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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
vosges
13 février 2013

Les "Schütztruppen" ou "Askaris" sur le front en 1914/18

tranchee_allemA la déclaration de la première guerre mondiale en 1914, les Schutztruppe d'Afrique orientale allemande furent organisés en 14 compagnies terrestres ou "Feldkompagnien" comprenant un total de 2500 hommes, avec des quartier généraux situés dans la capitale de Dar Es Salam. Incluant divers éléments supplémentaires, tels des transporteurs et simples travailleurs, les Schutztruppe totalisaient approximativement 14 000 hommes. Elles furent au départ affectées à défendre les territoires coloniaux, essentiellement en Afrique. Mais vite le besoin d'hommes dans les tranchées du front de l'ouest se fit sentir, et l'état-major allemand fut amené à déployer des "Schütztruppen" ou "Askaris" dans les tranchées sur la ligne bleue des Vosges. L'état-major allemand les stationna d'abord dans les vallées vosgiennes d'Alsace (on estimait que l'Alsace était la région où, sur le plan climatique, les askaris retrouveraient les conditions d'adaptation). Ils furent au maximum 16000 à partir de 1916. Ils subirent d'abord un entraînement dans nos vallées, furent affectés à des tâches de génie (construction de la Lordonbahn et de deux de ses tunnels permettant d'amener hommes et matériel sur le front), puis envoyés eux-mêmes sur le front et en première ligne dans les "Schützengraben".

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Schütztruppen au stand de tir d'entraînement (à Villé, le stand de tir se trouvait à côté de la gare, près de l'actuelle piste cyclable).

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14 janvier 2013

Christian Pierret et la gouvernance territoriale

A l’occasion du Forum Ecodéfi 2012 consacré aux problématiques de financement des collectivités, nous avons rencontré Christian Pierret, ancien ministre délégué à l’Industrie et actuel Président de la Fédération des Villes Moyennes (FVM).

Il revient sur la réorganisation de la gouvernance territoriale, induite par l’acte III de décentralisation. Les attributions et les compétences devraient ainsi être simplifiées et surtout, clairement définies entre les régions, les départements, les communes et les intercommunalités.

Pour Christian Pierret, ce nouvel acte devrait amener davantage de liberté et d’autonomie fiscale pour les collectivités. Et les aider à lutter efficacement contre la crise.

(Blog de Christian Pierret)
5 décembre 2012

Le premier radar "tronçon" sur la RN 59

le_radar_troncon_est_implante_sur_la_rn_159_entre_frapelle_et_bertrimoutier_cet_appareil_permet_deDepuis hier, le premier radar automatique fixe de type « vitesse moyenne » – ou radar tronçon – installé en Lorraine est officiellement mis en place dans les Vosges, sur la RN 159 entre les communes de Frapelle et Bertrimoutier. Actuellement, il en existe quatorze autres de ce type en France. « Pour l’année 2012, c’est le 4e radar fixe mis en service dans le département des Vosges par la délégation interministérielle à la sécurité routière », explique Julien Anthonioz-Blanc, sous-préfet, directeur de cabinet de Marcelle Pierrot, préfète des Vosges.

Ce dernier est venu présenter ce nouveau dispositif destiné à faire respecter la limitation de vitesse qui est de 90 km/h sur cet axe de circulation. Un choix qui n’est pas anodin à cet endroit puisque sur la période 2007-2011, on avait dénombré 7 accidents faisant 4 tués et 9 blessés. « En 2012, dans les Vosges, la vitesse excessive ou inadaptée a été la cause principale identifiée de plus d’un tiers des accidents mortels ». Aux côtés du capitaine de gendarmerie Philippe Biette, Alain Habert, responsable de l’Observatoire départemental de la sécurité routière et Lionel Claudel, chef du CEI de Saint-Dié de la Dir Est, le représentant de l’État a expliqué le fonctionnement de cet appareil qui sera mis en service prochainement. Il ne reste plus qu’à fixer les caméras et faire les réglages techniques afin d’être opérationnel.

Sur une portion distante de 2,400 km, deux bornes sont installées à l’entrée et deux autres à la sortie permettant de calculer la vitesse moyenne des usagers de la route. À chaque fois, des caméras fixées sur les mats de 3,50 m de haut liront la plaque d’immatriculation du véhicule (auto, moto, poids lourds) et l’heure de passage. Les contrôles s’effectuent dans le sens Frapelle – Saint-Dié. « Un radar pédagogique sera installé à l’entrée de la zone permettant à l’usager d’avoir une information sur sa vitesse. » A ce jour, le département compte 21 radars tout type confondu.

