recevoir dans leur boîte aux lettres dans les jours à venir ! Un vrai "cadeau de Noël" pour certains.

20 décembre 2010

Un élu municipal s'exprime sur la réforme des collectivités

photo_dnaLu dans les DNA, édition d'Obernai : Suite à notre page consacrée aux conséquences de la réforme des collectivités sur le territoire du Piémont des Vosges, le conseiller municipal d'opposition d'Obernai, Bruno Freyermuth, a souhaité réagir. « Cette nouvelle réforme territoriale est une recentralisation masquée du pouvoir, celle-ci divise bien au-delà du clivage gauche-droite et paralysera encore davantage nos collectivités, déjà soumises à rude épreuve par la suppression de la taxe professionnelle, la perte d'autonomie fiscale et le gel des dotations de l'État décidés par le gouvernement. » Il dénonce également une réforme « guidée par des tripatouillages électoraux » qui viserait à favoriser l'UMP et qui « marque un véritable recul démocratique car elle supprime la parité et renforce l'élection des notables au détriment des femmes et des jeunes ». L'élu se dit en revanche également favorable à une assemblée unique en Alsace. Et pour le Val de Villé, quelle incidence ? Votre avis nous intéresse.

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4 décembre 2010

Une candidature pseudo-indépendante dans la vallée : ça se précise !

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UMP/sans étiquette aux élections cantonales 2011 dans le Val de Villé : maladie héréditaire ?

Même avec une sauce écolo, ça ne prend plus !

3 décembre 2010

Un habitant de la vallée écrit dans "Le monde"

Le mirage du candidat indépendant

« De nombreux candidats aux élections cantonales se présentent aux suffrages

des électeurs comme indépendants ou apolitiques. »

«  Les Partis et groupements politiques concourent

à l'expression du suffrage »

  (Constitution de la cinquième république Titre 1 Art, 4)

Le texte de la Constitution est clair, les divers candidats aux élections issus d'un parti politiquesont à même de représenter une volonté collective qui concoure au respect de la démocratie. Pourtant, à chaque élection, c'est vrai principalement pour les élections locales ou départementales, on voit réapparaitre des candidats indépendants, apolitiques, ou sans étiquette. Certains vont jusqu'à vouloir rester « libres ». Ce phénomène est ancien et surtout présent dans le monde rural.

  Le candidat indépendant est le cas typique permettant l'utilisation de la langue de bois qui ne veut strictement rien dire sauf à ratisser large. A chaque fois, l'apolitisme réapparait en force avec des arguments ressassés depuis des lustres.« On n'est pas dans des combinaisons politiciennes »

« On est au service de l'ensemble de la population »

« L'idéologie n'a pas sa place dans la gestion locale »

etc..etc...

   En clair, ce qui est nécessaire au plan national devient nuisible au plan local. Une décision politique à l'Assemblée Nationale, ne serait que de simple gestion à l'Assemblée Départementale. La noblesse de l'acte d'un coté, la gestion du quotidien de l'autre. Il faut remarquer que cette attitude est adoptée plutôt par des gens rejoignant la droite une fois élu. Souvent, ils assument des choix libéraux en se cachant derrière un discours alambiqué de petit élu rural. Le sommet de l'hypocrisie dans ce genre de pratique, c'est le candidat qui accepte ou sollicite le soutien d'un Parti traditionnel tout en se voulant indépendant. C'est à la limite de l'escroquerie politique. L'avance masquée ne dure que l'espace d'une campagne. On rejoint ensuite son camp d'origine. En terme de rigueur intellectuelle, la démarche n'augure rien de bon. Certains exclus ou dissidents de partis font aussi les beaux jours du camp des indépendants. En terme footballistique, on pourrait dire qu'ils  purgent leurs matchs de suspension.                