Depuis le début de cette année, ces appareils ont relevé 110 000 infractions. Une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende sont requis pour leur dégradation ou leur détérioration.

B. MORVAN (Vosges-Matin)

21 octobre 2012

Rambervillers : les poubelles de la colère

Pendant quelques minutes, la tension était à tel point palpable qu’on a bien cru que la vingtaine de gendarmes casquée, matraque et bouclier au poing, allait charger. Et puis finalement non, tout est rentré dans l’ordre. La place du 30 septembre à Rambervillers a été une nouvelle fois, hier soir, le théâtre de la colère des habitants de la ville et de la communauté de communes, la 2C2R, plus de 700 personnes selon les forces de l’ordre, qui protestent de plus en plus vigoureusement contre le ramassage des ordures à la pesée. Une nouveauté dans le quotidien des foyers à compter du mois de janvier, un budget à la hausse à prévoir pour les ménages.

 

UNE SORTIE DE POUBELLES UNE FOIS PAR MOIS

« Avec mon bébé, j’ai 80 kg de couches par mois. Avec la pesée embarquée, je vais payer 350€ par an, rien que pour ça, sans compter les autres déchets », affirme Aurélia. Elle est venue en famille, avec mari et enfants pour dire non au système mis en place par la 2C2R. « On nous dit de trier mais finalement, c’est trier plus pour payer plus », constate Evelyne, une habitante de Saint-Gorgon, qui a fait ses calculs « à peu près parce qu’on ne sait rien de précis. Quand des agents sont passés chez nous pour nous présenter les choses, ils n’avaient aucun tarif. » A 0,32€ le kilo d’ordure, contre 0,07 à Baccarat par exemple, la facture chiffre vite, d’autant qu’il ne faut sortir sa poubelle « qu’une fois par mois, reprend Evelyne. Chaque sortie supplémentaire coûte 2,20€. » Beaucoup d’argent pour des familles déjà pas bien riches. Et un sérieux problème de logistique : « Comment vont faire les gens qui habitent en appartement ? Ils vont devoir stocker leurs poubelles chez eux pendant un mois ? », s’interroge une habitante du centre-ville.

Le maire et vice-président de la 2C2R, Gérard Keller, est venu courageusement dans la foule pour tenter de répondre aux questions de ses administrés, qui ont l’impression d’être « des vaches à lait. » Pourquoi ne pas vendre les poubelles plutôt que de nous les louer (entre 127 et 250€ par an selon la contenance) ? Comment vont faire les personnes âgées, les malades dont les soins produisent des déchets ? Ou va l’argent ainsi collecté ? Autant d’interrogations sans réponse. « De toute façon, vous vous en foutez », apostrophe une manifestante. « Non, Madame, si je m’en foutais je cultiverais mon jardin depuis 10 ans. Nous sommes en période de test, tout n’est pas encore calé », réponds le maire, qui s’avoue toutefois coincé entre deux chaises : la communauté de communes d’une part, qui a réalisé des investissements et entend les rentabiliser, et ses administrés d’autre part, qui s’attendent à recevoir une note salée. Sans tout comprendre. « On ne nous a rien dit sur les tarifs, on ne sait rien. De toute façon, en janvier je ne paierai pas. Même si les huissiers viennent chez moi », s’agace un homme. « Je ne suis pourtant pas une révoltée mais là, ça va trop loin », reprend une femme.

Pris à parti, Gérard Keller est rentré dans sa mairie après avoir reçu des jets d’œufs. Il est ressorti quelques minutes plus tard, toujours pour tenter de calmer la foule, qui grondait de plus en plus. Il a toutefois été salué par quelques bonnes âmes reconnaissantes : « Il est courageux, tout le monde n’aurait pas fait ça. »

Au milieu de la place, les déchets s’accumulent et certains manquent de partir en fumée, quelques jeunes manifestants ayant décidé de corser les discussions.

Jean-Marc Habert, le président de la 2C2R était présent lui aussi, entouré par les gendarmes. De son côté non plus, les habitants n’ont pas trouvé de réponses satisfaisantes. « Il faut attendre le mois de décembre. Nous ferons un point à ce moment-là pour voir combien cela coûtera réellement », a tenté le président. Pas de quoi calmer la foule. Plus de deux heures après le début de la manifestation, la place était toujours noire de monde. A l’arrivée du cordon de « boucliers », l’ambiance redescend un peu mais les « Keller démission », retentissent dans la ville. Il s’en est fallu de peu pour que la soirée dégénère mais les 35 gendarmes et policiers municipaux étaient sur le pied de guerre. La colère n’est pas tombée pour autant. « S’il le faut on reviendra. Et on ira les déposer directement chez le maire, nos poubelles », grogne quelqu’un.

Il reste trois mois à la communauté de communes pour tenter de désamorcer un conflit qui vire à la crise de nerf. Réunions publiques et autres rencontres ne seront pas de trop pour expliquer aux habitants de Rambervillers et des villages alentours qu’il va falloir sortir le portefeuille.

Marion JACOB - Vosges-Matin)

25 novembre 2011

Les éoliennes provoquent la tempête

eoliennes11Belfays, petit village de 107 habitants, est situé, au fond de l'ancienne vallée textile du Rabodeau, très près de la limite de l'Alsace et de la Lorraine. Il a comme seule spécialité d'héberger 17 sortes de chauves-souris, à préserver coûte que coûte ! Un projet de 10 éoliennes en a fait le centre de gravité d'une bataille qui touche les cantons de Senones et de Saâles. Une enquête d'utilité publique a d'ailleurs déjà été lancée et s'est terminée le 3 novembre dernier. On attend maintenant le résultat. Des écologistes (surtout vosgiens) sont regroupés dans l'association "Rabodeau-Environnement". Ils ont animé l'enquête publique en provoquant le dépôt de 200 lettres d'opposition auprès du commissaire-enquêteur et une pétition munie de 400 signatures : "Nos concitoyens, de mieux en mieux informés, ayant de plus en plus une expérience personnelle ou familiale des problèmes engendrés par les éoliennes industrielles, ne sont plus dupes du discours "écologiquement correct" des financiers porteurs des projets éoliens et des élus qui les soutiennent. Ils refusent que les personnes fragiles - âgées des villages ou du centre médical de Saâles - soient exposées à une nuisance sonore avérée préjudiciable à la santé. Ils refusent également que nos paysages, alors que le tourisme est le seul espoir de développement économique futur de nos vallées par le biais des pôles d'excellence rurale des Trois Abbayes ou du Circuit de Mémoire 14-18, soient altérés et veulent que les sites de mémoire des Grandes Guerres soient respectés. Ils ne veulent pas d'une électricité chère au seul profit de financiers peu soucieux de l'environnement. Rabodeau-Environnement, membre du collectif "Vosges-Horizon-Durable", reste à la disposition de toutes et tous pour oeuvrer à la protection de l'environnement de qualité qui caractérise la vallée du Rabodeau." La réponse de six maires concernés ne s'est pas fait attendre, sous forme de communiqué : "L'association Rabodeau-Environnement, comme son nom ne l'indique pas, est une association anti-éolienne. Depuis de nombreuses années elle fait signer une pétition contre les éoliennes et nous sous étonnons qu'à ce jour elle n'ait eu que 400 signatures. Concernant les 200 lettres parvenues au commissaire-enquêteur, la très grande majorité de ce qui est une lettre type simplement signée ne provient pas des territoires concernés par le projet. Ceci dit, toutes les opinions ont droit de cité. Nous regrettons juste qu'en six ans d'existence cette association n'ait jamais cru bon d'organiser une réunion d'information sur les communes concernées et que quasiment aucun opposant se soit donné la peine de lire les documents relatifs à l'enquête publique.(-). Signé : Brigitte Gamain (Chatas), Bernard Maetz (la-Grande-Fosse), Christian Harenza (Grandrupt), JM Stenzel (St-Stail), Serge Alem (Ban-de-Sapt), Jean Vogel (maire EELV de Saâles). Est-ce le dernier rebondissement du feuilleton : "La guerre des écologies aura-t-elle lieu ?" alors qu'il apparaît que certains affûtent à nouveau leurs couteaux ?