 Ce positionnement n'est ni honnête, ni courageux. L'action concrète de tout élu même local l'oblige à prendre des décisions qui mettent en jeu des valeurs politiques. Au niveau institutionnel, ces élus sont « grands électeurs » lors des Sénatoriales. Ils ont donc à choisir entre les candidats présentés par les grands Partis Politiques. L'apolitisme ne résiste pas à ce choix. L'apport de leur signature pour un candidat aux Présidentielles, l'influence que peut représenter leur signature pour un comité de soutien etc etc.. ces actes sont des actes politiques et partisans. Chaque décision mettant en jeu des moyens financiers ayant des conséquences sociales, économiques, culturelles, environnementales sont des décisions politiques. Vouloir nous faire croire le contraire, c'est vouloir  nous cacher la réalité de la politique menée. On le voit, ce discours est non seulement mensonger,  il est aussi dangereux au niveau de la vie démocratique. Si l'on peut s'affirmer « apolitique » lors d'élections cantonales, c'est que le débat politique n'aurait pas lieu d'être à ce niveau,  ce qui est déjà réducteur de la vie démocratique et contraire on l'a vu à l'esprit de la Constitution. Si la démocratie locale peut se passer de la politique, attention à ce qu'elle ne puisse se passer des politiques. Se revendiquer de « l'apolitisme » c'est contribuer au rejet populiste de la politique. L'histoire nous a montré les dangers d'un tel rejet.

  La  nouvelle loi sur la réforme des collectivités territoriales qui entrera en vigueur en 2014, corrigera cette dérive en supprimant le Conseiller Général. Drôle de remède pour guérir la maladie. Point positif tout de même, la nouvelle assemblée obligera les élus à se déterminer bien avant le scrutin. Comme nous l'avons dit, l'apolitisme n'est que passager. Une fois élu, « l'indépendant » devient une pièce rapportée d'un parti qui lui, pratique la politique. Pas sûr que ce soit le meilleur parcours. Faire partie du premier cercle est toujours plus valorisant.

Dans ce domaine, le sentiment d'indépendance,

n'est que douce utopie ou, ce qui est plus grave,

manipulation des électeurs.


André Wandoch

10 Novembre 2010

1 décembre 2010

A quand un Wikileaks en alsacien dans le Val de Villé ?

h_4_2183143_1282758939Après les nouvelles révélations du site Wikileaks on peut se demander à quand les premières fuites sur Wikileaks en français ? Avec les affaires actuelles sur les rétro-commissions de l’affaire Karachi ou l’affaire Bettencourt on peut se demander quand le sulfureux site dévoilera des informations confidentielles de l’Etat Français. Et pourquoi pas des informations locales ? Pour l'Allemagne, Wikileaks cite bien un simple représentant SPD d'un Land, Rüdiger Scholtz, qui aurait affirmé dans une note : "Il vaut mieux une alliance du SPD avec les Grüne qu'avec les Linke.". Il serait donc tout aussi intéressant que ce site se mette au dialecte alsacien, voire au welsche, notamment dans le Centre-Alsace où certaines affaires sont restées encore bien sombres. Peut-être pourrait-on y trouver les "manoeuvres discrètes" du député de la circonscription de Sélestat-Erstein pour "récupérer les voix" du Val de Villé qui rejoindra son fief aux prochaines législatives ? Et l'on apprendrait ainsi que c'est lui qui aurait poussé un certain maire de la vallée à "se placer aux Régionales", et que ce député spécialiste du monde agricole verrait apparaître l'annotation "ne sait pas reconnaître un cheval de course d'un cheval de labour" (Ke Ross kommt met !). Outre les dessous de l'affaire de la villa Mathis qui a déjà "plombé l'atmosphère" aux dernières cantonales, on apprendrait aussi, à temps pour voter, les sordides "manoeuvres secrètes" de l'UMP -version Val-de-Villé- pour sortir les marrons du feu aux prochaines cantonales. Peut-être apprendrait-on que c'est le Conseiller Général sortant qui est intervenu à Strasbourg - là où se fait la "Bolidik" - pour que le fameux "cheval" soit considéré comme une "chèvre" (Wann 'r wella s'Willertal verliara, schtella der F ...). Alors que c'est le même "faiseur de rois" qui a placé ce maire sur son trône! N'y aurait-il pas des histoires d'ancien Super-U là dessous, et donc de "gros sous" revenus à la comcom alors que la municipalité de Villé les considérait déjà comme siens ? Et l'on apprendrait aussi comment l'UMP est arrivé à soutenir un candidat soi-disant écolo soi-disant de gauche, en faisant dire à un éminent personnage proche de l'UMP dans la vallée la recommandation de Rüdiger Scholtz: "On peut éviter la gauche en soutenant un Vert, cas de figure déjà vu à Fribourg-en-Brisgau pour l'élection d'un Bürgermeister."  Et l'on apprendrait aussi la partition jouée pour la répartition des rôles entre le président et un vice-président de la comcom pour les élections régionales et cantonales ? Et l'on apprendrait peut-être aussi les vraies raisons du "sauve qui peut" et du "naufrage du Titanic - Saint-Gilles". Tout comme l'on apprendrait pour la partie "welsche" pourquoi Fouchy ne fait pas son "Noël dans la vallée" comme attendu et l'a laissé à d'autres... Vivement que Wikileaks (ou plutôt Villé-leaks) dévoile tous ces secrets de ce qui est la plus belle vallée (ou le nombril du monde ?). Ou resterons-nous la vallée du sud du Bas-Rhin, la seule où l'on pratique encore l'omerta?