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La vallée du Rabodeau (autrefois "l'empire Boussac")

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20 août 2011

Le "Schwarzwaldverein" d'Elzach dans les Vosges

Le  "Schwarzwaldverein" d'Elzach et le "Club Vosgien" du bourg jumelé de Villé se sont rencontrés cette année au  Col de la Schlucht, pour une journée de marche commune. L'année prochaine, la rencontre, devenue traditionnelle depuis un certain temps, aura lieu du côté d'Elzach et de la Forêt Noire.(selon "Badische Zeitung")

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23 juin 2011

Le loup photographié

La préfecture des Vosges a publié, hier, une photo accréditant un peu plus la présence du loup sur ses terres. Le cliché a été pris dans le canton de Gérardmer, par un particulier.

la_premiere_photo_du_loup_des_vosges_la_prefecture_affirme_que_c_est_probablement_le_cas_photo_dC’est une prise de vue plutôt banale d’un canidé, de dos, au sortir d’un pré vosgien. Un cliché qui n’a pourtant rien d’anodin pour les spécialistes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCSF) qui traquent, depuis début avril, le « serial croqueur » qui a fait 36 victimes dans les Vosges (35 agneaux et un poulain). Prise fin mai, cette photo n’a été rendue publique qu’hier par la préfecture des Vosges, dans un communiqué titré « Massif vosgien : probablement un loup ». Un pas de plus vers la reconnaissance de la présence du carnivore dans les Vosges, dernier massif montagneux de France qu’il n’a pas encore officiellement colonisé.

Des éléments probants

La photo est l’œuvre d’un particulier, qui tient pour l’instant à conserver l’anonymat. Il avait disposé, dans la forêt, un appareil à déclenchement automatique. L’image a été prise dans le canton de Gérardmer, dans un secteur assez proche des communes de La Bresse, Ventron et Cornimont, où ont été recensées les onze attaques meurtrières. Elle a ensuite été transmise à l’ONCSF, qui l’a fait analyser par ses experts nationaux, basés près de Grenoble. « Ils ont examiné l’allure générale du canidé pris de dos et concluent qu’il s’agit probablement d’un loup », affirme la préfecture. Benoît Clair, en charge de l’ONCSF des Vosges, détaille les éléments qui mènent à cette conclusion : « Le pelage et ses contrastes sont caractéristiques du loup. Tout comme le dos gris et le bas des flancs plus clair. » Mais ce n’est pas tout : « On voit que l’animal est assez haut sur patte. Et ses petites oreilles, plutôt arrondies et un peu rousses constituent aussi un critère fiable. » L’allure générale paraît également significative : « La tête basse et la queue dans le prolongement du corps constituent aussi des caractéristiques. » Mais le cliché laisse bien évidemment un goût d’inachevé aux spécialistes : « Nous ne sommes pas en mesure de voir le masque facial blanc ou les liserés sur les pattes qui pourraient nous permettre d’être affirmatifs à 100 %. » Comme sur la photo nocturne prise la semaine dernière dans le Doubs et qui ne laisse, aucun doute, sur la présence du loup dans ce département voisin. Fort de son expérience, Benoît Clair reste prudent : « Il existe une variété, baptisée chien de Saarloos, qui ressemble énormément à un loup et que seuls les spécialistes peuvent dissocier. » Reste qu’en officialisant l’existence de cette photo, la préfecture donne, pour la première fois, corps à cette hypothèse. La semaine dernière, elle avait déjà envoyé un autre signe fort en annonçant l’indemnisation prochaine des cinq éleveurs touchés. Ils seront remboursés sur neuf des onze attaques recensées. Le préfet les reçoit aujourd’hui. Il y sera, sans doute, question du futur ralliement des Vosges dans les rangs des départements soumis au « Plan loup ». Un cadre législatif visant à concilier le maintien des activités d’élevage avec la présence pérenne de cette espèce protégée. Philippe MARQUE (Le Républicain Lorrain) 

26 mai 2011

Problèmes de TNT, les Vosges aussi

672508DSCN0841Le 28 septembre ? Ah oui, la date du passage à la TNT dans les Vosges. Pour le commun des téléspectateurs, qui ont toujours zappé et zappent librement devant leur écran de télévision, les huit mois qui viennent de s’écouler ont presque effacé jusqu’au souvenir-même de l’arrivée de la Télévision numérique terrestre sur le département. Mais au regard des habitants du Val-d’Ajol, de Remiremont, Bellefontaine ou encore Moussey, ils font figure de bienheureux.

Durant ces huit mois, dans ces « zones blanches », la programmation télévisuelle a été en effet plus que fantaisiste, jouant les pronostiqueurs de loto en proposant des suites aléatoires de chaînes accessibles, variant au gré des horaires de la journée. « De quoi devenir fou ! » s’indigne Jean-Claude Bécherand, président des Mécontents de la TNT de l’Est.

Depuis le 18 mars, date de sa création, l’association basée au Val-d’Ajol mais qui compte des adhérents dans les Vosges et les départements limitrophes, a remué ciel et terre, multipliant les courriers, courriels, appels téléphoniques au CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), à TDF (Télédiffusion de France), à FTN (France Télé numérique)… sans jamais obtenir tous les numéros dans l’ordre ! A contrario, sur leur écran, toujours des messages crispants tels que « signal faible ou inexistant » ou encore « problèmes de réception ». Unique solution proposée par France Télé numérique : la parabole. Avec même, pour les habitants du Val-d’Ajol, un délai de « péremption » repoussé de deux mois pour profiter de l’aide.

La parabole ne passera pas par eux

L’aide en question ? 250 euros tout ronds, sans conditions de ressources, pour l’achat d’un accessoire dont le coût, pose comprise, est estimé au double. Voire davantage pour ceux qui, prévoyants, auraient au préalable investi dans une antenne TNT.

Hormis quelques impatients ou des personnes excédées par le délai, la majorité des quelque 400 adhérents de l’association ont donc refusé cette offre « généreuse », qui expirera le 28 mai, et ils ont continué à réinitialiser jour après jour le système, sur fond de concert discordant des instances de décision.

Chacune se retranche en effet derrière le spectre visiblement étroit de ses responsabilités : pour le CSA il s’agit de faire pression sur les chaînes de télé, à charge pour celles-ci de faire de même sur l’opérateur qu’elles ont choisi, Itas Tim pour le réseau des chaînes publiques comme France 2, France3, la 5, la chaîne de l’Assemblée nationale ou encore Vosges Télévision, et Towercast pour des chaînes comme TF1, NRJ12, LCI, Eurosport ou Arte. « Tout le monde se renvoie la balle ! » constate Jean-Claude Bécherand qui collectionne avec humour les contradictions entre les mails des uns et des autres. Ainsi, pas plus tard que jeudi, le secrétaire de l’association Numa Giraumé a-t-il reçu à 14 h 12 un mail de TDF (Télédiffusion de France) lui indiquant que le problème de l’émetteur de Remiremont, qui conditionnait le bon fonctionnement de celui du Val-d’Ajol, était résolu, tandis que du côté de l’Agence nationale des fréquences on indiquait au président Jean-Claude Bécherand, à 14 h 42, qu’une relance avait été effectuée auprès de l’opérateur « pour lui signaler la persistance d’une gêne sur Remiremont et au Val-d’Ajol ». Un problème de transmission sans doute. Ou de « brouillage » selon le terme consacré.

Quoi qu’il en soit, « sur la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, la situation a semble-t-il avancé », note Jean-Claude Bécherand dans un semblant d’optimisme car le président n’exclut pas d’employer les grands moyens, comme bloquer les grands axes routiers, pour obtenir gain de cause.

Claire BRUGIER (Vosges-Matin du 24/5/2011)

29 janvier 2011

Poncelet contesté

35La campagne des cantonales attise le débat sur la succession de Christian Poncelet… Sauf qu’à 83 ans l’élu, depuis 1963, s’accroche à son fauteuil. Et ses opposants les plus farouches viennent de sa propre majorité.

Les amabilités ne sont plus de saison dans les Vosges. Singulièrement dégradé depuis quelques années, le climat entre Christian Poncelet et les députés UMP du département est carrément glacial. Tout sépare désormais le premier des seconds emmenés par le Néocastrien Jean-Jacques Gaultier.

Lequel souffle un vent de fronde pour accélérer la succession politique de l’octogénaire. « J’ai appelé un renouvellement à la tête de la majorité départementale, on ne veut pas ici d’un scénario à la Jean-Marie Rausch », confirme l’élu tout en précisant ne pas agir pour son propre compte. « Comme conseiller général de Neufchâteau (non renouvelable cette fois-ci) je fais campagne pour la désignation à la présidence de Philippe Faivre, conseiller général de Plombières-les-Bains ». Un message reçu cinq sur cinq par cet ancien notaire, conseiller général depuis 1992 et vice-président du Département, qui acte la suggestion : « Je serai candidat si nous conservons la majorité après les élections », tranche celui qui, à 62 ans, soulève en retour la hargne du vieux lion. Lequel dégaine aussi sec la sulfateuse et arrose « ces petits jeunes pressés et ambitieux », accusés de convoiter son scalp.