9 novembre 2010

Les "taupes" de l'extrême-droite

hqdefaultFacebook est un instrument de communication très intéressant. Ainsi la page du conseiller général Chaton élu d'extrême-droite du canton du Val d'Argent émigré à l'UMP, dont il portera les couleurs aux prochaines élections cantonales. On peut y lire de tout. Ainsi son chanteur préféré est Georges Brassens, et sa chanson préférée "Brave Margot" (cette petite bergère qui trouva dans l'herbe un petit chat et l'adopta, dixit le conseiller général). Mais ça, c'est gentil ! Il y a des chapitres plus sournois destinés à appâter les poissons UMP, tels "Charles de Gaulle vu par Jean Lacouture", qui se réfère à un article paru dans "Le Monde." Et puis, il faut attirer le "menu fretin", les électeurs, en faisant état des décisions du Conseil Général concernant la vallée, comme si c'est lui qui avait obtenu une montagne d'argent, là où il n'y en a plus guère ! Enfin, admettons : le caméléon "à la flamme" de son ancien parti, le FN, qui a ensuite mué dans un rouge-blanc identitaire au point d'attirer des délégations du Vlaam-Block (extrême-droite flamande de Belgique) dans ce beau Val d'Argent, a maintenant les couleurs bleu-rouge de l'UMP pour sa pomme.

Plus hilarant est le message : "Viens de passer 1h30 dans un bouchon provoqué par des travaux (entre guillemets) entre Lièpvre et Châtenois. Bravo aux services de l'Etat pour leur incompétence". Comme si les services de l'Etat n'étaient pas dirigés par l'UMP ! Comme si la "RN 59" ne venait pas d'être départementalisée et ne relevait du Conseil Général du Bas-Rhin et de celui du Haut-Rhin où siège cet élu ! Comme si celui qui, de surcroît conseiller régional par le passé, (au temps où les routes étaient programmées dans les "Contrats de Plan Etat-Région") avait déjà levé ne serait-ce que le petit doigt en faveur des usagers de cette route et de son tunnel ! Alors, en le voyant pris à son propre piège, on ne va pas pleurer. Surtout que contrairement aux 85 victimes de la RN59 en un tiers de siècle, il n'en est pas mort. 