« L’arbitraire »

Sur le papier, l’ex-président du Sénat n’a rien à craindre de cette consultation. Du strict point de vue des équilibres gauche-droite, le Département ne peut basculer. Pour l’emporter, il faudrait à la gauche rafler 13 cantons des 15 renouvelables (sur 31 conseillers généraux). Mais le danger est ailleurs. Le feu couve depuis des mois à l’intérieur de la fédération UMP. Le 9 novembre, son vieux rival François Vannson lui a chipé la présidence avec 136 voix sur 138. La chute de la maison Poncelet est, semble-t-il, engagée. Rien ne dit pour l’heure que les cantonales achèveront de la précipiter. Reste qu’il lui sera bien difficile de contenir ce que d’aucuns nomment désormais « la révolution des jonquilles », en clin d’œil à l’actualité tunisienne.

« Rien à prouver »

Nombreux sont ceux bien décidés à aller jusqu’au bout de ce bras de fer. Outre les députés UMP François Vannson, Gérard Cherpion, Jean-Jacques Gaultier et la députée européenne Véronique Mathieu l’exaspération gagne sept autres conseillers généraux de la majorité départementale. S’ils se confondent en remerciements expédiés envers celui qui conduit depuis 35 ans les affaires du département, c’est pour mieux lui savonner la planche, pressés de le déposer. « A 83 ans, il n’a plus rien à prouver », attaque Jean-Jacques Gaultier soucieux de tirer un trait sur « le culte du secret » et de « l’arbitraire ». Si le député veut tourner la page « sans la déchirer », c’est pour en finir avec « l’usure » et « la coupure » qu’il perçoit entre le sommet de l’exécutif et la population. Sauf que l’intéressé, lui, n’a pas encore dit son dernier mot et réserve à ses détracteurs un chien de sa chienne(-). Non renouvelable, son mandat court jusqu’en 2014. Il aura alors 86 ans. Quand on aime…

Xavier BROUET

(Article trouvé dans "Le Républicain lorrain" du 26/1/2011)

26 janvier 2011

Comment la Poste privatisée tue les entreprises

09_09_PosteMauvaiseNotesVoici le communiqué publié par la direction de l'hebdomadaire "Les Annonces des Hautes-Vosges" (le siège est à 88-Fraize) concernant la distribution du journal : "Depuis environ 2 ans, un nombre croissant de nos lecteurs, fidèles abonnés, nous font part de leur mécontentement concernant la distribution de notre hebdomadaire. 

Nous prenons en compte vos réclamations, que nous répercutons à notre prestataire, la Poste. Malheureusement, la situation ne s'améliore pas, malgré le temps passé par notre secrétariat à remplir des formulaires envoyés à la Poste.

De Saint-Dié au Val de Villé en passant par Paris !

Ce problème s'est aggravé en 2010, le système de distribution ayant été modifié pour les journaux à destination de l'Alsace : postés le jeudi, ils prennent la destination de Paris. Eh oui, chers abonnés, vous êtes livrés le samedi, voire le lundi, car votre hebdomadaire est allé entre temps "respirer l'air pur" de la capitale. Et quand je parle du lundi, j'oublie certains cas où nos abonnés reçoivent leur journal entre mardi et vendredi !!!

Il nous est difficile d'expliquer ce parcours, et si un responsable de la Poste pouvait nous en donner les raisons, nos colonnes lui sont ouvertes.

Les abonnés menacent de suspendre l'abonnement !

Devant cet état de fait, je comprends que nos abonnés menacent de suspendre leur abonnement car ils sont défavorisés par rapport aux personnes qui achètent le journal dans nos dépôts. En effet, le retard de routage leur procure un handicap dans "la chasse aux bonnes affaires" des petites annonces. Sans parler de ceux qui reçoivent le journal la semaine suivante : pour les sorties du week-end, très intéressant !!! Qu'ils sachent que nous continuons à rechercher des solutions avec la Poste afin que la grande majorité trouve notre journal le vendredi dans leur boîte aux lettres.

Le client pallie à la défaillance de La Poste

Dans un premier temps, afin de rétablir une meilleure équité dans la date de distribution des Annonces des Hautes-Vosges, nous avons décidé de reculer la date de mise en vente chez nos dépositaires au vendredi et ce à partir de début février.

Nous vous tiendrons régulièrement informés des suites de nos actions à ce sujet qui nous tient à coeur.

Et nous tenons à remercier tous nos fidèles lecteurs (sans qui notre petit hebdomadaire n'existerait plus) qui continuent à nous faire confiance malgré ces désagréments.

Le gérant, Jean-Pierre Fleurent

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