Mais la page la plus intéressante est celle de ses "amis" dont on en retrouve à tous les échelons : Nathalie GRIESBECK, députée européenne Modem de Lorraine, Philippe RICHERT, président UMP de la région Alsace, Jean-Philippe MAURER, Michel HABIG,  députés UMP alsaciens, l'éternel suppléant Jacques CATTIN, Robert GROSSMANN qu'on ne présente plus, Pierre MARMILLOD et Thierry SPEITEL, centristes autrefois au Modem, et bien sûr ... les transfuges  de la gauche dite moderne Jean-Marie BOCKEL et son ami Denis RAMBAUD ! De vraies convergences entre tous ceux-là ! Et évidemment, les plus significatifs, Jacques CORDONNIER, président des identitaires extrémistes d'Alsace d'Abord, et Nicolas de LAMBERTERIE, le nouveau président de "Jeune Alsace" en remplacement du rock-star-guitariste connu surtout dans le Val de Villé et à ... Vitrolles, qui, émancipé, a pris place au bureau du parti-père. On peut se demander si plutôt que de jeunes chats, il ne faudrait pas parler de "taupes" chargées d'infiltrer l'UMP pour l'attirer vers l'extrême-droite (l'affaire d'expulsion des Roms le prouve), car en matière de politique, je ne crois guère aux "repentis". Mais la question peut être posée : est-ce l'extrême-droite qui vient vers l'UMP ? ou l'UMP qui va naturellement à l'extrême-droite avec Sarkozy, qui serait "la vraie taupe" ?

Et c'est avec une majorité issue de ce parti, que certains de notre vallée de Villé, tout en se disant indépendants, en laissant même entendre qu'ils sont ou écologistes ou de gauche ou les deux, vont collaborer s'ils sont élus au conseil général ou, plus tard, au conseil territorial ? 

4 novembre 2010

Perroquets apeurés

parrots2L'ex-Premier ministre français Dominique de Villepin se livre à une charge d'une rare violence contre Nicolas Sarkozy, qui a "dévalorisé la fonction présidentielle" et s'entoure d'"une cour invraisemblable de perroquets apeurés", dans un ouvrage publié prochainement. Dominique de Villepin est, à droite, l'ennemi juré de Nicolas Sarkozy qu'il combat sur le terrain politique et a affronté devant le tribunal dans un complexe dossier de machination, l'affaire Clearstream. Il avait été blanchi par la justice en janvier et un procès en appel a été programmé mercredi du 2 au 26 mai prochains. "La rupture" politique, promise par le candidat Sarkozy en 2007, "est une revanche personnelle, mais aussi une revanche contre l'histoire de France, contre tout ce qu'elle porte", écrit Dominique de Villepin dans un livre consacré à "L'esprit de cour" à travers l'histoire (éditions Perrin), dont l'hebdomadaire L'Express a publié mercredi des extraits. Pour Dominique de Villepin, le président français privilégie "l'instrumentalisation des peurs et érige la division en méthode à travers l'activation des clivages idéologiques, la stigmatisation des immigrés ou de l'islam et la recherche de boucs émissaires"."Cette vindicte masque une approche utilitaire et opportuniste de la politique, qui, conformément à l'esprit de cour, juge d'une action en fonction de son intérêt immédiat et de son apport tactique", dit-il. Selon lui, Nicolas Sarkozy a "dévalorisé la présidence en la surexposant médiatiquement" et "par ses dérapages verbaux". Pour Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy "s'est forgé une vision de la France qui lui ressemble, c'est-à-dire individualiste, avide de réussite sociale et personnelle, obsédée par les biens matériels et indifférente à l'Histoire". Enfin, Dominique de Villepin affirme que son rival s'est entouré de courtisans qu'il qualifie de "perroquets apeurés distillant en boucle les mêmes éléments de langage" et "de roseaux plus penchés que pensants qui ne vivent qu'à travers le regard du prince". (la Libre Belgique)

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